• CHAPITRE 1 : PAUL APPORTE CONSOLATION ET ENCOURAGEMENT

    INTRODUCTION A L'EPITRE

    La seconde épître de Paul aux Corinthiens est très différente de la première.

    Cette dernière avait comme objectif d’enrayer les divisions au sein de l’église de Corinthe. Paul dans la première lettre est très méthodique en abordant problème après problème.

    Cependant dans la seconde nous avons un document beaucoup plus personnel ayant même un caractère biographique.

    Son but n’est pas d’enseigner une doctrine ou transmettre une révélation mais de rétablir sa relation avec l’église et de réaffirmer son autorité en tant qu’apôtre. Il veut à la fois discréditer ses adversaires au sein de l’assemblée et toucher le cœur des membres 

    L’épître peut être découpée en 3 grandes parties :

    • Les chapitres 1-7: Paul parle de la crise par laquelle l’église est passée.
    • Les chapitres 8,9: Il aborde la question de la collecte pour les pauvres à Jérusalem.
    • Les chapitres 10-13 : Il défend son ministère apostolique contre ses adversaires.

     

    CHAPITRE PREMIER : PAUL APPORTE CONSOLATION ET ENCOURAGEMENT

    Affliction - consolation vv1-7

    Paul s’identifie aux souffrances de l’église pour ouvrir cette lettre.

    Les deux mots clé de ce passage sont : « affliction » et « consolation ».

    L’auteur utilise un mot très imagé pour parler d’être « affligé ».

    « Thlipsis » était utilisé dans le Grec pour parler d’une forme de torture où la victime était allongée par terre et un énorme poids était posé sur sa poitrine pour l’étouffer.

    Paul dit que si Christ a dû accepter l’affliction, le chrétien devra également faire face à la pression et au poids des circonstances.

    La réponse à l’affliction c’est « endurer » (v6). L’endurance selon l’apôtre n’est pas de subir péniblement mais de remporter la victoire au sein de la souffrance   (Romains 5:3,4).

     

    Le message est très simple : la souffrance a l’effet d’user le chrétien et de le décourager mais s’il apprend à endurer, c’est la souffrance qui s’use et qui se décourage.

    La consolation, c’est la façon d’endurer. Les mots « consoler » et « consolation » reviennent 9 fois dans les versets 3-7. Ils ne signifient pas « pitié » mais « courage ».

    Dans l’affliction le chrétien n’est pas seul. Dieu lui donne du courage pour qu’il soit un héros qui ne recule pas devant les difficultés. Au contraire, le disciple de Jésus se réjouit des difficultés parce qu’elles lui permettent de montrer son courage.

    Ce courage est transmissible. Christ a reçu le courage de Dieu dans la souffrance. Dans l’affliction Paul reçoit le courage de Christ.

    Quand l’église de Corinthe passe par des souffrances Paul leur communique le courage.

     

    LA « RESURRECTION » DE PAUL   v 8-11

    Paul témoigne d’une expérience en Asie où il a été « excessivement accablé ». Sans donner de précisions. Il s’agit probablement des suites des émeutes d’Actes 19:23 à Ephèse.

    Tout espoir de survie était perdu. L’arrêt de mort était certain. (v9)

    La délivrance est venue de la part de Dieu, une intervention que Paul appelle « une résurrection » (v9 ).

    Nous retrouverons les délivrances de Dieu pour l’apôtre au chapitre 11.

    Paul dit aux Corinthiens que leurs prières ont contribué à sa délivrance (v11).

    Il cherche à souligner la solidarité réciproque entre l’église et l’apôtre dans les souffrances.

    PAUL COMMENCE A RÉPONDRE AUX ACCUSATEURS   v12-22

    Une nouvelle fois le double objectif de Paul dans cette épître est en évidence :  rétablir une solidarité avec les membres de l’église pour se défendre contre ses accusateurs.

    v14 Paul est la gloire des chrétiens à Corinthe et ils deviendront sa gloire au retour de Jésus. Il y a unité quand la gloire réciproque est reconnue.

     

    DEUX ACCUSATIONS SONT ABORDEES :

    1) v13  Qu’il y avait des motivations cachées derrière les choses que Paul écrit

    Paul répond qu’il ne leur écrit pas avec la sagesse charnelle qui impressionne et qui tend des pièges  v12

    Le mot « pureté » v12 signifie transparence.

