• JOSUE : LA PRISE DE JERICHO

    Série Josué 7 – La conquête du pays

     

    LA PRISE DE JERICHO

    Texte :  Josué 6.1-5, 20

     

    La préparation pour la conquête de Canaan est maintenant terminée – la conquête peut commencer.

    Le premier défi est un de taille - la ville de Jéricho.

    Jéricho est une ville fortifiée avec un mur tout autour de 8m de hauteur et de 2,5m d’épaisseur.

    V1  « Jéricho est fermée et barricadée » à priori, imprenable. Israël n’avait pas les armes pour la prendre.

     

    DIEU LEUR DONNE UNE STRATEGIE

    La stratégie que Dieu a donnée pour renverser Jéricho sera également efficace pour toute tentative de prendre du terrain spirituel pour le Royaume de Dieu.

     

    COMPOSITION DU DEFILE

    Dieu a ordonné un défilé autour de la ville.

    Ce défilé devait être composé de 3 éléments :

     

    • Des hommes de guerre

    Ils devaient devancer le cortège.

    Paul dit, « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang » Ephésiens 6.12

    Et, « si nous marchons dans la chair nous ne combattons pas selon la chair. » 2Corinthiens 10.3

    Dieu cherche des Chrétiens combatifs qui n’ont pas peur d’affronter des obstacles et de la résistance spirituelle.

    Derrière les événements naturels une guerre spirituelle intense existe.

    Les gens pensent être libres mais ils sont manipulés, aveuglés, poussés par les forces du mal qui les tirent vers le bas.

    Ce combat exige des chrétiens qui savent prendre position et se battre sur le plan spirituel.

    Il y avait dans notre région en Australie une école spécialisée pour les garçons qui avaient de belles voix et cette école était célèbre pour sa chorale. Mais les directeurs de l’école s’inquiétaient que les garçons n’aient pas la possibilité de se développer sur le plan sportif. Alors ils ont inscrit l’école à une compétition de rugby. Ils ont envoyé des choristes jouer au rugby contre des guerriers… c’était le massacre !

    Pour prendre Jéricho, Dieu n’envoie pas des philosophes, des poètes, des bardes ou des rêveurs.  Il met au-devant du cortège les hommes de guerre.

     

    • Les 7 trompettes

    Derrière les hommes de guerre il fallait mettre 7 sacrificateurs avec des trompettes retentissantes.

    Une trompette n’est pas un instrument d’accompagnement - c’est un instrument choc. Pensez à Louis Armstrong et ses joues qui gonflent à la force de sa musique.

    Les 7 trompettes ne sont pas une simple louange mais une déclaration de la venue de Dieu. Les trompettes annoncent le roi.

    Il y a une musique de fond mais il y a aussi une musique qui annonce ce qui va venir.

    Avant les infos de 20h à la télévision la même musique est jouée qui annonce que le journal arrive. Cette musique prépare les auditeurs aux nouvelles qui vont suivre.

    La musique d’adoration n’est pas une fin en soi. Elle existe pour permettre aux adorateurs d’entrer en communion avec le Dieu qu’ils aiment.

    La louange aussi n’est pas un but en soi. Elle n’est pas là pour faire plaisir à ceux qui y participent afin de faire des belles louanges. La louange doit être une trompette retentissante qui annonce l’arrivée du Roi des rois

     

    • L’Arche de l’Alliance

    Derrières les 7 sacrificateurs trompettistes il fallait placer les 4 sacrificateurs qui portaient l’Arche de l’Alliance

    L’arche de l’alliance était le lieu où reposer la gloire de Dieu. J’imagine qu’en le portant les sacrificateurs et tout le peuple chantaient « Le combat est celui du Seigneur. »

    Avec l’Arche de l’Alliance, Dieu était sur le champ de bataille et sa puissance et sa gloire se manifesteraient pour remporter la victoire.

    Dieu n’est pas un roi efféminé qu’on trouve dans les tableaux du château de Versailles.

    Il ne passe pas sa journée à s’habiller en soie et à se faire les ongles. Il est « l’Eternel des armées » ! Il n’envoie jamais son armée sans être au milieu d’elle. Il est leur champion.

    Notre Dieu n’a pas peur du combat. Il n’a pas peur du diable et des forces du mal. Les murs de 8m de hauteur, comme ceux de Jéricho, ne l’impressionnent pas.

     

    • LE PARCOURS DU DEFILE

    Dieu a dit à Josué de faire le tour de la ville une fois chaque jour pendant 6 jours et sept fois le 7e jour.

    Quelle importance ?

    Quand on veut lier quelqu’un à une chaise on fait le tour de la chaise plusieurs fois avec la corde.

    Faire le tour c’est encercler, c’est lier, c’est dominer son adversaire, s’est imposé son autorité, c’est le rendre impuissant.

    Faire le tour de Jéricho c’était le geste qui a préparé l’intervention surnaturelle.

    C’était le bon geste mais pour qu’il déclenche la puissance de Dieu il devait être fait et refait plusieurs fois.

    Faire le même geste sept fois avant l’intervention surnaturelle de Dieu est courant dans l’Ancien Testament.

    • Les murs de Jéricho, mais aussi
    • Elie et sa prière pour la pluie 1Rois 18.43
    • Naaman qui doit se laver 7 fois dans le Jourdain pour sa guérison 2Rois 5.10

    Le secret, c’est faire et refaire le bon geste jusqu’à ce que la puissance de Dieu se manifeste.

    Je me souviens d’un témoignage de John Wimber, le célèbre évangéliste mondialement connu. Il a imposé les mains aux malades pendant 2 ans sans une seule guérison, jusqu’au jour où une femme a été guérie instantanément. C’était le début de son ministère de guérison pour lequel il était connu. 

    Comprendre le bon geste, le faire et le refaire jusqu’à la réussite, c’est la clé de la victoire.

    Nous fonctionnons toujours comme ça dans le domaine naturel sans trop y réfléchir :

    Pour clouer deux bouts de bois, un coup de marteau suffira-il ? Non. C’est le bon geste mais il faut continuer.

    Pour scier une bûche, un coup de scie ne suffira pas. Effectivement, c’est le bon geste mais il faut continuer.

    Pour ouvrir une bouteille de vin il faut, bien sûr, enfoncer le tire-bouchon dans le bouchon et tourner une première fois mais le bouchon ne sort pas. Il faut tourner une 2e fois, et une 3e, et encore une 4e fois et enfin le bouchon sort de la bouteille.

    Pour que les murs de Jéricho tombent surnaturellement, il fallait le même bon geste pendant 6 jours et sept fois le 7e jour.

    En avril en l’an 2000, nous avons organisé Pâques 2000, une grande campagne d’évangélisation sous chapiteau dans la Bois de Boulogne à Paris avec l’évangéliste Carlos Anacondia. La mission s’est déroulée sur 9 jours. Le premier weekend les participants sont arrivés nombreux mais en semaine il y avait moins de monde. Progressivement les auditoires augmentaient jusqu’au dernier jour. Soir après soir des rencontres de plusieurs centaines, voire milliers de personnes, venaient écouter l’évangéliste. Le dernier soir le chapiteau était bondé, plus de 6 000 personnes et à l’appel au salut des centaines de personnes sont descendues des gradins pour donner leur vie à Christ. Le premier jour nous avons fait le bon geste. Mais il fallait le faire et le répéter toute la semaine pour arriver à l’objectif désiré - voir Dieu se manifester avec puissance.

     

    DANS LE NOUVEAU TESTAMENT

    Si dans l’Ancien Testament il fallait répéter le bon geste sept fois afin de voir la victoire, dans le Nouveau Testament il s’agit plutôt de 3 fois.

    • Les 3 tentations du diable à Jésus dans le désert Matthieu 4
    • Dans le jardin de Gethsémané Jésus a prié 3 fois avant d’être prêt pour affronter la croix Matthieu 26 36
    • Après sa mort Jésus est resté 3 jours dans la tombe avant de ressusciter en puissance.

    Celui qui s’attend à voir tout, tout de suite, risque de ne jamais voir Dieu se manifester pour la simple raison qu’il fait le bon geste, mais qu’il ne fait pas suffisamment souvent.

    Il y a quelques années dans la ville de Nîmes un dimanche matin au culte une femme était présente, une femme qui avait brisé son foyer il y avait un an auparavant.

    Elle avait quitté son mari chrétien, un homme bien, et elle est partie avec un homme plus jeune. Voilà, que ce dimanche elle est arrivée au culte avec l’autre homme, celui avec lequel maintenant elle vivait. Cet homme était un colosse, avec une carrure impressionnante. Pendant le moment d’appel, j’ai remarqué qu’il avait les yeux fermés alors je me suis approché et j’ai prié pour lui. La puissance du Saint Esprit est descendu sur lui et il est tombé entre les chaises. On l’a aidé à se rasseoir et je l’ai interpellé depuis l’estrade. Je lui ai dit que je ne prierai pas pour lui pour qu’il donne sa vie à Jésus. Je lui donnais 24h pour prendre conscience de son péché et avoir la volonté de se mettre en règle avec Dieu. « Si vous voulez prendre cette décision importante revenez demain soir à la réunion. » 24h plus tard il était là présent et à l’appel il a couru sur le devant pour donner sa vie à Jésus.

    Le bon geste, c’est appeler les hommes et les femmes au salut. Nous le faisons mais nous devons le refaire et le refaire encore. Alors les murs de Jéricho tomberont et nous verrons la gloire et la victoire de Dieu.

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  • JOSUE : LES DEFAITES ET COMMENT LES EVITER

     Série : Josué 8 -La conquête du pays

     

    LES DEFAITES ET COMMENT LES EVITER

    Texte : Josué 7.1-11

     

    Le livre de Josué est un livre de réussites et de victoires pour le peuple de Dieu.

    Dans le premier chapitre Dieu donne des promesses de réussite et dans les chapitres qui suivent nous avons la traversée surnaturelle du Jourdain et la prise de Jéricho par la puissance de Dieu.

    Mais dans le combat nous découvrons que rien n’est acquis. Après la victoire sur Jéricho le peuple d’Israël subit une lourde défaite à la ville d’Aï.

    C’est un peu comme l’Open de France de tennis à Roland Garros. Un jour le numéro un mondial et champion en titre peut remporter une belle victoire,facile, et le lendemain être battu au 2e tour par un parfait inconnu.

    La leçon du chapitre 7 est claire. Malgré les promesses de Dieu, malgré la présence de Dieu, malgré les belles victoires de hier, la défaite est aussi possible à tout moment.

     

    Il y a 4 raisons pour la défaite à Aï.

    Ces mêmes raisons peuvent piéger tout chrétien et toute église et peuvent conduire à l’échec.

     

    1. ILS NE SE SONT PAS MEFIES DES PETITS ENNEMIS

    Jéricho, ville fortifiée et puissante, était un ennemi redoutable. Le peuple avait compris que la seule chance de victoire était de compter entièrement sur Dieu.

    Mais après cette glorieuse victoire, ils se sont retrouvés face à une petite ville non-fortifiée. Ils ont sous-estimé le « petit » ennemi. Les espions sont revenus en disant, « deux ou trois mille hommes suffiront pour battre Aï car ils sont en petit nombre. » (v3)

    Ce sont justement les petits ennemis qui font le plus de dégâts.

    • Les termites mangent une maison de l’Intérieur.
    • Les petites pâtisseries font exploser les meilleurs régimes
    • Les petites disputes produisent les grands divorces
    • Les petits mensonges accouchent de grands escrocs
    • Les petites dépenses produisent les grands gouffres
    • Les petits fantasmes conduisent à la débauche sexuelle

    La Bible nous met en garde contre nos petits ennemis.

    Cantique des Cantiques 2.15 « Prenez-nous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes car nos vignes sont en fleurs

    Paul aux Galates qui s’étaient détournés de l’Evangile :

    Galates 5.7-9 « Vous couriez bien, qui vous a arrêté pour vous empêcher d’obéir à la vérité. Cette influence ne vient pas de celui qui vous a appelé. Un peu de levain fait lever toute la pâte. »

    Le mot que Paul utilise est traduit « influence » et nous parle d’une séduction petit à petit comme tombe la nuit.

    Ecclésiaste 10.1 « Les mouches mortes infectent et putrifient l’huile du parfumier ; un peu de folie l’emporte sur la sagesse et la gloire. »

    Quelle vérité ! Quelques mouches mortes changent l’odeur du parfum de la vie.

    Un bon conseil pour éviter les échecs spirituels - enlever les mouches mortes de sa vie pour retrouver le parfum de Christ.

     

    2. ILS VOULAIENT UNE VICTOIRE SANS QUE LE PEUPLE SE FATIGUE

    Voici ce que les espions ont dit à Josué :

    « Il est inutile de faire marcher tout le peuple… ne donne pas cette fatigue à tout le peuple car ils (les ennemis) sont en petit nombre. »

    Une chose est certaine : toute victoire que Dieu remporte demande un investissement total du peuple de Dieu.

    Une campagne ou mission où on ne veut pas fatiguer le peuple, c’est l’échec assuré.

    Une des premières stratégies du diable contre le peuple de Dieu dans une grande ville c’est de créer une mentalité de fatigue. Cela produit un peuple qui veut seulement des victoires sans devoir se battre.

    Les victoires de Dieu se construisent avec 2 choses : l’inspiration et la transpiration.

    Dans la fable de « La cigale et la fourmi », la cigale ne voulait pas travailler et quand l’hiver est arrivé elle n’avait rien. Le chrétien qui gagne, c’est la fourmi, avec quand même une différence - elle chante pendant qu’elle travaille !

    Les victoires sont fatigantes. Le vainqueur du tournoi de Roland Garros sera fatigué à la fin du tournoi.

    Si vous ne voulez pas vous fatiguer pour Jésus, vous ne connaîtrez qu’une seule chose - la défaite.

    Salomon est plus que direct.

    Proverbes 20.4 « A cause du froid le paresseux ne laboure pas. A la moisson il voudrait récolter mais il n’a rien. »

     

    3. UN HOMME A MIS L’INTERET PERSONNEL AU-DESSUS DE L’INTERET GENERAL

    Acan avait participé à la victoire sur Jéricho mais quand il est monté dans la ville il est entré dans une maison et il a découvert une belle cagnotte … de l’argent, de l’or et un superbe manteau.

    Posséder de l’argent, de l’or ou des beaux vêtements n’est pas un péché mais dans le contexte de la victoire sur Jéricho, ce qu’il a fait était inadmissible aux yeux de Dieu. Acan a gardé ce trésor pour lui. Sa convoitise et son égoïsme a mis en péril la bénédiction de tout le peuple. Il s’est dit, « Tant pis pour les autres moi je veux tirer profit de cette situation pour moi. »

    L’intérêt personnel placé au-dessus de l’intérêt général est une des plus grandes menaces à l’œuvre de Dieu. Je l’ai vu quand j’étais ado en jouant au rugby. Les pères de quelques-uns dans l’équipe promettaient à leur fils de l’argent si c’était eux qui marquaient l’essai, alors le jeu collectif de l’équipe en souffrait. C’était du chacun pour soi.

    Nous avons vécu l’égoïsme et l’intérêt personnel de certains chrétiens à plusieurs reprises pendant la grande mission à Paris, la mission Pâques 2000. 2 semaines de pluie a fait en sorte que l’accès aux chapiteaux montés dans le Bois de Boulogne devienne très difficile dans la boue. J’ai compris qu’une mission sur 9 jours qui recevrait un public de plusieurs milliers de personnes par jour serait sérieusement compromise s’il n’y avait pas un chemin sec à travers la gadoue par lequel tout le monde pouvait passer. J’ai donc fait venir du gravier et j’ai construit un chemin en étalant le gravier sur toute la longueur de la rue à l’entrée des chapiteaux. Quand les voitures passaient sur le chemin elles enfonçaient le gravier et détruisaient mon chemin. Contenu que l’organisation était de ma responsabilité, le 2e jour j’ai déclaré l’interdiction à tout véhicule d’entrer sur le site. C’est alors que j’ai découvert que nous vivons dans un pays où tout le monde se croît une exception à la règle. Un homme est arrivé en fourgonnette et m’a annoncé, « Je suis le fournisseur de la sandwicherie, je dois passer pour la livraison. » Je lui ai répondu, « Non !, Vous avez combien de cartons ? »  « Un », me dit-il. « Donnez-le moi, je le porterai moi-même. » Il m’a ouvert sa fourgonnette et j’ai découvert sa cargaison – un petit colis pas plus grand que la taille d’une brique. Il a eu honte et finalement il l’a porté lui-même.

    Je me suis disputé avec tout le monde pour préserver mon chemin même avec le comité. Un des membres du comité organisateur a protesté, « Le comité doit pouvoir passer. » J’ai répondu, « Même le Président de la République ne passera pas. »

    Le seul moyen pour les 6 000 personnes d’entrer sous le chapiteau dans des conditions correctes pendant les 9 jours de mission c’était ce chemin, mais beaucoup s’en sont moqués parce qu’ils ne voyaient que leur intérêt personnel.

    La défaite est assurée quand le chrétien met sa prospérité personnelle, son confort ou même son ministère au-dessus de l’intérêt collectif du peuple de Dieu.

     

    4. L’HOMME A TOUT SIMPLEMENT FAIT CE QUE DIEU AVAIT INTERDIT.

    Ça s’appelle la désobéissance. Dieu n’est pas un « 68-ard ». Ce n’est pas lui qui a dit : « Il est interdit d’interdire ».

    Acan à cacher son butin chez lui. C’était stupide - comme si Dieu ne voit pas ce qu’il avait caché dans son armoire.

    Cher ami lecteur, est-ce que tu caches quelque chose d’interdit dans ta vie ?

    Il y en a qui cache une maîtresse à son épouse ; d’autres cachent des sites pornos qu’ils consultent sur leur ordinateur ; peut-être cache-t-il de la haine dans son cœur ou encore des pratiques malhonnêtes pour se faire plus d’argent.

    Tout ce qui se fait en cachette, un jour sera révélé. Essayer de cacher un secret, c’est très dur. A tout moment, la façade peut tomber et le secret est découvert.

    Un des souvenirs d’enfance que je garde c’est ce qui s’est passé un jour avec ma grand-mère. Nous les 6 enfants, nous alons souvent passer une nuit chez les grands-parents, chacun son tour, et on s’amusait bien. J’avais 8 ou 9 ans lors d’une visite. Je jouais à un jeu avec ma grand-mère dans sa chambre. Je me rappelle plus le jeu qu’on jouait mais j’ai poussé ma grand-mère et elle est tombée sur le lit et quand elle est tombée sur le lit, ses cheveux sont tombés de sa tête ! Je me suis retrouvé devant ma grand-mère complètement chauve. J’étais sous le choc. Elle était très gênée que son petit-fils l’ait vu comme ça. Au retour à la maison, ma mère m’a expliqué que pendant la guerre en France, Bonne Maman, comme on l’appelait, a attrapé une maladie et a perdu tous ses cheveux. J’ai promis à ma grand-mère de le dire à personne. Pendant des années j’ai gardé son secret jusqu’à sa mort.

    Quoi que nous fassions, les secrets que nous voulons cacher un jour se révéleront

    Josué s’est humilié devant Dieu et Dieu a exposé le péché d’Acan devant tout le peuple. La leçon que nous tirons de cette histoire est que si nous voulons le concours de Dieu dans nos combats, si nous voulons vivre des victoires, alors il ne faut rien cacher et ne part désobéir.

    Le péché d’une personne peut conduire à la défaite de plusieurs. Mais si la défaite est suivie d’une profonde repentance cette défaite est transformée en victoire.

    Ce sera la suite de l’histoire de la prise d’Aï.

     

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  • JOSUE : LE DIEU DE LA DEUXIEME CHANCE

    Série : Josué 9 – La Conquête du Pays

     

    LE DIEU DE LA DEUXIEME CHANCE

    Texte : Josué 8.1-10, 30-32

     

    La défaite à Aï au chapitre 7 a été un coup dur pour Israël.

    Avec Jéricho le peuple avait pris goût à la victoire mais dans la réussite ils sont devenus suffisants à eux-mêmes et trop sûr d’eux. Ils ressentaient moins leur besoin de Dieu. La volonté de Dieu est devenue floue à leurs yeux et la porte s’est ouverte à la désobéissance qui a conduit Israël directement à la défaite à Aï.

    Malgré cette défaite, dans Josué 8 Dieu met Josué et l’armée devant la même ville. Il va leur donner une deuxième chance.

     

    DIEU DONNE UNE NOUVELLE CHANCE

    Paul dit à Timothée : « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle car il ne peut se renier lui-même. » 2Timothée 2.13

    Je suis tellement heureux qu’avec Dieu ça ne se passe pas comme dans les films de James Bond ou le méchant est sans pitié. Quand un sous-chef échoue il est convoqué. « Donne-moi une deuxième chance » implore-t-il. Le chef ne répond pas. Une trappe sous les pieds du sous-chef s’ouvre et il tombe aux requins.

    Il est à la fois étonnant et rassurant que dans le Nouveau Testament comme dans l’Ancien, Dieu choisit de travailler avec des hommes et des femmes qui sont loin d’être parfaits.

    Quand Jésus a choisi ses 12 disciples je trouve qu’il aurait pu mieux faire.

    Pierre a renié Jésus 3 fois mais il a eu une 2e chance.

    Jean et Jacques étaient des ambitieux. Ils espéraient les premières places au ciel. En plus ils étaient des hommes violents mais après les avoir repris Jésus leur a donné une 2e chance.

    Thomas était l’incrédule confirmé mais après ses déclarations fortes et son refus de croire il a quand même eu sa 2e chance.

    Tous les autres disciples ont pris la fuite au moment de l’arrestation et de la crucifixion de Jésus. Cependant ils étaient tous présents le jour de la Pentecôte à l’exception de Judas. Ils ont eu leur 2e chance.

    Même Judas a eu l’occasion de se repentir mais il n’a pas saisi la 2e chance que Jésus lui a donnée.

    Jésus veut accomplir le plan de Dieu. Il veut réussir avec chacun de nous. Même si nous avons connu l’échec par le passé, Dieu sera toujours le Dieu de la 2e chance.

     

    REGLER LA RAISON DE L’ECHEC

    La victoire pour Josué et le peuple d’Israël qui suivra l’échec d’Aï est construite, au départ, sur bien comprendre et régler la raison de l’échec.

    Quand l’étudiant échoue au niveau de ses études on lui donne une 2e chance. Cela s’appelle le repêchage - c’est l’après-échec.

    S’il a échoué il y a toujours une raison :

    • peut-être a-t-il été paresseux
    • peut-être a-t-il été perturbé par des problèmes personnels
    • peut-être n’est-il pas fait pour les études. Comme le pied qui dit un jour à la main : « J’en ai marre d’être toujours dans une chaussette et enfermé dans une chaussure. Moi aussi j’ai 5 doigts, moi aussi je jouerai le piano. » Mais un pied n’est pas vraiment fait pour jouer le piano.

    Le repêchage est un moment assez court, très intense, où la raison de l’échec doit être réglée parce qu’on va se retrouver face à la même épreuve.

    C’est un moment de remise en question pour comprendre le pourquoi de l’échec afin de faire différemment pour que la défaite soit transformée en victoire.

    Quand on a une 2e chance il ne faut surtout pas faire la même erreur.

    Quand vous allez au distributeur de billets, vous introduisez votre carte bleue, elle disparaît et un texte s’affiche « composez votre code » mais vous n’êtes pas sûr si c’est 1432 ou 1342.  Vous faites 1432 et un nouveau message s’affiche « code erroné. Recommencez 2e essai ». Qu’allez-vous faire ? Surtout pas 1432 !

    L’échec est révélateur et nous appelle à changer.

    Jacques, en parlant d’une personne qui ne sait pas se remettre en question, dit ceci :

    « Il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel et qui après s’être regardé, s’en va et oublie aussitôt comment il était. » Jacques 1.23,24

    Les gens qui réussissent dans les domaines naturels et spirituels ont toujours su s’adapter face à l’échec.

    Un homme a inventé le principe du lait condensé après la mort de 2 enfants pour des raisons de lait contaminé lors d’une traversée de l’Atlantique. Il a fait mettre comme inscription sur sa tombe :

    « J’ai essayé et j’ai échoué. J’ai réessayé et j’ai réussi. »

     

    DIEU NOUS LIVRE LA VICTOIRE

    Au chapitre 7 Josué se trouve devant la ville d’Aï.

    Au chapitre 8 la ville n’est toujours pas conquise.

    La mentalité et le moral des gens de d’Aï ont maintenant changé. La nouvelle de la prise de Jéricho avait rempli la population de peur. Mais la première victoire sur l’armée d’Israël leur a rempli de courage et d’hardiesse.

    Ce qui va assurer la victoire pour Josué à la deuxième tentative c’est la parole de Dieu qu’il a reçu au verset 1.

    « Lève-toi, monte contre Aï. Vois, je livre entre tes mains le roi d’Aï et son peuple, sa ville et son pays. »

    La première fois, ils sont montés tout seul. La deuxième fois, ils sont montés avec Dieu.

    Il y a une chose que j’ai bien appris dans mon service pour Dieu : ma seule réussite est celle que Dieu me livrera. Je sers à mon cœur les paroles de Jean-Baptiste :

    « Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel. » Jean 3.27

    Mais pour recevoir la victoire d’en-haut il faut suivre à la lettre la stratégie de Dieu.

     

    LA STRATEGIE POUR LA PRISE D’AI

    La stratégie de Dieu était très simple. Il fallait mettre une partie de l’armée en embuscade derrière la ville. L'autre partie de l'armée devait attaquer de front l’armée d'Aï et lui livrer bataille. Israël devait faire semblant de fuir l'armée d'Aï qui s'éloignerait de la ville pour les poursuivre. Maintenant la ville, sans défense, serait envahie par la partie de l’armée en embuscade qui y mettrait le feu. L’armée d’Israël devait ensuite se retourner et prendre l’armé d’Aï en tenaille.

    Magnifique comme stratégie et elle a marché parfaitement !

    Dieu avait complètement changé sa stratégie par rapport à Jéricho.

    Pour la prise de Jéricho, la stratégie était basée sur une démonstration surnaturelle de la puissance de Dieu.

    Pour la prise d’Aï, la stratégie de Dieu était basée sur la psychologie - l’excès de confiance de l’ennemi.

    Il y a une leçon très importante à tirer ici :

    Nous avons un Dieu qui est très puissant mais qui comprend aussi comment l’homme fonctionne. Réussir dans l’œuvre de Dieu demande ces 2 aspects : comprendre le Saint Esprit et comprendre l’être humain.

    Josué a appliqué la stratégie de Dieu dans le moindre détail et le plan a réussi comme prévu. Cependant, ce n’est pas la fin de l’histoire.

     

    L’IMPORTANCE DE L’APRES-VICTOIRE

    Après la puissante victoire sur Jéricho, le peuple d’Israël est tombé dans un piège. Il a oublié la parole de Dieu et cela a conduit à l’échec.

    Avec la victoire sur Aï Josué voulait maintenant protéger le peuple dans cette victoire. Il a donc bâti un autel à l’Eternel et sur les pierres de l’autel il a inscrit la loi que Dieu avait donné à Moïse. Josué a également lu devant tout le peuple toutes les paroles de la loi, ses promesses de bénédictions et de malédictions.

    Nous avons connu beaucoup de belles victoires et il y en a de plus belles qui nous attendent. Mais plutôt de nous rendre arrogants, les victoires déjà vécues nous apprennent que nous n’irons pas loin sans la Parole de Dieu, sans l’obéissance à ce que Dieu veut et sans une dépendance totale sur lui.

    On a posé la question à un vieux monsieur qui avait prêché l’Evangile avec puissance pendant de longues années.

    « Quel conseil donneriez-vous à un jeune pasteur qui commence son ministère ? »

    Il a répondu : « Je lui dirais, ne pleure pas sur tes échecs mais saisis la nouvelle chance que Dieu te donnera. »

    Pour la conquête d’Aï, cela a été un peu plus compliqué que prévu mais, en fin de compte, Aï est tombée.

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  • JOSUE : LES MAUVAISES ALLIANCES

    Série Josué 10 – La conquête du Pays

     

    LES MAUVAISES ALLIANCES

    Texte : Josué 9 :1-16

     

    La conquête du pays de Canaan par le peuple d’Israël est maintenant bien lancée.

    • La traversée du Jourdain
    • La formidable victoire sur Jéricho
    • La victoire difficile sur Aï

    Au chapitre 9 nous apprenons que les villes de Canaan s’organisent pour lancer une contre-offensive militaire contre Josué et l’armée d’Israël.

    Cependant, il y a une ville qui est très lucide et comprend ce qui se passe. Elle décide de ne pas affronter Israël militairement mais de les piéger. Ce chapitre aborde la 2e grande menace à la conquête de Canaan. Elle n’est pas militaire mais diplomatique.

     

    LES HABITANTS DE GABAON

    Les habitants de la ville de Gabaon connaissaient la promesse de Dieu à Moïse, à savoir qu’il lui livrerait tout le pays de Canaan.

    Ils savaient que l’ordre de Dieu était de détruire toutes les villes et leurs habitants.

    Ils ont compris qu’ils n’avaient aucune chance de se battre avec Israël. Alors ils ont préparé une ruse pour que cela soit impossible qu’Israël les détruise.

     

    LE PLAN

    Le plan était très simple : faire croire à Josué qu’ils n’étaient pas un peuple de Canaan et qu’ils seraient des alliés dans la conquête. Le but de la ruse était d’établir une alliance solennelle qui empêcherait à Israël de tuer les habitants de Gabaon..

    V6 « faites alliance avec nous » (on veut faire partie de vous)

    La question que ce chapitre nous pose est très importante : avec qui peut-on se lier pour répondre à l’appel de Dieu ?

    Ici, nous avons la 2e grosse erreur de Josué dans sa mission, celle de faire une mauvaise alliance, d’accepter de s’engager avec des gens avec qui il n’aurait jamais dû s’engager.

     

    LE MAUVAIS CHOIX

    Il y a 4 raisons pourquoi Josué a fait une mauvaise alliance :

     

    1. Il s’est fié aux apparences.

    Josué a fait l’erreur de se baser sur ce qu’il voyait : des vieux sacs, des outres déchirées et recousues, des souliers raccommodés et des vieux vêtements.

    Aujourd’hui nous sommes dans un monde qui mise tout sur les apparences, sur l’image, le paraître.

    J’ai eu l’occasion de rencontrer un réalisateur d’émissions de variétés à la télévision française. C’était lors d’une évangélisation avec mon tableau à Beaubourg à Paris. Il est venu me voir à mon bureau parce qu’il voulait discuter avec moi. Il se posait beaucoup de questions. Et moi j’avais une question pour lui. Je lui ai dit « Quand nous regardons vos émissions du samedi soir on voit tellement de joie, de beaux mecs, de belles filles tous avec beaucoup de talent, des paillettes d’or, de la musique rythmée. Tout le monde s’amuse et s’éclate. Est-ce que c’est vraiment comme ça ? » Il m’a répondu : « Nous, derrière les caméras, on s’emmer.. » Il m’a confirmé ce que j’ai toujours cru. Ce n’est que de la façade. Des gens superficiels qui divertissent des téléspectateurs qui ne veulent que ça.

     

    2. Il s’est fié aux belles paroles

    Les gens de Gabaon ont dit à Josué, « Tes serviteurs viennent d’un pays très éloigné sur le renom de l’Eternel, ton Dieu. »

    Josué a été gagné par ses paroles spirituelles sans les vérifier. Nous le disons souvent : les paroles sont bon marché. Mais que veulent-elles dire ? Avons-nous à faire à des gens de parole ou sont-ils des menteurs et des séducteurs.

    J’ai connu un homme qui parlait toujours de l’unité : l’unité des chrétiens, l’unité les églises. Mais en regardant de près j'ai découvert que l’unité pour lui était que tout le monde devait abonder dans son sens selon sa vision.

    Ceux qui recherchent réellement l’unité n’en parlent pas beaucoup mais développent une attitude d’humilité et de respect de l’autre.

     

    3. Il ne savait pas d’où ils venaient

    V8 « qui êtes-vous et d’où venez-vous ? »

    C’est une évidence. Il faut impérativement connaître le CV personnel et spirituel de la personne avant de former des alliances.

    Imaginez une fille qui présente son nouveau petit ami à ses parents. Les parents veulent savoir à qui elle a à faire. Les questions qu’ils vont poser sont celles de Josué : qui êtes-vous ? d’où venez-vous ? que faites-vous ?

    Le problème de Josué c’est qu’il n’a pas vérifié les informations qu’on lui a fournies.

    Paul a fait alliance avec Timothée dans son ministère parce qu’il savait d’où il venait. Il connaissait la famille et l’église dont ils étaient membres. Actes 16.1-3

    Pour servir Dieu ensemble voilà les questions qu’il faut se poser : Qui êtes-vous ? D’où venez-vous ?  Qu’avez-vous fait ? Pour être en confiance j’ai besoin de comprendre.

    Donc la règle : ne pas faire d’alliance avec quelqu’un qu’on ne connaît pas et qui n’a pas fait ses preuves.

     

    4. Il n’a pas consulté l’Eternel v8

    C’était la raison pour la défaite à Aï et finalement, c’est aussi la raison pour la mauvaise alliance avec les gens de Gabaon.

    Comment consulter l’Eternel ?

    Ouvrir la Bible au hasard ? Tout miser sur son premier sentiment pensant que c’est l’attestation du Saint-Esprit ? Agir ainsi n’est pas la voie de la sagesse.

    La meilleure approche c’est premièrement vérifier les principes de la Parole de Dieu qui vont éclairer la voie à suivre. Ensuite prier : « Seigneur, montre-moi s’il y a quelque chose qui n’est pas bon dans cette démarche. » Ensuite laisser passer un peu de temps pour observer comment Dieu répondra. Cette approche est bien plus sûr.

     

    LES TROIS DOMAINES D’ALLIANCES POUR LE CHRETIEN

    1. Le mariage

    2. Le partenariat professionnel  

    3. Le service pour Dieu

    La règle d’or concernant ces 3 domaines se trouve dans

    2Corinthiens 6.14-18

    « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? où qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? Ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, ‘Sortez du milieu d’eux et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur et je vous accueillerai. Je serai pour vous un Père et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant.’ »

    Le joug dont il est question au verset 14 est une barre en bois posée sur 2 bœufs afin qu’ils puissent labourer la terre ensemble.

    Un joug étranger c’est un joug qui serait posé à 2 animaux d’espèces différentes pour essayer de les faire travailler ensemble. Par exemple d’essayer de faire travailler ensemble un cheval et une chèvre. C’est tout simplement impossible.

    Deutéronome 22.10 le dit bien : « Tu ne laboureras point avec un bœuf et un âne attelés ensemble ».

    Le joug ou l’attelage parle d’une alliance spirituelle.

