• La Repentance - la bonne odeur du brisement

    LA REPENTANCE - LA BONNE ODEUR DU BRISEMENT

     

    Texte  Marc 14 :3

    Une femme connue de toute la ville de Béthanie, une prostituée, apprend que Jésus était à table chez Simon, le Pharisien.

    Elle veut voir Jésus !

    Elle veut oindre la tête de Jésus comme un acte d’amour.

    Elle a un vase dans lequel il y a du parfum.

    Elle n’ouvre pas le vase. Elle le brise et l’odeur du parfum rempli toute la maison.

     

    LE VASE DE SA VIE

    Un être humain porte dans sa vie un vase rempli de parfum.

    Mais à son contact on sent rarement le parfum.

    Les rapports sont superficiels et fonctionnels.  

    Parfois on peut sentir plutôt le contraire …une mauvaise odeur qui dégage de la personne.

    Au premier contact de cette femme, c’était une mauvaise odeur qui dégagée d’elle, physiquement et moralement

    mais cette femme avait un vase de parfum.

    C’est seulement quand elle a brisé le vase que l’odeur du parfum a pu s’échapper et remplacer la mauvaise odeur.

    La première étape de la repentance c’est l’ECLAIRAGE où le Saint Esprit nous aide à voir la réalité de qui on est et de ce que l’on fait. On découvre ses réelles motivations.

    Les yeux s’ouvrent sur la personne que l’on est.

    On ne veut plus toujours se justifier. Ce n’est plus toujours la faute aux autres.

    Quand vient l’éclairage de la repentance on devient plus honnête avec soi-même

    La bonté de Dieu nous conduit vers cette repentance.

    Mais pour l’instant on ne sent pas encore le parfum. Le vase n’est pas brisé.

     

    LA TRISTESSE SELON DIEU

    1Corinthiens 7 : 8-11 

    Paul nous parle de la repentance et une tristesse qui conduit à la repentance…c’est le brisement du vase qui libère un bon parfum dans une vie.

    Il parle de deux formes de tristesse :

    La tristesse du monde…c’est la dépression. Elle produit la mort…sur le plan spirituel, relationnel, morale et parfois, cela va jusqu’au suicide.

    MAIS il y a également la tristesse selon Dieu.

    Cette tristesse est une très bonne tristesse.

    Elle exprime un profond regret pour la personne que nous avons été, un profond regret pour les années perdues, les occasions manquées, le mal qui a été fait, les attitudes dures, les paroles lâchées.

    Cette tristesse selon Dieu, ce brisement dans la repentance produit beaucoup de bonnes choses dans une vie :

    un empressement, un désir de vivre juste devant Dieu,

    une indignation pour les années dans l’aveuglement,

    le respect profond pour Dieu,

    un désir ardent (le feu),

    le zèle, 

    le désir que les choses changent.

    C’est ça le parfum qui dégage d’une vie où la repentance est active.

    Pendant nos années à Paris la vie n’était pas toujours simple. A une période Denise travaillait à la Chambre de Commerce et il y avait beaucoup de pression et de méchanceté venant des supérieures hiérarchiques. Moi, de mon côté, président d’une fédération d’églises, je subissais beaucoup de pressions également. J’avais des dossiers très lourds à gérer.  Un dimanche matin on conduisait depuis notre maison dans la banlieue pour conduire le culte dans le 5ème arrondissement. Il y avait de la tension dans l’air. Et dans la conversation j’ai parlé durement à Denise. On est arrivé à proximité de la salle et on s’est garé. Et voilà que je trouve Denise en larmes. Quand je l’ai vu pleurer et j’ai entendu les sanglots, j’étais envahi d’une honte. C’était moi qui avais provoqué cela. C’était moi qui avais fait cela à la femme qui avait tout quitté pour me suivre dans l’appel de Dieu. Je me suis excusé auprès de Denise en lui demandant pardon. Et dans mon cœur j’ai connu ce brisement selon Dieu… et j’ai dit au Seigneur « jamais plus je veux voir ces larmes-là, jamais plus je veux faire de la peine à Denise ».

    L’effet de ce brisement continue jusqu’à aujourd’hui.

    Le parfum rempli la maison et nous quitte pas.

    Je n’oublierais pas cet incident. Il veille sur moi.

     

    LE ROI DAVID

    David était un cas particulier.

    Il était le choix de Dieu pour devenir roi d’Israël.