     

    2) v17 Que Paul ne respectait pas sa parole. Comment peut-on croire que ses enseignements viennent de Dieu ?

    Paul avait promis de rendre visite à l’église de Corinthe, mais il reporte sa visite parce qu’il ne veut pas que sa présence envenime la situation (v23)

    Ses adversaires disent alors qu’il ne respectait pas ses engagements et qu’il était changeant.

    Il répond que toutes les promesses de Dieu sont en Jésus et que sa parole est fiable : OUI (grec) et AMEN (hébreu)

    Le chrétien a confiance dans la Parole de Jésus parce qu’il connaît Jésus et a confiance en lui.

     

    LES ARRHES DE L’ESPRIT

    Une allusion à la trinité peut être perçue au verset 21.

    Nous sommes affermis avec le Père, nous sommes oints avec Christ (Christ = oint) et nous sommes marqués d’un sceau avec le Saint-Esprit.

    Le chrétien a dans son cœur, les arrhes de l’Esprit v22. « Les arrhes » parlent d’un premier versement, un acompte qui manifeste un engagement à verser le solde pour clore une transaction.

    C’est une garantie pour le vendeur que la totalité de la somme due lui sera versée.

    Le Saint-Esprit que nous possédons est un premier versement et une garantie de toutes les promesses de Dieu qui auront leur pleine réalisation au Ciel.

    Pour les Corinthiens qui se félicitaient de leurs expériences puissantes du Saint-Esprit cet argument de Paul est très convaincant.

     

    Les versets 23 et 24, où Paul continue sa défense, ont leur suite logique dans le chapitre

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  •  CHAPITRE 2 : PAUL REPOND AUX PROBLEMES DE PERSONNES 

    Les réflexions personnelles de Paul dans ce chapitre nous révèlent la relation particulière entre un apôtre et une église qu’il a fondée.

    Ils peuvent être réciproquement source de joie ou source de tristesse. Paul est triste de voir le comportement de certains dans la communauté mais il est triste aussi parce que les chrétiens sont attristés.

    LE PROBLEME POUR PAUL

    L’église de Corinthe n’était pas un sujet de joie pour Paul mais d’inquiétude.

    Les divisions, les excès, le comportement charnel, les conflits exigeaient une réaction de la part de l’apôtre. Il y avait également ceux qui mettaient en cause l’autorité de Paul en le critiquant et en l’accusant de manque de sincérité.

     Il y avait très certainement un homme qui menait la campagne contre Paul.  L’église est interpellée par l’apôtre et inflige une discipline à l’opposant. (v6).

     

    COMMENT UN CONDUCTEUR SPIRITUEL DOIT REPRIMANDER

    Dans l’attitude de Paul, nous avons un modèle de comment un responsable spirituel doit reprendre un chrétien qui a un comportement inacceptable. Nous découvrons dans son approche le reflet de la justice et de la miséricorde de Dieu.

    1. SANS PRECIPITATION v3

    Paul a temporisé avant d’intervenir. Il ne cherchait pas le conflit et n’a pas réagi « au quart de tour ». Il croyait à l’action du Saint-Esprit dans les cœurs et espérait une prise de conscience du chrétien. Il est intervenu quand cela est devenu nécessaire.

    2. AVEC AMOUR v4

    La réprimande n’était jamais motivée par la colère, la haine, ou le désir de blesser. Il reprend les chrétiens avec larmes parce qu’il regrette la peine qui est occasionnée.

    3. SANS DOMINATION v8

    Paul veut susciter une bonne réaction chez les Corinthiens. Il ne cherche pas un comportement qui est forcé sous la pression de menaces ou de la crainte. Il veut les aider à comprendre les erreurs et les rectifier d’une façon spirituelle et responsable devant Dieu.

    4. DANS LE BUT DE RESTAURER v6-7

    Toute réprimande doit avoir comme objectif le rétablissement et la réconciliation de la personne. Après le châtiment doit venir le pardon et la consolation afin que la discipline soit une occasion de formation et non de destruction. Paul ne profite pas de la situation pour se venger contre son adversaire.

    5. AVEC COURAGE ET FERMETE v3-4

    La réprimande et le châtiment sont une preuve d’amour Hébreux 12:5-11.