     

    CONCLUSIONS A TIRER DU PRINCIPE DE 2CORINTHIENS 6 :14

    1. Un mariage avec quelqu’un qui n’est pas converti à Christ - on peut faire des enfants ensemble mais cela empêche toute possibilité de travailler ensemble pour le Seigneur.

    2. Monter une entreprise avec quelqu’un qui ne respecte pas la Parole de Dieu, c’est accepter tôt ou tard d’entrer dans des compromis concernant les priorités du travail, l’honnêteté et d’autres valeurs fondamentales à la vie chrétienne.

    3. Servir Dieu avec des personnes qui n’ont pas la même vision, pas le même engagement, pas le même état d’esprit, conduira obligatoirement au conflit et à la cassure.

    L’alliance que Paul a établie avec Timothée a tenue parce que Timothée était fidèle au ministère de Paul. 1Corinthiens 4.17

     

    LA CONQUETE DU TERRAIN POUR L’OEUVRE DE DIEU

    La réussite de la mission de Josué a été sérieusement mise en péril par cette mauvaise alliance.

    Ceci représente un vrai dilemme aujourd’hui.

    Quand nous avons organisé Pâques 2000 dans le Bois de Boulogne à Paris, les milieux évangéliques ont souhaité envoyer 2 observateurs à la mission. Au compte-rendu, le premier dit, « De toute façon, je ne crois pas que le monde est sous l’emprise du diable. » Le deuxième lui, ne croyait pas à la puissance du Saint-Esprit. Aujourd’hui, comment peut-on conquérir le pays avec des personnes qui pensent comme ça.  L’attelage est difficile. Quand à Pâques 2000, cela a été une énorme réussite parce que plusieurs pasteurs se sont engagés dans un même esprit.

    Au sein d’une assemblée il est indispensable que les responsables soient vraiment capables d’être attelés les uns aux autres pour faire un bon travail dans le champ de Dieu.

    Un jour lorsque nous étions toujours à Paris, j’ai reçu un appel d’Australie d’un homme que j’ai aidé à entrer au ministère en 1983. Nous avons travaillé ensemble d’une façon remarquable. A 2 nous avons réussi un projet complètement fou - l’achat d’une usine pour une église. Notre alliance était très bonne. Ce jour-là il m’appelait pour avoir mon avis sur comment mobiliser son église pour aborder l’achat d’un nouveau terrain.

    Les bonnes alliances tiennent dans le temps et font réussir l’œuvre de Dieu.

     

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  • JOSUE : LES SIGNES DE LA PERCEE

     

    Série Josué 11 - La conquête du pays

     

    LES SIGNES DE LA PERCEE

    Texte : Josué 10.5-19

     

    Pour la conquête du pays de Canaan nous avons découvert plusieurs étapes, une série de hauts et de bas.

    Les étapes :

    1. Préparation : Dieu parle - la promesse de réussite à Josué ; les espions envoyés à Jéricho, la traversée miraculeuse du Jourdain ; le monument de pierres ; la circoncision ; la vision du chef de l’armée de l’Eternel
    2. Première victoire : Jéricho
    3. L’échec de Aï
    4. Deuxième victoire : Aï
    5. Deuxième échec : alliance avec Gabaon

    Après l’erreur avec les gabaonites, Josué et Israël retrouve le chemin de la victoire.

    En fait, à partir du chapitre 10 nous voyons une accélération de victoires qui conduit directement et rapidement au but final - la possession de Canaan.

    Aujourd’hui nous pouvons nous inspirer de ce que Dieu a fait en regardant de près ce qui se passe dans ce chapitre 10 et la prolongation dans les chapitres 11 et 12.

    Nous pouvons tirer 3 conclusions concernant cette poussée de victoires pour Josué et par la même occasion, anticiper une percée spirituelle à venir pour nous.

     

    1. LA PERCEE NE SE FERA PAS SANS UNE REACTION DES FORCES DU MAL

    Le chapitre commence avec les ennemis d’Israël qui se liguent pour livrer bataille à Josué et le peuple de Dieu. Il ne faut pas oublier que c’est Josué l’envahisseur. Pour ses ennemis, ils veulent défendre Canaan. C’est leur territoire.

    Nous pouvons établir un parallèle avec ce qui se passe dans le Nouveau Testament.

    Le monde est sous l’emprise du diable, c’est son territoire. Jésus et l’église qu’il envoie dans le monde est l’envahisseur de ce territoire. Nous sommes dans une offensive spirituelle. Le diable, lui, est dans une logique défensive. Ce n’est pas l’inverse.

    Avant une percée et quand une percée de Dieu s’annonce, le diable réagit. Une bataille spirituelle avec les forces du mal est incontournable pour vivre une percée spirituelle.

    Dans un match de rugby les 2 équipes s’affrontent. Les 20 premières minutes sont les plus musclés de la partie. Les avants des 2 équipes se lancent avec férocité pour dominer l’autre équipe. Si une équipe arrive à s’imposer, la voie de la victoire s’ouvre pour elle.

    La parabole de Jésus dans Luc 14.31,32 va nous aider à comprendre les enjeux spirituels.

    « Où quel roi, s’il va faire la guerre à un autre roi, ne s’assied d’abord pour examiner s’il peut, avec 10 000 hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l’attaquer avec 20 000. S’il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. »

    Le diable qui est sur la défensive, voit arriver Jésus et son armée. Il calcule pour voir qui est le plus fort. Il envoie des éclaireurs pour connaître nos forces. Il met les leaders et les églises dans des situations difficiles pour voir s’il pourra les vaincre.

    S’il rencontré des chrétiens et des églises qui sont plus forts que lui, il passe à une autre tactique. Il propose une cohabitation pour avoir la paix. Il ne veut pas que nous engagions le combat avec lui dans l’espoir de pouvoir continuer à régner dans ce monde. Hélas, une bonne partie de l’histoire du Christianisme est justement cette cohabitation.

    Billy Graham, le célèbre évangéliste mondialement connu, quand il a commencé à avoir un impact considérable, le diable a compris qu’il n’allait pas le vaincre. Alors il est passé à l’autre tactique - détourner l’offensive. Il a envoyé 2 hommes : un qui lui a proposé de devenir acteur de cinéma à Hollywood ; l’autre était le président des États-Unis qui lui a proposé d’être ambassadeur des États-Unis et de venir un homme politique. Billy Graham a refusé les deux propositions.

    Le diable fait son calcul. Il veut savoir s’il réussira à nous vaincre ou pas dans la conquête du pays.

     

    2. LA PERCEE SE FERA PAR L’INTERVENTION PUISSANTE DE DIEU

    Dieu s’est impliqué directement dans la victoire remportée par Josué.

    V8 « Ne les crains point, car je les livre entre tes mains et aucun d’eux ne tiendra devant toi. »

    V10 « L’Eternel les mis en déroute devant Israël. »

    V14 « L’Eternel combattait pour Israël. »

    V30 « L’Eternel les livra aussi. »

    Dieu n’est pas un supporter dans les gradins qui observent les joueurs de son équipe sur le terrain. Il est lui-même sur le terrain.

    C’est ce que nous voyons dans la suite des victoires de Josué et la conquête du pays. Dieu ne se tient pas à distance. Il s’implique de plus en plus.

    L’intervention souveraine de Dieu, de plus en plus fréquente et intense, est un des signes d’une victoire qui s’annonce. J’ai personnellement une attente de cette accélération spirituelle aujourd’hui en ce qui nous concerne.

    Pierre, dans sa 2e épître, aborde la question des discours classiques des moqueurs de Dieu.

    « Ils disent, où est la promesse de son avènement ? Car depuis que les pères sont morts tout demeure comme dès le commencement de la création. » 2Pierre 3.4

    Leurs moqueries :  Votre Jésus, où est-il ? Il ne revient pas !

    Le prophète Malachi 3.1 répond à ce genre de moqueries :

    « Voici, j’enverrai mon messager ; il préparera le chemin devant moi. Et SOUDAIN entrera dans son temple, le Seigneur que vous cherchez. »

    En ce qui concerne une percée spirituelle, je crois qu’elle sera une percée populaire. Les médias chercheront à l’étouffer, les administrations chercheront à la résister mais quand l’Eternel combat pour le peuple il y aura un impact certain.

    Comment Dieu interviendra-t-il ?

    Je répondrai : comme il l’a fait dans la Bible : guérison des païens malades, libération des forces du mal, des couples restaurés, des conversions de plus en plus étonnantes et des ouvertures remarquables pour prêcher l’Evangile.

    Si Dieu le fait pour nous comme il l’a fait pour Josué ce ne sera pas triste !

    Josué 10.11 « L’Eternel fit tomber du ciel des grosses pierres »

    Sa présence descend sur nous comme la rosée du ciel. Elle descend imperceptiblement. Mais des grosses pierres qui tombent du ciel, c’est autre chose ! Ce sont des événements qui bouleversent l’ordre naturel sur la terre et dans nos sociétés.

    Josué 10.13 « Le soleil s’arrêta et la lune suspendit sa course. »

    Dieu a prolongé une journée pour permettre à Josué de compléter la victoire.

    Allons-nous voir la terre s’arrêter de tourner ? J’ai du mal à l’imaginer.

    Mais je suis convaincu, comme l’apôtre Pierre, que Jésus prolonge le temps avant son retour pour permettre à davantage de personnes de se convertir à lui et recevoir la vie éternelle avant la fin.

    Jésus a parlé des signes de la fin : guerres, bruits de guerres, tremblements de terre, pandémies, famines, les bruits de la mer, les signes dans les cieux. En lisant ces discours de Jésus j’ai l’impression de regarder les infos de 20h !

     

    3. LA PERCEE DEMANDERA L’IMPLICATION D’HOMMES ET DE FEMMES DE GRANDE QUALITE SPIRITUELLE.

    Que peut-on dire de ceux qui ont remporté victoire après victoire avec Josué.

    Au verset 7 on les appelle « des vaillants hommes ».

    « Un vaillant homme » parle de courage, prêt à mourir pour sa patrie, qui ne recule pas au cœur du combat.

    Qui sont les « hommes vaillants » aujourd’hui ?  Où sont-ils ? Comment les identifier ?

    Verset 9 nous donne la réponse - ceux qui sont prêts à marcher toute la nuit avec Josué.

    Un homme vaillant fera ce que d’autres ne feront pas et Dieu fera des exploits avec lui.

    Lors d’une formation d’été pour l’évangélisation que je conduisais, j’ai eu l’occasion de rencontrer un homme qui a un témoignage assez extraordinaire. Il avait été PDG d’une entreprise à Châteaubriand, une entreprise qui avait connu une grande réussite en France au niveau de l’élevage d’autruche. Mais un jour, il apprend que ses investisseurs d’Arabie Saoudi ont fermé le robinet. Les finances manquées et l’entreprise a coulé. La liquidation a été rapportée dans un des quotidiens de la ville. Dans cette ville, un homme chrétien était venu dans le but d’implanter une église sans avoir aucune personne avec lui au départ. Il a lu dans le journal concernant la fermeture de la société. Il a prié pour le PDG et lui a fait un courrier de témoignage très bien tourné. Plutôt que le poster, il est allé lui-même à la société. Et au milieu de toute l’activité liée à la fermeture il a pu pénétrer jusqu’au bureau du PDG et il est tombé sur une femme qui était, en fait, la femme du PDG. Il lui a remis la lettre et elle, le cœur lourd, l’a mis sur le bureau de son mari. Plus tard quand le PDG a regagné son bureau, il a ouvert la lettre pensant que c’était une nouvelle demande d’argent d’un créancier. Mais en lisant le témoignage il a été touché et le soir il a appelé le chrétien. Ils se sont rencontrés et lors de cet entretien le PDG s’est converti à Christ. La nouvelle église a pu démarrer avec cette famille. Le PDG, décidé de servir Jésus, a eu un fardeau de gagner les PDG de la ville à Christ sachant que beaucoup de sociétés étaient en difficulté. Histoire vraie magnifique !

    Le chrétien qui a fait le courrier et qui a osé aller jusqu’au bureau même du PDG est un bel exemple d'un homme vaillant que Dieu utilise.

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  • LA SAGESSE DE SALOMON

     

    Texte : 1Rois 3.4-28

    La sagesse de Salomon était la clé de l’immense grandeur de son règne en tant que roi d’Israël.

    Quand la reine de Séba a entendu parler de sa sagesse elle est venue en visite pour voir si ce qu’elle avait entendu était vrai. Impressionnée, elle a eu le souffle coupé. 

    Elle a vu tout ce que la sagesse de Salomon avait produit :

    • un temple magnifique
    • un palais somptueux
    • des repas inimaginables
    • des belles maisons pour les serviteurs
    • une organisation extraordinaire
    • la grandeur des sacrifices à l’Eternel

    En plus elle a eu les réponses à toutes ses questions. 

    La reine a déclaré : « Heureux tes gens, heureux tes serviteurs qui sont continuellement devant toi, qui entendent ta sagesse. » 1Rois 10.8

    La reine de Séba a reconnu que la sagesse non seulement dit de belles choses, mais surtout produit de belles choses.

    Le principe qui nous intéresse en tant que chrétien est celui-ci : la sagesse libère la bénédiction de Dieu et nous permet de réussir.

    Paul a prié cela pour les Colossiens :

    « nous demandons que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté EN TOUTE SAGESSE et intelligence spirituelle pour marcher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréable portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres et croissant par la connaissance de Dieu. »   Colossiens 1.9,10

    Voici ce que pourrait être une définition de la sagesse :

    « La bonne réaction devant une situation difficile permettant la meilleure solution possible. »

    La sagesse est un outil indispensable dans le service de Dieu.

     

    LA SAGESSE SELON LES PROVERBES

    Le livre des Proverbes, écrit en grande partie par Salomon, nous en parle longuement :

    « car la sagesse viendra dans ton cœur et la connaissance fera les délices de ton âme. La réflexion veillera sur toi, l’intelligence te gardera pour te délivrer de la voie du mal de l’homme qui tient des discours pervers. » Proverbes 2.10-12

    En bref, si je suis plus sage que mon adversaire, je le vaincrai.

    Tout au long de mes années de ministère je me suis retrouvé à différentes reprises devant de véritables adversaires même au sein de l’église dont j’étais pasteur. C’est certainement choquant pour mes lecteurs de l’apprendre mais c’est une réalité. Quand il y a une menace à une assemblée qui vient de l’Intérieur c’est beaucoup plus sournois que si c’est une attaque venant de l’extérieur. Cela demande beaucoup de sagesse pour préserver l’église d’un trouble.

    Dans une telle situation le manque de sagesse produit le résultat inverse et déstabilise une vie d’église.

    En réalité, la sagesse est nécessaire dans toutes les relations humaines afin que les relations se portent bien. Que ce soit la famille, le travail, le voisinage, la sagesse est fondamentale.

    C’est également le cas pour sa vie personnelle que ce soit la conduite sur les routes, les finances, la santé et tous les choix devant lesquels nous nous trouvons.

    Avec le réflexe de la sagesse nous traverserons des problèmes qui autrement nous couleraient.

    J’ai entendu parler d’un pasteur qui avait des difficultés avec son conseil d’administration. Frustré, énervé, un dimanche matin il s’est levé spontanément et en plein culte, il a annoncé que si les gens n’étaient pas contents qu’ils partent et qu’ils reprennent tout ce qu’ils avaient donné à l’église. Sans surprise l’église a chuté de 120 personnes à 40 personnes - les gens arrivaient avec des camions pour reprendre des objets qu’ils avaient donné à l’église :  armoire, canapé, table de tennis, instruments de musique, sono. C’était une catastrophe pour l’église provoquée par le manque de sagesse face à des personnes difficiles.

     

    COMMENT SALOMON EST-IL DEVENU SAGE 

    Nous avons découvert dans notre texte de 1Rois 3.7-9, que Salomon a reçu la sagesse de la part de Dieu en réponse à sa prière pour conduire son peuple.

    Jacques donne le même conseil aux chrétiens :

    « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse qu’il la demande à Dieu qui donne à tous simplement et sans reproches et elle lui sera donnée. » Jacques 1.5

    Mais la sagesse de Salomon n’est pas venue uniquement par ce moyen.

    En fait il était déjà sage avant de prier cette prière. Cette sagesse déjà acquise, l’a poussé à faire cette requête quand il aurait pu demander autre chose à Dieu.

    Avant même l’apparition de Dieu dans un songe à Salomon, David, son père, a reconnu que son fils était déjà sage lorsqu’il lui donna des conseils concernant les traîtres.

    « Tu agiras selon ta sagesse et tu ne laisseras pas ses cheveux blancs descendre en paix dans le séjour des morts…. car tu es un homme sage et tu sais comment tu dois le traiter » 1Rois 2.6,9

    Où est-il allé chercher cette sagesse ? La réponse : auprès de son père.

    Pendant les années de son enfance et de sa jeunesse Salomon a pu observer son père réagir spirituellement à des situations difficiles.

    Salomon pensait certainement à son enfance aux côtés de son père, le roi David,quand il a écrit Proverbes 4.1-7

    « Ecoutez, mes fils, l’instruction d’un père et soyez attentifs pour connaître la sagesse… acquiers la sagesse, acquiers l’intelligence ; n’oublie pas les paroles de ma bouche et ne t’en détourne pas… »

    Dans ce passage Salomon nous parle du commencement :

    la sagesse commence en écoutant la sagesse d’un homme sage.

    Le défi n’est pas d’essayer de retenir tous les différents conseils qu’on peut recevoir mais de former un réflexe de sagesse.

    Je l’ai vécu auprès de mon père spirituel dans le ministère. Il me demandait de venir le rejoindre dans son bureau quand il devait aborder des questions très délicates avec des gens. J’étais là juste pour écouter et observer comment conduire un tel partage - les questions à aborder, observer les réactions de la personne, apporter une vraie réponse à partir d’un principe biblique. J’étais comme un spectateur à un match de tennis. Au fil de ces rendez-vous j’ai pu développer un réflexe de sagesse au point où quand j’étais moi-même confronté à des questions difficiles, je me rappelais comment mon père spirituel aurait répondu.

    Quand Salomon a demandé la sagesse à Dieu il a dit,

    « Je ne suis qu’un jeune homme et je n’ai point d’expérience. Ton serviteur est au milieu du peuple que tu as choisi, peuple immense… car qui pourrait juger ton peuple. » 

    Normalement les jeunes ne pensent pas qu’ils manquent d’expérience. Mais Salomon manifeste de l’humilité et le désir d’apprendre pour apporter de bons jugements.

    Donc, en résumé :

    le commencement de cette sagesse est : tais-toi, écoute, pose des questions et apprends. Ensuite prie et Dieu exaucera et multipliera.

     

    LA SAGESSE A L’ŒUVRE

    Bien que dans plusieurs passages il est dit que la sagesse de Salomon était célèbre, nous n’avons qu’un seul exemple concret de cette sagesse en action. Il s’agit de l’histoire des 2 prostituées. (1Rois 3.16-28)

    Une situation où 2 femmes se disputent, n’est jamais facile à résoudre - seulement la sagesse pouvait révéler la vérité.

    Salomon comprenait la puissance du lien maternel. Sa solution a remué les entrailles de la véritable mère avec un dénouement impressionnant.

    Cela pourrait nous rappeler de la sagesse de Jésus quand on lui a amené une femme prise en flagrant délit d’adultère. 

    Si l’épisode des 2 prostituées est notre seul exemple de la sagesse de Salomon, c’est parce qu’il doit nous servir de modèle.

    Dans les dilemmes de la vie il y a souvent 2 ou plusieurs possibilités. La sagesse nous permettra de bien trancher et de faire le bon choix.

    Savoir bien peser et bien doser est à la base même de la sagesse.

     

    10 DOMAINES OU IL FAUT BIEN PESER ET BIEN DOSER

     

    1. La lettre et l’esprit 2Corinthiens 3.6

    C’est l’esprit de la Parole de Dieu qui donne la vie et non la lettre selon Paul. Cependant dans nos milieux évangéliques plusieurs, se croyant fidèles à la Parole de Dieu, se servent plutôt de la lettre que de l’esprit. Les jugements se multiplient, les blessures aussi.

    Une femme meneuse de louange dans une église aimait les boucles d’oreilles fantaisistes. Un jour lors d’un service de baptême elle était au micro. Il y avait des évangéliques d’une autre église présents. J’ai eu des échos de critiques concernant les boucles d’oreilles provenant de ces visiteurs s’appuyant sur le texte 1Pierre 3.3,4.

    Lequel des deux, pensez-vous, seraient approuvés de Dieu : la jeune femme avec son cœur entier pour Dieu et les boucles d’oreille où les commentateurs dont le cœur étaient remplis de jugements et de critiques ?

     

    2. Le naturel et le spirituel 1Corintiens 15.46

    Le naturel et le spirituel ne s’opposent pas ils doivent travailler ensemble.

    En réalité, Paul nous dit que le naturel précède le spirituel. Si nous voulons être spirituel nous avons besoin d’y arriver par le naturel. C’est-à-dire, pour qu’une personne s’ouvre au Saint Esprit il faut d’abord qu’elle s’ouvre avec confiance à la personne qui veut lui témoigner.

    L’erreur de beaucoup c’est de penser qu’on atteint le spirituel par le surnaturel. Par leur approche ils inquiètent plutôt ceux qui sont dans le naturel. 

    Sans être cartésien, s’il y a une explication naturelle ne cherchons pas une explication spirituelle. S’il n’y a pas d’explication naturelle ne craignons pas l’explication spirituelle.

     

    3. L’acte et le mobile

    Proverbes 21.2 « Toutes les voies de l’homme sont droites à ses yeux mais celui qui pèse le cœur c’est l’Eternel. »

    Les vraies motivations du cœur sont plus importantes que l’acte lui-même. Quelqu’un peut malfaire mais avoir une bonne motivation quand un autre peut bien faire mais avoir une mauvaise motivation.

    La sagesse nous demande de regarder au-delà de l’acte lui-même pour discerner les motivations réelles de la personne.

    Une jeune chrétienne se réjouit d’un bon contact dans le témoignage avec un collègue. Elle lui parle du Seigneur et il l’écoute attentivement proposant même d’en reparler avec elle.. Mais quelles sont les motivations du collègue…le Seigneur ou la fille ?  Il suffit simplement de passer le contact à un homme chrétien et observer la réaction du collègue.

     

    4. L’idéalisme et le réalisme

    Un chrétien idéaliste est assis dans un avion à côté de quelqu’un qui a peur de voler. Le chrétien pour rassurer son voisin lui dit, « Tu n’as rien à craindre. Tu as de la chance. Je suis chrétien alors rien ne peut arriver à cet avion. »

    L’idéalisme dit, « Avec Dieu tout est beau et tout est merveilleux » mais le réalisme dit, « De mauvaises choses peuvent encore arriver à des chrétiens. »

    Derek Prince, le célèbre enseignant de la parole de Dieu, l’a résumé de cette façon :

    L’idéalisme chrétien qui ne prend pas en compte la réalité, c’est de l’immaturité.

    Le réalisme sans prendre en compte l’idéal chrétien, c’est de l’incrédulité.

    L’idéal chrétien et la réalité en équilibre, c’est la maturité spirituelle.

     

    5. La compassion et la fermeté (ou le laxisme et le légalisme)

    Un jour une femme chrétienne rétrograde m’a demandé : « prie pour moi pour que je sois délivré de l’adultère ». Alors comment prier ? Avec compassion ? Non, il faut trouver le bon équilibre comme Jésus l’a fait avec la femme adultère « Je ne te condamne pas non plus, va et ne pèche plus. »

    Imaginez le scénario suivant :

    un couple vivant maritalement depuis 5 ans avec 2 enfants, veut intégrer la vie de l’église. Avec compassion nous voulons les accueillir en tant que famille établie pour les accompagner sur le chemin d’une régularisation devant Dieu.

    Cependant un jeune homme chrétien rencontre une jeune fille chrétienne dans une activité du groupe de jeunes de l’église. Ils se décident de se mettre ensemble pour vivre maritalement.  Dans ce cas ce n'est pas une question de compassion mais de fermeté.

     

    6. Temporiser et se précipiter

    Prenons l’exemple d’un groupe de maison. Un jeune homme fougueux et zélé pour servir Dieu réunit 5 ou 6 personnes dans un salon et déjà il parle d’être à plein temps pour le Seigneur. Il manque de sagesse. Et qu’en pense son épouse avec leurs deux enfants en bas âge.

    À l’inverse un autre homme conduit une assemblée d’une centaine de personnes mais il ne quitte pas son travail parce qu’il ne se sent pas prêt pour assumer le ministère.

    Il y a un temps pour attendre et un temps pour bouger. La sagesse doit jouer dans ces 2 cas de figure.

    Quand l’ange a ouvert la porte de la prison où se trouvaient Pierre et Jean, il leur a dit, « Allez tenez-vous dans le temple et annoncez. » Actes 5.19

    Ce n’était pas le moment de discuter.

     

    7. Trop parler et trop se taire

    Nous découvrons ce contraste dans des réunions de prière. Certains ont tendance à trop parler, d’autres on ne les entend jamais.

    Dans le témoignage à sa famille ou aux collègues, certains ont trop parlé, d’autres n’ont jamais ouvert la bouche.

    Sur cette question Jacques est de bons conseils :

    « si quelqu’un ne bronche pas en paroles c’est un homme parfait (mûr) capable de tenir son corps en bride. » Jacques 3 :2

    Pour certains il faut le mors pour les retenir, pour d’autres c’est les étoiles sur les bottes des cowboys pour provoquer le cheval.

     

    8. Le court terme et le long terme

    Les conséquences et les fruits peuvent se voir au court terme comme au long terme. La sagesse demande à comprendre et à respecter les échéances.

    Le nouveau-né, s’il n’a pas fait ses dents après 3 semaines, c’est normal. S’il n’a pas sali sa couche après 3 semaines, c’est grave.

    Si le jeune chrétien fume toujours après un mois de conversion ce n’est pas grave. S’il fume toujours après 3 ans de conversion c’est inquiétant.

    « Il y a un temps pour tout » nous dit l’homme sage. Ecclésiate 3.1

     

    9. Les détails et les questions de fond

    Certains chrétiens ont cette fâcheuse habitude d’aller en croisade sur des questions de détail et oublier les questions essentielles. Je me souviens de la fois où des visiteurs à notre assemblée sont venus et ont fait scandale quand ils ont vu certains enfants de chrétiens prendre la sainte cène quand, dans notre communauté, nous laissons aux parents de décider pour leurs enfants.

    Paul aborde cette question dans Romains 14.17 « Car le Royaume de Dieu n’est pas le manger et le boire mais la justice, la paix et la joie par le Saint Esprit. »

    La sagesse exige que nous fassions bien la différence entre ce qui est secondaire et les questions fondamentales à la vie chrétienne.

     

    10. L’urgent et l’important

    L’urgent nous réclame toujours. Combien de fois avons-nous sacrifié ce qui est important sur l’autel de ce qui est urgent. Négliger ce qui est important parce qu’il y a des pressions pour faire d’autres choses en priorité, aura des conséquences long terme pour la qualité de sa vie spirituelle.

    Essayer de prier avec son téléphone à portée de main est fatal. Il sonnera, tu répondras et la communion avec Dieu devient impossible parce qu’on ne peut pas ne pas penser à cette dernière conversation. 

    Jésus nous aide à établir les bonnes priorités.

    « Chercher d’abord le royaume et la justice de Dieu et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Matthieu 6 :33

     

    Ayant appris à bien peser et bien doser nous pouvons poursuivre notre chemin avec le réflexe de la sagesse. La promesse pour celui qui acquiers cette sagesse sont la réussite et l’abondance.

     

     

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  • LA CONSTRUCTION DU TEMPLE DE SALOMON

      

    Texte : 1Rois 5.1-5

    Le roi David avait eu à cœur de construire une maison pour l’Eternel. Il était motivé du fait qu’Israël n’était plus un peuple en marche. Il était maintenant établi dans le pays que Dieu avait promis à Abraham.

    Le Tabernacle de Moïse où résidait l’arche de l’alliance était une tente transportable. Dieu « résidait » dans une tente au milieu d’un peuple vivant dans des tentes.

    Maintenant pour Israël, établi dans le pays, les tentes n’étaient plus d’actualité. Le point de rencontre avec Dieu, le Tabernacle de Moïse, appartenait à une autre époque.

    David était réformateur. Il comprenait la nécessité que les formes de sa relation avec Dieu devaient évoluer avec la nouvelle situation.

    Ici, il y a une leçon importante à tirer pour le peuple chrétien. Les formes et l’expression de notre relation avec Dieu doivent également évoluer avec les époques.

    Ceci est certainement le cas au niveau des chants que nous chantons. Le style de chants d’une génération ne conviendra probablement pas à la génération suivante.

    Jésus a dit que pour garder le vin nouveau il faudra des outres nouvelles.

     A l’époque de David les tentes devaient être remplacées par un temple.

     

    L’APPEL DE SALOMON

    Dieu choisit un homme pour être constructeur d’une nouvelle maison. David pensait que ce serait lui mais Dieu avait appelé David à être un conquérant, un homme de guerre. Ce ne serait pas lui qui construirait sa maison.

    David avait eu la pensée de Dieu de construire un temple.

    Dieu confirme cette pensée par une prophétie de Nathan que le constructeur serait son fils, Salomon.

    Par ce moyen Salomon comprend que cet appel lui est adressé.

    L’appel de Dieu n’est pas plus compliqué que cela : une pensée, une confirmation, la mise en action.

     

    COMMENT IDENTIFIER SON APPEL

    1. La pensée

    Nathan le prophète, dit à David : « Fais ce que tu as dans ton cœur. » 2Samuel 7.3

    L’appel de Dieu commence en identifiant ce que tu as dans ton cœur. Pour quelle cause es-tu motivé et interpellé ?

     

    2. La confirmation

    La confirmation de Dieu peut arriver par différents moyens : une parole prophétique de quelqu’un crédible qui ne connaît rien de la pensée du cœur ; par l’affirmation d’un responsable spirituel qui vous connaît bien ; par des expériences imprévues sortant de l’ordinaire ; par les portes qui s’ouvrent et d’autres moyens encore.

     

    3. La mise en action

    Des circonstances favorables qui rendent un début possible ; il y a des pas à faire et des démarches à entreprendre ; Dieu permet d’avancer.

    Permettez-moi de vous partager comment mon appel personnel s’est concrétisé.

    Cela est devenu clair pour moi seulement après 2 ans de conduire des missions dans des églises évangéliques en France. J’ai eu la conviction que je devais m’investir dans la création de nouvelles églises. 

    En 1988 mon épouse et moi-même sommes rentrés en Australie pour une visite avant un retour en France pour pionnier une première église à Paris. La veille de notre retour je prêchais dans une église à Melbourne. Pendant la réunion les pasteurs de cette église, conscients du défi devant lequel nous nous trouvons, ont proposé de prier pour nous. Dans ce moment de prière il y a eu plusieurs prophéties mais rien qui m’avait particulièrement marqué. Avant de terminer, le pasteur des jeunes s’est approché de moi et à son tour à prophétisé sur moi - que je connaîtrais beaucoup d’opposition mais que Dieu me donnerait la victoire par la sagesse. J’étais convaincu que Dieu me parlait parce qu’à chaque grande étape de mon parcours quand il y avait quelque chose de significatif, les mêmes éléments de prophétie ressortaient : opposition, sagesse, victoire.

    Arrivant à Paris les portes se sont ouvertes d’une façon exceptionnelle. Il s’agissait d’un appel téléphonique d’une dame qui avait prié depuis des années qu’un pasteur vienne dans sa région, en région parisienne, et c’est là où la première église a commencé. C’était le début d’un travail d’implantation de nombreuses églises dans différentes régions de France et dans la francophonie.

     

    L’AMBIANCE DE PAIX

    Il y a un contraste frappant et significatif entre David, le guerrier, et Salmon, le constructeur. 1Chroniques 22.6-9

    Un principe spirituel très important pour tout chrétien se cache dans ce contraste.

    David était guerrier. Son appel était de dégager le pays des ennemis. Parce qu’il était homme de guerre, Dieu a jugé qu’il ne pouvait pas construire sa maison où résiderait sa gloire.

    Cependant Salomon avait l’appel de constructeur de la maison de Dieu. Maintenant les guerres terminées, Dieu a appelé un homme de paix pour construire dans la paix.

    Il y a plusieurs conclusions que nous pouvons tirer de ce choix que Dieu a fait. 

    Un constructeur de la maison de Dieu ne peut avoir une mentalité de guerre – ni contre les hommes ni contre le diable. 

    Ceci pourrait étonner certains de mes lecteurs. Dans nos milieux qu’on appelle « plein évangile » où « charismatique » il y a une certaine mentalité que nous ne pourrons pas prendre du terrain pour Dieu sans faire la guerre au diable.

    Ceci n’est pas le contexte pour faire une étude approfondie sur cette question. Je dirais simplement que l’expérience nous montre que les églises qui veulent être des églises guerrières restent petites et ont tendance à mette mal à l’aise les personnes nouvelles. Les églises qui prospèrent avec la bénédiction de Dieu portent toujours un message positif. La bonne nouvelle de l’Evangile n’est pas que nous allons vaincre le diable mais que le diable est déjà vaincu et que nous avons la vie éternelle en Jésus-Christ.

    La maison de Dieu se construit dans une ambiance de paix, une paix surtout à l’intérieur de la communauté et communiqué à l’extérieur.

    Esaïe 9.6 « Donner à l’empire de l’accroissement et une paix sans fin au trône de David et à son Royaume »

    Luc 10.5 « Dans quelques maisons que vous entriez dites d’abord, « que la paix soit sur cette maison ». »

    Actes 9.31 « l’Eglise était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, s’édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur et elle s’accroissait par l’assistance du Saint-Esprit. »

    1Timothée 2.1-4 Paul demande la prière pour les rois et les autorités pourque les chrétiens aient « une vie paisible et tranquille ».

    Une église qui est en conflit avec l’extérieur (d’autres églises, la société) ou à l’intérieur (entre ses membres ou entre les responsables), n’est pas une église qui se construira. Lorsqu’il y a des troubles dans un groupe ou dans une église la première question qu’un responsable doit se poser : comment protéger la paix dans l’église où retrouver le chemin de la paix le plus vite possible ? Une église n’est pas un champ de bataille. Les réunions ne sont pas là pour des règlements de compte ou pour étaler tous ses problèmes. Pour qu'elle se construise elle doit être un lieu de paix, de joie et d’édification.

    L’église doit être digne de son appel – le temple de Dieu, l’habitation de Dieu sur la terre où réside sa gloire.

     

    LA CONSTRUCTION DU TEMPLE DE SALOMON

    Revenons au temple de Salomon.

    La première chose à noter dans sa construction c’est le contraste avec la construction du Tabernacle de Moïse.