    Il a connu dans sa jeunesse des moments glorieux comme le jour où il a vaincu le géant Goliath avec sa fronde.

    Dieu dit de lui « un homme d’après mon cœur ».

    Mais David a fait l’impensable.

    Il a commis l’adultère avec une jeune femme voisine du palais. Quand elle est tombée enceinte il a fait tuer son mari qui était un militaire au service du roi pour prendre la femme pour lui.

    Il a monté le coup sans le moindre regret jusqu’au jour où Dieu a tapé sur la table et il a envoyé un prophète pour exposer son crime. 

    David ne pouvait plus cacher ce qu’il avait fait.

    L’enfant, né de son adultère, va mourir et David devra vivre avec tout cela sur sa conscience.

    Il devra porter la honte de son crime connu maintenant de tout son peuple.

    Il est complètement brisé.

    Mais le brisement qu’il connaît n’est pas une tristesse du monde qui produit la mort mais une tristesse selon Dieu qui produit une réelle repentance.

    Et il va écrire le psaume 51, sa prière de repentance

    Psaume 51 :1-14, 19 (ou v17 ?)

     

    St Augustin, qui avait été un homme profondément immoral avant sa conversion, quand il était sur son lit de mort, il a demandé que le verset 19 de ce psaume soit affiché sur les rideaux dans sa chambre pour se rappeler jusqu’au moment de sa mort ce que Dieu cherche chez l’homme :

    « Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé : O Dieu ! Tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit. »

    C’est le parfum qui monte devant Dieu et qui lui est agréable.

     

    L’ESPRIT BRISE

    L’esprit brisé n’est pas un dépressif ou quelqu’un qui manque d’assurance.

    C’est une personne qui n’a plus besoin d’essayer de s’imposer, il n’a pas besoin d’avoir toujours raison, il n’est plus dans le panier de crabe, il est paisible, il n’a rien à prouver, il ne revendique rien.

     Il ne se vexe pas. Son discours n’est plus « je, je, je, moi, moi, moi ».

    L’esprit brisé ce n’est pas le cœur brisé.

    C’est un peu douloureux au départ mais cela fait tellement de bien de ne plus devoir soigner son ego.

     

    LE COQ !

    Le choix devant Dieu est : soit avoir un esprit brisé soit vouloir faire le coq.

    C’est très curieux que le coq soit officieusement le symbole national de la France.

    C’est certainement le cas pour les équipes sportives de football et de rugby.

    Ca date du Moyen Age. Le mot « Gaulois » et « le coq » est le même mot en latin.

    Les ennemis de la France disaient que les habitants du pays et leur roi, Philippe-Auguste, était aussi orgueilleux que le coq.

    Les Allemands, les Anglais et les Italiens se moquaient de l’ennemi français en l’appelant le coq.

    Ils disaient l’animal emblématique de l’Allemagne était l’aigle, le roi des cieux.  

    L’animal représentant les anglais était le lion, le roi des animaux.

    Et l’animal de la France, le coq, le roi de la basse-cour ! 

    Ils le disaient coq, réputé coléreux, fanfaron, bête et un peu ridicule. Mais pour les français le trouvaient courageux, éloquent et fort dans le combat.

    Cette image de coq nous colle trop à la peau, nous les français.

    Le coq, qui chante avant le levé du soleil, croit que c’est son chant qui fait lever le soleil !

    Mais Coluche se moquait de l’orgueil français en disant que le coq est le seul animal qui chante les pieds dans son propre fumier.

    A l’île de la Réunion on préfère rester sur la combativité des coqs.

    Seul problème c’est que le coq risque de se retrouver dans la marmite pour un magnifique cari de coq ou pour les « métros » (ceux qui viennent de la France métropolitaine ), un coq au vin.

    Non, pour le chrétien qui vit la repentance et qui porte sur lui la bonne odeur d’un esprit brisé l’animal emblématique n’est plus un coq…

    le coq devient une brebis qui maintenant peut suivre le berger.

     

    LA FEMME DE MARC 14

    Revenons à la femme de Marc 14.

    Elle a un vase dans lequel il y a un riche parfum.

    Elle ne peut le répandre qu’une seule fois.

    Si elle veut que son parfum soit pour Jésus et la maison de sa présence, elle doit briser le vase. C’est ce qu’elle fait.

    Elle n’a maintenant plus de vase mais sur sa personne, sur ses vêtements, sur ces cheveux, ses mains, son visage, se colle la bonne odeur du vase brisé.

     

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