    Ne pas reprendre quelqu’un pour un mauvais comportement c’est préférer être bien vu au témoignage chrétien et à la progression spirituelle de la personne.

    Nous avons exemple surprenant de Paul qui reprend Pierre Galates 2:11-14.

    6. AVEC LE SOUCI DU BIEN-ETRE DE TOUTE L’EGLISE v5

    Paul ne réagit pas en fonction de ses états d’âmes personnels. Comme toujours sa préoccupation, c’est l’église « C’est vous tous » (v5).

    Un responsable doit avoir une maturité spirituelle afin de ne pas être susceptible quand il est touché personnellement.

    7. AVEC LE SOUCI DE NE DONNER AUCUNE PLACE A SATAN v10,11.

    Paul connaît les ruses et les desseins du diable. Il sait que dans des moments de réprimande l’ennemi de nos âmes est particulièrement à l’œuvre pour provoquer de mauvaises réactions, amertume, rébellion, critique, dépression, rupture de relations. La protection contre ces tactiques diaboliques est le pardon et l’humilité.

     

    L’ODEUR DE PAUL   v14-16

    Une nouvelle fois Paul utilise l’image de la procession militaire triomphale d’un général romain qui rentre dans Rome après une campagne militaire glorieuse.

    Voir 1Corinthiens 4:9, Colossiens 2:15. 

    Cette procession était accompagnée de porteurs d’encens dont le parfum était en même temps l’odeur de la victoire pour les vainqueurs et l’odeur de la mort pour les prisonniers traînés en fin de cortège et qui allaient vers une mort certaine.

    Paul dit quelque chose d’étonnant dans ce passage.

    Il dit que Christ répand par lui, son parfum. Par la réaction des uns et des autres à son ministère ils se dévoilent comme étant amis de Christ ou ennemis de Christ. Ils reçoivent ce parfum comme odeur de vie ou odeur de mort.

    Jésus avait dit la même chose concernant la réaction des uns et des autres à son égard.

    « Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; vous n’écoutez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu »Jean 8:47.

    L’apôtre Jean reconnaît le même principe dans son ministère 1Jean 4:6.

    Paul dit que ceux qui le rejettent, en fait, rejettent Christ.

     

    En fin de chapitre l’apôtre répond à une des accusations que l’on portait contre lui... falsifier la Parole de Dieu. Il réaffirme la pureté de ses motivations et sa légitimité en tant qu’envoyé de Dieu.

     

    Ce thème principal, l’autorité apostolique de Paul et sa défense contre ses accusateurs, nous le retrouverons tout au long de cette deuxième épître aux Corinthiens.

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  • CHAPITRE 3 : ANCIENNE ET NOUVELLE ALLIANCE 

    Tout au long de cette épître, le thème principal de Paul revient : réaffirmer son autorité apostolique auprès des chrétiens et discréditer ses adversaires juifs qui cherchaient à détourner l’église.

    Dans ce chapitre important l’apôtre soulignera le contraste entre l’ancienne et

    la nouvelle alliance.

    LA LETTRE   v1-3

    Paul fait référence à une coutume souvent pratiquée d’envoyer une lettre de recommandation avec une personne qui voyage dans un pays étranger afin qu’une communauté puisse l’accueillir au nom de l’auteur du courrier (voir Romain 16:1).

    Les adversaires de Paul arrivaient à Corinthe avec des lettres de recommandation du Sanhédrin à Jérusalem.

    Paul dit que ses lettres de recommandation à lui, sont en réalité les vies transformées des Corinthiens, eux-mêmes des lettres vivantes écrites par Christ.

    Pour résumer : une vie est transformée lorsque Christ grave sa parole dans le cœur avec le Saint-Esprit par l’intermédiaire d’un ministère.

     

    LA « FAIBLESSE » DE PAUL   v4-6

    Ses adversaires cherchaient à se montrer forts. Paul répond en se montrant faible, incapable et inadéquat. Mais il se réjouit de son état de faiblesse parce que cela permet à Dieu de manifester sa force.

    Ce thème revient à plusieurs reprises dans l’épître (voir les chapitres 4 et12). Il est une conséquence directe du message de la grâce de Dieu au cœur de l’enseignement de Paul. Les chrétiens spirituels se réjouissent que la capacité vient de Dieu et non du Sanhédrin, conseil des Juifs.