    En ce qui concerne le Tabernacle de Moïse, Dieu avait donné à Moïse des consignes précises pour sa construction. Il n’avait qu’à suivre le modèle.

    « Aie soin, lui fut-il dit, de tout faire d’après le modèle qui t’a été montré sur la montagne. » Hébreux 8.5

    Cependant pour le temple de Salomon, Dieu lui a donné aucune consigne.

    Salomon n’avait que 2 choses par lesquels il pouvait être guidé :

    • Le modèle du Tabernacle de Moïse

    Nous retrouvons l’or et l’airain, donc les mêmes matériaux, un sanctuaire pour l’arche de l’alliance, un voile, un autel couvert d’or et une table d’or pour les pains de proposition, des chandeliers et les ustensiles.

    • La sagesse qu’il avait reçue de David, son père, et directement de Dieu.

    Dans la construction de l’église c’est davantage comme la construction du temple de Salomon que du Tabernacle de Moïse.

    Nous avons des instructions de la part des apôtres mais Dieu ne nous donne pas tous les détails précis pour construire une église. Nous avons le modèle de l’église primitive et bien sûr, les exhortations de la Parole de Dieu. Mais nous devons compter beaucoup sur la sagesse de Dieu pour appliquer les principes bibliques de l’église à notre situation sur le terrain.

     

    UN DETAIL DANS LE TEXTE

    Ce qui pourrait paraître un détail dans le texte est, en fait, un élément fondamental dans la construction.

    1Rois 7.21 « Il dressa les colonnes dans le portique du temple ; il dressa la colonne de droite et la nomma « Jakin » puis il dressa la colonne de gauche et la nomma « Boaz ». »

    Ces 2 colonnes que Salomon a fait mettre en place porteraient le poids du toit. Il donnera à chacune un nom précis qui porte une signification importante.

    JAKIN signifie « il établira ou il affirmera »

    BOAZ signifie « en lui la force. »

    Par ce moyen Salomon reconnaissait que derrière toute la construction humaine il y avait Dieu qui construisait, qui établissait son temple par sa force.

    Malgré tous les efforts fournis par ceux qui œuvraient sur ce site de construction Salomon était convaincu que c’était Dieu lui-même qui construisait par le moyen des hommes.

    Un des psaumes écrit par Salomon, le psaume 127, commence de cette façon :

    « Si l’Eternel ne bâtit la maison ceux qui la bâtissent travaillent en vain. »

    Mon texte de base dans tout le travail d’implantation d’églises depuis de nombreuses années est Hébreux 3.4 :

    « Chaque maison est construite par quelqu’un mais celui qui construit toute chose c’est Dieu. »

    Ma conviction dans le travail de construire des églises en Australie, en France et ailleurs a toujours été celle de construire une maison dans laquelle Dieu peut demeurer pour que le peuple qui se rassemble puisse rencontrer son Dieu.

    Ma motivation première est que l’église soit une maison que Dieu lui-même a construite utilisant des hommes et des femmes ; une maison qui a des fondements solides ; une maison où réside la gloire et la présence de Dieu.

    Après la construction, Dieu apparut une seconde fois à Salomon et il lui parla concernant le temple, maintenant terminé.

    « J’exauce ta prière et ta supplication que tu m’as adressées, je sanctifie cette maison que tu as bâtie pour y mettre à jamais mon nom et j’aurai toujours là mes yeux et mon cœur » 1Rois 9.3

    Ma prière dans l’implantation d’églises a toujours été celle-ci : « Seigneur, construit des églises où tu auras toujours tes yeux et ton cœur. »

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  • LA DEDICACE DU TEMPLE DE SALOMON

     

    Texte : 2Chronicles 5.1 - 7.10

    Il est indispensable de comprendre la raison pour laquelle Salomon a construit le temple.

    On pourrait penser que c’était parce que Dieu était un mal logé. On lui demandait de vivre dans une tente ! 

    Mais Salomon avaient bien compris que Dieu n’avait pas besoin du temple 2Chroniques 6.18

    C’est en fait le peuple qui en avait besoin afin de pouvoir rencontrer Dieu dans un lieu précis, un lieu fixe.

    Dieu s’est humilié, il s’est localisé, il s’est limité pour devenir accessible au peuple.

    L’église, la maison de Dieu dans le Nouveau Testament, n’est pas quelque chose d’indispensable à Dieu mais elle est indispensable au peuple chrétien afin qu’il connaisse la présence de Dieu au milieu de lui.

    Une nouvelle fois Dieu se limite, il se localise, cette fois dans le corps de Christ réuni pour rencontrer son peuple et pour toucher ce monde.

    Si tu veux rencontrer le maire de ta ville, est-ce que tu vas au marché, au cinéma ou au restaurant espérant le voir ? Non, tu vas à la Mairie. C’est le lieu de contact habituel entre élus et administrés. Les élus sont accessibles aux électeurs dans leurs bureaux. Pourtant on pourrait les rencontrer par hasard sur la place du marché.

    L’église doit être ce lieu de rencontre avec Dieu pour le peuple chrétien.

    Quand Jésus a dit que pour rencontrer notre Père céleste il fallait aller dans sa chambre et fermer la porte (Matthieu 6.6) il parlait d’une rencontre personnelle. Cependant l’église, elle, est l’habitation de Dieu, le lieu où sa famille se retrouve dans sa présence.

    Donc les bureaux du Seigneur pour l’individu c’est sa chambre et pour son peuple c’est l’église.

     

    COMMENT DIEU EST-IL ENTRE DANS LE TEMPLE ?

    Dans cette glorieuse rencontre entre Dieu et son peuple dans le temple de Salomon qui était arrivé le premier ? La réponse : le peuple. La présence de Dieu a répondu à la présence du peuple.

    C’est un principe essentiel que nous retrouvons dans le Nouveau Testament.

    Jacques 4.8 nous dit, « Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous. »

    Dieu est un Dieu réactif il réagit en fonction du bien ou du mal, de la foi ou de l’incrédulité, de l’obéissance ou la désobéissance, de l’attente ou de la routine. Il agit selon les promesses qu’il a faites et les conditions qu’il a établies.

    Le célèbre verset 2Chroniques 7.14 en est un exemple.

    « Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie et cherche ma face et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché et je guérirai son pays. »

    Le verset suivant, le verset 15, confirme la réactivité de Dieu.

    « Mes yeux seront ouverts désormais et mes oreilles seront attentives à la prière faite en ce lieu. »

    Dieu déclare qu’il répondrait à tout ce qui se passera dans cette maison, que ce soit le bien ou le mal.

    Ceci s’applique également à l’église. Dieu réagit à ce qui se passe dans son église.

    J’ai connu un gendarme qui s’est converti dans notre église en région parisienne. Il était heureux de venir à nos cultes pour louer le Seigneur. Chaque année il y avait une cérémonie de bénédiction pour les gendarmes. Autre fois il était content de pouvoir y participer. Cependant après sa conversion il est revenu déçu de cette cérémonie en disant « Cette cérémonie était morte. Dieu n’était pas là. » Pourtant Dieu ne souffre pas de la peur du gendarme mais sa présence ne viendra pas là où on ne la cherche pas.

    Le jour de la dédicace du temple de Salomon, Dieu est entré dans ce temple par le feu, la gloire et la nuée. Cela a été une réponse à ce qui se passait dans le temple, dans les coeurs de ceux présents.

    Cherchons à comprendre ce qui a provoqué la réponse de Dieu par sa présence et sa gloire.

     

    1. ILS ONT FAIT ENTRER L’ARCHE DE L’ALLIANCE

    2Chroniques 5 10

    L’arche contenait uniquement les tables de la loi que Dieu avait données à Moïse sur le mont de Horeb, c’est-à-dire la Parole de Dieu.

    Les tables de la loi étaient non seulement la loi morale de Dieu mais un contrat d’engagement, une alliance entre Dieu et son peuple.

    Dans le temple le peuple s’est retrouvé uniquement autour de la Parole de Dieu.

    Tout chrétien sincère se croit fidèle à la Parole de Dieu. Mais quand nous interrogeons le croyant par rapport à sa foi beaucoup ne sont pas capables de dire bibliquement pourquoi ils croient à ce qu’ils croient.

    La réalité pour beaucoup c’est qu’ils croient parce qu’ils ont entendu un prédicateur le dire. Les idées reçues paraissent convaincantes et deviennent « vérités » en fonction de la communauté et sa culture confessionnelle. Quelques versets sont cités pour rassurer tout le monde mais la base biblique est loin d’être solide. Il peut y avoir une part de vérité mais il manque beaucoup d’équilibre.

    Les enseignements sont basés sur des expériences spirituelles personnelles ou sur des positions théologiques traditionnelles ou encore sur des réactions contre d’autres enseignements. Mais ils ne pèsent pas lourd à la lumière de l’ensemble de la Parole de Dieu.

    Pour éviter la polémique avec cette étude, je me retiens d’identifier les sujets en question mais il suffit d’écouter un bon nombre de télévangélistes et vous comprendrez de quoi je parle.

    Dieu nous laisse croire à ce qu’on veut mais il ne répond pas à nos modes où à nos idées reçus. Il répond à la vérité de la Parole de Dieu.

    Donc, l’arrivée de l’arche de l’alliance avec la Parole de Dieu était capitale pour ce qui allait suivre dans le temple.

     

    2. LE PEUPLE A LOUE DIEU PAR LA MUSIQUE ET LE CHANT

    2Chroniques 5.11

    La musique était grandiose : cymbales, luths, harpes, 120 trompettes et les chanteurs.

    La louange a commencé avec ceux qui avait reçu ce ministère mais cela a entraîné tout le peuple dans la louange et l’adoration le visage contre terre.

    Un des grands défis pour un leader d’église c’est de travailler avec les musiciens et les chanteurs et les formés pour produire une louange qui entraîne la pleine participation de toute l’assemblée.

    Il y a eu un refrain chanté par les sacrificateurs et ensuite par tout le peuple.

    « Car il est bon et sa miséricorde dure à toujours »

    Ce refrain, nous le retrouvons souvent dans les psaumes : les psaumes 106, 107, 118 et surtout le psaume 136 où ce refrain revient tout le temps.

    Telle est l’importance de ce refrain que les sacrificateurs et le peuple, emportés dans un esprit d’adoration, l’ont chanté de nombreuses fois.

    Cette déclaration de la bonté et la miséricorde de Dieu est la base sur laquelle toute vie de louange peut être construite autant sur le plan personnel que pour l’église.

     

    3. SALOMON PRONONCE DES BENEDICTIONS SUR LE PEUPLE

    2Chroniques 6.3,4

    Du haut de l’estrade un pasteur ou leader peut faire pareil. Il peut déclarer des bénédictions sur le peuple.  A l’inverse, il peut aussi déclarer des malédictions en faisant des reproches au peuple, avec des mises en garde et des avertissements sans cesse.

    J’étais invité à conduire une mission d’évangélisation dans une église en région parisienne. Cette série de réunions a commencé par le culte le premier dimanche où mon rôle était de lancer la mission en motivant le peuple et le mettre dans l’expectatif de ce que Dieu allait faire pendant la semaine. Les enjeux de cette première réunion étaient importants : stimuler la prière, la foi, les contacts et l’attente de réelles conversions. Avant de me donner la parole, le pasteur qui était un homme assez négatif de tempérament, a conduit la Sainte Cène. Dans son introduction il a parlé pendant 40 min en mettant des avertissements à ceux qui allaient distribuer les coupes et le pain leur donnant une longue liste de péchés qu’il ne fallait pas avoir dans sa vie pour être digne de distribuer les éléments. Quand enfin on m’a passé le micro je n’avais plus que 15 minutes pour prêcher devant une assemblée qui venait de vivre la douche froide. 15 minutes pour briser la négativité qui reposait maintenant sur l’assemblée. 15 minutes pour redonner la foi et l’attente d’une action de Dieu pendant la semaine.

    Combien le peuple Dieu a besoin d’être béni par ses leaders. La foi, la vision, la motivation, tout en dépend.

     

    4. SALOMON COMMENCE A PRIER

    Le roi Salomon est à genoux les bras levés vers le ciel.

    Il prie pour tout ce qui se passera dans le temple. Il prit surtout que Dieu réponde à la prière du peuple.

    Les sujets de prière de Salomon :

    • Un successeur sur le trône de David
    • Etre libéré de ses ennemis après avoir péché
    • La pluie après la sécheresse provoquée par leur péché
    • Tout ce qui est famine, peste, fléau, maladie à cause des péchés
    • Les étrangers qui viendront ayant entendu parler de Dieu
    • Quand le peuple ira en guerre
    • Quand le peuple est emmené en exile à cause de ses péchés

    En résumé, Salomon prie que la maison soit un lieu : d’intercession, de repentance et de conversion d’étrangers.

    Il s’agit des 3 priorités de la vie de toute église : intercession avec compassion, droiture devant Dieu, gagner des âmes à Christ.

    Dans sa prière, Salomon anticipe des problèmes pour le peuple de Dieu. Il a prié pour la bonté et la miséricorde de Dieu dans chaque situation que le peuple se trouverait

    Toute église connaîtra des difficultés. Les bonnes églises sont celles qui réagissent spirituellement. Avec sagesse elles se remettent rapidement et ne retombent pas dans les mêmes problèmes.

     

    5. LES SACRIFICES

    2Chroniques 7.4

    Salomon avait préparé des animaux que le feu de Dieu a consumé : 22 000 bœufs et 120 000 brebis

    J’ai connu un australien, propriétaire de la plus grande propriété d’élevage de moutons au monde, la taille de la Belgique. A l’époque où je l’ai connu il avait 70 000 moutons. Salomon, en une seule fois, a sacrifié presque le double !

    Il s’agissait de sacrifice d’action de grâce.

    La maison de Dieu est un lieu de sacrifice où le peuple offre à Dieu ce qui lui appartient.

    L’église est également un lieu de sacrifice mais fort heureusement pour les leaders, on n’offre plus des animaux !

    Nous offrons à Dieu librement, abondamment ce que nous possédons : notre temps, nos talents, notre argent, notre énergie, nos possessions, nous mettons nos vies à la disposition de Dieu.

    Dans nos sociétés fondamentalement matérialistes nous retrouvons l’ambiance de la société souvent reflétée dans la vie de l’église : la tendance à vivre pour soi.

    Mais Dieu accueille les sacrifices. Il cherche un esprit de sacrifice chez l’individu et au sein d’une communauté. Cet esprit de sacrifice ne peut pas être imposé, ni forcé mais il peut être stimulé et formé par l’exemple, par l’encouragement, l’exhortation et la prière. Ceci représente un réel défi pour tout chrétien et pour toute église.

     

    CONCLUSION

    Avant de terminer permettez-moi un dernier parallèle entre le temple de Salomon et l’église de Jésus-Christ aujourd’hui.

    Dans la réponse de Dieu à la célébration d’inauguration, il y a eu 2 vagues de sa présence :

    2Chroniques 5.13 - la nuée

    2Chroniques 7.7 - le feu

    Ce sont les 2 mêmes manifestations de Dieu dans le désert.

    Aujourd’hui, à l’ère du Saint-Esprit, nous ne nous attendons pas à une nuée et un feu physique mais spirituel.

    Ce dont je suis certain : si nous construisons des assemblées avec l’aide de Dieu

    • Fondées dans la vérité de la Parole de Dieu
    • Avec liberté dans la louange
    • Cherchant à bénir et à ne pas maudire
    • Se donnant à la prière
    • Vivant avec droiture devant Dieu
    • Gagnant les âmes à Christ
    • Servant Dieu dans un esprit de sacrifice

    Nous connaîtrons la nuée spirituelle de la présence de Dieu et le feu spirituel des cœurs embrasés d’amour pour Dieu ainsi que le feu du Saint-Esprit dans nos réunions.

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  • LA CHUTE DE SALOMON

     

    Texte : 1Rois 11.1-13

    La fin de vie de Salomon est terrible.

    Il meurt un homme complètement rétrograde sous le jugement de Dieu,

    • faisant des sacrifices à des idoles
    • ayant construit des hauts lieux de sacrifice au faux dieux
    • se trouvant sous la menace de plusieurs ennemis
    • les prophètes prophétisent l’éclatement du royaume
    • Salomon tente de tuer celui que Dieu avait choisi pour régner à sa place (comme l’avait fait Saül contre David)

    Salomon est devenu un vieillard qui avait complètement perdu la tête.

    Rappelons-nous de quelle hauteur il est tombé :

    • Il a fait 2 expériences directes avec Dieu (David son père, n’avait jamais connu ça)
    • Il avait reçu un don de sagesse exceptionnel
    • Il avait tout reçu de Dieu : prospérité, puissance et renommée
    • Il avait vu la gloire de Dieu que David son père, n’avait jamais vu
    • Il avait fait parler du Dieu d’Israël dans le monde entier
    • Il avait construit un magnifique temple pour Dieu qui resterait le lieu central d’adoration des israélites pendant 400 ans.
    • Il a écrit des Proverbes et des Psaumes inspirés par le Saint-Esprit faisant partie de la Parole de Dieu, source d’inspiration pour les chrétiens 3 000 ans plus tard.

    La question capitale : comment un homme si sage puisse tomber si bas ?

     

    L’IMPORTANCE DE CETTE QUESTION POUR NOUS

    Nous constatons que beaucoup d’hommes et de femmes remarquables utilisés par le Seigneur font de grosses bêtises dans leur vieillesse. Il ne manque pas d’exemple hélas :

    A.A. Allen – ministère d’évangéliste et de guérison puissant des années 50s, devenu alcoolique en fin de vie.

    William Branham – prophète étonnant - une photo est prise de la lumière divine qui l’entourait.  A la fin de vie il s’est cru le prophète Eli.

    Aime Semple McPherson - durant les années 20. Elle était fondatrice du mouvement pentecôtiste Foursquare présent dans le monde entier. Il y a eu scandale de presse, une disparition et des rumeurs d’aventures.

    D’autres ministères célèbres dont je ne citerai pas le nom ont également chutés dans des soi-disant révélations et demandes de sommes d’argent faramineuses, d’autres dans l’immoralité, la corruption et même l’homosexualité, d’autres encore dans la pornographie et la prostitution.

    C’est une honte pour l’œuvre de Dieu qu’il y ait tant d’exemples, même certains que j’ai connu personnellement. Donc il ne s’agit pas d’un phénomène rare et exceptionnel.

    Dans chaque cas ils ont suivi le cheminement de Salomon :

    • L’appel de Dieu
    • La réponse à cet appel dans le l’humilité
    • Des années de service fidèle
    • L’accomplissement de quelque chose grand pour Dieu
    • Et enfin la chute

    En apprenant ces histoires j’ai toujours été étonné que Dieu ne protège pas davantage son témoignage. Après l’étape 4 une bonne crise cardiaque pour ceux qui risqueraient la chute règlerait le problème. Je ne plaisante pas telle la gravité de ces chutes.

    Ce sujet est à priori négatif mais je l’aborde parce que si nous sommes dans le service de Dieu il ne faut pas que nous terminions comme Salomon. 

    J’ai connu un prédicateur en Australie qui à l’époque, avait 90 ans, un homme rempli de l’Esprit. Aujourd’hui il est dans la présence du Seigneur évidemment.

    Quand je l’ai connu il avait prêché l’Evangile pendant plus de 60 ans mais maintenant dans ses prédications sa voix tremblait et sa tête aussi. Ses messages étaient parfois difficiles à suivre mais il est resté fidèle à Dieu jusqu’au bout. Quand je pense à lui, cela est source d’inspiration. 

    Je suis convaincu que quand j’ai 90 ans je m’en fiche si ma voix tremble et ma tête aussi et si mes messages devenaient trop compliqués j’arrêterais de prêcher. Mais je veux être fidèle à Dieu jusqu’au bout. Je ne veux pas perdre la récompense des années de consécration par des coups de folie à la fin.

    Le psaume 71.9 est une prière d’un vieillard :

    « Ne me rejette pas au temps de la vieillesse quand mes forces s’en vont. Ne m’abandonne pas. »

    Mais le vieillard qui a prié cette prière n’était pas Salomon, mais David, son père.

    Quand tout allait bien Salomon, lui-même, a écrit, « Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement » Ecclésiaste 7.8

    et encore « Mieux vaut un enfant pauvre et sage qu’un roi vieux et insensé qui ne sait plus écouter les avis. » Ecclésiaste 4.13

    Il aurait dû suivre ses propres conseils !

    Notre stratégie pour servir Dieu doit être une qui tiendra jusqu’à la fin.

    Dans 10 ans, dans 20 ans, dans 30 ans, dans 40 ans, dans 50 ans je dois toujours aimer Dieu autant et vouloir le servir autant que maintenant.

    Durant toute ta vie il y aura des hauts et des bas, des moments de larmes et des moments de joie, mais l’ancre qui te tient sur le poste doit être ton amour pour Dieu.

    C’est cela qui a craqué chez Salomon. L’amour que Salomon avait pour Dieu a été détourné.

    1Rois 11.4 « Son cœur ne fut point tout entier à l’Eternel, son Dieu. »

    Le problème qui a provoqué la chute est tout simple là.

    Essayons de comprendre pourquoi il a chuté et comment son cœur s’est éloigné de Dieu.

     

    LES 3 RAISONS DE LA CHUTE DE SALOMON

     

    1. SON PENCHANT POUR LES FEMMES ETRANGERES

    Salomon avait une faiblesse : une fascination pour les femmes exotiques et une sensualité qu’il ne pouvait pas maîtriser.

    Ceci révèle un côté faible de sa personnalité. Il savait construire un magnifique temple mais il ne savait pas construire un mur autour de son cœur pour se protéger de la tentation.

    Un exemple de cette faiblesse est la visite de la reine de Séba.

    Le texte biblique ne le révèle pas mais 3 courants historiques nous parlent de l’aventure de Salomon avec elle qui a produit un fils qui est devenu fondateur de la famille royale d’Ethiopie.

    Ce sera le début où les femmes étrangères qui ont d’abord gagné son affection humaine ont ensuite détourné son amour pour Dieu.

    Il y a ici une leçon importante à tirer :

    Les sentiments non maîtrisés et la sensualité peuvent être des forces plus puissantes chez l’homme que même la sagesse de Dieu.

    Ce n’est pas parce que quelqu’un a reçu des dons de Dieu ou un ministère puissant ou a fait un exploit pour Dieu qu’il peut mieux résister à une tentation sensuelle.

    Un proche d’un des grands ministères qui a chuté dans les années 80 m’a dit, « Cet homme ne pensait pas qu’il était comme d’autres hommes. » Mais, en réalité, il l’était.

     

    2. DES RAISONNEMENTS DE COMPROMIS

    La première femme étrangère que Salomon a épousée était la fille de Pharaon.

    La raison pour ce mariage n’était pas là sensualité mais pour créer une alliance politique afin de se protéger d’une menace d’Egypte venant du sud de son royaume.

    Dans son raisonnement il l’a fait pour préserver l’œuvre de Dieu mais c’était faire l’œuvre de Dieu avec des moyens qui ne venaient pas de Dieu.

    Le compromis :

    1Rois 11.12 il savait que l’Eternel avait interdit d’aller chez les femmes étrangères et qu’il ne fallait pas qu’elles viennent en Israël.

    Salomon connaissait l’avertissement de Dieu que les femmes étrangères détourneraient certainement les cœurs des israélites vers leurs dieux. Dans ce cas Dieu avait déclaré qu’il jugerait Israël.

    Salomon a justifié la désobéissance en se disant, « c’est pour l’œuvre de Dieu. »

    Des milliers d’années plus tard Jésus a dit : si on désobéit on construit sur le sable et la maison s’écroulera.

     

    3. SA PREOCCUPATION AVEC LE COMMERCE ET LES AFFAIRES

    Salomon était passionné par les affaires : acheter, vendre, les matériaux de construction, les chars et les chevaux, la construction de villes et de navires.

    Il a beaucoup réussi dans les affaires. Pourquoi ?

    La réponse est simple : il avait reçu un don de sagesse. Mais il l’a utilisé dans les affaires quand au départ il lui a été donné pour conduire le peuple selon sa prière devant Dieu.

    Ce qui est triste à ce niveau :

    Après les magnifiques rencontres avec Dieu, les prières, la sagesse des proverbes et le travail pour Dieu, le passage qui précède le chapitre qui nous parle de d’idolâtrie de Salomon (1Rois 10 .14-29) nous parle de sa réussite commerciale et il n’y a aucune mention de Dieu.

    C’est pour cause que Jésus a exhorté ses auditeurs après leur avoir dit combien Dieu s’était occupé de Salomon :

    « Cherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Matthieu 6.33

    Si tu veux servir Dieu la seule attitude possible :

    « Comment organiser ma vie professionnelle pour avoir suffisamment d’argent pour vivre et suffisamment de temps pour consacrer à Dieu ? »

    Arrivant en France dans les années 80 j’ai tout de suite compris que les français aiment les kangourous et pour trouver un soutien pour mon ministère j’ai eu l’idée de faire venir des souvenirs de kangourous… de Chine bien sûr. Je n’ai trouvé aucun kangourou dans les boutiques. J’étais convaincu que ça allait marcher. Je me suis renseigné pour essayer de trouver des fournisseurs. A cette époque nous avons, mon épouse et moi, prévu une visite en Australie et je suis arrivé avec ce projet en tête. Lors de cette visite j’ai eu l’occasion de déjeuner tête à tête avec un pasteur de 70 ans. Il était dans son dernier quart de vie et il servait Dieu de tout son cœur. Lors de ce repas il m’a dit : « Vincent, les seuls ministères de l’Evangile qui accomplissent le plan de Dieu ce sont ceux qui ne dévient pas de leur premier appel. » Je ne lui avais pas parlé de mon projet d’importation de kangourous mais je savais que Dieu me parlait et m’interpellait. Je me suis repenti tout de suite. Je n’ai jamais vendu un seul kangourou mais Dieu a toujours pourvu à nos besoins, parfois de façons spectaculaires, pour que je prêche l’Evangile tout au long de ma vie.

    Salomon est tombé profondément dans l’idolâtrie.

    C’est un drame - la sagesse reçue de Dieu qui a conduit à son immense succès, il l’a complètement perdue.

    Cette sagesse lui avait été donnée pour discerner entre le bien et le mal. A la fin de sa vie Salomon ne pouvait plus discerner entre les deux.

    Je voudrais terminer cette triste fin d’histoire sur une note positive.

    Dieu nous donne la possibilité de nous encourager mutuellement à tenir la route toute la vie. Il nous aide à créer ensemble une ambiance d’authenticité où nous ne créons pas un écart entre notre vie personnelle, humaine et notre vie spirituelle pour Dieu.

    Cette authenticité, nous la retrouvons chez David, le père de Salomon.

    Ce roi David qui avait chuté mais après une repentance profonde, a été restauré, prie cette magnifique prière du vieillard :

    « Ne m’abandonne pas ô Dieu, même dans la blanche vieillesse, afin que j’annonce ta force à la génération présente, ta puissance à la génération future. » Psaume 71.18

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  • L'APPEL DE DIEU A NEHEMIE

     

    Texte: Néhémie 1

    Pendant 400 ans après le règne de Salomon, Israël et Judah vivaient dans l’idolâtrie et le péché – c’était la période des rois.

    Dieu a envoyé des prophètes mais ils n’ont pas été écoutés.

    Vers 600 ans av. j-c le jugement de Dieu est tombé.

    Israël et Judah sont emmenés en captivité à Babylone. Jérusalem est détruit – le symbole de la présence de Dieu, le temple est détruit, les ustensiles emportés en Babylone, les maisons dévastées, les murs de la ville en ruines.

    Après 50 ans, Babylone a un nouveau roi, Cyrus, qui permet à une première vague d’israélites de retourner à Jérusalem.

    Leur premier objectif est de reconstruire le temple.

    Après encore 80 ans un autre groupe de juifs quitte Babylone avec Esdras pour rétablir la vie spirituelle à Jérusalem.

    Le temple est achevé mais l’ordre d’un nouveau roi de Babylone est donné pour arrêter les travaux.

    Les maisons et les murs sont toujours en ruines. Le moral du peuple est au plus bas.

     

    PENDANT TOUT CELA, DIEU, QUE FAIT-IL ?

    Dieu observe ces événements depuis sa balustrade au Ciel.

    Et comme il le fait toujours, il cherche un homme ou une femme.

    Il avait choisi Salomon pour construire le premier temple.

    Quand Israël est retombé dans le péché il a cherché un homme comme instrument de jugement. Il s’agit de Nebucadnetsar, le roi de Babylone, qui donne l’ordre d’emmener le peuple en captivité et de détruire la ville de Jérusalem.

    Pour reconstruire le temple, Dieu trouve un homme – Zorobabel, et il suscite Esdras pour rétablir la vie spirituelle. Mais le renouveau spirituel tombe en panne. La reconstruction s’arrête, il n’y a toujours pas de murs et la ville est sans protection.

    De nouveau Dieu cherche un homme pour relancer le travail et il le trouve dans le palais même du roi de Babylone, il s’agit de Néhémie.

    La chose la plus importante à retenir de l’histoire de Néhémie et de la reconstruction des murs de Jérusalem c’est que Néhémie était la réponse de Dieu à une crise.

     

    DIEU S’INTERESSE A CHAQUE PAYS 

    Dieu n’est pas inconscient ni indifférent concernant l’état spirituel d’un pays.

    Dieu connait bien la France.

    Il a vu l’impuissance spirituelle et l’hypocrisie de l’église pendant des siècles pendant la période du Moyen Age.

    Il a provoqué la Réforme et il a vu la contre-réforme et les guerres de religions surgir.

    Il a vu la colère et la révolte du peuple en 1789 avec la révolution française.

    Il a vu les philosophes humanistes du 19ème siècle, qui ont préparé le conditionnement humaniste de la société d’aujourd’hui.

    Il a vu les deux guerres catastrophiques mais aussi l’optimisme et la prospérité qui les ont suivies.

    Il a vu l’abandon progressive et irrésistible de la foi en Dieu sous la pression du sécularisme. 

    Dieu connait bien la France. Il connait les obstacles dans la société qui rendent la foi vivante difficile. Il y a quelques années le célèbre pasteur coréen Yonggi Cho a déclaré que la France était sur la même ligne que le Japon en tant que pays les plus résistant à l’Evangile.  

    Comme Jérusalem au temps de Néhémie, la France est un pays dévasté sur le plan spirituel. Plusieurs choses ont contribué à cet état :

     (i) Un système d’éducation nationale qui est esclave de la science et du rationalisme.

    (ii) Une culture religieuse de nom perçue comme un boulet à la société.

    (iii) Une prospérité économique où les valeurs spirituelles sont balayées par une soif du matérialisme.

    (iv) Un très haut niveau de technologie et de savoir-faire faisant croire que l’homme est suffisant à lui-même.

     

    Dieu voit ce qui se passe et maintenant, comme face aux murs de Jérusalem dévastés, il est en train de réagir. Il a préparé sa réponse.

    Avoir une vision pour servir Dieu commence ici : la conviction que tu fais partie de la réponse de Dieu à ces ruines spirituelles.

     

    DIEU SE SERT DE NOUS

    Notre vie prend une importance à nos yeux quand nous réalisons que Dieu a un plan et il recrute des personnes pour l’exécuter. Il nous fait vivre des expériences qui nous donnent envie de plus.

    Dans Luc 10, Jésus envoie les 70 disciples comme ouvriers de la moisson pour pénétrer dans les villes et les maisons pour annoncer le royaume de Dieu et guérir les malades. Ils ont dit au verset 17 « Seigneur les démons mêmes nous sont soumis en ton nom ». 

    Pourquoi étaient-ils si joyeux ?

    D’une part parce que des démons ont été chassés de la vie des gens qui souffraient.

    Mais leur joie provenait également du fait que les démons avaient été chassés PAR EUX !

    Ils ont réalisé que Dieu s’était servi d’eux pour répondre à des besoins. Cela a produit la joie mais surtout une vision d’être utilisé par Dieu dans son service.

    En 1976 j’ai fait mon premier voyage missionnaire pour accompagner un pasteur très connu en Australie, le pasteur Trevor Chandler. Il avait des missions à animer en Papouasie Nouvelle Guinée. Je n’avais que 22 ans et étudiant à la fac. Lors d’une des réunions au moment de l’appel, le pasteur m’a invité à venir prier pour les gens. Pour moi c’était une toute première. Timidement j’ai prié pour quelques personnes en faisant comme le pasteur. Je me suis retrouvé devant la femme du missionnaire finlandais qui était le responsable de l’église. J’étais très impressionné. J’ai mis ma main sur sa tête très légèrement. Je ne voulais surtout pas la décoiffer ! Je ne savais pas comment prier alors j’ai prié : « Saint Esprit, répond aux besoins de son cœur. » J’ai ouvert mes yeux mais elle n’était plus là devant moi. Elle était maintenant allongée sur le sol sous une onction forte du Saint Esprit. Je ne savais plus trop quoi faire mais j’étais dans la joie et l’étonnement parce qu’elle avait été touchée. Je dois l’avouer, ma joie a été aussi parce que Dieu s’était servi de moi pour toucher sa vie. Cela m’a donné envie et a stimulé une vision en moi de faire partie de la réponse de Dieu.

     

    LA VISION D’UNE EGLISE

    Découvrir que Dieu nous a suscité pour répondre à un défi spirituel est indispensable pour la vision d’une église.

    Les questions que nous devons nous poser :

    Pourquoi Dieu nous a-t-il rassemblés ?

    A quel défi veut-il répondre par notre intermédiaire ?

    Pouvons-nous articuler la vision qui nous motivera pour servir Dieu ? 

    Jésus a dit : « Je bâtirai mon église »

    L’église qu’il bâtit n’est pas celle qui a déçu beaucoup de gens. Elle est celle des Actes des Apôtres.

    Comme les murs de Jérusalem devaient être reconstruits par Néhémie, l’église des Actes des Apôtres a besoin d’être reconstruite par nous, les chrétiens d’aujourd’hui.

     

    COMMENT DIEU A-T-IL RECRUTE NEHEMIE ? 

    Dans plusieurs cas de l’Ancien Testament, Dieu a appelé une personne par le moyen d’un songe ou la visite d’un ange ou même une révélation directe comme le buisson ardent. Cela a certainement été le cas pour Abraham, Moïse et certains des prophètes.

    Pour Néhémie cela s’est passé autrement. Dieu a envoyé à Néhémie de mauvaises nouvelles par le moyen de son frère de retour de Jérusalem. L’état dévasté de la ville a bouleversé le cœur de Néhémie et l’a rempli de tristesse et d’indignation. 

    Il aurait pu être indifférent en raisonnant que ce n’était pas de sa faute que les murs étaient détruits, que ce n’était pas lui qui avait péché contre Dieu et se dire qu’il n’était pas lui-même dans la détresse vivant dans le palais du roi. 

