• Chapitre 12 : Paul, le coeur au Ciel, les pieds sur terre

    CHAPITRE 12 : PAUL, LE COEUR AU CIEL, LES PIEDS SUR TERRE

     

    Avec cette lettre remarquable, Paul nous accueille dans son intimité.

    Nous apprenons non seulement les caractéristiques d’un vrai apôtre, mais surtout, nous découvrons qui est Paul de Tarse, homme de Dieu qui a marqué l’histoire du monde.

     

    Dans le chapitre précédent il fait part aux Corinthiens de ses combats et de ses souffrances pour la cause de l’Evangile et l’établissement de l’Eglise.

    Il aborde maintenant la question de ses expériences spirituelles et d’autres preuves de son apostolat.

    La fin de ce passage résume les attitudes et comportement d’un chrétien charnel qui n’est pas conduit par le Saint-Esprit.

     

    LES EXPERIENCES SURNATURELLES DE PAUL

    Il parle de visions et révélations reçues de la part du Seigneur ( v1) à un moment précis de sa vie, 14 ans auparavant. .

    Par humilité il parle de lui comme d’un homme qu’il connaît.

     

    L’expérience vécue par Paul :

    • Un ravissement, mais il est incertain, était-ce physiquement, ou simplement au niveau de sa conscience.
    • Jusqu’au 3ème ciel – le paradis.
    • Il entend des paroles merveilleuses qu’il ne peut répéter.

     

    Cette expérience nous rappelle celle de l’apôtre Jean dans l’Apocalypse (Apocalypse 1:10; 4:1,2).

    Le mot « paradis » vient d’un vieux mot perse qui signifie un jardin clôturé dans lequel un roi marchait avec un intime. Paul laisse entendre qu’il a marché avec Dieu et cela nous rappelle Adam dans le jardin d’Eden avant la chute.

     

    L’ECHARDE DANS LA CHAIR

    Après la gloire vient la douleur. Nombreuses sont les hypothèses pour essayer d’expliquer la nature précise de l’écharde dans la chair de Paul :

    • tentations spirituelles (Calvin),
    • opposition et persécution (Luther),
    • tentations charnelles pour un célibataire (sources catholiques),
    • migraines (Tertulle et Jérôme). 

    Il est certain que Paul avait des problèmes de vue. A-t-elle été affaiblie après 3 jours d’aveuglement ? (Actes 9:9). Il en fait allusion aux Galates (Galates 4:15; 6:11).

     

    « L’écharde » signifie un éclat de bois qui est enfoncé dans la chair et qui produit une souffrance physique intense mais intermittente.

    Certains commentateurs parlent d’un virus très actif et répandu autour de la méditerranée à l’époque qui produisait une fièvre violente.

     

    Comment Paul interprète-il l’infirmité ?

    Il l’appelle « un ange de  Satan » (v7) pour le souffleter (donner des coups de poings). Dieu l’a permis comme rempart contre l’orgueil après les révélations.  

     

    Paul prie pour sa guérison. Il ne reçoit pas l’exaucement mais une réponse de la part de Dieu qui le réjouit.

    La parole de Dieu parle de la grâce toute suffisante – sujet au cœur même de tout l’enseignement de Paul.

    Dans la réponse de Dieu à Paul nous avons l’affirmation par excellence d’un des thèmes principaux de 2 Corinthiens : la puissance de Dieu se révèle dans la faiblesse humaine. C’est le trésor dans le vase de terre (4:7).

     

    Cette grâce permet à une personne de connaître la puissance de Dieu face au pire des épreuves – outrages, calamités, persécutions, détresses, pour Christ.

    Quand Paul reçoit cette explication de la part de Dieu, il commence à se réjouir de ses difficultés tellement qu’il souhaite que la grâce de Dieu se manifeste dans sa vie.

    Quand le chrétien reçoit cette parole de Dieu, il pourra dire avec Paul « quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (v10).

     

    PAUL SE DEFEND CONTRE SES ACCUSATEURS   v11-18

    Une nouvelle fois Paul doit démontrer aux Corinthiens que dans sa vie et son ministère tous les signes d’un vrai apôtre sont réunis.

    Non seulement les expériences surnaturelles mais également l’endurance dans les épreuves et des signes, prodiges et miracles qui se manifestent dans son ministère. (V12). 

    Pourtant voulant toujours s’abaisser afin que Dieu soit glorifié, dans sa vie il dit : « quoique je ne sois rien » (v11).

     

    UN MINISTERE ET UN PERE POUR L’EGLISE

    La relation de Paul avec les chrétiens de Corinthe doit être comprise dans un contexte de père-enfants (voir 1 Corinthiens 4:14-17). Comme tout père, Paul se sent obligé de reprendre ses enfants errants. Il les exhorte à l’aimer comme des enfants aiment leur père (2 Corinthiens 6:13). 

    Dans ce chapitre 12, Paul explique sa responsabilité en tant que père de l’église

    des Corinthiens (v 14,15). Le père pourvoit aux besoins des enfants. Pour cette raison Paul ne veut pas être à la charge de l’église. Un mercenaire demanderait de l’argent, mais Paul en tant que père veut leur cœur. Pour les Corinthiens, il fera des dépenses et il dépensera lui-même comme preuve d’amour paternel.

    Il répond ainsi aux accusations des juifs au sein de l’église qui profitaient financièrement des chrétiens et qui mettaient en doute l’intégrité et la transparence de Paul.

     

    LES SIGNES D’UN CHRETIEN NON REPENTI  ( v19-21)

              Quelqu’un qui se dit chrétien mais sans être passé par une profonde repentance se dévoilera par les attitudes et comportements suivants :

     

    Vv20, 21 querelles, jalousie, animosité, rivalités, médisances, calomnies, orgueil, semeur de trouble, impuretés, immoralités, dérèglements, 

     

    Nous retrouvons une liste qui ressemble à celles des œuvres de la chair dans Galates 5:19-21. Ce comportement et ces attitudes disqualifiaient une personne d’hériter le Royaume de Dieu.

     

    Paul prépare sa troisième visite aux Corinthiens (v14).

    Il est inquiet de ce qu’il trouvera parmi les chrétiens.

     

     

     

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