     

    LE CONTRASTE ENTRE LES 2 ALLIANCES

    Une alliance est un contrat entre deux personnes qui leur permet de vivre une nouvelle relation.

    Le mot traduit « nouvelle » (Kainos), parle d’une alliance de nature différente de l’ancienne. En Jésus, par l’Esprit, Dieu propose à l’homme une relation fondamentalement différente que celle de l’ancienne alliance. Cette alliance ne peut pas être modifiée par l’homme. 

    L’homme ne peut que l’accepter ou la rejeter.

     

     

    ANCIENNE ALLIANCE

    _____________________________________

     

    1.  Ecrite sur des tables de pierre v3

    2.  La lettre tue v6

    3.  Le ministère de la mort v7

    4.  Le ministère de la condamnation v9

    5.  La gloire est passagère v7

    6.  Elle met un voile v15

    7.  Le peuple est dur d’entendement v14

    8.  Pas de changement v14

     

     

    NOUVELLE ALLIANCE

    _____________________________________

     

    1.  Ecrite sur les cœurs par l’Esprit v3

    2.  L’Esprit donne la vie v6

    3.  Le ministère de l’Esprit v8

    4.  Le ministère de la justice v9

    5.  La gloire est permanente v11

    6.  Le voile est ôté v16

    7.  Les cœurs se convertissent v16

    8.  Une grande liberté v12

     


    Paul contraste les deux alliances en fonction d’un mouvement vers le haut ou vers le bas :

    L’ancienne alliance commence avec la gloire (Exode 34:33-35) que  progressivement Moïse et le peuple perdront.

    La nouvelle alliance commence avec « la gloire du Seigneur » et par l’Esprit, nous sommes transformés « de gloire en gloire » v18.

     

    LE ROLE DU VOILE

    Paul utilise l’image du voile de différentes façons.

    1. Le voile, au départ, a été porté par Moïse pour ne pas exposer la gloire de Dieu au peuple.

    2. Le voile cache le fait que progressivement la gloire disparaît. On peut se cacher la réalité de la baisse spirituelle avec un voile.

    3. Le voile est jeté sur le cœur du peuple qui ne peut comprendre les saintes écritures.

     

    Le voile de l’ancienne alliance empêche de voir la gloire de Dieu, empêche de voir la baisse de la gloire de Dieu et empêche de recevoir la révélation de Dieu. Ce voile spirituel reflétait la religion des juifs.

    Par l’Esprit cependant, le voile est ôté. Le chrétien, à visage découvert, voit la gloire de Dieu. Il est transformé pour rayonnait de plus en plus avec cette gloire.

     

    POUR RESUMER

    Ceux qui vivent selon l’Esprit et non selon la loi et la condamnation seront identifiés par les mots suivants :

    cœur, vie, vivifiés, grande liberté, gloire permanente, plus glorieux, transformé, à l’image du Seigneur.

    En quelques mots, nous avons un descriptif de quelqu’un qui est né de nouveau, converti à Jésus par l’Esprit du Seigneur.

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  • CHAPITRE 4 : LA LUMIERE BRILLE ET LE TRESOR DANS UN VASE

     

    Dans ce chapitre nous avons tous les grands thèmes de l’épître réunis : la défense de Paul aux accusations de ses adversaires, l’authenticité du ministère apostolique de Paul, les souffrances qu’il a vécues, la force de Dieu qui se manifeste dans la faiblesse humaine, le courage et la persévérance dans le ministère.

    LE COURAGE

    Paul commence ce passage avec l’expression « c’est pourquoi... nous ne perdons pas courage ». v1

    Il répète cette même déclaration au v16. Malgré tout ce qu’il a subi, Paul ne perd pas courage et il nous explique pourquoi.

    La raison de son courage est la puissance de Dieu qui agit et se révèle au milieu de la fragilité de l’homme.

    Le verset clé du chapitre est le verset 7. « Le trésor dans le vase de terre. » Le courage et l’optimisme ne viennent pas en contemplant le vase de terre mais le trésor de Dieu qui y est caché.