    Mais Néhémie était bouleversé par la mauvaise nouvelle et s'est senti directement concerné. Il aimait Dieu. Il aimait l’œuvre de Dieu. Il a ressenti fortement la honte de ce qui se passait.

    Néhémie a commencé à intercéder devant Dieu en prenant sur lui-même le péché d’Israël.

    Plus il priait, plus Dieu mettait dans son cœur une réaction - réagir pour faire partie de la réponse de Dieu. Néhémie 1.11

     

    ON PEUT SUIVRE ETAPE PAR ETAPE LA PROGRESSION

    • Dieu a décidé de répondre au drame de Jérusalem et à utiliser Néhémie.
    • Il a fait en sorte que Néhémie reçoive la mauvaise nouvelle.
    • Néhémie est bouleversé.
    • Le cœur profondément troublé, Néhémie commence à prier.
    • Il reçoit la conviction qu’il doit agir et ne pas seulement prier.
    • Dieu ouvre le cœur du roi pour le laisser partir

     

    Dieu répond à la situation, Néhémie répond à Dieu, Dieu agit pour Néhémie.

    Le moment déterminant de toute cette histoire c’est la réaction dans le cœur de Néhémie à la nouvelle de l’état de la ville de Jérusalem.

    Sa vision pour servir Dieu prend sa forme dans les pensées, mais sa source, c’est ce qui se passe dans le cœur.

    Nous pouvons nous poser la question : quelle est la réaction de notre cœur face à une population perdue et sans espoir ?

    Que se passe-t-il en nous quand nous voyons Jésus relégué à la place d’un personnage d’histoire ?

    Sommes-nous dans l’indifférence lorsque nous voyons les gens autour de nous qui n’ont pas plus de sens à la vie que de choisir le lieu de vacances pour l’été prochain.

    Avons-nous un cœur comme celui de Néhémie, bouleversé par l’état de l’œuvre de Dieu ? Les murs sont en ruine mais Dieu cherche un homme ou une femme pour la reconstruction.

    Es-tu cette personne ?

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  • SE LEVER POUR RECONSTRUIRE

     

    Texte Néhémie 2.11-20

    Les murs de Jérusalem sont en ruines. Dieu veut réagir face à cette situation et veut envoyer Néhémie en réponse à ce besoin. Dieu le recrute et le pousse à l’action en bouleversant son cœur. Cyrus, le roi de Babylone, répond favorablement à la requête de Néhémie et le laisse partir à Jérusalem.

     

    LA PREMIERE ETAPE

    En arrivant à Jérusalem la première chose que Néhémie allait faire était d’une grande importance. Il n’a pas fait de grandes déclarations et il n’a rien dit à quiconque.

    Pendant la nuit il est allé inspecter les ruines des murs.

    V13 « considérant les murailles en ruines de Jérusalem, et réfléchissant à ses portes consumées par le feu. »

    Néhémie était un homme de terrain, un réaliste. Sa priorité était de connaître le défi tel qu’il se présentait. Il voulait se rendre compte de la gravité de la situation et ne pas se faire d’illusions.

    Le chrétien qui n’a pas bien étudié le défi spirituel devant lequel il se trouve risque de tomber dans des slogans faciles – un triomphalisme de grandes déclarations qui ne produisent pas de solutions réelles.

     

    L’ETAT DES MURS SPIRITUELS EN FRANCE

    Connaissons-nous bien l’état des murs spirituels en France ?

    Un jour lors d’une évangélisation de rue dans la région parisienne je parlais avec une fille de 17 ans, une fille qui habitait la banlieue. Elle était représentative de toute une génération de jeunes en France. Elle m’a annoncé qu’elle ne croyait pas en Dieu mais dans la conversation elle m’a avoué que de temps en temps elle priait et si elle parlait avec moi c’est parce qu’elle voulait comprendre.

    Elle était un reflet de l’état spirituel des murs en France. Personne ne parlait de Dieu à cette jeune fille, ni ses parents, ni ses profs, ni ses copines, mais son âme répondait à Dieu. Elle voulait comprendre mais ne savait pas vers qui se tourner.

    Dès que nous allons sur le terrain et nous commençons à parler aux gens de Dieu, nous allons découvrir le véritable défi devant lequel nous nous trouvons.

    J’aimerais schématiser en identifiant 3 générations au sein de la population :

    La génération post 2e guerre mondiale : des personnes croyantes, respectueuse mais généralement non pratiquantes sur le plan religieux.

    La génération post Mai ’68 : des personnes athées, anticléricales, matérialistes et cartésiennes

    La génération smartphone : des personnes façonnées par la technologie, en panne de valeurs, sans attachement à des traditions, ouvertes à une expérience de Dieu

    En vérité, les murs spirituels sont à reconstruire en France !

    Pour mieux comprendre l’état spirituel des murs, j’aimerais vous partager un article qui a paru en 1989 dans la presse française. Presque 35 ans plus tard il est toujours d’actualité.

    Le témoignage est intitulé « Qui veut ma belle âme ? »

    « Je regarde avec de plus en plus d’envies les contemporains qui entrent plein d’espoir dans une église et qui en ressortent rassérénés.

    Non seulement ils ont trouvé la foi que je poursuis vainement depuis ma petite enfance mais encore, ils bénéficient ainsi d’une solide assurance métaphysique. Presque tous voient venir l’ultime échéance avec calme, certains l’attendent comme une récompense.

    Cent fois, au hasard des rencontres, je me suis ouvert de ma quête à des ecclésiastiques éminents. Cent fois je leur ai expliqué que j’imputais mon agnosticisme à la faiblesse de la rhétorique employée pour me convaincre ou à la timidité des démarches qui, plus insistantes, auraient pu finir par remporter mon adhésion.

    Cent fois mes interlocuteurs se sont détournés avec un air gêné. Ma belle âme ne les intéresse pas.

    S’ils estiment que je l’ai déjà vendue au diable, ils pourraient essayer de la lui arracher. Mais non, mon cas les indiffère sans que je puisse déterminer s’ils ne me jugent pas qualitativement digne d’attention où s’ils ont atteint leur quota de fidèles au moment où je m’adresse à eux.

    (…) Mes questions sont-elles particulièrement idiotes ? Mais je devais alors tenter leur zèle prosélytique puisqu’il est écrit que le royaume des cieux appartient, en priorité, aux faibles d’esprit.

    Peut-être les arguments contradictoires auxquels je recours volontiers les amènent à conclure à mon irrécupérabilité.

    Eh bien, ils ont grand tort ! Qu’ils sachent que je ne demande qu’à être convaincu. Mais comme la foi du charbonnier n’est pas à ma portée, j’ai besoin qu’on persuade ma raison avant de toucher mon cœur. Est-ce trop exiger ? »

     

    Dans cet article l’auteur exprimait un malaise profond chez le français aujourd’hui : qui peut me conduire à Dieu ? Il s’agit du défi devant lequel le porteur de l’Evangile se trouve.

    Néhémie a voulu s’imprégner de la gravité du problème des murs de Jérusalem. Il les a regardés, il les a inspectés, pour que ça rentre dans son esprit et dans son cœur.

     

    LA SECONDE ETAPE

    Le moment était venu pour passer à l’action.

    Néhémie avait compris quelque chose de très important :

    Bien qu’il soit divinement appelé et puissamment motivé, il ne pouvait pas reconstruire les murs seul. Tout allait dépendre de sa capacité de convaincre le peuple de se lever pour construire ensemble. 

    Le plus grand danger pour quelqu’un qui est très motivé pour servir le Seigneur c’est de penser qu’il peut réussir seul.

    Une équipe de foot qui gagne ce n’est pas une équipe où seul un grand joueur donne le meilleur de lui-même.

    Combien cela est vrai des chrétiens. La victoire ne vient pas par un homme, un ministère, une personnalité mais par un peuple qui se lève et que Dieu utilise.

     

    L’APPROCHE DE NEHEMIE POUR MOTIVER LE PEUPLE

    V17a « Vous voyez le malheureux état où nous sommes. Jérusalem est détruite et ses portes sont consumées par le feu ! »

    Néhémie avait bien étudié le problème des murs en ruines. Il voulait sensibiliser le peuple, qu’il prenne conscience des conditions dans lesquelles ils vivaient.

    Parfois on m’a posé la question sur un ton de regret : pourquoi des étrangers doivent-ils venir en France pour prêcher Jésus ? C’est pourtant une réalité.

    Il s’agit d’un phénomène que nous retrouvons dans la Bible et dans l’histoire des réveils.

    La raison est simple : les gens du pays ont tendance à s’habituer à vivre dans leurs propres ruines. Ils ne les voient plus comme Dieu les voit et manquent la conviction pour les reconstruire.

    Dieu a envoyé Néhémie de Babylone pour stimuler les juifs de Jérusalem afin qu’ils prennent conscience de l’état de leur ville.

     

    UN HOMME DE SOLUTIONS

    V17b  « Venez, rebâtissons la muraille de Jérusalem et nous ne serons plus dans l’opprobre. »

    Néhémie ne se contente pas d’exposer le problème. Il propose une solution.

    En fait, la vie est simplement une succession de problèmes à résoudre.

    Servir Dieu c’est aussi, trouver des solutions avec l’aide du Saint-Esprit aux difficultés et aux obstacles sur la route.

    Néhémie était un homme de solutions.  Sa réussite dans l’œuvre de Dieu était liée étroitement aux solutions qu’il a trouvées face aux murs, face au roi, face au peuple découragé, face à des adversaires.

    Cette capacité de trouver des solutions a suscité la confiance auprès du peuple.

    Un milliardaire chrétien en Australie dans un séminaire a dit ceci : « Je ne m’entoure jamais de personnes qui me disent pourquoi on ne peut pas faire quelque chose. Je m’entoure uniquement de personnes qui me disent comment on peut réaliser un projet. »

    Il cherchait de personnes de solutions. Il aurait bien apprécié Néhémie !

    Le premier local que nous avons aménagé en région parisienne a été une belle réussite parce que Dieu nous a donné des personnes de solutions. Pour tous les problèmes d’ordre pratique, quelqu’un avait la solution.

    Néhémie était un leader de cette trempe. Pour reconstruire des murs spirituels dans notre pays, dans notre ville, dans notre église, il nous faudra des « Néhémies ».

     

    L’IMPORTANCE DE LA REVELATION

    Cependant pour motiver le peuple pour se lever et reconstruire, il faut encore une chose. Il faut une révélation.

    V18a « et je leur raconterai comment la bonne main de mon Dieu avait été sur moi et quelles paroles le roi m’avait adressées. »

    Il était important que le peuple comprenne combien Dieu était à l’origine de ce travail.

    La crainte que pouvait avoir le peuple ainsi que Néhémie lui-même, c’est que l’idée vienne de Néhémie, que le projet de la reconstruction des murs ne vienne pas de Dieu.

    Néhémie a expliqué au peuple comment Dieu a ouvert le cœur du roi de Babylone et lui a permis de recevoir le soutien du roi de l’empire qui avait, en fait, détruit Jérusalem.

    Dieu fait tellement bien les choses. Le roi a même envoyé des chefs de l’armée et des cavaliers pour accompagner Néhémie.

    La question qu’il faut se poser :

    Quelle marque indéniable de Dieu y a-t-il concernant un projet ?

    Il ne suffit pas seulement d’une conviction subjective mais de circonstances visibles à tous confirmant l’implication de Dieu.

    Pendant de nombreuses années j’ai fonctionné avec un tableau d’évangélisation sur une place à Evry en banlieue parisienne. Après 4 ans d’évangélisation sur la même place je me suis posé la question « Est-ce que les gens ne s’habituent pas à me voir chaque semaine ici ? Est-ce qu’il ne faudrait pas trouver un autre endroit ? » Le mercredi suivant tout un groupe s’est réuni autour de mon tableau. Il y avait une femme, bien habillée, qui me posait des questions. Elle m’a dit : « Je vous vois souvent mais je suis toujours trop pressée pour m’arrêter. Mais ce que vous dites m’intéresse. » Une autre femme qui était dans l’attroupement a pris la parole :  « Je vous ai vu il y a un an, dans un des parcs de la ville. J’ai été très touchée par ce que vous avez expliqué. Cela a changé ma vie. Maintenant je crois en Dieu, je lis la Bible, je vais à l’église. » Et en s’adressant à la première dame elle ajoute : « Madame cet homme a changé ma vie. »  J’ai protesté que c’était en fait, Jésus qui avait changé sa vie. La première dame a été touchée par ce témoignage mais aussi par le message de mon tableau. J’étais convaicu qu’il fallait continuer à construire la muraille là où j’étais.

    Néhémie savait que Dieu l’avait appelé. Mais l’heure était venue où il fallait faire comprendre au peuple que Dieu était de la partie. Le peuple de Dieu répond quand il sait que Dieu est à l’origine d’une chose.

     

    LA REPONSE DU PEUPLE

    V18b « Ils dirent levons-nous et bâtissons ! Et ils se fortifièrent dans cette bonne résolution ».

    Ainsi tout le peuple s’est levé pour reconstruire les murs de Jérusalem.

    Dieu nous rassemble pour rétablir les murs spirituels de notre ville et de notre région.

    Mon plus profond souhait pour vous, mes lecteurs, est que vous vous leviez pour être une armée de constructeurs avec Dieu.

    Que chaque personne se mette sur le mur là où il se trouve pour être un témoin de Jésus et aider les autres à croire en lui et à vivre pour lui. Amen !

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  • FAIRE FACE A DE L'OPPOSITION

     

    Texte : Néhémie 4.1-8

    Néhémie reçoit les mauvaises nouvelles que les murs de Jérusalem sont en ruine. Son cœur est bouleversé. Il prie, il intercède et comprend que Dieu l’envoie pour reconstruire les murs. Il arrive à Jérusalem et il parle aux juifs vivant dans la ville pour les motiver à se lever pour bâtir ensemble. La réaction de la population est favorable et le travail commence.

    Nous avons établi un parallèle avec la vie d’une église. Les murs spirituels de notre pays, de notre société, de notre ville, sont en ruines. Dieu prépare sa réaction pour les reconstruire. Il nous envoie, nous qui avons le cœur touché. Notre premier défi sera de motiver les chrétiens pour qu’ils se lèvent pour participer à cette reconstruction.

    Néhémie et les juifs de Jérusalem sont confrontés à une vive opposition pendant la reconstruction des murs. Ce sera également une réalité pour toute église qui veut aller de l’avant. Elle connaîtra, elle aussi, des moments de vive opposition.

    Le sujet de cette étude :

    • L’opposition est une réalité
    • Comment faire face à l’opposition d’une façon spirituelle

     

    COMMENT L’OPPOSITION EST VENUE

    3 hommes se sont levés pour tout faire pour que la construction s’arrête.

    1. Sanballat – un gouverneur de la Samarie
    2. Tobija – un Syrien de grande influence à Jérusalem
    3. Guéschem – un arabe

    Leur opposition envers Néhémie et les juifs qui construisaient les murs s’est amplifiée progressivement :

    2.9 un grand déplaisir

    2.19 la moquerie et le mépris

    4.1 la colère

    4.8 la violence

    Ils ont tout essayé pour faire arrêter les travaux : des accusations d’une rébellion contre le roi (2.19) ; le mépris en ce qui concerne leur personne et leur travail – « si un renard s’élance il renversera leur muraille de pierres » (4.2,3) ; une tentative d’influencer le plus grand nombre possible pour attaquer Néhémie et les constructeurs – arabes ammonite, asdodiens (4.7,8) ; quand l’attaque directe a échoué une tentative de dialogue pour distraire Néhémie de son travail (6.2) ; une tentative de salir la réputation du leader par une lettre l’accusant de vouloir être roi (6.7,8) ; l’utilisation de dons spirituels tels qu’une prophétie pour déstabiliser spirituellement et faire pression (6.11,12) ; une tentative d’influencer les collaborateurs de Néhémie (6.17-19).

    Chaque action du Saint-Esprit pour faire avancer le royaume de Dieu connaîtra une sérieuse opposition. Parfois elle peut venir de personnes auxquelles on ne s’y attend pas du tout. C’était le cas de Sanballat – son nom signifie « Dieu a donné la lumière », et le nom de Tobija signifie « L’Eternel est bon ». Pourtant ce sont ces hommes qui portent de jolis nom spirituels, qui ont tout fait pour essayer d’empêcher l’œuvre de Dieu.

    L’opposition que connaîtra une église qui veut reconstruire les murs spirituels ressemblera beaucoup à l'opposition qu'a connu Néhémie.

    Le diable manque d’idées originales !

     

    LA RAISON DU SUCCES DE NEHEMIE

    Malgré les vagues successives d’opposition, le travail a continué et la reconstruction de la muraille a été achevée. La réussite de ce projet vient du fait que malgré tous les obstacles, les difficultés et les pièges, Néhémie n’a jamais perdu de vue l’objectif que Dieu lui avait fixé, c’est-à-dire reconstruire les murs. Sa détermination lui a permis de maintenir le cap et à avancer malgré les vents contraires.

    Cette même détermination était dans le cœur de Jésus sur le chemin qui l’a conduit à la croix.

    Luc 9 :51 « Lorsque le temps où il devait être enlevé du monde approcha, Jésus prit la résolution de se rendre à Jérusalem. »

    La phrase traduite « prit la résolution » est le mot « sterizo » qui est un mot très imagé – quand on plante un jeune arbre il faut mettre un tuteur pour que cet arbre pousse droit sans dévier.

    Jésus a mis un tuteur (sterizo) dans ses pensées pour être certain que rien ne lui ferait dévier de son but de mourir sur la croix pour toute l’humanité. Ce tuteur lui a permis de faire face aux pharisiens, à la foule, à Ponce Pilate, à ses propres angoisses de la veille et même à Pierre qui n’a pas accepté que Jésus parle de mourir.

     

    COMMENT NEHEMIE A-T-IL REAGI A L’OPPOSITION ?

    Ce que nous découvrons c’est que Néhémie avait une différente réaction selon le type d’opposition.

            1. Face au déplaisir de certains – Néhémie n’a pas du tout réagi au mécontentement de ses adversaires

    Il y a des personnes à qui l’Evangile ne plaît pas du tout. Tant pis, c’est comme ça. Nous ne sommes pas là pour remporter un concours de popularité.

    Pendant plus de 6 ans j’ai travaillé sur la place publique d’Evry en banlieue parisienne avec mon tableau d’évangélisation. J’étais très en vue du public. Un jour un de nos voisins m’a vu raconter mes histoires de la foi en Dieu. Après ce jour il me tournait le dos et dans la rue faisait semblant de ne pas me voir. Je le regrette mais ce n’est vraiment pas grave. Le travail d’évangélisation s’est poursuit.

              2. Face au mépris et la moquerie de leur personne et de leur travail – Néhémie a déclaré sa confiance en Dieu qui donnerait le succès. Il a proclamé son intention de poursuivre. (2.20)

    Un moqueur de chrétiens m’a dit lors d’une conversation, que tous ceux qui assistent à nos cultes sont des gens faibles d’esprit et psychologiquement fragile. Je l’ai invité à venir le dimanche suivant pour parler avec eux. Mais cet homme qui se croyait fort, n’a pas eu le courage de venir.

    J’ai reçu une lettre d’un opposant qui me traitait de guignol qui, sur l’estrade, balbutie. Je reconnais que ça m’arrive de faire des fautes de français. Mais quand j’écoute bien les gens ils font pas mal de fautes aussi. Mais mon succès ne viendra pas de ma belle diction. C’est Dieu qui me la donnera. Avec sa grâce on continue… et le travail s’est poursuit.

             3. Quand les ennemis ont menacé d’attaquer Jérusalem et ceux qui construisaient les murs – Néhémie a prié Dieu, il a pris des mesures pour se défendre et il a exhorté ses ouvriers. (4.9,14)

    Quand les menaces prolifèrent contre nous et l’acharnement est à son comble, quand personne nous écoute et nous n’avons pas la possibilité de raisonner nos adversaires, nous avons toujours, comme recours, la prière à notre Dieu qui continue à exercer son autorité. C’était le réflexe des premiers Chrétiens lorsqu’ils étaient durement persécutés. Ils ont prié et le Saint Esprit a agi puissamment. (Actes 4 :23-31)

    Cependant il était nécessaire de prendre des mesures pour se défendre contre une éventuelle attaque.

    Dans la vie d’un chrétien comme dans la vie d’une église il faut s’assurer qu’il n’y ait pas de domaines où des critiques soient justifiées. Les domaines susceptibles à des critiques : la gestion financière, la conduite sur le plan moral, le respect de l’autre, la question d’excès ou de dérapages au niveau de la foi, son expression et sa pratique, la sagesse vis-à-vis de l’extérieur.

    Prendre des mesures pour se défendre ne signifie en aucun cas d’être sur la défensive ou d’entretenir une mentalité de persécuté.  Il s’agit surtout de veiller sur sa propre vie et son témoignage.

    Néhémie a exhorté les bâtisseurs « Ne craignez pas » (4.14) La crainte et le découragement sont des ennemis redoutables parce qu’ils attaquent de l’intérieur, dans nos pensées, dans le moral, au niveau de la motivation et le courage. L’objectif premier du diable est le découragement qui arrêterait le progrès avec Dieu.

    Néhémie à exhortait son équipe « Souvenez-vous du Seigneur et combattez. » Ils l’ont écouté et le travail s’est poursuit.

              4. Quand les ennemis ont demandé de dialoguer avec Néhémie – Néhémie savait que c’était un piège pour le faire descendre du mur. Il a refusé. Il n’allait pas se laisser distraire du « grand ouvrage » qu’il était en train d’accomplir. (6.3)

    Ceci nous rappelle ceux qui voulaient que Jésus descende de la croix comme preuve que Dieu était avec lui. Il a refusé parce que lui aussi était en train d’accomplir un « grand ouvrage ».

    Si Sanballat et les autres voulaient parler avec Néhémie, la meilleure solution pour eux aurait été qu’ils montent sur le mur pour aider Néhémie à construire. Dialoguer, oui, si ce n’est pas pour faire arrêter l’œuvre de Dieu. L’œuvre de Néhémie était trop importante pour entrer dans de vaines discussions…et le travail s’est poursuit.

             5. Quand ses ennemis ont écrit une lettre pour salir Néhémie en l’accusant d’ambition personnelle de devenir roi -

    Néhémie l’a démenti formellement en les accusant d’avoir tout inventé. Ensuite il a prié …pour lui-même ! « Maintenant, O Dieu, fortifie-moi ! » (6.9)

                …et le travail s’est poursuit.

             6. Quand les prophètes, payés par ses ennemis, ont prophétisé dans le but de faire fuir Néhémie –

    Néhémie a fait cette magnifique déclaration que tout chrétien devrait faire :

    « Un homme comme moi, prendre la fuite ! (6.11) Et il a encore prié, cette fois en demandant à Dieu de réglé les comptes avec ses ennemis. (6.14)…et le travail s’est poursuit.

    Face à toutes ces oppositions, Néhémie n’a jamais oublié l’objectif de construire ce mur et, ses yeux fixés sur Dieu, le travail s’est poursuit. Et quand enfin les murs étaient achevés, mêmes les ennemis humiliés de Néhémie ont dû reconnaître que l’œuvre était celle de Dieu.

    Le mot de la fin : l’œuvre de Dieu, si elle est portée par des personnes de la trempe de Néhémie, est comme la marée montante…rien ne peut l’arrêter.

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  • LES 4 SIGNES D'UN RENOUVEAU SPIRITUEL

     

    Dieu a envoyé Néhémie à Jérusalem pour reconstruire le mur. Malgré une opposition acharnée il réussit et le mur est achevé. Mais la fin des travaux ne signifie pas la fin de l’histoire. Les travaux ont demandé 2 mois d’efforts intensifs - c’était le défi qu’il fallait relever.

    Les travaux maintenant terminés le rétablissement de la vie spirituelle de la ville était possible. Avec la dédicace des murailles ce renouveau spirituel s’est enclenché.

    Ce renouveau s’est manifesté dans 4 domaines que nous retrouvons également dans un renouveau pour une église.

    Plusieurs passages dans le livre de Néhémie nous en parlent.

     

    Textes : Néhémie 8.1-12 ; 9.1-3 ; 10.35-39 ; 12.27,43

     

                1. LA REDECOUVERTE DE LA PAROLE DE DIEU

    Esdras était un scribe et sacrificateur venu à Jérusalem pour établir la vie spirituelle du peuple à partir de la Parole de Dieu – la loi que Dieu avait donné à Moïse.

    Il est important de noter que c’est le peuple qui a réclamé la lecture du livre de la loi. Le peuple avait soif de la Parole de Dieu. Chaque jour il se réunissait du matin jusqu’à midi, donc 3 à 4 heures, pour apprendre ce que Dieu voulait leur dire, pour être enseigné les voies de Dieu et pour connaître sa volonté.

    Quelle est donc notre attitude envers la parole de Dieu ? Est-ce que pour nous, la Bible est accessoire où un trésor à découvrir et à redécouvrir tous les jours ?

    J’ai grandi dans une église traditionnelle où à chaque cérémonie il y avait la lecture d’un ou même de 2 passages bibliques. On écoutait les lectures sans trop y attacher une importance. Le jour où j’ai découvert l’enseignement de la Parole de Dieu dans une église contemporaine j’ai compris que nous assistions au culte pour découvrir l’enseignement de ces mêmes passages à travers lesquels Dieu nous parlait. J’ai vécu un renouveau spirituel en découvrant la Parole de Dieu.

    Tout renouveau spirituel commence par là. 

    C’est en lisant la Bible que j’ai découvert qu’il fallait être baptisé par immersion avec toute la signification de mourir à sa vie ancienne et ressusciter à une vie nouvelle avec Christ. Me dire baptisé en tant que bébé, n’était plus valable.

    C’est en écoutant un prédicateur prêcher sur le baptême du Saint-Esprit que j’ai compris qui s’agissait beaucoup plus qu’une cérémonie de confirmation. Ce soir-là en janvier 1974 j’étais rempli du Saint-Esprit avec le don de parler en langue. La Parole de Dieu m’a ouvert à cette vérité qui m’a catapulté dans ma vie chrétienne.

    Un fumeur qui découvre en lisant la Bible, que son corps est le temple du Saint-Esprit sera convaincu d’arrêter de fumer.

    Quelqu’un vivant dans l’adultère lit dans la Bible les paroles de Jésus à la femme adultère « Vas et ne pèches plus. » Il est interpellé par cette parole. Il se sent concerné.

    Le roi David recherchait Dieu dans sa parole :

    « Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon chemin. » Psaume 119.105

    Il savait où et comment marcher parce qu’il recherchait la direction de Dieu là où on la trouvera - sa parole.

     

              2. LA JOIE ET LA LOUANGE

    Le 2e domaine dans lequel le renouveau spirituel s’est manifesté après la construction de la muraille c’est au niveau de la joie vécue et les louanges à Dieu.

    Psaume 137.1,2 nous révèle l’état dépressif des juifs en captivité à Babylone.

    « Sur les bords des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions en nous souvenant de Sion. Aux saules de la contrée nous avions suspendu nos harpes. »

    Pendant les 70 ans de captivité il n’y avait plus de joie, plus de fête, plus de musique, plus de louange. Il n’y avait que des pleurs et lamentations.

    Quand le peuple juif est retourné à Jérusalem, la période de reconstruction a commencé, d’abord le temple ensuite les murailles. Pendant toute cette période de construction leur façon de se rapprocher de Dieu restait celle vécue en Babylone. Lorsque tout le peuple a entendu la parole de Dieu ils ont été touchés et de nouveau, ils pleurent !

    Néhémie et Esdras doivent reprendre le peuple : « C’est la journée du Seigneur ! Arrêtez de pleurer ; taisez-vous ; faites la fête.  La joie du Seigneur sera votre force ». (8.10,11)

    Ils ont dû réapprendre à faire la fête dans la présence de Dieu. La joie lors d’un culte et dans la vie chrétienne n’est pas un nouveau style, une mode venant d’Amérique. La joie dans nos vies et dans nos louanges est au cœur même d’un renouveau spirituel que nous apporte le Saint-Esprit.

    Cette déclaration de Néhémie « La joie du Seigneur est ma force » a été une proclamation qui a transformé un peuple triste en peuple qui se réjouit.

    Quand la tristesse est bien ancrée dans la mentalité religieuse, la joie, perçue comme un manque de respect à Dieu, est interdite et la source de force spirituelle est coupée.

    Quand la Roumanie a été libérée du communisme j’ai eu l’occasion de faire une première visite. J’ai vu les dégâts de 70 ans d’un peuple en captivité. Lors d’un culte où je devais prêcher, le moment de louange n’était qu’un temps de pleure. J’ai demandé au pasteur pourquoi pleurent-ils ? Il m’a répondu parce que les roumains expriment leur joie par des larmes. (Les choses ont bien changé depuis, je crois !) Quand je me suis levé pour prendre la parole ; j’ai appris à l’auditoire un petit chant d’enfant avec des gestes « L’amour de Jésus ». Aussitôt tous les enfants m’ont suivi en faisant des gestes. Ils avaient tous de très beaux sourires et la joie était présente sur leur visage. Les parents, voyant leurs enfants se réjouir, étaient heureux. Mais les anciens, les bras croisés, faisaient des grimaces pour jeter la douche froide.

    Tout renouveau du Saint-Esprit sera marqué par cette joie du Seigneur.

    Dieu est un Dieu de joie et nous sommes fait à son image – des êtres faits pour la joie. Quand un Dieu de joie rencontré un être fait pour la joie, le résultat c’est une expérience de joie - la louange entourée de sa présence.

    La personne qui vit sous le poids de la lourdeur religieuse entre dans un renouveau spirituel et découvre la joie comme la vécu la population de Jérusalem sous la conduite de Néhémie.

     

              3. LA CONFESSION DE PECHE ET REPENTANCE

    La lecture de la Parole de Dieu a entraîné une autre conséquence du renouveau spirituel – la prise de conscience du péché et de sa séparation de Dieu.

    Le mot biblique est « le péché » mais ce mot ne parle pas seulement de péchés graves mais signifie « manquer la cible », c’est-à-dire tous comportements où attitudes qui sont en contradiction avec la volonté de Dieu. Le péché représente un champ vaste qui englobe l’orgueil, l’égoïsme, la suffisance, la dureté de cœur, la désobéissance et tout ce qui en découle.

    À la lecture de la Parole de Dieu la population de Jérusalem s’est senti repris dans son âme et conscience. Elle s’est rendue compte à quel point elle s’était détournée de Dieu.

    La réponse à cette prise de conscience était la repentance.

    Dans l’Ancien Testament la repentance se faisait souvent d’une façon très émotionnelle : pleurs, cris, se revêtir de sac et de cendres ou de poussières.

    Cependant le mot grec dans le Nouveau Testament ne parle pas de pleurer mais de changer de mentalité, changer de direction et de se détourner du péché.

    Si un homme venait, brisé, pleurant parce qu’il a été dur avec sa femme l’ayant frappé mais 2 jours plus tard il recommence, nous ne pouvons pas parler de repentance seulement de remords passager. Si ce même mari s’approche de son épouse et lui demande pardon : « chérie, aide-moi à changer, je ne veux jamais plus être comme ça » et il fait des efforts de jour en jour, nous pouvons alors parler de repentance

    Au niveau de l’Evangile, la repentance donne accès au salut en Jésus Christ. Mais un esprit de repentance doit animer chaque chrétien tout au long de sa vie. Dans l’humilité, pouvant reconnaître ses torts et s’en détourner en tant que chrétien, permet de ne jamais s’éloigner de Dieu.

     

              4. LE SOUTIEN FINANCIER DE LA MAISON DE DIEU

    La 4e conséquence du renouveau spirituel - une libération des finances permettant le soutien des serviteurs de Dieu dans le temple.

    Avec la lecture de la Parole de Dieu, le peuple a compris qu’i fallait rendre à Dieu ce qui lui appartenait :

    • Les prémices des récoltes
    • Les prémices des troupeaux
    • La dîme de leurs revenus

    Un phénomène que nous retrouvons régulièrement dans la Bible c’est que lorsque le peuple est rétrograde il ne contribue pas à l’œuvre de Dieu. Un retour à Dieu se traduit également par la générosité financière envers sa maison.

    Voir Malachie 3.7-10

    Cependant l’inverse est également vrai. Quand le jeune homme riche a refusé de suivre Jésus la raison était parce qu’il était trop accroché à ses biens.

    Jésus l’a bien dit : « Car là où est ton trésor là aussi sera ton cœur ». Matthieu 6:21

    On dit que l’amour ne compte pas.

    Un jour j’étais dans une agence pour préparer un voyage en province. À côté de moi il y avait une jeune femme qui se renseignait pour un voyage séjour, lune de miel à Vienne. Sans vouloir être indiscret, je ne pouvais pas m’empêcher d’entendre sa conversation avec l’agent de voyage. J’ai compris que ce voyage n’était pas pour elle mais pour ses parents qui fêtait leur 25e anniversaire de mariage. Sur le dépliant il y avait plusieurs possibilités de formules mais elle avait encerclé l’hôtel 5 étoiles pour le week-end. Quand j’ai vu ça je me suis dit, « qu’est-ce qu’elle doit aimer ses parents ! » Si elle ne les aimait pas beaucoup ce serait une tente au camping !

    Dans le Nouveau Testament, Paul prend l’image des serviteurs du temple, soutenus par la dîme, pour expliquer le soutien des « ouvriers de l’Evangile. »

    « Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l’autel on part à l’autel ? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Evangile de vivre de l’Evangile. » 1Corinthiens 9.13,14

    A plusieurs reprises dans ce même Nouveau Testament nous apprenons que les chrétiens spirituels donnent avec libéralité. Dans 2Corinthiens 8.1-5 Paul parle des églises de la Macédoine comme les églises les plus spirituelles parce qu’elles se sont montrées les plus généreuses malgré leurs faibles moyens.

    C’est la personne qui a vécu un renouveau spirituel qui prend à cœur l’œuvre de Dieu, ce même renouveau spirituel que la population de Jérusalem a vécu avec Néhémie.

    Les murs de Jérusalem sont reconstruits et la ville retrouve sa vie spirituelle.

    Le peuple rentre pleinement dans ce renouveau : il a soif de la parole de Dieu, il y a de la joie dans la louange, il y a des conversions des âmes perdues - la repentance du péché, et la maison de Dieu est soutenue par la dîme et les offrandes.

     

     

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  • LES PARENTS DE MOISE

     

    Texte : Hébreux 11 :23

    Hébreux 11 est le célèbre chapitre de la foi qui nous présente une liste de ceux que j’appelle "les héros de la foi". Dans cette liste, il y a des inclusions assez surprenantes telles que Rahab la prostituée, et Hénoch dont on parle si peu dans la Bible. Une référence particulière est faite aux parents de Moïse.