     

    LES ACCUSATIONS. ELLES SONT TOUJOURS LES MÊMES

    Les adversaires de Paul cherchent à le discréditer dans trois domaines v2 :

    • Il est hypocrite. Il fait des choses honteuses en secret.
    • Il manipule les autres.
    • Il déforme la Parole de Dieu.

    Paul rejette catégoriquement ces accusations en acceptant d’être jugé par la conscience des hommes devant Dieu.

     

    LA LUMIÈRE BRILLE

    Quand Paul prêche l’Evangile il se trouve devant 2 réactions.

    1. L’incrédule :

    - Il est aveuglé par le diable au niveau de l’intelligence.

    - Il ne voit pas Dieu, son image en Christ, la lumière et la gloire de ce message. v5

    - Il porte un voile v3, comme le juif porte un voile à la lecture de l’Ancien Testament. (Voir 1 Corinthiens 3:14).

    Ce voile produit la surdité spirituelle pour le juif et l’aveuglement spirituel pour l’incrédule. Leur aveuglement est preuve qu’ils périssent.

     2. Celui qui voit briller la lumière :

    - La lumière de Dieu brille dans les ténèbres du cœur d’un inconverti. C’est une expérience de conversion.

    - Maintenant il voit la splendeur de l’Evangile, la gloire de Dieu sur la face de Christ. Il reçoit la connaissance de Dieu.

    Cette présentation par Paul de la conversion est extraordinaire et par sa dimension spirituelle elle est destinée à faire taire ces accusateurs.

    L’Evangile qu’il prêche est centré sur Jésus et le seul objectif de Paul est la connaissance de la gloire de Dieu en Jésus.

     

    L’EFFET DU TRÉSOR SUR LE VASE

    Parce que le vase porte un trésor, il a des ressources face aux souffrances du ministère de l’Evangile.

      L’effet se voit à quatre niveaux v8,9.

    1. Pressé de partout, mais pas écrasé.
    2. Perplexe, sans solution mais jamais sans espoir.
    3. Pourchassé, harcelé, mais jamais abandonné, seul.
    4. Souvent terrassé, mais jamais achevé.

     

    Une nouvelle fois dans cette épître, Paul est complètement transparent. Il veut montrer à quel point il dépend entièrement de la puissance de Dieu pour son ministère contrairement à ce que peuvent dire ses adversaires.

     

    LA VIE DE JÉSUS SE MANIFESTE    v10-15

    • Paul met une seule condition à la manifestation de la vie et la puissance de Jésus dans une vie : C’est accepter de porter la mort de Jésus en soi.

    Ce thème est également développé dans d’autres passages. Philippiens 3:7-11

    • Le serviteur de l’Evangile doit accepter de mourir... à sa réputation, à son confort, à ses biens matériels, à une longue vie.
    • Le vrai apôtre accepte même de mourir afin que les chrétiens puissent connaître la vie de Jésus. V12. En ceci il suit parfaitement l’exemple de Jésus.
    • Paul peut supporter les souffrances, accepter une mort éventuelle et continuer à prêcher pour trois raisons :
    1. Il a reçu l’esprit de foi v13. Il fait allusion au Psaume 116:10. Un psaume de délivrance de la mort pour le serviteur de Dieu.
    2. Il croit que Dieu qui a ressuscité Jésus le ressuscitera également de la mort. v14
    3. Il sait que ses souffrances produiront la grâce, la gloire et la louange pour les Corinthiens.

     

    L’HOMME INTÉRIEUR ET L’HOMME EXTÉRIEUR    v16-18

    Dans les souffrances de son apostolat, l’homme extérieur se détruit et descend vers la tombe. Cependant, l’homme intérieur se renouvelle dans son ascension vers le trône.

     L’homme intérieur minimise ses difficultés. Il anticipe l’immensité de la gloire qui l’attend. Il ne regarde pas les choses visibles et passagères. Son regard est porté uniquement sur les choses invisibles et éternelles du ciel.

     

    Le chrétien charnel et matérialiste ne pourra pas comprendre ce que Paul exprime. Il trouvera ses propos excessifs.

    Le chrétien spirituel soupirera avec Paul après la gloire qui l’attend dans l’au-delà.