    Comme Moïse est une image, ou un type dans l'Ancien Testament, de Jésus Christ en tant que libérateur, alors nous pouvons légitimement dire que les parents de Moïse pourraient aussi représenter Joseph et Marie, les parents de Jésus. Il y a une similitude frappante entre la réaction des parents de Moïse à la menace de mort qui pesait sur Moïse, un nouveau-né mâle en Egypte, et la fuite en Égypte de Joseph et Marie avec l'enfant Jésus dont la vie même était menacée par le roi Hérode.

     

    LA SITUATION EN EGYPTE VERS 1300 AV.

     À l'époque de Joseph, fils de Jacob, les Israélites étaient descendus en Égypte pour échapper à la famine qui sévissait en Palestine. Ils ont prospéré et se sont beaucoup développés pendant 300 à 400 ans.   Cependant, après la mort de Joseph, un nouveau pharaon monta sur le trône. Il n'avait pas connu Joseph et se sentait de plus en plus menacé par la puissance et la force croissantes d'Israël. Il a tenté d'assujettir les Juifs en les faisant des esclaves contraints aux travaux forcés. Malgré tout, les Juifs ont continué à se multiplier. Plus le travail forcé était dur, plus les Juifs augmentaient. Le pharaon, déterminé de les dominer, a émis un décret selon lequel tous les bébés juifs de sexe masculin devaient être jetés dans le Nil pour y être noyés. Les Juifs vivaient dans une situation extrêmement difficile étant victimes d'hostilité et de persécution acharnées.

     

    LA VIE DE MOSES EST ÉPARGNÉE

    Un homme sans grande importance de la tribu de Lévi a épousé une femme et ils ont eu un fils qu'ils ont appelé Moïse. A la naissance, voyant qu’il s’agissait d’un garçon, ils ont décidé de défier le pharaon et de ne pas noyer leur fils. La raison est donnée dans le livre des Hébreux : parce qu’un papa et une maman ont trouvé que leur bébé était beau. Ce qu'ils voyaient dans leurs bras était plus important pour eux que d'obéir à un roi méchant, même au risque de leurs propres vies. C'est incroyable ce que les gens sont prêts à endurer et même à souffrir quand ils ont une bonne raison.

    Un de mes amis au lycée n'a pas réussi ses examens de fin d'année, du moins au niveau qu'il espérait, et a donc manqué une place dans une université. Alors, plutôt que d'accepter cet échec, il a décidé de redoubler sa dernière année de lycée. La deuxième fois, il a obtenu le niveau requis. Puis il s’est lancé dans des études universitaires. Cependant pour les financer il a travaillé pendant la journée et pendant six ans, il a suivi ses cours universitaires le soir pour obtenir son diplôme. Il était très motivé et, en raison de sa motivation, il était prêt, pendant un certain nombre d'années, à renoncer à des sorties, à des soirées entre amis et à des activités de loisirs pour pouvoir atteindre ce qu'il s'était fixé. C'est vraiment l'esprit dont nous parlons avec les parents de Moïse. Ils étaient prêts à prendre tous les risques à cause de ce qu'ils voyaient dans leur enfant.

    La conviction et la volonté de sacrifice viennent lorsqu'il y a quelque chose de beau qui vous motive. 

    Prenons l'exemple de Jacob. Lorsqu'il a rencontré Rachel, il a vu qu'elle était belle. Il est tombé amoureux d’elle au point même d’accepter de travailler pour son père pendant sept ans afin d'être autorisé à l’épouser.  Il est dit de ces sept années : "Elles lui parurent peu de jours, à cause de l'amour qu'il avait pour elle", Genèse 29:20. 

    Lorsque le père de Rachel a trompé Jacob, celui-ci était prêt à servir sept années supplémentaires parce qu'il la trouvait belle et qu'il l'aimait.

    Jésus a parlé d'un marchand de perles qui, un jour, est tombé sur une perle exceptionnellement belle d'une valeur inestimable. Pour l'obtenir, il était prêt à vendre toutes les perles qu'il avait amassées au cours de nombreuses années. Jésus parlait de la beauté du Royaume de Dieu. Telle est la beauté de ce Royaume de Dieu que des hommes et des femmes qui la découvrent sont prêts à renoncer à tout ce qu'ils ont amassé pendant de nombreuses années pour l'obtenir.

    Personnellement, le Royaume de Dieu me donne une très belle vie, malgré les nombreux défis auxquels j'ai dû faire face. Rien ne peut être comparé à la communion que j'ai avec Dieu. Rien ne peut être comparé à la paix, à la joie et à l'amour que j'ai reçus de lui. Rien d’autre ne peut me donner l'espoir de l'éternité que Dieu m'a donné en Jésus-Christ. Et malgré ses nombreuses imperfections, rien n'est plus beau que la communauté chrétienne, la communion des chrétiens qui servent Dieu ensemble, l’Eglise de Jésus-Christ. Elle est unique sur toute la surface de la terre.

     

    LA BEAUTÉ MÈNE À LA FOI QUI MÈNE À LA VICTOIRE SUR LA PEUR

    " Parce qu’ils virent que l’enfant était beau et qu'ils ne craignirent pas l’ordre du roi. " Hébreux 11:23

     Il arrive un moment où vous devez prendre position pour ce que vous croyez, pour ce que vous considérez comme beau, quelles que soient les conséquences pour votre propre vie. Ne pas le faire n'est pas seulement une absence de foi. Il y a également un refus inhérent de reconnaître la valeur de cette chose. Pour ce qui doit être défendu, la foi nous oblige à réagir, à dire « Je crois en cela. C'est trop important pour moi, je ne reculerai pas devant la menace ou le prix à payer. » C'est ce qu'a fait Martin Luther lorsqu'il a été confronté au tribunal ecclésiastique de l'Église institutionnelle de l'époque. L’hiérarchie lui demandait de renoncer à son enseignement sur le salut par la foi en se basant sur ce que l'Écriture déclare dans Romains 1.17 "le juste vivra par la foi".  Sa célèbre réponse fut : "C’est ma position. Je ne peux pas faire autrement".

    Les années ont passé, l’enfant Moïse devenu un homme se retrouve devant le pharaon d'Égypte. Et il prend position, avec audace et détermination. D'où lui vient cet esprit ? Sans doute de ses parents qui étaient de cette trempe. Bien que Moïse ait dû traverser toutes ses expériences formatrices ainsi que sa rencontre extraordinaire avec Dieu au buisson ardent, il était quand même toujours le fils de ses parents. Il était habité par le même esprit, la même foi qui les avait poussés à cacher le nouveau-né et à désobéir à l’édit du pharaon. Moïse s’est montré capable de prendre position, comme l’avaient fait ses parents, lorsque Dieu l'exigeait de lui.

     Ainsi, l'histoire inspirante de Moïse commence, comme ce fut le cas pour l'histoire de Jésus, par un petit bébé protégé par ses parents.  Après avoir compris ce verset 23 concernant les parents de Moïse, une mention surprenante dans la liste des "héros de la foi" d'Hébreux 11, j'ai vécu très différemment les présentations de bébés lors de nos célébrations dominicales. À partir de ce moment-là, lorsque je tenais un bébé dans mes bras, je le regardais, et avant de prier, je pensais : " Je me demande ce qu'il y a à l'intérieur de ce petit. Dieu, que pourrait-il faire de sa vie ? Je me demande s'il n'y a pas un autre Moïse ici qui va émerger dans les années à venir."

    Peut-être que celles et ceux qui lisent cette étude pourraient se poser la question à propos d'eux-mêmes : « Je me demande s'il n'y a pas quelque chose de beau en moi qui doit encore émerger pour Dieu ? »

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  • LES YEUX FIXES SUR LA RECOMPENSE

    1ère partie

     

    Texte : Hébreux 11.24-27

    L’histoire de Moïse est une longue histoire qui commence au début du livre de l’Exode et qui se termine avec sa mort dans le livre de Deutéronome.

    Cependant l’auteur de l’épître aux Hébreux dans le Nouveau Testament résume son histoire en quelques phrases. La pensée de l’auteur de cette épître nous aidera à comprendre l’histoire de Moïse autrement, sous l’angle de la foi.

    Faisons un survol rapide du début de cette histoire passionnante.

    Moïse est né de parents juifs en Égypte pendant la période où les juifs étaient esclaves. Comme le peuple d’Israël devenait puissant, pharaon a ordonné que tous les bébés mâles nés de femmes juives soient noyés dans le Nil.

    Les parents de Moïse ont désobéi et l’ont caché dans un panier parmi les roseaux.

    La fille du pharaon l’a trouvé et l’a adopté et Moïse a agrandi dans le palais du roi. Grandissant dans la famille royale, Moïse est devenu un personnage puissant en Égypte.

    Cependant devenu adulte, Moïse ressentait l’appel de Dieu pour libérer son peuple de l’esclavage, son peuple de sang, les juifs.

     

    CE QUE VOYAIT MOISE

    La phrase clé de ce passage dans Hébreux 11 est le verset 26 : « il avait les yeux fixés sur la récompense. »

    Quelle récompense ? - celle qui vient en faisant la volonté de Dieu et en étant à son service.

    Moïse comprenait que toute la richesse qu’il possédait et qui l’entourait n’était pas cette récompense. Il était convaincu que Dieu avait réservé quelque chose pour lui et pour le peuple s’il le servait fidèlement.

    En ce qui nous concerne nous chrétiens, il ne faut surtout pas penser que servir le Seigneur ou ne pas le servir est sans conséquences réelles.

    Parlant de la récompense du chrétien fidèle, l’apôtre Paul dit : « celui qui plante et celui qui arrose sont égaux et chacun recevra sa propre récompense salon son propre travail. » 1Corinthiens 3 :8

    Pour l’étudiant qui a bien travaillé c’est son diplôme. Pour le sportif qui s’est bien entraîné c’est sa médaille.

    Il est important de comprendre la différence entre UN DON GRATUIT et UNE RECOMPENSE de la part de Dieu.

    Le don gratuit de Dieu c’est le pardon des péchés, le salut et la vie éternelle en Jésus Christ.

    Mais la récompense de chacun est différente et dépend de son service pour Dieu et de sa fidélité à sa volonté. La Parole de Dieu nous invite à porter notre regard sur cette récompense tout au long de notre vie. Cela permet de vivre par la foi.

    C’était certainement le cas pour Moïse qui avait « les yeux fixés sur la récompense. »

     

    LA PARABOLE DES TALENTS

    Cette parabole de Jésus se situe dans Matthieu 25.14 – 30. Il s’agit d’une histoire de 3 serviteurs, qui, dans l’absence de leur maître, devaient travailler et faire fructifier l’argent que le maître leur a donné.

    Le moment critique de la parabole c’est le jour du retour du maître. La récompense pour les serviteurs qui avaient été fidèles c’est la parole que le maître a prononcé à leur égard :

    « C’est bien bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses. Je te confierai beaucoup. Entre dans la joie de ton maître. » v21

    La récompense du chrétien quand Jésus reviendra c’est d’entendre ces mêmes paroles prononcées sur sa vie. Personnellement, je garde les yeux fixés sur cette récompense. Je ne peux pas concevoir que Jésus dise autre chose à moi quand il revient. Je ne supporte pas la pensée qu’il me dise « Vincent, c’était franchement médiocre » !

    NON ! Ma récompense c’est qu’à la fin, après toutes les années, les expériences, les défis et les difficultés, j’entende « C’est bien Vincent, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître. » Alors ma vie aura été une réussite.

    Si je fixe les yeux sur cela et je vis dans la foi d’entendre un jour ces paroles, je vivrai différemment de celui qui a les yeux fixés ici-bas.

    Dans le passage Hébreux 11.24-27, il y a 6 différences dans le comportement de Moïse parce qu’il marchait par la foi avec les yeux fixés sur la récompense.

     

    1. IL REFUSA L’IDENTITE ET LE PLAISIR DU PECHE QUE L’EGYPTE REPRESENTAIT

    Moïse a refusé le péché. Il a dit NON à la tentation !

    Quand les yeux sont fixés sur la récompense on ne joue pas avec le péché et on ne s’identifie pas à un monde qui vit dans le péché.

    Le monde qui nous entoure et dans lequel nous devons vivre, pue l’odeur du péché : le mensonge omniprésent, la malhonnêteté, l’intérêt personnel, l’amour de l’argent, l’immoralité, l’adultère.

    Dans une ville en France où je faisais des réunions d’évangélisation, je suis sorti dans la rue avec les jeunes pour distribuer des invitations. Je me suis approché d’une femme et je l’ai invité à la réunion en disant que j’étais l’orateur. Elle m’a répondu : « Je viendrai bien, je te trouve mignon. » Elle pensait me charmer mais elle m’a donné envie de vomir tellement que l’odeur m’écoeurait. Pardonnez-moi mon langage !

    Si quelqu’un veut vivre dans l’immoralité il y a tout ce qu’il faut à sa portée dans ce monde de péché. Mais si tes yeux sont sur la récompense tu feras comme Moïse :  tu refuseras – tu diras NON ! Ce ne sera pas un petit « oh non pas vraiment ». C’est NON !

    NON à la tentation, NON à l’hypocrisie, NON à la séduction des plaisirs de ce monde, NON à ceux qui disent « viens avec nous », NON à la chaire qui dit, « C’est pas grave, c’est normal. »

    Jésus a dit : « Que ton NON soit NON ! »

    Un chrétien de longue date a intégré, avec sa famille, une église vivante. Ses enfants participaient à l’école du dimanche et après un certain temps le pasteur a commencé à lui confier certaines responsabilités. La famille vivait heureusement sa vie d’église. Un jour à son travail, on lui a fait une proposition professionnelle intéressante mais pour accepter ce poste il devait déménager pour aller vivre dans une autre ville, c’est-à-dire déraciner sa famille. La proposition était tentante - il avait besoin de l’argent. Il a prié et avec beaucoup de courage il a dit NON parce que la place de sa famille dans l’église était plus importante que le nouveau poste et une augmentation de salaire. Dieu a béni cet homme pour sa prise de position et en peu de temps une autre opportunité de progresser au niveau de sa carrière s’est présentée avec un salaire plus conséquent et plus de responsabilité au sein de l’entreprise. Il a témoigné publiquement de la bénédiction de Dieu mais ce n’était pas la fin des pièges. Cette fois il ne devait pas déménager mais ces responsabilités lui demander plus de temps, plus d’absences. Il s’est retiré de ses responsabilités d’église et il participait de moins en moins à la vie de l’église. Son explication était très classique pour un chrétien qui rétrograde : je suis très pris avec mon travail et en tant que Chrétien, je dois faire mon travail sérieusement. Comment peut-on répondre à ce gendre de raisonnement ? Un jour il n’est plus revenu à l’église - il préférait aller se promener avec ses enfants les dimanches pour se détendre.

    Est-ce que Dieu avait béni cet homme ? Oui, bien sûr, quand il a refusé la mutation pour des raisons spirituelles. Mais avec la bénédiction est venu un autre piège. Son « NON » est devenu un « OUI ».

    Le chrétien ne doit jamais perdre sa capacité de dire « NON » à la séduction du monde.

    Il n’y a qu’en fixant les yeux sur la récompense, comme l’avait fait Moïse, qui permet à un chrétien de dire NON à la tentation tout au long de sa vie.

     

    2. MOISE A ACCEPTE D’ETRE MALTRAITE POUR UN TEMPS

    Comme la foi voit loin et reste fixée sur la récompense, elle peut supporter des épreuves et des difficultés. Moïse savait que Dieu allait déverser son jugement sur pharaon et libérer Israël.

    Parce qu’il voyait ces choses qui n’étaient pas encore visibles, Moïse pouvait accepter les difficultés du présent. Il a accepté de perdre sa gloire et l’honneur sachant que Dieu le justifierait.

    Pour la femme enceinte, elle anticipe un beau bébé dans les bras, alors elle peut supporter les nausées, la fatigue, l’attente interminable, le gros ventre, les nuits où elle dort mal, les craintes de l’inconnu, l’hôpital, jusqu’à même la douleur intense de l’accouchement. Pendant cette période elle tricote les bottines, les yeux fixés sur la récompense et quand l’enfant est né, c’est la récompense ! Quelle joie ! Le bébé n’a pas de cheveux, il n’a pas de dents, mais qu’est-ce qu’il est beau aux yeux de maman.

    Quand on vit par la foi et nos yeux sont fixés sur la récompense, qu’est-ce que quelques désagréments comparés à la joie qui nous attend.

    Paul l’a dit merveilleusement bien dans 2Corinthiens 4.17,18.

    « car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire parce que nous regardons non pas aux choses visibles mais à celles qui sont invisibles car les choses visibles sont passagères et les choses invisibles sont éternelles. »

    Pour conclure cette première partie de cette étude il faut que nous nous posions une question : sur quoi fixons-nous les yeux ?

    Pour le chrétien, comme pour Moïse et sa récompense, c’est soupirer après ces paroles du maître qui rentre de voyage « C’est bien, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître. »

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  • LES YEUX FIXES SUR LA RECOMPENSE

    2ème partie

     

    Texte : Hébreux 11.24-27

    Revenons sur l’étude précédente.

    Moïse a pu marcher par la foi au quotidien parce qu’il avait les yeux fixés sur la récompense. Il voyait les choses invisibles plutôt que les circonstances présentes.

    Nous avons vu dans ce passage que marcher par la foi pour Moïse avait des conséquences à plusieurs niveaux de son comportement.

     

     1. Parce qu’il avait les yeux fixés sur la récompense il a refusé de s’identifier avec les plaisirs que représentait l’Égypte et il a refusé le péché.

    Il a renoncé à sa vie dans le palais du roi.

     

     2. Pas ce qu’il avait les yeux fixés sur la récompense il était prêt à supporter des difficultés passagères car il voyait la gloire à venir.

    Dans notre passage qui est à l’étude Hébreux 11.24-27, il y a d’autres domaines où Moïse s’est montré un homme de foi et le chrétien est concerné s’il veut, lui aussi, marcher par la foi.

     

     3. LA FOI A CHANGE SON REGARD SUR LE PEUPLE DE DIEU

    Curieusement l’auteur de l’épître aux Hébreux associe Moïse à Christ.

    V26 « il regarda l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte. »

    Ici il ne s’agit pas de Jésus physiquement présent mais présent dans le sens prophétique - c’est de ce peuple que le Christ, Messie, allait naître.

    En regardant le peuple d’Israël en Égypte, il n’y avait visiblement rien qui indiquait son potentiel. Il était un peuple d’esclave, abattu, sans biens, sans liberté, sans pouvoir, sans force. Mais quand Moïse a regardé ce peuple il a vu en lui le plan de Dieu. C’est ce plan de Dieu qui a donné à Israël une richesse bien supérieure à l’or et aux bijoux d’Égypte. C’est cela que Moïse a vu.

    La foi permet de voir le réel potentiel de quelque chose d’apparence pauvre. Pour le chrétien qui marche par la foi, il ne voit pas simplement les choses présentes et superficielles. Il voit les choses telles qu’elles peuvent le devenir avec Dieu.

    Il est donc impératif que le chrétien change sa façon de voir - de voir des situations par la foi et de voir les gens par la foi.

    C’était pendant la première année de la première église que nous avons implantée dans la ville d’Ipswich en Australie. Une dame très dynamique s’est jointe à nous avec ses 4 enfants. Quand je lui ai posé la question par rapport à son mari elle m’a répondu : « Oui, il a donné sa vie à Jésus mais il est un chrétien médiocre et en plus, il fume. Il n’est pas motivé dans sa foi ni engagé dans une église. » Je me suis fait une idée de ce cet homme même avant de le connaître. Par la suite j'ai eu l'occasion de le.rencontrer et effectivement, il fumait la pipe, il était démotivé sur le plan spirituel et défaut professionnel de nombreux militaires, était parfois un peu trop autoritaire avec ses enfants. Mais j’ai eu un bon contact avec lui. Quand on se voyait on parlait de tout et de rien mais aussi du Seigneur. Le jour où il a été baptisé du Saint Esprit chez nous, beaucoup de choses ont changé. Maintenant il était enflammé et il voulait servir le Seigneur. Il a rangé sa pipe et s’est impliqué dans la vie de l’église. Après quelques mois je lui a demandé de lancer un groupe de maison dans son quartier de personnel militaire, un groupe qui a très vite pris de l’ampleur. Cependant en ce qui concerne la prise de parole en public il était très hésitant. Il était à l’aise avec la responsabilité de conduire un groupe de maison mais au-delà de cela il se sentait incapable d’assumer d’autres responsabilités au niveau de réunions plénières. Je comprenais ses hésitations mais le Seigneur m’a sensibilisé à son potentiel sur le plan pastoral. Quand il a pris sa retraite de militaire il a monté une petite entreprise de réparation de télévision. C’était une affaire qui marchait bien. Un jour je l’ai interpellé : « Et si tu devenais mon pasteur adjoint dans l’assemblée ? » « Oh non je ne pourrai jamais être pasteur », il m’a répondu et toute son insécurité est ressortie. Mettant cela dans la prière il a finalement pris tout son courage et il a accepté ma proposition. Il a vendu son entreprise en acceptant de vivre avec le petit salaire que l’assemblée lui proposait. Pour l’aider au niveau de la prise de parole en public je lui ai proposé qu’il prépare chaque semaine un message et que le vendredi après-midi dans la salle de réunion il prêche son message à moi seul assis au premier rang. Il est devenu un pasteur adjoint efficace mais ne se voyait jamais un jour pasteur de sa propre assemblée. Faisant un pas à la fois il a évolué et il est finalement devenu le pasteur principal d’une belle église sur la côte est de l’Australie. La chose qu’on n’aurait jamais pu imaginer au début, il est devenu orateur dans des conventions de pasteurs en Hongrie, son pays d’origine.

    Nous voyons souvent les faiblesses mais Dieu voit les richesses. Face à la faiblesse mais voir la richesse c’est voir comme Dieu voit, c’est porter son regard sur les choses invisibles.

    En regardant ce peuple juif, ce peuple d’esclaves en Égypte, Moïse a eu une révélation que de ce peuple viendrait le Messie qui libérerait l’homme de la puissance du péché, le Christ.

    Avoir les yeux fixés sur la récompense change beaucoup de choses dans notre façon de vivre. Nous ne restons pas liés aux apparences, aux choses superficielles mais nous voyons au-delà, toute la richesse que Dieu donne.

    Combien je bénis Dieu que dans les premières années de ma vie chrétienne j’ai été entouré de personnes qui ont cru au plan de Dieu pour ma vie. Quand je suis allé voir pour la toute première fois, le pasteur de la grande église que je commençais à fréquenter, je crois l’avoir fait un peu peur. J’étais étudiant à la fac. J’avais beaucoup de cheveux frisés, la honte de ma mère, une barbe pas soignée, les doigts jaunes à cause des cigarettes que je roulais moi-même, le jean en triste état et, évidemment des baskets, tenue obligatoire pour tout universitaire des années 70. Assis dans le bureau du pasteur je lui ai annoncé : « Que dois-je faire pour devenir pasteur ? » Il n’a pas éclaté de rire ni a eu un regard choqué. Il m’a dit simplement, « Alors jeune homme, accroche-toi à la Parole de Dieu et sois patient » et c’est ce que j’ai fait. Il a vu quelque chose en moi que très peu de personnes avaient vu. Il avait vu la richesse de Dieu qui était caché sous les apparences.

     

    LA RICHESSE DE MOISE

    Malgré les erreurs commises, Moïse a appris à faire confiance à Dieu. Il était appelé à être un libérateur du peuple mais quand il a essayé de le faire par sa propre force et volonté, c’était l’échec. Combien cet échec a dû être difficile à porter pendant 40 ans dans le désert, entouré de quelques moutons et de sa famille. Tout espoir d’être un libérateur du peuple était perdu. Il est devenu un simple berger. L’orgueil et la suffisance étaient brisés et il ne pouvait imaginer la suite que Dieu avait réservée pour lui.

    Moïse ne voyait que la pauvreté de sa vie mais Dieu voyait les choses invisibles. Il voyait la richesse dans la vie de Moïse.

    Le jour arriva où cette richesse est dévoilée - ce sera l’expérience du buisson ardent. Exode 3.7-12 ; 4.10-14

    Moïse qui avait aperçu la richesse du peuple de Dieu, était aveugle par rapport à sa propre richesse. Il se méprisait. Il était tellement conscient de son problème d’expression qu’il ne pouvait pas accepter ce que Dieu lui demandait.

    Nous avons l’impression de 2 Moïse : celui que Dieu voit, et celui que Moïse lui-même voit. Moïse voit un homme en échec qui balbutie et qui ne pourrait jamais être utilisé par Dieu, mais Dieu le voit déjà devant pharaon avec autorité déclarant « Dieu dit, laisse sortir mon peuple. »

    Dieu n’a pas dit à Moïse « Ne t’inquiète pas pour tes balbutiements, ça ira, on te comprendra. » Il lui a dit : « je mettrai mes paroles dans ta bouche. »

    Ce n’est pas du positivisme. Je ne crois pas à l’homme en lui-même. Il nous a trop souvent déçu. Mais je crois au potentiel du plan de Dieu dans sa vie.

     

    LE VASE OU LE TRESOR

    En arrivant en France j’ai découvert pour la première fois ce que les Français appellent « la poubelle de table ». Il s’agit souvent de très jolis objets sur lequel il y a un beau dessin. Il présente bien et a toute sa place sur une belle table.  Cependant à l’intérieur il n’y a que des déchets.

    L’apôtre Paul nous donne une image contraire. (2Corinthiens 4.7)

    Il parle d’un vase de terre, sans beauté, fragile, fonctionnel dans lequel il se cache un trésor. Si on regarde uniquement à l’extérieur nous ne pouvons pas imaginer la richesse de ce vase. Mais la valeur de ce vase ne dépend pas du vase lui-même mais de ce qu’il contient.  L’apôtre Paul était très conscient de ses faiblesses mais il s’est réjoui à leur sujet parce qu’il a déclaré que quand il était faible c’est le trésor qui se manifestait dans sa vie, c’est-à-dire la richesse de Christ que Dieu avait placé en lui.

    L’incrédule, l’homme naturel, ne peut voir que le vase. Celui qui vit dans la foi, l’homme spirituel, voit le trésor.

    En méditant sur ce que Moïse a vu prophétiquement en regardant le peuple juif assujetti en Egypte, j’ai pensé au film qui es sorti il y a plusieurs années, en noir et blanc « Elephant Man ». C’est la terrible histoire vraie d’un homme qui a une tête horriblement déformée de naissance. Il devient un spectacle de fête foraine pour choquer le public. Un soir cet homme se fait agresser par un groupe de jeunes. Poursuivi il se réfugie dans un bloc sanitaire public. Il tombe par terre, le dos au mur, les jeunes le trouvent et le tourmentent. Il cri, il hurle, « JE NE SUIS PAS UNE BETE, JE SUIS UN HOMME ! »

    Les égyptiens voyaient les juifs comme des bêtes. Moïse voyait ce même peuple comme le peuple de Dieu duquel un jour sortirait le Christ. Il ne pourrait jamais plus revenir en arrière.

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  • LES YEUX FIXES SUR LA RECOMPENSE

    3ème partie

     

    Texte : Hébreux 11.24-27

    L’épître aux hébreux nous apprend que moïse marchait par la foi. Comment ?

    – « les yeux fixés sur la récompense. »

    Quand nous vivons par la foi et non pas selon les circonstances cela produit obligatoirement des changements au niveau de son comportement personnel.

    Dans le cas de Moïse marche les yeux fixés sur la récompense c’est concrétisé dans 6 domaines :

    1. Il refusa l’identité et le plaisir du péché que l’Égypte représentait.

    2. Il a accepté d’être maltraité pour un temps.

    3. La foi à changer son regard sur le peuple de Dieu.

    Nous pouvons maintenant poursuivre notre étude avec les autres changements de comportement de Moïse parce qu’il marchait par la foi.

     

     4. MARCHANT PAR LA FOI IL N’A PAS EU PEUR DU ROI v27

    L’opposé de la foi pour l’incrédule est ne pas croire, l’incrédulité, mais pour le croyant l’opposé est la peur.

    La foi n’est pas simplement être d’accord avec quelques doctrines. Elle est une conviction qui produit l’assurance, la confiance et l’action.

    La peur touche directement à cette assurance et devient l’ennemi #1 de « marché par la foi ».

    Dans la Bible il y a 2 sortes de craintes : une positive et une destructrice.

     

    (i) La crainte positive produit le respect pour Dieu.

    Proverbes 1.7  « La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse. »

    Il ne s’agit pas d’avoir peur de Dieu mais de le respecter pleinement et de se soumettre de tout cœur à son autorité.

    Des exemples de l’absence de la crainte de Dieu abondent : les jurons avec le nom de Dieu ou de parler de lui comme certains le font - le barbu là-haut. Ne parlons même pas de celui qui déclare que Dieu est mort ou de parler d’un jugement final c’est pour faire peur aux enfants.

    L’autre crainte positive c’est la crainte du gendarme, non pas qu’il va m’agresser ou qu’il va découvrir quelque chose que je fais mal. Mais Romains 13.3 nous explique qu’elle produit en nous le désir de faire le bien et de veiller sur nos vies.

    Un homme que j’ai connu s’est fait flashé par un radar. Quand le gendarme lui a demandé pourquoi il faisait de l’excès de vitesse il a répondu : « parce que je ne vous ai pas vu ». S’il avait su qu’il y avait un gendarme il aurait eu peur et il aurait ralenti. Ma peur du gendarme est plus sensible. Je ne me permettrai jamais de répondre de cette façon.

     

    (ii) La peur destructrice

    C’est tout ce qui atteint son assurance et sa confiance dans sa relation avec Dieu, tout ce qui nous empêche de parler et d’agir pour Dieu, de vivre ouvertement pour lui – la paralysie spirituelle.

    Nous pouvons identifier des peurs particulières : la peur de la hauteur ou de l’obscurité, la peur des araignées... Les phobies dont souffrent certains sont nombreuses.

    Mais il y a d’autres peurs masquées difficiles à reconnaître : la timidité, le complexe d’infériorité, la crainte d’être rejetée, la peur d’échouer pour en citer quelques-unes.

    Ces peurs ont une puissance destructive dans une vie et produisent toutes sortes de réactions et de mauvais comportements : la violence, l’alcoolisme, la révolte, la dépression, la jalousie.

    Parce que Moïse marchait par la foi les yeux fixés sur la récompense, il n’a pas eu peur du roi.

    Depuis plus de 42 ans je suis engagé dans un travail l’implantation d’église. Implanter une nouvelle église suscite pas mal d’opposition. Cela dérange plusieurs. Il faut y aller par la foi et ne pas avoir peur.

    Un verset qui m’a beaucoup aidé tout au long de ces années et tiré de l’épître aux Hébreux 13 v 6

    « C’est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ; que peut me faire un homme ? »

     

    5. PAR LA FOI MOISE QUITTE L’EGYPTE

    Moïse a quitté l’Egypte deux fois :

    La première fois dans la peur. Exode 2.11-15

    La deuxième fois marchant par la foi. Exode 12. 37

    Entre les deux, Moïse a fait une expérience avec Dieu. Il a assumé l’autorité qui vient avec la foi et il a vaincu sa peur de la colère du roi. Sa parole, maintenant pleine d’autorité, avait fait plier Pharaon et avec le peuple libéré, il a quitté l’Egypte.

    Quand la colère de Pharaon s’est rallumée il s’est lancé à la poursuite du peuple d’Israël qui était face à la mer rouge. Exode 14.10,13,14

    Le peuple avait peur mais Moïse n’avait plus peur. Il a déclaré sa foi au peuple :

    V13 « Ne craignez pas restez en place et regardez la délivrance que l’Eternel va vous accorder en ce jour. »

    Une des plus grandes sources de crainte c’est la crainte de l’homme.

    Proverbes 29.25 « La crainte des hommes tend un piège ».

    Que vont-ils penser de moi si je laisse tomber mon masque et mon mur de protection ?

    J’ai toujours aimé les bandes dessinées de Lucky Luke. Ses adversaires redoutables et les frères Dalton. Ils étaient tous les 4 des bandits que Lucky Luke traquait pour les mettre en prison. Régulièrement ils s’évadaient de la prison et Lucky Luke devait de nouveau les capturer. Mais la 2e fois c’était toujours plus facile parce qu’ils traînaient un boulet attaché à leurs pieds. Ils pouvaient le porter pour un temps mais très vite il tombait d’épuisement.

    Pour beaucoup de gens la peur est comme ce boulet. Ils peuvent le porter pour un temps mais finalement c’est l’épuisement qui les gagne.

    Je suis de nature conservateur. Je n’aime pas déranger les autres et je ne cherche pas à attirer l'attention à moi. Quand je parle avec quelqu’un dans un lieu public je baisse ma voix. Je ne veux pas m’imposer aux autres.

    En arrivant en France le Seigneur m’a parlé : « Tu as toujours pêcher à la ligne. Je veux t’apprendre à pêcher avec des filets. » Au départ je n’ai pas vraiment compris la signification de cette image de filet.

    En septembre 1986, mon épouse et moi-même avons participé à un congrès pour évangéliste à Amsterdam organisé par Billy GRAHAM, le célèbre évangéliste américain. Je me suis inscrit à un atelier sur l’évangélisation en plein air, une approche que je ne connaissais pas. C’est à cet atelier que j’ai découvert la méthode du tableau d’évangélisation. J’ai tout de suite pensé que j’allais pouvoir m’en servir en France. J’ai fait venir quelqu’un qui m’a appris la technique et pendant 3 mois je me suis entraîné dans mon bureau. Dans mon bureau ça se passait toujours bien sauf que dans mon bureau je ne gagnais pas beaucoup de monde à Jésus. Le temps était venu de sortir mon tableau et d’aller au contact du public dans les rues et faire face aux réactions.  Moi qui n’aime pas déranger les gens, il fallait maintenant vaincre ma peur des réactions possibles. Le premier jour était particulièrement difficile. Ce jour-là il n’y a pas eu de mauvaises réactions mais je devais surmonter ma peur des réactions.

    Au fil des mois j’ai dû à gérer toutes sortes de réactions : des commerçants qui se plaignaient que quand les gens m’écoutaient ils n’achetaient pas, des ivrognes qui voulaient me perturber, un placier de marché qui voulait me mettre dehors, des jeunes qui venaient rigoler et chasser les gens qui s’arrêtaient pour m’écouter. Une fois quand j’avais terminé et il n’y avait personne devant mon tableau, les jeunes ont crié,  « ça n’a pas marché ! ». J’ai répondu : « Si, vous m’avez écouté jusqu’au bout ! »

    Mets le jour que mon cœur a battu le plus fort c’était à Roubaix, dans la voie piétonne un samedi matin. Il y avait pas mal de monde autour de mon tableau quand je vois arriver 2 policiers. Ils se sont mis devant moi. J’ai pensé, « cette fois, c’est cuit ! » mais après quelques minutes ils sont partis. Ouf, j’ai pensé. 5 minutes plus tard ils sont revenus cette fois en minibus rempli de policiers. Ils se sont garés devant moi.  J’ai pensé, « ça craint » mais j’ai continué à parler.  J’étais soulagé quand j’ai compris qu’ils étaient tous venus non pas pour m’arrêter mais pour m’écouter !