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  • CHAPITRE 5 : LA TENTE, LA FOI ET L'AMBASSADEUR

     

    Ce chapitre peut être découpé en 2 parties :

    1. v1-10 qui est la prolongation de 2 Corinthiens 4:7-18
    2. v11-21 le ministère de la réconciliation.

    CETTE TENTE OÙ NOUS HABITONS

                Déjà dans le chapitre précédent Paul a établi le contraste entre ce qui est de cette terre et ce qui est du ciel.

    Pour le corps physique et les choses de cette terre il a utilisé des expressions telles que : vases de terre, chair mortelle, l’homme extérieur, les choses visibles et passagères. A celles-ci peuvent s’ajouter du chapitre 5 - cette tente.

                Pour les choses du ciel au chapitre 4 nous avons les expressions suivantes : le trésor, notre homme intérieur, un poids éternel de gloire, les choses invisibles et éternelles.

    Le chapitre 5 poursuit avec - une demeure éternelle et notre domicile céleste.

                Paul reflète seulement en partie la pensée grecque qui voyait la mort comme une délivrance de la prison charnelle du corps. Pour le Grec, échapper du corporel était de disparaître et être englouti dans le divin.

    Pour Paul la mort était un événement heureux non pas à cause du dépouillement de la dimension charnelle mais parce que par ce moyen le chrétien se revêt de la vie éternelle, son héritage en Christ (v4).

     

    NOUS MARCHONS PAR LA FOI

    Parce que le chrétien croit aux promesses de la vie éternelle, il vit par la foi (v7) et non selon les choses visibles. (Voir Hébreux 11:9,10,27).

     

    Marchant par la foi il connaît 5 réactions :

    1. Il gémit dans « la tente » parce qu’il est accablé par les choses de la terre v2-4.
    2. Il désire se revêtir de son domicile céleste v2.
    3. Il est dans une pleine confiance « demeurant dans ce corps » v6.

    Paul revient sur « les arrhes de l’Esprit » (Voir 2 Corinthiens 1:22) expliquant que c’est le Saint-Esprit que nous avons reçu de Dieu qui nous donne une garantie du versement du solde céleste de la vie éternelle qui nous a été promise.

    1. Il préfère quitter le corps, tellement il soupire après la présence du Seigneur v8.

    Malheureusement, certains cherchant à fuir une vie pénible se servent de ce verset pour prier « Seigneur, prends-moi maintenant ». En aucun cas Paul prônait un « suicide spirituel ».

    2. Il s’efforce à être agréable à Dieu v9. Le chrétien se prépare à un futur sans fin devant Dieu. Il a intérêt à lui être agréable dès maintenant !

     

    LE TRIBUNAL DE CHRIST

    A ne pas confondre au tribunal du « Grand trône blanc » (Apocalypse 20 :11) qui est le tribunal de condamnation des ennemis de Dieu, le jugement dernier.

    Au tribunal de Christ tout chrétien doit comparaître pour recevoir sa récompense pour la fidélité à la mission qui lui a été confiée (voir la parabole des talents Matthieu 24:14-30). Le chrétien recevra également le châtiment pour le mal qu’il aura fait, pour son infidélité et sa tiédeur.

    Sachant que chaque chrétien, ayant reçu la grâce de Dieu, devra néanmoins rendre des comptes de la qualité de sa vie chrétienne, Paul dit « Connaissant la crainte de Dieu » Il s’agit d’un profond respect de la sainteté et de la justice de Dieu. v11

     

    UNE NOUVELLE DÉFENSE CONTRE SES ADVERSAIRES

    Paul répond à deux nouvelles accusations de ses ennemis au sein de l’église de Corinthe :

    1. Ils disaient que Paul se recommandait lui-même auprès des Corinthiens quant aux juifs, ils arrivaient avec des lettres de recommandation de la part du Sanhédrin v12.
    2. Ils disaient que son zèle était excessif et manifestait une certaine folie. v13-15. Paul répond en disant que son zèle était l’amour de Dieu qui le pressait – chose normale pour celui qui est mort en Christ, donc ne vivant plus pour lui-même mais pour Christ.

    Cependant sa relation avec les Corinthiens est gouvernée par « le bon sens » v13.

     

    LE MINISTÈRE DE LA RÉCONCILIATION

    Du v16 à 21 nous avons un passage d’une très grande importance pour le chrétien qui veut connaître la volonté de Dieu pour le service.

     

    Suivons la progression de l’enseignement de Paul :

    1. Dieu nous a réconciliés avec lui par Christ v18.

    Nous sommes maintenant « en Christ ». Le passe étant évacué, Dieu nous connaît selon « toutes choses devenues nouvelles ». v17.

    Nous ne connaissons plus les chrétiens selon ce passé charnel v16.

    2. Dieu nous a confié « le ministère de réconciliation »

    Tout chrétien est impliqué dans la réconciliation du monde à Dieu.

    1. Dieu a mis en nous « la parole de la réconciliation » v19..
    2. Nous faisons les fonctions d’ambassadeur.
    3. Nous sommes les porte-parole de Dieu qui appelle l’homme pécheur à revenir à Dieu et se réconcilier par Christ.

     

    Nous pouvons présenter cette progression de cette façon:

    DIEU ...envoie Christ dans le monde pour le sauveur...Christ envoie des ministères de la réconciliation...à eux de réconcilier le monde à DIEU.

    Et le cercle est bouclé!  

     

    L’AMBASSADEUR

    L’ambassadeur était le représentant direct de l’Empereur romain dans une province en conflit. 

    Il devait vivre au milieu d’un peuple qui n’était pas le sien.

    Il devait parler au nom de l’Empereur.

    L’honneur de Rome était la responsabilité de l’ambassadeur. Rome serait jugé par le comportement de son ambassadeur.

    Par l’accord de l’ambassadeur, quelqu’un dans un pays étranger pouvait devenir citoyen de Rome.

    Paul dit que Dieu confie à chaque chrétien les fonctions d’ambassadeur de Christ dans le monde. Quelle responsabilité nous portons tous !

     

    Après lecture de ce passage aucun chrétien ne peut prier « Seigneur, quel est mon ministère ? »

    Dieu par sa Parole, répondrait « Ton ministère, comme celui de tout chrétien, est le ministère de réconcilier les hommes à moi ».

     

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  • CHAPITRE 6 : LE MINISTERE DE PAUL

     

    Ce chapitre commence avec l’homme de Dieu qui présente son ministère comme une collaboration avec Dieu dans le travail du salut des hommes.

    Une première des nombreuses citations et allusions de l’Ancien Testament nous vient de Esaïe 49:8. Tout ce qui suivra de la vie que Paul vit c’est afin que les hommes soient sauvés par la grâce de Dieu.

     

    Le chapitre se divise en trois parties :

    1. v1-10 Le ministère extraordinaire de l’apôtre Paul.
    2. v11-13 (et chapitre 7:2-4) Une relation de cœur avec les Corinthiens..
    3. V14-18 (et chapitre 7:1) Séparez-vous.

     

    LE MINISTÈRE EXTRAORDINAIRE DE L'APOTRE PAUL

    La toile de fond du passage biographique qui suit est un des thèmes centraux de l’épître : Paul répond à ses adversaires juifs qui l’accusent d’être source de scandale, que son ministère est discrédité et qu’il vient avec aucune lettre de recommandation des autorités religieuse reconnues.

    La réponse de Paul est simple.

    Ce qui le recommande en tant que véritable serviteur de Dieu c’est sa « patience » dans tout ce qu’il doit vivre pour la prédication de l’Evangile.

     

    Le mot grec traduit patience est « huponone » qui est un terme très riche. Il a déjà été utilisé par Paul dans le premier chapitre (v6) et serait mieux traduit « endurance ». Il nous parle de courage pour supporter l’épreuve à tel point que loin d’être brisé par l’épreuve, l’homme par l’endurance transforme les tribulations en victoire et gloire.

     

    Le serviteur de Dieu a beaucoup « d’endurance » dans tous les domaines de la vie. La liste que Paul nous donne est soigneusement choisie et suit une progression logique.

     

    L’endurance pour faire face aux conflits intérieurs :

    1. Tribulations : les choses qui le pressent intérieurement qui le mettent sous pression, les peines, les fardeaux, les déceptions.
    2. Calamités : les drames incontournables de la vie, le chagrin, le deuil, la perte d’amour.
    3. Détresses : les passages resserrés, les pièges comme une armée qui tombe en embuscade dans une ravine. L’homme est enfermé dans ses circonstances comme entouré par des murs. Son seul espoir c’est regarder vers le ciel.