    Au début, je souffrais de la peur de l’homme. C’était un combat chaque fois pour sortir avec le tableau mais j’ai vaincu cette peur par la foi, au point où je me sentais aussi à l’aise dans la rue devant mon public qu’un dimanche matin devant une assemblée de chrétiens.

    J’ai eu un certain retour de beaucoup de passants qui me trouvaient très courageux. Pourquoi ? Parce qu’ils voyaient que j’avais vaincu une crainte qu’ils ont toujours.

    Hébreux 11.27 La peur de l’homme est vaincue en gardant les yeux « voyant celui qui est invisible ».

    On voit tellement Dieu qu’on ne voit plus l’homme qui peut t’intimider.

    La marche par la crainte devient la marche par la foi.

    Dans les chapitres 41 à 44 du prophète Esaïe nous retrouvons plusieurs exhortations de la part de Dieu de ne pas craindre, en portant le regard sur lui.

    41.10 Ne crains rien, car je suis avec toi

    41.13 Ne crains rien, je viens à ton secours

    43.1 Ne crains rien, car je te rachète, je t’appelle par ton nom tu es à moi

    44.2 Ne crains rien mon serviteur que j’ai choisi

    Quelle libération d’être débarrassé de la crainte de ce que peuvent penser où dire les autres ! C’est possible, les yeux fixés sur Jésus.

     

    6. MARCHANT PAR LA FOI ET VOYANT CELUI QUI EST INVISIBLE, IL A TENU FERME

    Le phrase clé du verset 27 est traduite « il se montra ferme ».  Le mot traduit « ferme » signifie dans la langue grecque du Nouveau Testament, « s’accrocher, maintenir le cap, ne pas se relâcher, se maîtriser ».

    J’ai connu un homme australien qui a rencontré une fille et il est tombé amoureux d’elle. Le seul problème c’est qu’elle venait d’une famille italienne traditionnelle. Le père de la fille a accepté que le jeune homme voit sa fille mais uniquement dans sa cuisine le samedi soir avec une table entre les 2 et le père présent à la table. Est-ce que le jeune homme aimait la fille il a accepté et il a tenu ferme pendant 2 ans. Pendant ces 2 ans, il n’a pas vu la table ni le père parce qu’il n'avait des yeux que pour la fille. C’est cela « tenir ferme. »

    Une expression qu’on entend souvent aujourd’hui c’est « je sens que je vais craquer. » Mais quand on marche par la foi on ne craque pas. On tient ferme, les yeux fixés sur la récompense.

    Alors comment produire des chrétiens stables, solides et constants dans leur marché avec Jésus ?

    La réponse : « voyant celui qui est invisible ». Hébreux 11.27

    Le meilleur conseil que je puisse donner à un jeune chrétien pour qu’il reste ferme :

    « Apprends à fixer les yeux sur Dieu au niveau du quotidien et en toutes circonstances. »

    Quand quelque chose de bien arrive ce n’est pas la chance, c’est Dieu qui te bénit.

    Quand tu réussis face à un défi, ce n’est pas juste grâce à toi, mais Dieu qui t’a aidé.

    Quand quelque chose de mal arrive, pas de panique, tu te tournes vers Dieu pour lui demander d’intervenir et lui faire confiance.

    Quand tu ouvres ta Bible, ce n’est pas juste pour lire une histoire. C’est pour que Dieu puisse te parler.

    Quand tu as des décisions à prendre, ce n’est pas juste toi qui décides. Tu pries, « Quelle est ta volonté, Seigneur ? »

    Je me souviens d’une fille qui venait de se convertir 4 semaines auparavant. Elle apprend que son cousin de 28 ans est sérieusement blessé dans un accident de la route.  Il est dans un coma, dans un état de grave. Elle aurait pu réagir humainement en disant « Pourquoi Dieu a-t-il permis cela ? Ce n’est pas juste. » Cependant elle m’a plutôt demandé si on pouvait prier pour lui et comment prier dans une telle situation ? En juste quelques semaines, elle avait compris la leçon la plus importante : pour tenir ferme il faut marcher par la foi, les yeux fixés sur Jésus.

    Ne soyons pas des chrétiens faibles dans la foi, peureux susceptibles et fragiles.

    Mais soyons plutôt comme Moïse :  les yeux sur Dieu, la tête haute, le cœur fort, prêt à affronter tous les défis avec courage.

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  • LA FOI POUR ENDURER

     

    Texte :  Hébreux 11.27

    LA FERMETE DE MOISE

    Moïse a fait un choix qui l’a mis sous beaucoup de pression :

    La pression venant de l’extérieur : la perte de confort, le rejet des autres malgré ses bonnes intentions, la colère du pharaon,

    La pression venant de l’Intérieur la peur, le sentiment d’échec.

    En lisant Hébreux 11.27 on a une certaine image de Moïse quittant Égypte par la foi : la tête haute, sans crainte, courageux, spirituel ayant une pleine confiance en Dieu, partant de son propre gré.

    Pourtant le Moïse de Exode 2, c’était le contraire : il prend la fuite après avoir tué un égyptien, il a peur du pharaon qui voulait sa mort, il s’est caché dans une famille de sept filles et leur papa, Jéthro et pour renvoyer Moïse en Égypte, Dieu a dû même se fâcher avec lui.

    L’épître aux Hébreux garde le silence sur le Moïse de Exode 2.

    La leçon que nous tirons est belle : Dieu retient seulement le résultat final.

    Il ne retient pas tous les hauts et les bas, les états d’âmes ou les erreurs faites avant d’y arriver au résultat.

    Pour Dieu, mieux vaut la fin d’une chose que son commencement. Nous avons de nombreux exemples de ce principe parmi les personnages bibliques.

    Ne nous condamnons donc pas pour tous les conflits intérieurs ou même des erreurs que nous avons commises lors de notre parcours. Dieu nous félicite du simple fait que, malgré tout, nous avons accompli sa volonté

     

    L'IMPORTANCE DE L'ENDURANCE

    Le phrase clé de ce verset 27, nous l’avons dit dans l’étude précédente, est la phrase traduite « se montra ferme ». Elle pourrait être traduit également « s’est montré fort et patient. ». Elle nous donne le sens de l’endurance.

    L'endurance est essentielle à la réussite de la vie chrétienne.

    Cela signifie qu'il faut persévérer, toujours poursuivre, s'accrocher quand les choses deviennent difficiles.

    Il y a 11 raisons pour lesquelles nous devons être endurants dans la vie chrétienne :

    • L'endurance obtient pour nous notre salut Matthieu 10.22.
    • L'endurance obtient le salut pour les autres 2Timothée 2.10.
    • L'endurance construit la discipline dans nos vies Hébreux 12.7.
    • L'endurance nous permet de recevoir les promesses de Dieu Hébreux 10.36.
    • L'endurance nous permet de faire face aux épreuves et aux tentations. 1Corinthiens 10.13.
    • L'endurance nous permet de faire face à la persécution. 1Corinthiens 4.12.
    • L'endurance mène à la maturité Jacques 1.4
    • L'endurance nous permet de régner avec Christ 2Timothée 2.12
    • L'endurance nous empêche de nous lasser et de perdre courage Hébreux 12.3,
    • L'endurance est la marque d'un vrai serviteur de Dieu. 2Corinthiens 6.4 ; 2Timothée 4.5.
    • L’endurance est l’expression même de l’amour 1Corinthians 13.7

    L'ensemble de la vie chrétienne repose sur l'endurance.

     

    LA CLÉ DE L'ENDURANCE

    Hébreux 11 nous donne une raison très simple pour laquelle Moïse a été capable d'endurer. Il est dit au verset 27 : "car il se montra ferme comme voyant celui qui est invisible".

    La persévérance dépend de ce que nous voyons,

    Un jour je suis allé à la pêche avec un ami et ses 2 jeunes fils. J’ai très vite pu constater que les 2 jeunes garçons étaient très différents l’un de l’autre. En peu de temps le premier, n’ayant pas attrapé un poisson, s’est découragé et s’est ennuyé. L’autre n’avait rien pris, lui aussi, mais n’était pas du tout découragé. En fait il me parlait des beaux poissons qu’il avait attrapé par le passé. Malgré le manque de résultats le 2e fils était toujours aussi motivé pensant aux poissons qu’il avait déjà pris.

    J’ai conclu qu’avant d’aller à la pêche il faudrait peut-être s’acheter un magazine de pêche et méditer sur les photos des magnifiques poissons des autres.

    Hébreux 12.2b Nous révèle que Jésus a souffert la croix, le mépris et l’ignominie en vue de la gloire qui lui était réservé. Il a tout supporté, tout enduré voyant la gloire, celle du trône de Dieu.

    Ce même verset, en première partie, nous appelle à avoir les regards sur Jésus. Ceci nous permet de vivre ce qu’il nous dit au verset 1 « courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouvert. »

    Pour persévérer dans la vie chrétienne, pour endurer face à toutes les épreuves et pour relever tous les défis, il faut vivre avec la perspective de l’éternité. Je fixe mes yeux sur la gloire à venir.

     

    LES SUBSTITUTS SUBTILS QUI OBSCURENT LA VISION DE JESUS

    Les problèmes personnels : Chaque fois que je voyais un certain homme chrétien et je lui posais la question, Comment ça va ? Il me répondait :  « Avec ma femme, ca va pas ». Il n’avait en vue que ses problèmes de couple.

    La guérison : d’autres me répondent en me donnant la liste de tous les problèmes de santé dont ils souffrent.

    L'église : d’autres encore ne me parlent que des problèmes de leur église

    Le bonheur personnel : je pense à une jeune femme qui s’est convertie à Christ mais n’avait qu’en vue de trouver un beau jeune homme pour se marier et avoir beaucoup d’enfants. Un garçon lui a fait des beaux yeux à son travail. Ils se sont mis en ménage et elle a laissé tomber le Seigneur.

    Des sujets chauds tels que l’activité de Satan dans le monde, la doctrine de la fin des temps, des complots de tous genres.

    Un chrétien peut assez facilement détourner son regard de la personne de Jésus. La capacité d’endurer sera très vite perdue. Pour la retrouver il faudra beaucoup de courage, d’honnêteté avec soi-même, une repentance profonde et un retour à la foi dans les promesses de la Parole de Dieu. Mais un retour est possible pour celui qui a le coeur droit.

    La surprise de Hébreux 11 par rapport à l’image de Moïse qu’elle présente, c’est que bien avant même la rencontre avec Dieu au buisson ardent, Moïse voyait déjà celui qui était invisible. On découvre un côté spirituel chez le jeune Moïse, qui finalement l’a poussé à vouloir libérer son peuple, les juifs, de l’esclavage en Egypte. L’appel de Dieu était déjà en évidence dans la période où Moïse grandissait dans le palais du roi. Hébreux 11 ne retient que ce qui est bon de ce grand homme de Dieu.

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  • LA FOI POUR LA PROTECTION SPIRITUELLE

     

    Texte : Hébreux 11.28

    L'auteur du livre des Hébreux nous amène maintenant à l'un des événements les plus significatifs de toute la Bible, à savoir la première Pâque que Dieu a chargé Moïse d'inaugurer. Ce repas de la Pâque et l'aspersion du sang sur les montants de la porte et le linteau de chaque maison des Hébreux allaient finalement permettre au peuple d'Israël de sortir d'Égypte et d'être libéré de l'esclavage qu'il avait connu sous la domination du Pharaon.

    Tous les détails de cette histoire se trouvent dans Exode 12.

     L'histoire de la Pâque revêt une importance particulière pour le chrétien en raison de sa signification messianique.  La présence du sang sur les poteaux et le linteau de chaque maison appartenant aux Hébreux a épargné à ces familles la mort de leur premier-né, provoquée par le "destructeur" ou l'ange de la mort. (Exode 12.23)

    Le parallèle avec le sang de Jésus qui nous sauve de la mort et nous donne la vie est simple à saisir.  Le Nouveau Testament insiste particulièrement sur la puissance du sang pour nous purifier du péché et nous libérer de la mort qui est l'effet du péché.  Cependant, nous découvrons également que le sang de Jésus a le pouvoir de vaincre le diable. (Apocalypse 12.11)

    Il y a cependant une différence importante entre l'histoire de la Pâque et ce que Jésus a accompli sur la croix par l'effusion de son sang.  Celui qui a apporté la mort à chaque premier-né en Égypte était un ange de la destruction envoyé par Dieu pour exercer le jugement.  Pourtant, la mort dont est sauvé tout chrétien, purifié par le sang de Jésus, vient de l'ennemi acharné de Dieu, le diable.

    De temps en temps, dans l'Ancien Testament comme dans le Nouveau Testament, Dieu utilise un ange pour provoquer le jugement et la mort. Un exemple frappant est celui d'Actes 12.23 où un ange envoyé par Dieu frappe Hérode qui s'est exalté après son discours.  Il se pourrait bien que cet ange soit mentionné dans Apocalypse 9:11 et qu'il porte le nom d'Apollyon en grec ou d'Abaddon en hébreu, ce qui signifie "destruction".  Il ne s'agit pas du diable mais d'un ange agissant sous l'autorité de Dieu.

    Moïse avait foi dans le sang de l'agneau aspergé sur chaque maison des Hébreux. Il avait foi en la promesse de Dieu.  En tant que chrétiens, nous avons foi en la puissance du sang de Jésus, non seulement pour nous purifier du péché, mais aussi pour nous sauver de la puissance du diable.

    Hébreux 2.14 résume parfaitement la situation. « Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il (Jésus) y a participé lui-même, afin que, par la mort, il rend impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable. »

     Ainsi, l'effusion du sang de Jésus détruit effectivement la puissance du diable. Cependant, le diable reste actif dans ce monde jusqu'à ce qu'il soit lié et jeté dans l'étang de feu lors du jugement final.  Il est donc important que chaque chrétien comprenne son autorité contre le diable, que lui confère la foi dans le sang de Jésus.  Dans cette étude, nous allons approfondir ce sujet.

     

    COMPRENDRE COMMENT FONCTIONNE LE DESTRUCTEUR

    Jésus identifie clairement le diable comme le voleur qui vient pour voler, tuer et détruire. Jean 10.10.

    L'apôtre Paul nous aidera à comprendre comment il opère et comment nous pouvons résister au diable. Éphésiens 6.11-16 est un passage essentiel.

    Le verset 16 dit : « Prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. »

    Les attaques du diable, selon Paul, se présentent sous la forme de missiles ou de dards ou de flèches qui sont tirés sur nous. Elles visent spécifiquement la tête, la vie de nos pensées.  2Corinthiens10.3-5 identifie le champ de bataille du combat spirituel - nos pensées.   Notre esprit est spirituellement le point le plus vulnérable où les dards pénètrent le plus facilement.

    Paul poursuit en disant que ces dards ou flèches sont en fait des missiles enflammés, des dards de feu. Ceci est très significatif car la destruction causée par un missile ou une flèche enflammée ne vient pas tant de la flèche elle-même que du feu qu'elle transporte.

    La flèche frappe un point précis, mais lorsqu'elle transporte du feu, celui-ci se propage rapidement et la destruction est grande.

    Laissez-moi vous donner quelques exemples :

    Si le dard enflammé qui frappe l'esprit est : "personne ne m'aime". Cette flèche porte le feu et le feu se propage. La destruction qu'elle apporte est la dépression, l'apitoiement sur soi, le ressentiment et l'isolement.

    Si le dard enflammé est "tu ne fais jamais les choses correctement".  Très vite, cela devient du découragement, une perte de confiance, la peur du rejet et de l'échec et toute initiative est perdue.

    Si le dard enflammé est "tu ne seras jamais guéri de ta maladie".  Tout espoir et toute joie disparaissent.  L'égocentrisme et la peur de la mort prennent le dessus.

    Si la flèche est "tu ne trouveras jamais de travail". L'inquiétude, le stress et la négativité remplacent la confiance, l'assurance et l'optimisme. Le découragement et l'incrédulité s'installent.

    Les flèches ne sont pas vraiment le problème. C'est le feu qui en émane qui cause la destruction. C'est un peu comme les sarbacanes dans les jungles d'Amérique du Sud - ce ne sont pas les flèches mais le poison qu'elles transportent qui cause la mort.

    Un de mes souvenirs d'école est d'avoir un jour manqué de respect à un professeur qui s'en est offusqué.  Il m'a réprimandé et m'a dit que je serais puni pour mon manque de respect mais qu'il avait besoin de temps pour réfléchir à la punition que je recevrais.  Trois jours ont passé et je ne connaissais toujours pas mon sort.  Pendant ces trois longues journées, je me sentais très mal à l'aise et stressé de ne pas savoir la punition qui m'attendait.  Lorsque finalement le professeur m'a convoqué, il m'a dit qu'il passerait outre cette fois et qu'il n'y aurait pas de punition.  Cependant, ma punition avait continué dans ma tête pendant trois jours ! Les pensées sont définitivement un champ de bataille !

     

    LA FOI EST NOTRE PROTECTION SPIRITUELLE

    De même que Moïse avait foi en la Parole de Dieu concernant le sang de l'agneau qui garantissait la sécurité d'Israël, de même la foi en la Parole de Dieu nous protège contre les flèches enflammées du diable.

    Le bouclier auquel Paul fait référence n'est pas le petit bouclier utilisé pour le combat homme à homme.  Il s'agissait d'un bouclier couvrant tout le corps et mesurant 130 x 80 cm, offrant une protection globale à l'individu.  Ces boucliers de pleine longueur protégeaient également un corps d'hommes. Vous pouvez certainement imaginer une cohorte de 500 soldats romains avançant en tant qu'unité avec ces boucliers les protégeant devant, derrière, sur les côtés et au-dessus. Aucune lance ou flèche ne pouvait pénétrer cette protection.

    Lorsque le bouclier intégral et les missiles enflammés sont associés, c'est généralement dans le contexte du siège d'une ville.  Pendant un siège, des missiles enflammés sont lancés depuis les murs de la ville sur les soldats envahisseurs. Les soldats attaquants se protégeaient à l'aide de grands boucliers.  Donc, en fait, Éphésiens 6 ne fait pas seulement référence aux chrétiens attaqués, mais il indique que Satan est sur le point d'être vaincu par une armée d'invasion qui l'a encerclé.

     

    UTILISER LE BOUCLIER DE LA FOI

         1. Reconnaître d'abord un missile enflammé du diable.

    Souvent, on ne reconnaît pas les missiles enflammés et quand une pensée négative arrive, on se l'attribue.  Certaines personnes qui sont faibles en discernement pourraient même attribuer une pensée négative à Dieu.

    Une dame que je connaissais bien comme une personne positive, est venue me voir un jour et m'a dit : "Dieu m'a montré que je suis une personne critique". Eh bien, ce n'était pas Dieu qui lui a donné cette pensée.

         2. Nous n'avons pas beaucoup de contrôle sur les pensées qui entrent dans notre esprit.

    Le bouclier de la foi n'empêche pas les pensées d'entrer dans notre esprit, mais il est nécessaire dès qu'une pensée négative entre en jeu.  Nous déclarons notre conviction que la parole de Dieu, est la vérité, et nous résistons à tout ce qui lui est contraire.

         3. La foi n'est pas passive mais proactive dans la protection qu'elle procure.

    Paul a exhorté Timothée à "combattre le bon combat de la foi".1 Timothée 6.12. 

    Ainsi, si la pensée vient, "Je ne peux pas aimer cette personne", sans le bouclier, le feu se propage et le cœur s'endurcit.   Vous mettez l'amour et l'acceptation de cette personne dans le panier des choses trop difficiles. Ce n'est tout simplement pas possible.  Mais avec le bouclier de la foi, la foi se défend et déclare : "L'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné." Romains 5.5.

         4. La foi combative choisit aussi les pensées que nous laissons occuper notre esprit.

    Paul le dit très clairement lorsqu'il s'adresse aux Philippiens : « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » Philippiens 4.8

    En conclusion, inspirons-nous de l'exemple de Moïse qui, par la foi en ce que Dieu lui a dit en ce qui concerne la nuit de la Pâque, a assuré la protection spirituelle du peuple de Dieu.

    Par la foi, nous pouvons connaître cette même protection contre les mensonges et les ruses de Satan lorsque nous connaissons la Parole de Dieu, que nous la croyons et que nous agissons en conséquence.

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  • LA FOI POUR CONTINUER A AVANCER

     

    Texte : Hébreux 11.29

    En quelques versets, le livre des Hébreux nous donne un aperçu de la sortie d'Égypte de Moïse, puis de son retour pour faire sortir le peuple d'Israël de son esclavage en Égypte.

    Le peuple avait vu les miracles que Dieu avait accomplis par l'intermédiaire de Moïse pour lui permettre de quitter l'Égypte. Ils étaient maintenant dans le désert, en route vers la terre promise, avec Dieu omniprésent à leurs côtés par une colonne de nuée le jour et une colonne de feu la nuit. Tout semblait bien aller. Ils faisaient de bons progrès jusqu'à ce qu'ils atteignent la Mer Rouge. En fait, on nous dit que les enfants d'Israël sont sortis avec audace. Puis la progression s'est arrêtée. L'Exode 14 reprend l'histoire

     

    L'EXPÉRIENCE DE LA MER ROUGE DANS LA VIE CHRÉTIENNE

    De temps en temps, une personne qui devient chrétienne peut vivre une expérience similaire. Il fait de bons progrès pendant un certain temps, puis cesse de croître et ne dépasse pas un certain niveau.

     Il fait l'expérience de la mer Rouge. Il plante sa tente près de la mer Rouge et, bien qu'il ne retourne pas en Égypte, il ne va pas non plus vers la terre promise de Dieu.

     Une expérience de la mer Rouge est quelque chose qui vous empêche d'aller de l'avant, quelque chose qui semble permettre au diable de vous rattraper, quelque chose qui peut même vous faire vous demander pourquoi Dieu vous a sauvé.

    Trois choses caractérisent l'expérience de la Mer Rouge des Israélites :

     

          1. LA PEUR

    Exode 14.10 "Comme Pharaon s'approchait, les fils d'Israël regardèrent et voici que les Égyptiens marchaient à leur poursuite et ils eurent très peur."

     La peur s'est emparée de leur cœur et ils ont perdu de vue le plan de Dieu de continuer à avancer.

     La peur est un grand destructeur dans la vie chrétienne car elle s'attaque directement à la foi qui nous fait avancer.

     Les gens peuvent souffrir de différentes sortes de peurs : peur de l'inconnu, peur du diable, peur de l'échec en tant que chrétien, peur de céder à la tentation, peur de ne pas être accepté par Dieu, peur d'être rejeté par les autres, entre autres.

     Lorsque Jésus a demandé à Pierre de venir à sa rencontre sur l'eau, il a si bien commencé. Mais sa progression a été stoppée lorsqu'il a regardé le vent et les vagues et que la peur s'est emparée de son cœur. C'est alors qu'il a commencé à sombrer. Matthieu 14.26-32.

    Les disciples de Jésus avaient bien progressé pendant les trois ans et demi du ministère public de Jésus.

    Mais lorsque Jésus a été arrêté. Ils se sont enfuis et se sont cachés derrière des portes fermées par crainte des Juifs. Jean 20:19

     Il a fallu deux visites de Jésus pour les faire sortir de cette chambre de la peur ; deux autres visites pour les faire entrer dans la chambre haute pour prier ; et une dernière visite du Saint-Esprit pour les faire monter sur le toit le jour de la Pentecôte afin de prêcher l'Évangile au monde entier. En fait, il a fallu 50 jours à Jésus pour transformer leur peur en foi et leur foi en puissance.

    La réponse de Moïse au peuple face à l'armée égyptienne qui avançait devait être empreinte de l'autorité de Dieu pour renverser le sentiment de peur accablant qui s'emparait de tous.

     

          2. L'ESPRIT NON RENOUVELÉ

    Lorsque Dieu a donné ses instructions à Moïse concernant l'agneau de la Pâque, Israël a répondu à Dieu dans l'obéissance et la confiance.

     Maintenant, confrontés à la Mer Rouge, ils ont abandonné leur confiance en Dieu et ont commencé à raisonner avec leur esprit naturel.

     La pensée naturelle, lorsqu'elle est confrontée à l'expérience de la mer Rouge, conduit le plus souvent à la négativité, au doute, aux plaintes et aux critiques.

    "Car il aurait mieux valu pour nous servir les Égyptiens que de mourir dans le désert", s'écria le peuple. Exode 14.12

     La Bible a beaucoup à dire sur l'esprit humain.

     Paul nous dit que Satan a aveuglé l'intelligence de l'incrédule. 2Corinthiens 4.4.

     L'incrédule marche dans la futilité de son esprit naturel, obscurci dans son intelligence. Éphésiens 4.17,18.

     Lorsque vous devenez chrétien, votre esprit a encore besoin d'être renouvelé Éphésiens 4.21-23.

     Le renouvellement de l'intelligence humaine permettra à une personne de comprendre la volonté et les voies de Dieu. Romains 12.2.

    La vérité spirituelle ne peut tout simplement pas être saisie par une intelligence naturelle non renouvelée.

    Combien de fois ai-je été confronté à cette malheureuse réalité. Quand quelqu'un naît de nouveau, l'esprit non renouvelé dit "il est devenu religieux" ; quand quelqu'un témoigne d'une guérison divine, l'esprit non renouvelé dit "c'est psychosomatique" ; parler en langues pour l'esprit non renouvelé est "de l'hystérie ou de la transe" ; et une réponse à la prière pour l'esprit non renouvelé est "une coïncidence".

    Jésus a vécu une expérience similaire avec certains de ses disciples.

    Jésus avait de nombreux disciples autour de lui pendant qu'il accomplissait ses miracles.

     Pourtant, lorsqu'il leur a enseigné qu'il était le pain vivant qui devait être mangé, l'intelligence non renouvelée de certains de ses disciples les a empêchés de l'accepter.

    Jean 6:52 " Les Juifs se mirent donc à discuter entre eux, disant : comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ? ".

    V66 " A cause de cela, plusieurs de ses disciples se retirèrent et ne marchaient plus avec lui. "

    Ces disciples ont rencontré leur mer rouge et ont cessé d'avancer par la foi.

     

          3. LE DÉSIR DU MONDE

    L'Égypte, le pays de la servitude, est une image du système mondial sous la domination de Satan, qui règne par l'égoïsme, l'orgueil et le péché. Tout comme Israël est sorti d'Égypte, le chrétien doit sortir du système mondial.

    "Sortez du milieu d'eux et séparez-vous, dit le Seigneur. Ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai." 2Corinthiens 6.17

    Lorsque le peuple d'Israël s'est senti menacé et a été arrêté dans sa progression, il s'est immédiatement tourné vers son état d'esclavage en Égypte. En fait, dans la réponse du peuple à Moïse, l'Égypte et les égyptiens sont mentionnés 5 fois. Exode 14:11,12

    Il est clair que s'ils sont sortis d'Égypte, l'Égypte n'est pas sortie d'eux.

    Le désir de "retourner" à ce que vous avez connu autrefois sera l'un des plus grands obstacles à votre progression en Dieu. Glorifier le passé a cet effet. Réaffirmer les traditions religieuses est une autre expression du "retour en arrière".

    En tant que chrétiens, nous sommes toujours "dans" le monde et nous sommes censés ne pas être "du" monde. Pourtant, être dans le monde nous expose à l'attraction toujours présente du monde. Toute idée de s'accommoder du monde et de la pensée mondaine nuira au cheminement de la foi et arrêtera tout progrès spirituel.

    Dans Matthieu 13 et la parabole de la graine et du semeur, la graine qui a été semée parmi les épines n'a jamais poussé pour porter du fruit à maturité. Jésus dit que les épines qui étouffent la vie spirituelle ne sont pas des péchés grossiers, mais des choses à l'apparence innocente comme : les soucis, les richesses et les plaisirs de cette vie.

     

    COMMENT ISRAEL A TRAVERSE LA MER ROUGE

    En fin de compte, c'est la foi seule de Moïse qui a porté tout le peuple lorsqu'il a traversé la mer Rouge sur la terre ferme. Les versets critiques sont Exode 14.13-15

    "Et Moïse dit au peuple : Ne craignez pas, restez sur place et voyez le salut de l'Éternel qu'il va accomplir pour vous aujourd'hui. Car les Égyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais à jamais. Le Seigneur combattra pour vous et vous vous tairez. Le Seigneur dit à Moïse : "Pourquoi cries-tu vers moi ? Dis aux enfants d'Israël d'aller de l'avant."

    Avant même que Dieu ne parle à Moïse, ce dernier a exhorté le peuple à s'attendre à ce que Dieu agisse.

    Moïse ne savait pas ce que Dieu ferait, mais il savait que Dieu ferait quelque chose !

    Il a déclaré sa foi en Dieu agissant et a agi en conséquence.

    Dieu donne alors à Moïse une directive : "Dis au peuple d'ALLER DE L'AVANT !".

    J'ai travaillé avec un pasteur, un ami cher, pendant plus de 35 ans. Il est apôtre et a suscité de nombreux leaders et églises sur différents continents. Il ne cesse d'exhorter tout le monde, moi y compris, avec cette directive : "En avant !".

    Il n'y a pas de meilleure façon de terminer cette série sur Moïse que de répéter cet ordre divin : par la foi, EN AVANT !!!

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  • LA VOLONTE DE DIEU ET LA BIBLE

     

    Texte : Matthieu 7 :21

    Ce verset a de l’importance de pour 3 raisons :

    1. Il établit la condition pour entrer au ciel
    2. Il révèle le problème de l’hypocrisie religieuse – le « Seigneur, Seigneur » creux.
    3. Il souligne la place essentielle de la volonté de Dieu dans la vie chrétienne

    Jésus cherche ceux qui vont FAIRE la volonté de Dieu. Cependant on ne peut pas faire la volonté de Dieu si nous ne la connaissons pas.

    Notre premier souci est donc, de découvrir d’une façon claire, sans ambigüité, la volonté de Dieu pour nos vies.

     

    QUELQUES SCENARIOS POSSIBLES

    1. Un jeune homme chrétien rencontre une jeune fille. Il tombe amoureux. Oui, mais est-ce que c’est celle que Dieu a choisi pour lui ?

    2. La société leur dit : « vivez ensemble, faites l’amour, n’attendez pas le mariage ». Mais, est-ce agir selon la volonté de Dieu 

    3. Un homme reçoit une proposition professionnelle intéressante mais il devra déraciner sa famille et il sera complètement pris par le travail ? Quelle est la volonté de Dieu ?

    4. Un chrétien veut servir Dieu mais ne sait pas trop quoi faire. Comment connaitre la volonté de Dieu ?

    5. Une personne donne sa vie à Christ mais la famille ne l’accepte pas et le rejette. Il ne sait pas comment il devrait réagir à leur égard. Quelle est la volonté de Dieu ?

    6. Une personne souffre d’une infirmité. Elle prie mais elle n’est pas guérie. Quelle est la volonté de Dieu ?

    7.Une église veut acheter un locale mais plusieurs projets n’ont pas abouti. Quelle est la volonté de Dieu ?

    Ce sont des questions importantes parce qu’elles touchent à notre moralité, à nos motivations profondes, à nos priorités.

    Une chose est certaine…dans chaque scénario Dieu à sa volonté et que sa volonté peut être connue par la personne afin de pouvoir « faire la volonté de Dieu. »

    Cette série de message va explorer les différents moyens que Dieu a mis à notre disposition afin de connaître sa volonté.

     

    LE PREMIER MOYEN POUR CONNAITRE LA VOLONTE DE DIEU

    Le tout premier moyen est SA PAROLE…LA BIBLE

    Lisons dans l’Ancien Testament un récit où les gens ont découvert la Parole de Dieu.

    2 Rois 22.1-13 ;  23.1-3,  21-25

    Pendant des centaines d’années, les rois d’Israël s’étaient détournés de Dieu.

    Pendant toute cette période, la société et la culture d’Israël avaient évolué sans se soucier de la volonté de Dieu…

    Résultat : idolâtrie à tous les niveaux, pratiques de sciences occultes partout, voyance, divination, spiritisme, la prostitution même dans le temple construit par Salomon, ce même temple que la gloire de Dieu avait rempli le jour de la dédicace, un culte au soleil avait remplacé le culte à l’Eternel.

    Même le jeune roi Josias, qui était sincère et droit de cœur, jusqu’à l’âge de 26 ans vivait dans l’ignorance et acceptait la culture de son pays. Il ne comprenait pas le mal dans lequel ses pères avaient entrainé le peuple. Il acceptait ce mode de vie comme étant normal.

    MAIS quand ils ont trouvé le livre de Dieu, ils ont découvert la volonté de Dieu et parce qu’il a voulu revenir à Dieu, cela a produit une révolution dans la société…

    Faire la volonté de Dieu est devenu possible à cause du livre.

     

    PAUL AUX ROMAINS

    800 ans plus tard, Paul reconnaît le livre de la loi de Dieu comme moyen de connaître la volonté de Dieu

    Romains 2 :17,18

    « toi qui te donne le nom de juif, qui te reposes sur la loi, qui te glorifie de Dieu, qui connaît sa volonté, qui apprécie la différence des choses étant instruit dans la loi… »

    Il s’adresse à des juifs qui étaient dans l’église de Rome mais qui étaient des hypocrites – ils connaissaient la volonté de Dieu et la prêchaient aux autres mais ne la mettaient pas en pratique eux-mêmes.

    Avant tout autre moyen de nous communiquer sa volonté Dieu, nous a donné sa Parole.

    Ne cherchez pas plus loin que la Parole de Dieu pour connaître sa volonté.

     

    DIEU VEUT

    Paul va identifier 3 choses précises qui sont la volonté de Dieu.

    1. 1Timothée 2 :3,4

    Dieu veut que tous les hommes soient sauvés. Porter ce message de salut et s’impliquer dans ce travail, c’est faire la volonté de Dieu.

    2. 1 Thessaloniciens 4 :3

    Dieu nous veut sanctifiés, c’est à dire, vivre avec une vraie moralité chrétienne.

    Tu es à ton ordinateur, tu surf le web quand tout à coup un site porno arrive à l’écran. Tu n’as pas besoin de prier « Seigneur est-ce que ça vient de toi ? »

    J’aime regarder le cricket, sport national australien. Pour le voir je vais sur un site Indien. Mais parfois des pubs pour d’autres sites pas très chrétiens, arrivent à l’écran. Une de ces pubs était l’image d’une belle fille qui disait « cliquer et déshabiller moi ». Un homme qui n’a pas le souci de faire la volonté de Dieu, que va-t-il faire ? J’ai cliqué, non pas sur la fille mais sur « Supprimer » pour me débarrasser de la fille et continuer à regarder le cricket.

     3. 1 Thessaloniciens 5 :18

    Etre une personne non pas qui est reconnaissante mais qui REND GRACES…c’est exprimer sa reconnaissance et c’est rendre grâces EN TOUTES CHOSES

    Dans l’église à Paris on avait prévu un dimanche « matinée visiteurs » et j’avais invité 6 personnes. Elles m’avaient toutes dis qu’elles viendraient. Mais le dimanche venu aucune de ces 6 personnes est arrivées. J’étais déçu mais la volonté de Dieu est que je rende grâce en toutes choses. Sinon je me plaindrais : « Les gens ne sont pas sérieux, ils n’ont pas de parole etc »

    Alors comment rendre grâces pour une déception ?

    Non pas machinalement, bêtement : « Les gens ne sont pas venus, merci Seigneur. Alléluia ! « 

    Donc je dois trouver des raisons pour pouvoir rendre grâces à Dieu dans cette déception.

    A part ces trois domaines précis, pour chaque question où nous voulons savoir la volonté de Dieu, il y a un principe dans la Bible qui nous éclairera.

    MAIS ne faisons pas comme certains qui misent tout sur ouvrir la Bible au hasard. Comme l’homme qui a fait une faute. C’était une erreur grave et il l’a regretté. Il s’est senti coupable. Il voulait connaître la volonté de Dieu pour réagir. Il a prié et il a ouvert la Bible au hasard pour savoir ce qu’il devait faire pour se rattraper.

    Il est tombe sur Matthieu 27 :5 « Judas se retira et alla se pendre ».

    Dans ce cas, la volonté de Dieu est le principe qui se trouve dans 1Jean 1.9 :

    « Si nous confessons nos péchés il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. »

     

    5 CONSEILS QUAND VOUS CHERCHEZ LA VOLONTE DE DIEU DANS UNE SITUATION PRECISE

    1. Ne vous précipitez pas … ce n’est pas une recherche Google où on tape un mot et ca sort tout de suite.

    2. Puisez d’abord de votre propre connaissance de la Bible.

    3. Parlez-en à quelqu’un qui à de l’expérience dans l’application de la Bible à la vie.

    4. Priez en demandant au Saint Esprit de vous aider à répondre à la Bible.

    5. Soyez déterminé de suivre le principe biblique même si ce n’est pas facile et si vous ne réussissez pas au premier coup.

     

    L’EXEMPLE DE JESUS

    Matthieu 4.3,4

    Jésus a jeuné 40 jours. Son jeune est arrivé à sa fin et voilà que le diable arrive pour l’aider à mettre fin à son jeune.

    Il lui dit « Tu vois ces pierres, transforme-les en pains et mange. »

    Finir le jeune est dans la volonté de Dieu mais pas avec l’aide du diable. C’est pour cela que la Bible l’appelle « Le Malin ».

    Alors Jésus va puiser de sa connaissance de l’Ancien Testament et lui cite

    Deutéronome 8.2,3  « L’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu »

    Il refuse d’être conseiller par le diable. Et à la fin des 3 tentations quand le diable le quitte, des anges viennent auprès de Jésus pour le nourrir. Matthieu 4.11

    Donc, première étape pour faire la volonté de Dieu : que dit sa Parole ? Quand nous décidons de faire la volonté de Dieu, Dieu s’occupe de nous !

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  • LA VOLONTE DE DIEU ET LE SAINT ESPRIT

      

    Texte : Colossiens 1 :9-11

    Nous avons vu que pour connaître la volonté de Dieu il faut passer par la Bible – seule base crédible et solide.

    Cependant quand nous sommes remplis du Saint Esprit il est possible de connaître la volonté de Dieu intuitivement.

    Intuitivement, c’est à dire, discerner spirituellement ce que Dieu veut.

    C’est un domaine très subjectif où beaucoup de chrétiens se sont trompés donc, il faut faire très attention.

     

    DIFFERENTS NIVEAUX DU DISCERNEMENT SPIRITUEL :

    1. Le domaine des songes

    Dieu peut se révéler par un songe.

    Mais un songe peut également être la projection de la subconscience de la personne et donner l’impression d’un songe spirituel.

    Un pasteur que j’ai connu conduisait une réunion de guérison hebdomadaire à laquelle un aveugle venait régulièrement. La veille d’une réunion, il fait un songe où l’homme aveugle recevait la vue. Le lendemain le pasteur se précipite à la réunion, la louange est raccourcie, il fait une grande déclaration « Dieu m’a montré la guérison ce soir de notre ami. » Il impose les mains à l’infirme et prie avec beaucoup d’autorité. Ensuite il le conduit devant un mur où pendait un tableau. En indiquant le tableau, il lui dit « que vois-tu ? » « Rien », fut la réponse timide. Le pasteur a continué à prier pendant 1h1/2 lui montrant à chaque fois le même tableau, sans amélioration, sans résultat. Découragement total pour tous ! Le songe n’était pas de Dieu mais une projection de ce qu’il souhaitait pour l’homme.

    Pourtant Dieu peut donner un songe de ce qu’il fera.

     

    2. Le domaine des pensées

    Le Saint Esprit peut te mettre une idée dans la tête.

    C’est une pensée qui vient et nous interpelle. On ne sait pas si c’est Dieu qui nous parle mais il faut agir en fonction pour voir ce qui se passera.

    C’est avec recule que nous pouvons vraiment affirmer que Dieu nous a parlé.

    J’étais à Saint Pierre, Ile de la Réunion, sur le front de mer, et j’évangélisais avec mon tableau. Quelqu’un m’a parlé d’un jeune que j’ai vu se convertir mais que j’avais perdu de vue. On m’apprend qu’il avait décrochait d’une vie d’église. J’étais travaillé par la pensée de l’appeler et de l’inviter à une réunion le lendemain. A la maison j’ai appelé une connaissance pour avoir son numéro et j’ai appelé le jeune. Il me dit que cela faisait des semaines qu’il voulait m’appeler mais il n’osait pas. Le lendemain il est venu à la réunion, mais pas tout seul. Il est venu avec toute une famille qui a été touché et ils ont tous intégré l’assemblée.

    Le Saint Esprit peut nous glisser une simple pensée. Soyons sensible et prêt à donner suite pour voir si c’est vraiment de lui.

     

    3. Le domaine des sentiments

    Je les appelle les PSB…  « Petits Sentiments Bizarres.

    Cela peut être une impression, un feeling, un malaise, un fardeau.

    Le Saint Esprit peut nous guider par un sentiment mais évidemment, c’est le moins fiable de tous les moyens et le gens instables et immatures s’appuient surtout sur les sentiments avec des phrases comme « je ne le sens pas, je n’ai pas le feu vert du Saint Esprit »

    C’est un domaine qui est accessible seulement avec expérience, maturité et des fruits de l’œuvre de Dieu dans sa vie.

     

    4. Le domaine de la conscience

    Lorsqu’une personne est reprise par sa conscience pour avoir mal fait, c’est une petite voix intérieure qui la reprend.

    Quand cette personne a un cœur honnête et une conscience façonnait par la Parole de Dieu c’est un domaine fiable.

    Imaginez : Tu as une dispute avec ton épouse. Tu vas au travail fâché mais ta conscience est à l’œuvre. C’est toi qui avais tort. Et tu l’appelles pour t’excuser.

    Le problème lié à cette réalité c’est que la conscience est aujourd’hui désensibilisée, déformée par la société et l’individu n’a plus jamais tort. Il est victime. C’est toujours la faute à l’autre.

    L’autre problème c’est celui qui a la conscience fragile et constamment il se culpabilise.

     

    LE SAINT ESPRIT VEUT NOUS GUIDER DANS LA VOLONTE DE DIEU

    Actes 16 :6-10

    Paul et ses compagnons pensaient que la volonté de Dieu était d’aller vers le nord et ensuite vers l’est, la région de l’Asie mineur.

    MAIS ce n’était pas la volonté de Dieu pour eux. Il fallait que le Saint Esprit intervienne pour qu’ils changent de direction.

    Premièrement, Paul n’avait pas la liberté du Saint Esprit d’annoncer la parole en Asie…intuitif

    Ensuite, il n’avait pas de liberté du Saint Esprit d’entrer en Bithynie, au nord…intuitif

    Ensuite, Paul reçoit une vision dans la nuit – le macédonien qui l’appelle à venir vers eux à l’ouest. La percé de l’Evangile dans monde de l’ouest est parti de cette direction du Saint Esprit.

    Après ces trois événements, ils sont arrivés à la conclusion - nous connaissons maintenant la volonté de Dieu.

    Il fallait 3 étapes pour connaître la volonté de Dieu, donc pas de précipitation.

    Donc, découvrir la volonté de Dieu intuitivement est important pour le chrétien.

    Cependant il nous faut des garde-fous pour ne pas ce tromper.

     

    LES 6 BARRIERES DE PROTECTION

     

    1. CHERCHE-TU D’ABORD LE ROYAUME DE DIEU ?  Matthieu 6.33

    Ses motivations profondes doivent être examinés de près.

    Dans ce que je ressens, ai-je un intérêt personnel ?

    Un jeune homme tombe amoureux d’une fille et il prie. « Seigneur est-ce que c’est ta volonté que je sois avec elle ? » Que va-t-il ressentir en lui-même ?  Ce ne sera certainement pas un NON ! Tout en lui dit OUI ! Dans ce cas l’intuitif ne sera pas utile.

     

     2. LE RENOUVELLEMENT DE L’INTELLIGENCE Esaïe 55 :8,9

    « Car mes pensées ne sont pas tes pensées ? Et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées. »

    Il y a un contraste important entre la façon dont Dieu raisonne et la façon que les hommes raisonnent.

    La seule condition où nous pouvons commencer à faire confiance à nos pensées : c’est s’il y a eu un renouvellement de notre intelligence passant par la Parole de Dieu.

    « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. »  Romains 12.2 

    Discerner la volonté de Dieu demande d’abord une profonde transformation de notre façon de penser. Cette transformation vient avec la Parole de Dieu.

     

     3. LA PAIX

    Parfois, en faisant quelque chose pour Dieu, une personne peut être poussée par une pression de culpabilité ou condamnation.

    Cette pression peut produire de la précipitation. Mais le manque de paix est un signal d’alarme.

    Paul nous dit, « Que la paix de Christ… règne dans vos cœurs. » Colossiens 3.15

    Le mot traduit « règne » littéralement signifie « agir comme un arbitre ».

    Le Saint Esprit a mis un arbitre dans nos cœurs.

    Pour comprendre le rôle de la paix dans le cœur pensons à l’arbitre d’un match de foot.

    Il a un sifflet. Mais il ne siffle pas chaque fois qu’il y a quelque chose de bien, comme une belle passe,

    Il siffle seulement quand il y a faute.

    C’est une bonne règle pour être conduit intérieurement :

    S’il n’y a pas la paix, arrête-toi et cherche à comprendre pourquoi. Est-ce que cela vient de moi, la peur, la fatigue ? Mais s’il n’y a pas d’explication humaine, c’est possible que ça soit le sifflé du Saint Esprit.

     

     4. RESPECTE LE BON SENS

    David a prié cette prière dans Ps 119.66 « Enseigne-moi le bon sens et l’intelligence ».

    Certains donnent l’impression que tout ce qui est conduit par le Saint Esprit n’est pas logique, n’est pas raisonnable, pas convenable.

    Cela conduit à beaucoup d’excès et de comportement et déclarations farfelus, soi-disant au nom du Saint Esprit.

    Mais l’Esprit de Dieu nous conduit d’une telle façon qu’avec du recul, c’est la chose la plus sensée.

    Deux hommes avaient à cœur de servir Dieu à plein temps.

    Un était pasteur d’une église qui progressait. Il était salarié en entreprise. Dans sa société il y avait des licenciements prévus. Il avait la possibilité de toucher une prime et bénéficier des Assedics pendant 18 mois afin de préparer un salaire dans l’assemblée.

    L’autre était un jeune qui n’avait pas de travail et pas de revenus. Il allait vivre par la foi. Quand j’ai parlé avec lui, il m’a bien fait comprendre qu’il vivait par la foi et qu’il espérait que quelques chrétiens pourraient le dépanner.

    Les deux avaient une conviction qu’ils pensaient venir du Saint Esprit. Un respectait le bon sens, l’autre non.

     

     5. CHERCHER LA CONFIRMATION DES RESPONSABLES SPIRITUELS

    Une conviction provenant du Saint Esprit concernant la volonté de Dieu trouvera un écho favorable chez les responsables spirituels qui sont objectifs et expérimentés.

    « Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence car ils veillent sur vos âmes dont ils devront rendre compte. » Hébreux 13 .17

    La déférence n’est pas de l’appeler « M. le pasteur » mais de respecter les conseils qu’il donne.

     

     6. QUELS SONT LES FRUITS ?

    Jean 4.18 Jésus à la Samaritaine « Car tu as eu 5 maris et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. »

    Imaginez si Jésus s’était trompé et qu’elle n’avait eu qu’un seul mari. Alors il pourrait dire qu’il n’avait pas eu une direction du Saint Esprit. Mais les fruits étaient là. Elle avait bien eu 5 maris. Bien vu, Jésus !

    Dans une réunion à Angers un homme était présent mais avant la réunion, a fait des réflexions désagréables. J’ai prié « Saint Esprit, donne-moi quelque chose qui l’interpellera. » J’ai eu dans mon imagination une image d’un petit garçon caché dans un hangar. J’ai pensé que c’était le Saint Esprit mais la preuve c’est seulement s’il y avait un impact pour cet homme. Si c’est Dieu il doit y avoir des fruits.

    Après ma prédication j’ai dit à cet homme en plein réunion « j’aimerais vous dire quelque chose ». Il a répondu avec agressivité, « Moi aussi j’aimerais vous dire quelque chose ». J’ai repris la parole, « Je vois un garçon qui a été durement traité dans son enfance. Je le vois se sauver. Il se cache dans un hangar ou il souffrait du manque d’amour. Ce petit garçon est toujours là, en vous. »

    L’homme est devenu pâle. A la fin de la réunion il n’avait plus rien à me dire et il est parti discrètement.

    L’effet sur cet homme m’a montré que cette image venait bien du Saint Esprit.

    Mais je dois aussi vous avouer qu’il m’est arrivé d’avoir une pensée qui n’a pas porté des fruits quand j’ai tâté le terrain. J’ai appris la sagesse dans la façon de dire les choses.

    Avec humilité, nous devons soumettre toute la direction intuitive au teste…quel sont les fruits.

    En appliquant ses garde-fous nous pouvons faire confiance au Saint Esprit pour nous guider dans toute la volonté de Dieu en limitant au maximum les grosses erreurs.

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  • LA VOLONTE DE DIEU ET LES CIRCONSTANCES  1ère partie

     

    Texte : Romains 15 :22-24, 30-32

    L’apôtre Paul avait un désir personnel de rendre visite aux chrétiens à Rome mais les circonstances l'avaient empêché jusqu'à lors.

    Les circonstances étaient

    1. la responsabilité de porter un don des chrétiens de la Macédoine et de l'Achaïe aux chrétiens de Jérusalem
    2. les obstacles créés par des opposants en Judée.

    Paul interprète ces circonstances comme étant la manifestation de la volonté de Dieu... v32 – qu’en cette période, Dieu ne voulait pas que Paul aille à Rome.

    Cependant en Actes 28 :16... Paul arrive à Rome.

    Les circonstances s'étaient bien arrangées. Dieu avait donné son feu vert parce que la vie de Paul devait se terminer à Rome.

    Paul voyait dans le déroulement des circonstances un moyen de découvrir la volonté de Dieu.

    Nous aussi, si nous arrivons à bien discerner les circonstances, nous pouvons connaître la volonté de Dieu.

     

    UN RESUME

    Dans notre dernière étude intitulée « Connaître la volonté de Dieu et le Saint Esprit » ou dit différemment, « Comment discerner intuitivement la volonté de Dieu sans trop se tromper » j'ai proposé 6 garde-fous que nous devons respecter dans le discernement de la direction du Saint Esprit.

    Ces mêmes garde-fous nous protègent également dans l'interprétation de la signification de nos circonstances.

    RAPPEL

    1. Chercher d'abord le Royaume de Dieu - c’est-à-dire, avoir des motivations pures et non de l’intérêt personnel.
    2. Renouvellement de l'intelligence
    3. La paix intérieure
    4. Respecter le bon sens
    5. Chercher la confirmation des responsables spirituels
    6. Quels sont les fruits ?

    Dans cette étude ce qui nous intéresse c'est « comment découvrir la volonté de Dieu dans les circonstances sans trop se tromper »

    Nous allons aborder 3 questions : 

    1. Comment interpréter les bonnes circonstances ?
    2. Comment interpréter les mauvaises circonstances ?
    3. Pouvons-nous compter sur des « toisons » ?

     

    COMMENT INTERPRETER LES BONNES CIRCONSTANCES ?

    Jésus dit à l'église de Philadelphie : « J'ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer. »  Apocalypse 3.8

    Paul parle aussi d’une porte ouverte en exhortant les chrétiens de Collosses : « Priez en même temps pour nous afin que Dieu nous ouvre une porte pour la Parole. »

    Colossiens 4 :3

    Nous découvrons que Dieu OUVRE et FERME des portes...c'est à dire, des circonstances favorables ou défavorables.

    Tu as besoin de remplacer ta vieille voiture qui tombe toujours en panne mais financièrement ce n'est pas possible. Tu pries, « Seigneur, tu connais notre besoin. Est-ce que tu pourrais nous donner la possibilité de la remplacer avec une nouvelle voiture ? » Quelques semaines passent mais rien. Tu as oublié ta prière. Un coup de fil arrive qui t'annonce qu'un vieil oncle en Amérique vient de décéder et il te laisse 20,000€ dans son testament. Alléluia ! Seulement après réflexion tu te rattrapes : oh navré pour tonton. Tu appelles ta femme. « Chérie, j'ai une bonne nouvelle : tonton est mort ! Il nous laisse 20,000€ ! Elle répond : « Je ne savais même pas que tu avais un vieil oncle. Et toi tu réponds : moi non plus ! »

    C'est Dieu qui a ouvert une porte pour dire « oui, une nouvelle voiture, ça fait partie de ma volonté pour vous. Mais maintenant il faudra l'utiliser pour me servir et servir les autres. »

    Mais connaitre la volonté de Dieu n'est pas aussi simple que ça !

    Les non chrétiens, eux aussi connaissent souvent des opportunités favorables, des coups de chance...

    Nos vies sont une série de bonnes et mauvaises nouvelles.

    Quelqu'un qui ne croit pas en Dieu peut lui aussi avoir une augmentation de salaire, gagner au loto, faire une affaire en or.

    FACE A UNE BONNE CIRCONSTANCE LE CHRETIEN DOIT IMPERATIVEMENT DISCERNER : est-ce une porte que Dieu a ouverte indiquant sa volonté ? OU est-ce une bonne circonstance sans signification particulière qu’l faudra étudier ?

    J’ai entendu le témoignage d’un homme militaire qui, avec sa famille, ont découvert notre église en région parisienne après 2 ans dans la région. Ils ont vécu une belle expérience avec Dieu et se sont épanoies dans la vie chrétienne au sein de notre communauté. Très peu de temps après il reçoit une offre intéressante d'un poste de professeur dans une école militaire à Aix en Provence. Il l'a refusé parce que cette opportunité professionnelle ne s'accordait pas avec ce que Dieu faisait spirituellement pour la famille. Ils avaient la conviction que cette circonstance favorable n’était pas la volonté de Dieu. La suite leur a donné raison. Dieu lui a ouvert une belle situation sur Paris.

    La leçon à tirer... ni l'argent, ni le patron sont ceux qui décident la volonté de Dieu pour ta vie.

     

    LA REGLE GENERALE POUR INTERPRETER LES BONNES CIRCONSTANCES

    Proverbes 4.25-27

    C'est un chapitre qui nous parle beaucoup du sentier des justes...le sentier que Dieu a choisi pour le chrétien.

    La Parole de Dieu nous dit que ce sentier est droit. Il n'y a pas de ZIG ZAG.

    1. REGARDER... regarde en face, devant toi.
    2. REFLECHIR...considère le chemin qui t'a conduit jusqu'ici.
    3. REGLER...maitrise ton chemin, qu'il soit bien réglé.
    4. RESTER... reste sur ce même chemin, ne te détourne ni à droite ni à gauche.
    5. RETIRER... écarte-toi de toute méchanceté.

     

    Donc, la règle pour rester dans la volonté de Dieu est TOUT DROIT, EN AVANT.

    Les seules bonnes circonstances que nous pouvons retenir comme étant la direction de Dieu ce sont celles qui confirment le chemin sur lequel Dieu nous a déjà placé... sans dévier à gauche ou à droite.

    Il y a bien des années, quand j'étais pasteur de jeunes dans une église en Australie, j'ai pris un homme en stop. J'ai témoigné de ma foi à cet homme. Tout d'un coup l'homme me dit « Dieu m'a envoyé pour te dire qu'il veut que tu ailles travailler dans le nord de l'Australie avec les aborigènes. » Je lui ai répondu « où est-ce que tu veux que je te dépose ? » Ce n'était pas du tout le chemin sur lequel le Seigneur me conduisait.

    Si demain on me contactait pour me proposer de devenir pasteur d'une église de 5000 membres en Amérique avec salaire important, beau bureau, belle voiture etc etc...je ne jouerais même pas une seconde avec cette pensée. Ce serait en contradiction avec tout ce que Dieu a fait dans ma vie jusqu'à ce point.

     

    COMMENT DIEU A CONDUIT LES MAGES

    Matthieu 2.1-10

    C'est un bel exemple de connaître la volonté de Dieu par la Parole de Dieu, par l’intuition et par les circonstances.

    Dieu leur a donné un objectif clair...trouver le roi des juifs, nouveau-né, afin de l'adorer.

    Mais il fallait découvrir la direction.

    • Par une étoile il les a conduit en ligne droite jusqu'à Jérusalem...les circonstances • A Jérusalem l'étoile a disparu... il pensait que Jésus était à Jérusalem. Mais il ne l'était pas.
    • Ils avaient besoin d'une nouvelle révélation pour poursuivre leur chemin
    • La Parole de Dieu les a éclairés - c'est à Bethlehem qu'il devait naître. Dieu l'a confirmé en réactivant l'étoile ;
    • La Parole les a conduits à Bethlehem et l'étoile les a conduits à l'étable.
    • Au retour Dieu leurs a donné un songe pour qu'ils prennent un autre chemin.

    Pour faire la volonté de Dieu, il faut un objectif clair, ensuite Dieu révèle les détails et il confirme par plusieurs moyens.

    Les confirmations seront sans ambiguïté et éclaireront le chemin sans changer l'objectif.

    En arrivant en France en 1986 nous avions une vision de servir Dieu en France. L’objectif n’était pas plus clair que cela à notre arrivée.

    Après 2 ans, nous avions plus de clarté : établir une église vivante à Paris. Pour un australien, Paris c'est la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe, les Champs Elysées. Avant notre déménagement de Nîmes je suis monté pour passer une journée à me promener et à m'imprégner de l'air parisienne. Pendant toute une journée je me suis promené dans le 17ème arrondissement. Dans l’église à Nîmes où nous étions basés une dame avait un frère, agent immobilier dans les beaux quartiers de la capitale. Nous pensions que c'était une direction de Dieu.

    Mais Paris centre n'était pas à cette époque la volonté de Dieu pour nous.

    Dieu devait nous réorienter et il l'a fait par les circonstances.

    L'agent immobilier du 17ème, quand il a appris notre budget, il a éclaté de rire. Tout ce qu'il avait à nous proposer, qui pouvait rentrer dans notre budget, était un appart dans une tour de 15 étages près d'Evry, dans la banlieue sud de Paris à 25km du centre.

    Nous avons raisonné « on vivra là et on fera la route à Paris centre. »

    Il fallait trouver du travail. Nous sommes allés voir chez les Ecoles Berlitz à Paris. La DRH nous a demandé où nous habitions et on a répondu dans le sud près d'Evry. Elle est allée voir son collègue et on l'a entendu dire « C'est un miracle, le couple habite près d'Evry ». Ils cherchaient désespérément des profs pour leur école à Evry.

    On commençait à comprendre qu'il fallait penser Evry plutôt que Paris centre

    Pendant cette période j'ai reçu un appel d'une femme qui m'avait entendu témoigner dans une réunion. « Allo, pasteur, j'apprends que vous habitez près d'Evry et que vous allez commencer une église à Evry. Oui, c'est exact. Gloire à Dieu, je prie depuis des années qu'un pasteur vienne et commence une église à Evry ! »

    Ces circonstances se sont accordées pour nous révéler la volonté de Dieu.

    L'église d'Evry a prospéré et elle est devenu l'église mère de tout un mouvement de nouvelles églises.

    Toujours poursuivant le même chemin, nous comprenions progressivement ce que Dieu voulait que nous fassions. 

    Soyons toujours attentifs à ce qui nous arrive aujourd’hui. Nos circonstances pourraient bien révéler la volonté de Dieu pour nos vies.

     

     

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  • LA VOLONTE DE DIEU ET LES CIRCONSTANCES  2ème partie

     

    Texte : Actes 21 .8-14

    RECAPITULONS :

    Pour aller au Ciel, il faut FAIRE la volonté de Dieu. Pour FAIRE la volonté de Dieu il faut d'abord la CONNAITRE.

    Pour connaître la volonté de Dieu, il nous a donné plusieurs moyens pour la connaître.

    1. SA PAROLE 

    Il y a des principes bibliques qui peuvent s'appliquer à toutes les situations de la vie.

    La volonté de Dieu ne sera jamais en contradiction avec sa Parole.

    2. LE SAINT ESPRIT COMMUNIQUE INTUITIVEMENT

    C'est un domaine accessible pour toutes personnes remplies du Saint Esprit. Cependant, il s’agit du domaine le plus susceptible d'erreurs. Donc il faut des barrières de protection pour ne pas se tromper dans ce que l'on pense nous dire le Saintt Esprit.

    3. LES BONNES CIRCONSTANCES

    Dieu est un Dieu qui ouvre des portes. Mais attention...ce n'est pas que les chrétiens qui vivent des circonstances favorables.

    La règle générale : on fixe l'objectif de Dieu, on ne se détourne, ni à gauche ni à droite, on continue « tout droit, en avant. »

    Dans cette étude, nous restons dans le domaine de connaître la volonté de Dieu dans les circonstances et nous abordons surtout la question : « Est-ce que les obstacles sur la route indiquent que nous nous sommes trompés de route ? »

     

    PAUL, FACE AUX OBSTACLES

    Actes 20. 22-24  Paul est en route pour Jérusalem « lié par l'Esprit ». Il sait qu'il est recherché à Jérusalem et que sa vie est en danger.

    Il y avait des obstacles majeurs qui pourraient lui barrer la route.

    Les disciples disaient à Paul : « Il y a des dangers, des obstacles, ça ne peut pas être la volonté de Dieu. » Actes 21.12

    Mais face aux obstacles, Paul applique la règle générale : Tout droit, en avant vers l'objectif que Dieu lui avait mis à coeur, c'est à dire, affronter les foules et leur prêcher Jésus.

    D'une manière semblable, toutes mauvaises circonstances rencontrées sur le chemin ne sont pas forcément une indication que nous ne sommes pas dans la volonté de Dieu.

    Dieu nous a mis à cœur, Denise et moi, de venir le servir en France. Mais une fois arrivés en France les premiers 3 ou 4 mois nous n'avons eu que des problèmes administratifs.

    Le casse-tête le plus pénible était la douane. Elle ne voulait pas nous libérer nos caisses arrivées en bateau d’Australie en disant qu'il fallait un papier comme quoi nous avions quittés définitivement l'Australie. J'ai répondu, impossible personne en Australie peut nous donner un tel document. Ils voulaient nous faire payer une taxe de 33 1/3 % de la valeur de tous nos effets personnels. Nous sommes allés voir la douane à Marseille avec un homme qui avait une jambe en bois. Quand les douaniers ont refusé de libérer nos affaires, mon ami leur a montré sa jambe en bois espérant susciter un peu de pitié. Ca n'a pas marché ! Il y avait un agent de douane qui était sensé de nous aider mais qui ne faisait rien... un mois a passé.

    Est-ce que c'était Dieu qui barrait la route ?  « Vincent et Denise, vous vous êtes trompés ? » NON ! C'était un obstacle qu'il fallait surmonter.

    Je me suis fâché avec l’agent de douane. J'ai repris mon dossier en main et je suis allé voir les douaniers. On m'a baladé d'un bureau à l'autre, d'un petit chef à un sous-chef qui m’a sorti un livre épais du règlement.

    C'est à ce moment-là que nous avons vu intervenir le Seigneur. Le grand chef de la douane a entendu le ton monter, « Qu'est-ce qui se passe ? » J'ai expliqué. Il a répondu, « C'est simple. On fera une visite et si c'est vraiment vos effets personnels, pas de problème. Le lendemain nos caisses ont été libérées. J'ai appris une première grande leçon sur comment gérer les problèmes en France...vise plus haut et descend sur le problème. Evite les petits chefs qui ont seulement appris à dire « non » !

     

    LES OBSTACLES SUR LE CHEMIN DE DIEU

    Luc 3 .3-6 Luc cite le prophète Esaïe qui nous parle du chemin de Dieu qui a besoin d'être aplani. Cependant, il ne dit pas que le chemin de sa volonté sera sans obstacles. Esaïe dit que Dieu nous aidera à franchir tous les obstacles.

     

    1. LES VALLEES

    L'objectif est toujours en vue mais pour y arriver il faut traverser les vallées, des moments difficiles. Le Tour de France, la célèbre course de vélo, n’est pas simplement un circuit des Champs Elysées. Les étapes les plus difficiles sont dans les Alpes et les Pyrénées.

    Joseph pour régner comme Dieu lui avait montrer, a dû subir la vallée de la prison. Il est oublié pendant 13 ans. Dans la prison, il n'avait pas quitté le chemin de la volonté de Dieu mais il fallait traverser cette vallée.

    Les disciples étaient dans la barque avec Jésus. Marc 4 .35-41. Jésus a voulu qu'ils traversent la mer de Galilée pour arriver à l'autre bord. Pendant la traversée il y avait un orage dans lequel il fallait persévérer avec foi.

    Les vallées, les tempêtes sur le chemin de Dieu se traversent avec courage, confiance et foi.

     

    2. LES MONTAGNES

    Les montagnes sont des obstacles majeurs qui ne sont pas sur des roulettes...elles ne sont pas déplacées facilement.

    Elles semblent immenses, incontournables, impossible à franchir. Mais ce n'est pas parce que nous découvrons une montagne à franchir que ce chemin n'est pas le chemin de Dieu.

    Jésus nous a dit ce qu'il faut faire face à la montagne - lui ordonner :« Ote-toi de là et jette-toi dans la mer. » Matthieu 11.23,24

    C'est la prière d'autorité, combattive, dans le nom de Jésus.

    Elle fait trembler le diable. Elle fait reculer les maladies. Elle ôte les montagnes.

    Cette prière d’autorité libère les captifs. Elle ressuscite les morts Elle fait des miracles. Elle renverse des forteresses. Elle transforme les circonstances. Elle détruit les portes de l'enfer. Elle établit la seigneurie de Jésus.

    L'état du Queensland où nous habitions vivait une profonde sécheresse au début des années 80. Le premier ministre de l’état, un chrétien né de nouveau, a demandé à toutes les églises de prier un dimanche précis. Nous avons prié la prière d'autorité dans le nom de Jésus. Les montagnes devant nous étaient un ciel bleu et des nuages sans pluie. Le lendemain un orage est arrivé et il a plu abondamment et cela a commencé des pluies continues qui ont brisé la sécheresse.

    L'obstacle de la montagne demande une réaction dans la prière et la foi.

     

    3. LE CHEMIN TORTUEUX

    En Australie, « tout droit » c'est une ligne droite mais en arrivant à l’Ile de la Réunion on m'a expliqué que « tout droit » était toujours le même chemin, même le chemin le plus tortueux.

    Quand le chemin n'est plus une ligne droite, quand on commence à beaucoup tourner, à beaucoup zig-zager, il faut ralentir sa progression.

    On doit faire plus d'effort et on avance moins vite.

    Le chemin peut être tortueux mais c'est toujours le bon chemin de la volonté de Dieu.

    Dans les périodes où on avance moins vite, on a l'impression que Dieu ne béni plus. On s’interroge : y a-t-il un péché caché ou sommes-nous à côté du plan de Dieu ?

    Ce n'est souvent pas le cas.

    Illus. Lors des courses de Formule 1, il y a des lignes droites où les voitures font du 300km/heure. Mais il y a aussi les virages et les chicanes, des virages en série. Là, il faut ralentir. Les courses sont souvent gagnées ou perdues dans les virages. C'est dans les virages qu'il y a des carambolages, où ils quittent la bonne trajectoire et se font dépasser. C'est dans les virages que les grands conducteurs se révèlent.

    Actes 20.22-24 Le chemin tortueux est contrasté avec les moments de grandes réussites, les occasions pour l’apôtre Paul où toute la ville venait l'écouter.

    Opposition ou grande écoute, Paul était toujours sur le bon chemin de Dieu.

     

    4. LE CHEMIN RABOTEUX

    C'est un chemin qui n'est pas plat, qui a des bosses. Les bosses secouent mais ne sont pas graves en soi. Elles mettront à l’épreuve nos amortisseurs personnels. Ce sont des cailloux sur la route qui nous rendent inconfortables quand nous roulons dessus : des réflexions, des gestes désagréables, des petites méchancetés, des paroles blessantes.

    Lors d’un week-end dans une église à Montauban, une femme a quitté une réunion où j'avais prêché en m'appelant un « cowboy ». Ca ne m'a pas plu mais ça n'a pas arrêté ma progression. Ce qui m'a encouragé c'est que dans cette même réunion plusieurs personnes ont donné leur vie à Jésus, malgré le fait que l'Evangile soit prêché par « un cowboy ».

    On aime être aimé. On aimerait que tout le monde nous aime et soit gentil avec nous mais sur le chemin de Dieu, il y a des bosses, elles nous secouent, mais n'arrêteront pas notre progression.

    Jésus a prié à son Père céleste dans Jean 17.13,14

    « Et maintenant, je vais à toi et je dis ces choses dans le monde afin qu'ils aient en eux ma joie parfaite. Je leur ai donné Ta parole et le monde les a haïs parce qu'ils ne sont pas du monde comme moi je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde mais de les préserver du mal. »

    Jésus n'a pas prié que les bosses soient enlevées mais il a prié que les pneus ne se crèvent pas.

    Dans une grande ville, un homme distribuait des prospectus chrétiens à un coin de rue pendant des années. Mais un jour il s'est découragé. Il s'est dit qu'il devait être à côté du plan de Dieu. Il a donc arrêté. 6 mois plus tard il passait devant le même coin de rue et il a vu un autre homme qui distribuait des traités de l'Evangile. Il a commencé à parler avec cet homme... » Ce dernier avait découvert le Seigneur suite à un traité qu'il avait reçu à ce même endroit. Il était revenu pour remercier l'homme mais ne le trouvait pas. Il avait pensé que l'homme était décédé et se réjouissait de sa récompense au ciel. Alors il a décidé de prendre sa place au même coin de rue.

    CE N'EST PAS PARCE QUE TU CONNAIS DES DIFFICULTES QUE TU N'ES PAS DANS LE PLAN DE DIEU.

    Si ton objectif pour servir Dieu est clair, fixe le cap, surmonte les obstacles et que ta déclaration soit « SEIGNEUR, AVEC TOI, TOUT DROIT, EN AVANT ! »

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  • LA VOLONTE DE DIEU ET L'HOMME SPIRITUEL

     

    Texte : 1Corinthiens 2.9-16

    Connaître la volonté de Dieu pour sa vie n’est pas le rêve impossible. Il suffit de savoir où chercher.

    Nous avons vu que Dieu nous aide à connaître sa volonté.

    1. Il nous aide avec sa Parole
    2. Il nous aide avec son Esprit qui nous guide – attention de ne pas confondre ses propres souhaits et la direction du Saint-Esprit.
    3. Les bonnes circonstances. Celles qui sont cohérentes avec le chemin sur lequel Dieu nous a conduit sont des portes que Dieu ouvre.
    4. Les mauvaises circonstances. Des obstacles ne sont pas forcément une indication qu’on n’est pas dans la volonté de Dieu.

    Apprenons à respecter la règle générale :

    Fixant l’objectif de Dieu sans se détourner à gauche ni à droite, poursuivons tout droit, en avant.

    Dans notre monde du 21e siècle nous sommes dans une ère de communication de plus en plus rapide. Du courrier postale aux faxes, suivi des emails, les sms, les messages WhatsApp et Messenger pour n’en citer quelques exemples.

    On aimerait que ça se passe de la même façon avec Dieu. On lui envoie un SMS et il nous répond dans la minute. Ce serait tellement plus simple.

    Dans l’Ancien Testament Dieu désigne deux personnes à qui il fait connaître sa volonté dans telle ou telle situation.

    1. LE SOUVERAIN SACRIFICATEUR

    Dieu avait ordonné que sur le pectoral du souverain sacrificateur soient fixes 2 objets appelés URIM et THUMIM   Exode 28.30

    Nous n’avons aucune précision concernant ces 2 objets ni leur fonctionnement mais il permettait au souverain sacrificateur de connaître la volonté de Dieu face à l’avenir où lors de crises nationales.

    Le leader du peuple consultait le souverain sacrificateur qui consultait Dieu par ce mystérieux Urim et Thurim et Dieu répondait. Nombres 27.21

     2. LE PROPHETE

    Avec la venue de Samuel, le prophète de Dieu a remplacé le souverain sacrificateur comme personne désignée par Dieu pour faire connaître sa volonté.

    On allait consulter le prophète pour avoir le OUI ou le NON de Dieu. Ceci a continué pendant des centaines d’années. Un exemple - 1Samuel 9.6

    En même temps que, d’abord le souverain sacrificateur et ensuite le prophète, faisaient connaître la volonté de Dieu au peuple d’Israël, les nations autour d’Israël et Israël rétrograde se tournaient vers les sciences occultes pour la même raison.

    La motivation pour se tourner vers les astrologues, voyants et médium était de recevoir des révélations concernant l’avenir. C’est une forme de recherche de révélation et de bénédiction sans devoir obéir à Dieu.

    Sans se rendre compte, ils se branchaient au monde des ténèbres où subtilement le diable manipule la vie de ceux qui le consultent. Étonnamment cette pratique des sciences occultes est très présente dans nos sociétés occidentales actuelles dites éclairées. En réalité pratiquer les sciences occultes c’est aller vers le diable pour connaître la volonté de Dieu.

    Pour cette raison Dieu interdit formellement de toucher aux sciences occultes. Deutéronome 18.9-14

    Un jour lors d’un de mes déplacements en France quelqu’un est venu et m’a dit : « tu n’aurais pas une parole du Seigneur pour moi ? » comme si j’étais Aaron avec l’Urim et le Thumim. Ce n’est pas tomber dans l’occultisme de penser ainsi mais c’est d’avoir une mentalité de l’Ancien Testament - quelqu’un qui connaît la volonté de Dieu pour moi. Aujourd’hui pour le chrétien ce n’est plus valable.

    Il y avait d'autres moyens dans l'Ancien Testament de connaître la volonté de Dieu :

     

    LE TIRAGE AU SORT

    Dans Josué 18.10, Josué partage la terre promise entre les tribus d’Israël selon la volonté de Dieu révélée par le tirage au sort.

    Dans Actes 1.26 nous retrouvons les disciples de Jésus en période transitoire. Jésus n’était plus sur la terre mais le Saint-Esprit n’était pas encore donné. Il fallait connaître la volonté de Dieu pour un remplaçant de Judas qui n’était plus des 12 apôtres. Les 2 candidats étaient Joseph et Matthias alors les disciples se sont repliés sur la méthode du tirage au sort, la méthode de l’Ancien Testament, pour trouver le successeur de Judas. Finalement, c’est tomber sur Matthias et il a rejoint les 12.

     

    LES TOISONS DE GEDEON

    Pour comprendre le contexte vous pouvez lire Juges 6.

    Dieu dit à Gédéon qu’il délivrerait Israël de l’armée de Madian par sa main. Gédéon veut une confirmation de la part de Dieu alors il met une première toison - s’il y a de la rosée uniquement sur la toison le lendemain matin ce serait donc, la volonté de Dieu.

    Cette première toison sera suivie d’une 2e - s’il y a de la rosée partout sauf sur la toison, alors ce serait bien la volonté de Dieu.

    Cette approche est toujours utilisée par certains chrétiens : « Seigneur donne-moi un signe. »

    J’ai connu un homme chrétien qui vivait dans l’adultère. Troublé par sa conscience, il a prié : « Dieu si tu veux que je sois avec ma maîtresse fait qu’en allant chez elle tous les feux soient verts. » Effectivement, tous les feux étaient verts et il a conclu que Dieu approuvé son adultère. Le cœur de cet homme n’était pas droit.

     

    APRES LA PENTECOTE

    A partir du jour de la Pentecôte la façon de connaître la volonté de Dieu connaît un bouleversement radical.

    L’épître aux Hébreux nous dit que dans ces derniers jours Dieu nous parle par l’intermédiaire de Jésus-Christ. Hébreux 1.1,2

    Les premiers chrétiens, pour connaître la volonté de Dieu, ne couraient pas après un prophète. Ils ne mettaient pas de toisons et après la Pentecôte, ils ne faisaient plus de tirage au sort.

    Après la Pentecôte, il y avait 2 types de chrétiens. Il y avait le chrétien charnel qui ne connaissait pas les choses de Dieu et l’homme spirituel qui connaissait les choses de Dieu révélées par le Saint-Esprit.

     

    L’HOMME SPIRITUEL

    Nous arrivons maintenant à notre texte de base pour cette étude

    1Corinthiens 2.9-16.

    Permettez-moi de résumer la pensée de Paul dans ces versets.

    V10 Dieu nous révèle par l’Esprit les choses qu’il a préparées pour ce qui l’aiment.

    V12 Nous avons reçu le Saint-Esprit afin de connaître les choses que Dieu nous a données par sa grâce.

    Vv14,15 L’homme spirituel connaît les choses de Dieu parce qu’il a appris à les juger où discerner spirituellement.

    V16 L’homme spirituel à la pensée de Christ.

    L’homme spirituel, sensible au Saint-Esprit, n’a pas besoin de prophètes ou de méthodes pour connaître la volonté de Dieu.

    A force de connaître la Parole de Dieu et à être sensible au Saint-Esprit dans le vécu, l’homme spirituel commence à avoir un esprit qui pense comme Jésus pense - c’est la sagesse de Dieu.

    Il n’a pas besoin de prendre des airs hyper spirituels. Ses pensées et les actes qui en suivent manifesteront la vie de Jésus.

    Paul appelle cela « un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance. » Ephésiens 1.17

    Pendant mes années universitaires dans la ville de Brisbane en Australie, un soir avec un ami nous nous sommes mis en route pour aller dans sa famille en pleine brousse australienne. Ils habitaient à 7h de route sur les routes de brousse mal entretenu. C’était dangereux, surtout la nuit, puisque les kangourous s’approchent des routes la nuit pour manger l’herbe qui pousse aux bords.  Quand une voiture passe ils sont désorientés par les phares et sautent, parfois devant les voitures provoquant des accidents graves. Il est indispensable de les repérer et de ralentir. Mon ami a pris le volant, il avait l’habitude. Il les repérait de loin : un là, un autre là. Mais moi je ne voyais rien. Il roulait à 80 km heure mais moi, quand j’ai pris le volant, je roulais à 50 km heure. Je n’ai pas vu un kangourou qui était au bord de la route et quand la voiture est passée il a sauté en direction de la voiture. Fort heureusement, il a bondi tellement haut qu’il est passé par-dessus du capot devant nos yeux. Pendant les 3 premières heures je ne comprenais pas comment mon ami pouvait les voir mais à force de l’écouter et de chercher où il les voyait je commençais à les voir. Le temps d’arriver je commençais à les voir à distance et je pouvais dire avec lui : un là, un autre là.

    Le discernement spirituel est une capacité que nous apprenons dans le vécu non pas seul mais avec ceux qui ont développé cette sensibilité.

    Après sa conversion Paul a passé des années à suivre les directives de Jésus. Il pouvait encore se tromper et il l’a reconnu mais avec le poids des années il commençait à penser comme Jésus et sa relation avec le Saint-Esprit devenait comme celle de Jésus.

    C’est pour cela qu’il a prié pour les Colossiens :

    « nous ne cessons de prier Dieu pour vous ; nous demandons que vous soyez rempli de la connaissance de sa volonté en toute sagesse et intelligence spirituelle pour marcher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréable. » Colossiens 1.9,10

    Devenons des hommes et des femmes spirituelles qui apprennent comment discerner la volonté de Dieu avec maturité. Soyons de bons élèves afin d’acquérir avec le temps la sensibilité au Saint Esprit qui se vit au quotidien.

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  • UN BON PROGRAMME POUR  ENFANTS

     

    Denise Esterman

     

    J'aimerais pouvoir vous dire que je me suis engagée dans le ministère des enfants de tout cœur, avec le sens de l'appel de Dieu sur ma vie pour servir les "plus petits", mais la réalité est que le Seigneur m'a "piégée" pour que j'enseigne aux enfants dans notre nouvelle église en banlieue parisienne il y a presque 35 ans. Au cours de nos premières années de ministère pastoral en Australie, je n'avais jamais été impliqué dans le ministère des enfants.

     

    Je résonnais comme beaucoup d'autres enseignants que je connaissais qui utilisaient cet argument pour justifier le fait de rester loin du programme pour les enfants le dimanche.  "Oui, je suis un professionnel qui a été formé pour enseigner aux enfants et je le fais tous les jours de ma semaine de travail. Je n'ai donc pas vraiment envie de m'impliquer dans leur enseignement le dimanche à l'église également - j'ai besoin d'un break !".

     

    Lorsque nous avons implanté notre première église en région parisienne en 1988, les réunions se tenaient dans une petite salle de conférence d'un hôtel. Le nombre de personnes venant à cette nouvelle église a augmenté si rapidement que nous avons dépassé l'espace et avons dû libérer des sièges. Les parents qui devaient répondre aux besoins de leurs enfants (nourrir les bébés, aller aux toilettes, s’occuper des enfants qui pleurent, etc.) avaient tendance à se rassembler dans le couloir à l'extérieur de la salle de réunion.

     

    Vincent a donc eu la bonne idée de louer une chambre dans l'hôtel et de demander à quelqu'un (devinez qui ?) de s'occuper des enfants pendant notre culte. J'avais plusieurs enfants de tous âges réunis dans un petit espace et je n'avais aucune idée de la manière d'organiser un programme pour eux et de leur enseigner la Parole de Dieu. Je me souviens très bien que mon mari m'a dit : "Fais juste de ton mieux et occupe-toi d'eux jusqu'à ce que nous trouvions quelqu'un d'autre qui puisse faire le travail !".

     

    Près de 35 ans plus tard, je suis toujours impliquée dans le ministère des enfants, mais mon attitude est totalement différente ! Au cours des années qui ont suivi ces "humbles" débuts, j'ai découvert qu'aider les enfants et les adolescents à développer une relation personnelle avec Jésus et leur apprendre à devenir ses disciples deviendrait ma passion et ma vocation dans le ministère.

     

    C'est aussi ma mission de motiver d'autres adultes et jeunes à utiliser leurs dons pour servir Dieu en aidant les enfants à grandir spirituellement et en les encourageant à prendre leur place dans le Corps du Christ dès leur plus jeune âge.

     

    DE QUEL TYPE D'ÉGLISE LES FAMILLES ONT-ELLES BESOIN ?

     

    Ce que les familles VEULENT n’est pas forcément ce dont elles ont BESOIN ?

     

    Vous remarquez sans doute, que je n'ai pas intitulé ce chapitre "Quel genre d'église les familles veulent-elles ?". Il y a une très bonne raison de construire une église qui répond aux besoins des familles avec enfants et adolescents, mais pas nécessairement à ce que les parents (ou les enfants) veulent !

    Une bonne église est celle qui est capable de répondre à la fois aux désirs et aux besoins des familles en trouvant le bon équilibre entre les deux dans les programmes qu'elle propose.

     

    Si vous demandez aux parents ce qu'ils veulent pour leurs enfants lorsqu'ils viennent à l'église, la grande majorité d'entre eux répondront qu'ils veulent qu'ils soient accueillis et pris en charge dans le cadre d'un programme adapté à leur groupe d'âge et à leurs besoins, depuis le moment où ils franchissent la porte jusqu'à l'heure du retour à la maison, afin qu'ils (les parents) puissent être libres de participer au culte des adultes sans s'inquiéter pour eux ou devoir courir après eux.

     

    Les parents veulent emmener leurs enfants dans une église où les soi-disant "experts" (l'équipe du ministère des enfants) prendront la responsabilité d'enseigner à leurs enfants ce qu'est Dieu et de les conduire à une relation personnelle avec Lui à travers Jésus.

     

    Si vous demandez aux enfants et aux adolescents ce qu'ils veulent quand ils viennent à l'église, ils vous diront qu'ils veulent s'amuser, faire des activités intéressantes, se faire de nouveaux amis... et peut-être apprendre des choses sur Dieu... à condition que ce ne soit pas trop long ou ennuyeux !

     

    Ils ne sont pas très enthousiastes à l'idée d'être dans la "grande église" avec les adultes, principalement parce qu'ils ne comprennent pas nécessairement ce qui se passe dans la réunion, puisque celle-ci n'est pas vraiment adapté à leur âge et, pire encore, ils doivent rester assis pendant plus d'une heure !

     

    Malheureusement, l'écart énorme entre le programme dynamique et adapté aux enfants et le programme adapté aux adultes qu'ils voient dans la "grande église" est l'une des principales raisons pour lesquelles les adolescents et les jeunes cessent de venir à l'église dès qu'ils sont en âge de prendre leurs propres décisions (ou lorsque les parents cessent d'essayer de les forcer à aller à l'église avec eux).

     

    La transition entre « l'église des enfants » et le culte pour les adultes est un événement crucial dans la croissance spirituelle d'un adolescent, mais la préparation de cette transition doit commencer des années avant l'événement.

     

    Quel est donc le problème de la liste typique des "souhaits" des familles dans la vie de l'église ? Tout n'est pas mauvais dans le scénario que j'ai décrit ci-dessus, mais la place d'un enfant dans le Corps du Christ n'est pas déterminée par la facilité pour les parents ou même par le besoin d'un enseignement adapté aux enfants. Au fil des années, en aidant à construire de nouvelles implantations d'églises à partir de la base, j'ai dû apprendre à changer mon approche concernant la place des enfants et des jeunes adolescents dans le Corps du Christ dans le contexte de l'église locale.

     

    COMMENT DIEU VOIT-IL UN ENFANT ET SA PLACE DANS UNE EGLISE ?

     

    Dans l'Ancien Testament comme dans le Nouveau, Dieu a clairement révélé ce qu'il pense des enfants - leur importance dans son plan pour l'humanité, leur rôle dans la réalisation du but de son Royaume et leur place dans le Corps du Christ.

     

     

    Jésus a présenté des enfants comme modèles pour ses disciples

     

    Au cours de son ministère sur terre, Jésus a clairement indiqué que les enfants avaient une place particulière dans son cœur. À plus d'une occasion, Jésus a utilisé un enfant comme modèle pour son enseignement sur la manière d'entrer dans le Royaume des Cieux et de mettre notre foi en pratique sans toutes les complications de la pensée "adulte".

     

    Dans Matthieu 18.1-6, lorsque les disciples ont demandé à Jésus qui serait le "plus grand" dans le Royaume des Cieux, il a mis en pièces leur orgueil compétitif en plaçant un petit enfant au centre de la conversation et en leur disant qu'ils n'entreraient même pas dans le Royaume des Cieux (et encore moins qu'ils seraient grands !) s'ils n'étaient pas prêts à adopter la simplicité et l'humilité d'un enfant. Jésus a clairement indiqué que les adultes devaient accueillir les enfants dans le Royaume, au minimum comme des égaux, mais au plus haut niveau comme leurs modèles d'humilité et de foi.

     

    En une autre occasion, Jésus a loué son Père parce qu'il avait révélé sa vérité et sa sagesse concernant le Royaume de Dieu à de petits enfants plutôt qu'aux adultes "sages et savants" de ce monde (Matthieu 11.25-26). Le Père a pris plaisir à utiliser la spontanéité et l'enthousiasme des enfants comme les meilleurs exemples de la façon d'accueillir et d'honorer le Roi des rois, alors qu'ils lui criaient des louanges dans le Temple après son entrée triomphale à Jérusalem, mais tout ce que les chefs religieux ont pu faire, c'est s'indigner et chasser les enfants (Matthieu 21.14-16) !

     

    Malheureusement, les disciples de Jésus n'ont pas fait beaucoup mieux que les pharisiens lorsqu'ils ont eu l'occasion d'accueillir les enfants amenés par leurs parents pour recevoir une bénédiction de Jésus. Lorsqu'il s'aperçut que les disciples reprochaient aux parents d'agir ainsi, Jésus s'indigna et leur dit de ne pas empêcher les enfants de venir à lui, car le Royaume de Dieu appartient aux enfants et à ceux qui sont comme des enfants. Il a alors tenu à prendre les enfants dans ses bras, à leur imposer les mains et à les bénir (Marc 10.13-16).

     

    ENCOURAGER LES ENFANTS A « VENIR » A L’EGLISE OU A ETRE L’EGLISE ?

     

    En tant que parents et grands-parents, nous encourageons nos enfants et petits-enfants à "venir à l'église" avec nous, afin qu'ils puissent apprendre à connaître Dieu comme leur Père et Jésus comme leur Seigneur et Sauveur en participant à un programme dynamique pour enfants qui répondra à leurs besoins.

     

    Nous leur enseignons souvent toutes les grandes histoires de la Bible sans les aider à appliquer les principes de la Parole de Dieu à leur propre vie de manière très pratique. Prenons-nous le temps de parler aux enfants et aux adolescents de leurs expériences personnelles avec le Seigneur ?

     

    Combien de fois entendons-nous des pasteurs et des responsables d'église nous dire que le ministère des enfants est si important dans la vie de l'église parce que "...les enfants d'aujourd'hui sont l'église de demain" !

     

    Cette affirmation est en partie vraie car les enfants qui sont élevés dans l'Eglise d'aujourd'hui deviendront dans 20 ans les responsables et les congrégations des assemblées locales... s'ils sont toujours là ! Cependant, ce slogan donne l'impression que les enfants doivent attendre d'être adultes pour devenir l'Église (demain) car ils ne sont pas considérés comme des participants à l'Église qui fonctionne en ce moment (aujourd'hui) !

     

    Excusez-moi de m'irriter un peu en entendant cela, mais je crois que cette déclaration est en partie la raison pour laquelle les adolescents et les jeunes quittent l'Église. Nous leur donnons beaucoup d’informations sur Jésus et Dieu, mais nous ne leur permettons pas souvent de mettre en pratique l'enseignement qu'ils reçoivent en leur donnant l'occasion « d'être l'Église » en servant Dieu aux côtés des adultes de manière très pratique (par exemple, en faisant partie de l'équipe de louange, en priant pour les malades, en apportant un témoignage etc.)

     

    Très souvent, les adultes ont du mal à comprendre qu'un enfant ou un adolescent puisse entendre Dieu leur parler personnellement, être capable de partager des idées tirées de la Parole de Dieu, partager sa foi avec d'autres ou être rempli du Saint-Esprit et être utilisé dans l'opération de dons spirituels.

     

    Je suis tellement reconnaissante que le Seigneur m'ait permis de le connaître à un jeune âge (13 ans), bien que j'aie été élevée dans un foyer non chrétien et que je n'aie reçu aucune éducation spirituelle de mes parents ou des membres de ma famille. Heureusement, il m'a donné une "mère spirituelle" (une grand-mère de 70 ans) qui m'a appris à être un disciple de Jésus et m'a encouragé à aimer et à servir le Seigneur de tout mon cœur, même lorsque j'étais une jeune adolescente.

     

    DIEU A UTILISE DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS DANS SON PLAN POUR NOUS

     

    La Parole de Dieu nous donne plusieurs récits où le Seigneur a utilisé des enfants et des jeunes de manière spectaculaire pour accomplir Son plan, que ce soit dans l'histoire d'Israël, le ministère de Jésus ou la vie de l'Église primitive. Il se moque de l'âge que vous avez, ce qui l'intéresse, c'est votre foi et votre disponibilité pour Lui !

     

    - David a appris très tôt à mettre sa confiance en Dieu en s'occupant des troupeaux de son père, les protégeant des attaques des animaux sauvages. Dieu a choisi David pour devenir le futur roi d'Israël et "l'Esprit du Seigneur est venu sur David avec puissance" après que Samuel l'ait oint alors qu'il était adolescent, car il était un homme selon le cœur de Dieu (1 Samuel 13.14 ; 16.13). David était encore adolescent lorsqu'il a vaincu Goliath parce qu'il avait une foi inébranlable dans le plan de Dieu de délivrer Israël des Philistins par son intermédiaire.

     

    - Timothée était un jeune disciple de Jésus que l'apôtre Paul a rencontré à Lystre (Actes 16.1). Paul a été tellement impressionné par la foi et le caractère de Timothée qu'il a invité cet adolescent à l'accompagner, lui et Silas, dans leurs déplacements de ville en ville, pour prêcher l'Évangile et partager les enseignements des apôtres de Jérusalem (Actes 16.1-5). Timothée est devenu le proche compagnon et collaborateur de Paul, qu'il a même appelé son "vrai fils dans la foi" (1 Timothée 1.2). Il a été envoyé dans différentes églises, en tant que représentant de Paul, afin de renforcer et d'encourager les chrétiens dans leur foi (1 Thessaloniciens 3.2).

     

    Même si Timothée était assez jeune, Paul l'a encouragé à être un leader fort, à ne pas se laisser intimider par les chrétiens plus âgés, mais à être un exemple pour tous les croyants sur la façon de vivre leur foi en Christ (Timothée 4.12). Paul a exhorté Timothée à utiliser les dons que Dieu lui avait accordés par la prophétie lorsqu'il a été nommé au ministère (1 Timothée 4.14-16) et à avoir confiance dans l'appel de Dieu sur sa vie.

     

    UNE BONNE EGLISE DEVELOPPE UN PARTENARIAT AVEC LES PARENTS POUR FAIRE DES ENFANTS DES DISCIPLES

     

    Depuis l'invention de « l'école du dimanche » en Angleterre dans les années 1780 comme moyen de donner aux enfants qui travaillaient dans les usines une éducation religieuse et de leur apprendre à lire en utilisant la Bible comme manuel, les églises du monde entier ont pris la responsabilité de donner aux enfants une éducation spirituelle par le biais de programmes qui leur apprennent à connaître Dieu, Jésus et la Bible.

     

    LE ROLE DES PARENTS

     

    Vous serez peut-être surpris de découvrir que, dans le plan de Dieu pour aider les enfants et les adolescents à connaître et à aimer le Seigneur de tout leur cœur, ce n'est pas l'Église qui a reçu la plus grande responsabilité dans cette importante mission. Dieu a placé la responsabilité ultime de la formation spirituelle des enfants entre les mains de leurs parents.

     

    "Et ces paroles que je te commande aujourd'hui seront sur ton cœur. Tu les enseigneras avec soin à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras assis dans ta maison, quand tu marcheras sur le chemin, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras..."  (Deutéronome.6.6-9)

     

    Ces versets (et d'autres exemples cités ci-dessus) nous indiquent que le plan de Dieu a toujours été que les parents enseignent à leurs propres enfants comment Le connaître et obéir à Sa Parole au quotidien. Ils doivent être diligents et délibérés pour enseigner à leurs enfants comment avoir une relation personnelle avec le Seigneur. Ils doivent également l'intégrer dans leur programme de tous les jours - quand ils sont à la maison, quand ils marchent ou conduisent en voiture, quand ils se couchent et quand ils se réveillent. En d'autres termes, Dieu doit faire partie de nos vies et de nos conversations à tout moment de la journée !

     

    Selon l'Institut de recherche Barna (USA), plus de 80% des parents d'enfants de moins de 13 ans reconnaissent leur rôle de principaux éducateurs de leurs enfants dans le domaine de l'éducation religieuse et de la spiritualité. Cependant, la plupart des parents ne consacrent aucun moment de la semaine à parler de Dieu et de la foi avec leurs enfants et très peu de familles chrétiennes passent du temps à lire la Bible et à prier ensemble.

     

    Si ces statistiques montrent une si faible implication des parents chrétiens dans le développement spirituel de leurs enfants dans un pays comme les Etats-Unis, où plus de 40% de ses citoyens vont à l'église et se disent "chrétiens", quelle serait la situation dans un pays comme la France qui est profondément laïque dans ses croyances ?

     

    La plupart des parents qui vont à l'église avec leur famille dépendent des responsables de l'église et de l'équipe du ministère des enfants pour donner à leurs enfants l'éducation spirituelle dont ils ont besoin. Par conséquent, ils ont appris à remettre à l'Église le rôle que Dieu leur a donné en tant que parents, croyant à tort que les pasteurs et les responsables du ministère de l'enfance sont plus qualifiés et mieux formés qu'eux pour enseigner leurs enfants.

     

    De la même manière qu'ils supposent que les écoles s'occuperont de l'éducation générale de leurs enfants, la plupart des parents se sont convaincus que l'Église devrait s'occuper de l'éducation spirituelle de leurs enfants, et ils renoncent donc au privilège et à la responsabilité que Dieu leur a donné d'être les leaders spirituels dans leur propre foyer.

     

    LE ROLE DE L’EGLISE

     

    Bien sûr, cela ne signifie pas que l'Église n'a aucun rôle à jouer dans l'éducation spirituelle des enfants et des adolescents ! La grande famille qu’est l'Église, y compris les membres de toutes les générations qui appartiennent au Corps du Christ, a un rôle très important à jouer dans le partenariat avec les parents pour qu'ils réussissent dans la mission à laquelle ils sont appelés concernant leurs enfants.

     

    Le Psaume 78.5-7 montre clairement que toutes les générations (grands-parents, parents, jeunes, enfants) sont impliquées dans le processus de devenir et de faire des disciples afin que les générations futures n'oublient pas Dieu ou ses grandes œuvres, mais l'aiment et le servent de tout leur cœur.

     

    Le Seigneur nous a appelés, nous en tant qu’église, à être une famille spirituelle pour chaque enfant dont nous avons la charge, à la fois en proposant des programmes qui répondent à leurs besoins spirituels et sociaux, et en formant cet enfant ou cet adolescent à servir Dieu avec les autres membres de l'Église selon ses capacités et ses dons. Nous avons également l'importante responsabilité, en tant que jeunes et adultes, d'être des modèles dignes d'être suivis afin que chacun sache comment être un véritable disciple de Jésus.

     

    En tant que responsable du ministère auprès des enfants et des familles depuis tant d'années, je dois reconnaitre que j'ai probablement souvent (et beaucoup d'autres responsables du ministère auprès des enfants comme moi) pris la place des parents en tant que pasteur des enfants, par désir d'alléger la charge des épaules des parents occupés qui ne trouvent pas le temps de remplir leur rôle spirituel au foyer.

     

    La plupart de ceux qui servent dans le ministère des enfants ressentent un sentiment de frustration face au manque d'implication de certains parents avec leurs enfants au niveau spirituel, alors ils essaient de tout faire pour les enfants afin de soulager les parents d'un fardeau supplémentaire.

     

    Comment l'Eglise peut-elle assumer seule cette responsabilité alors que nous n'avons de contact avec chaque enfant que 1 ou 2 heures par semaine (au mieux !) ou plus vraisemblablement 1 heure par mois de présence à l'église en réalité (c'est-à-dire seulement 12-15 heures par an) ?

     

    L'influence de l'Eglise sur la vie des enfants en termes de temps passé avec eux pour les enseigner et les former est minime comparée à celle de leur famille, de leurs professeurs à l'école et même de ceux qui les forment au sport, à la musique ou à d'autres activités extra-scolaires.

     

    Nous ne pourrons jamais remplacer ce que les parents ont été appelés par Dieu à faire pour leurs familles, puisqu'ils sont ceux à qui Dieu a confié le développement de leurs enfants à tous les niveaux, mais nous devons jouer notre rôle en les soutenant et en les encourageant dans le rôle que Dieu leur a donné, ainsi qu'en étant de bons modèles pour les enfants de tous âges de la manière dont vit un disciple de Jésus.

     

    COMMENT INTÉGRER LES ENFANTS DANS LA VIE DE L'ÉGLISE

    Pour que les enfants et les adolescents soient intégrés dans la vie de l'église dès leur plus jeune âge, nous devons leur proposer un programme qui les aide à grandir dans leur foi et à mettre en pratique ce qu'ils apprennent sur Dieu en tant que disciples de Jésus.

    Le processus d'intégration des préadolescents et des adolescents dans les réunions de l’église et les programmes hebdomadaires intergénérationnels ne se fait pas du jour au lendemain. Lorsque des enfants sont présents dans un culte, leurs besoins spirituels et leurs niveaux de compréhension doivent également être pris en compte, tout comme ceux des jeunes et des adultes.

    Par exemple, un conducteur de louange peut inclure un chant que les enfants ont appris au culte des enfants dans le temps de louange et d'adoration, ou demander aux enfants de venir à l'avant pour aider à diriger le chant (ou utiliser des gestes pour les plus jeunes). Si les enfants sont présents pendant le message, le prédicateur pourrait inclure des illustrations ou des leçons d'objets qui aident les plus jeunes à comprendre son message.

    Même lorsque les églises proposent des programmes d'enseignement séparés pour les enfants et les adolescents pendant le culte hebdomadaire, toute la famille de l'église peut se réunir pour un temps de louange et d'adoration avant que les enfants n'aillent à leurs classes d'enseignement adapté.

    Nous devrions également encourager toute l'église à se réunir pour les événements spéciaux de la vie de la famille de l'église (par exemple, les baptêmes, les présentations de bébés/enfants, les cultes de familles, etc.)

    Certaines équipes du ministère des enfants font le choix délibéré de ne pas avoir de programme séparé pour les enfants pendant les vacances scolaires afin de leur donner l'opportunité de participer à un culte d'église complet d’une manière régulière. Il n'est jamais facile pour un enfant, quel que soit son âge, de rester assis tranquillement à l'église pendant une heure (ou plus !).

    Les parents et les responsables du ministère des enfants devraient donc travailler ensemble pour enseigner aux enfants ce qui se passe pendant le culte (et pourquoi chaque aspect de la célébration est important), et pour les aider à participer autant que possible à leur niveau.

    Il est également important d'intégrer les enfants de manière active dans les autres activités de l'église qui répondent aux besoins spirituels et sociaux de toutes les tranches d'âge.

    Diverses activités sont proposées régulièrement (par exemple, groupes de maison, club d'enfants, groupe de jeunes, formation de disciples pour les nouveaux chrétiens, etc.), mais toute la famille de l'église se réunit une fois par semaine pour adorer Dieu ensemble.

    Les enfants et les adolescents doivent également être encouragés et recevoir un enseignement sur la manière de répondre à l'appel personnel de Dieu sur leur vie, à la fois pour le présent et pour l'avenir.

    Le but est qu'ils puissent Le servir et servir le Corps du Christ de manière pratique, ainsi que pour développer les dons spirituels que le Seigneur a placés en chacun d'eux dès leur plus jeune âge. Les familles qui servent Dieu ensemble grandiront toujours ensemble spirituellement et feront l'expérience de la bénédiction de Dieu sur elles lorsqu'elles donnent de l'abondance de leur cœur.

     

    QUEL EST LE SCORE DE VOTRE EGLISE ?

     

    Votre église fonctionne-t-elle comme une famille spirituelle qui inclut des personnes de tous âges, ainsi que des cultures et des milieux sociaux différents ?

     

    Le ministère envers les enfants et les adolescents a-t-il le même niveau d'importance que tous les autres ministères dans votre église locale ou est-il caché à l'arrière-plan avec peu de valeur accordée (à part le "baby-sitting") et très peu de budget pour ceux qui ont répondu à l'appel de servir "les plus petits" ? 

     

    Attendez-vous des enfants et des adolescents qu'ils viennent à l'église et regardent les adultes tout faire ou les encouragez-vous à participer en tant que membres actifs du Corps du Christ à leur propre niveau ?

     

    Les enfants et les adolescents qui se sentent aimés et accueillis, et qui sont encouragés à servir le Seigneur en contribuant à la vie de l'Église à leur niveau, ne voudront pas seulement "venir" à l'église pour un programme dynamique ou pour s'amuser avec leurs amis. Ils voudront "être" l'église, avec les membres de toutes les générations, afin de pouvoir être un élément essentiel de la mission à laquelle Jésus nous a tous appelés : " Allez dans le monde entier et prêchez l'Évangile... " (Marc 16.15).

     

    Si nous donnons aux enfants un avant-goût de la grande joie de voir Dieu se servir d'eux pour annoncer l'Évangile à leur génération, les parents n'auront pas à traîner leurs enfants à l'église... ce sont les enfants qui les entraîneront à l'événement le plus important de toute leur semaine !

     

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