     

    L’endurance pour faire face aux conflits extérieurs :

    1. Les coups : la souffrance n’est pas seulement spirituelle et émotionnelle, elle est aussi physique. La torture et la violence attendent le serviteur de Dieu qui prêche l’Evangile au milieu d’un monde hostile.
    2. Les prisons : l’histoire de l’église nous dit que Paul s’est retrouvé en prison à sept reprises différentes. Quand la société ne l’accueillait pas, il avait toujours une cellule qui lui était réservée !
    3. Les séditions : les émeutes et la violence de la foule. Jésus lui-même a connu la haine de la foule. Aujourd’hui les médias remplacent la foule et la moquerie remplace les coups physiques dans plusieurs pays.

     

    L’endurance pour payer le prix de l’engagement chrétien :

    1. Les travaux : prêcher l’Evangile c’est du travail et cela produit une grande fatigue dans des conditions difficiles.
    2. Les veillées : des nuits sans sommeil dans la prière, dans la souffrance ou en danger.

     

    L’endurance pour garder des dispositions de cœur dignes d’un homme de Dieu :

    1. Pureté : combat contre les tentations de la chair.
    2. Connaissance : de sa responsabilité de faire la volonté de Dieu.
    3. Patience : avec les autres. Les supporter, les excuser. Tendre vers une victoire finale malgré une défaite ponctuelle.
    4. Longanimité : bonté, gentillesse. Le souci de l’autre.
    5. Le Saint-Esprit : ou un esprit de sainteté qui porte l’homme de Dieu à considérer uniquement la gloire de Dieu.
    6. L’amour sincère : agape. L’amour qui donne sans attendre le retour.

     

    L’endurance pour utiliser l’équipement pour prêcher l’Evangile :

    1. La Parole de Vérité : l’endurance pour continuer à la prêcher.
    2. La puissance de Dieu : compter uniquement sur la capacité de Dieu
    3. Les armes offensives et défensives de la justice : dans la main droite l’épée ou la lance et au bras gauche le bouclier. Le combat spirituel.

     

    Une dernière liste de contrastes arrive à la fin de ce passage :

    gloire et ignominie (perte de citoyenneté) ;

    mauvaise et bonne réputation ;

    imposteurs ou véridiques,

    inconnus ou bien connus,

    mourants mais vivants,

    châtiés mais non mis à mort ;

    attristés et joyeux ;

    pauvres mais source de richesses ;

    n’ayant rien mais possédant tout (en Christ).

     

    RELATION DE COEUR

    Pour ne pas perdre le fil, il faut lire 2 Corinthiens 6:11-13 suivi de 7:2-4 qui poursuit la même pensée.

    v11 Paul ouvre grand son cœur aux Corinthiens. Le mot utilisé parle des profondes émotions de l’homme. Le cœur peut s’éloigner ou se rétrécir dans les relations.

    7:2-4 Paul de nouveau se défend contre ses accusateurs : il n’a fait de tort à personne, il n’a ruiné personne, il n’a tiré profit de personne.

     

    UNE AUTRE ÉPITRE   6:14-7:1 « SÉPAREZ-VOUS »

    Ce passage semble s’être glissé par erreur dans l’édition des lettres aux Corinthiens environ 90 après j.c. Il s’agit probablement d’un extrait d’une toute première épître dont Paul fait allusion dans 1 Corinthiens 5:9.

    Il fait référence à de nombreux passages dans l’Ancien Testament :

    Joug étranger (Lévitique 19:19) ; temple de Dieu et les idoles (2 Rois 21:1-9; Ezekiel 8:3-18) ; pas de communion avec les infidèles (Lot et Sodome et Gomorrhe Genèse 19:12-14). Mais également Exode 29:45 ; Lévitique 26:11,12; 2 Samuel 7:14; Esaïe 43:6; Esaïe 52:11; Ezékiel 20:34; Ezékiel 37:26,27.

     

    Le point fort de ce passage important : la séparation.

    Le chrétien ne peut pas se lier à celui qui n’est pas sous l’autorité de Christ. Il y a deux mondes spirituels qui ne peuvent pas cohabiter. L’accueil de Dieu demande une séparation nette avec tout ce qui est du monde des ténèbres sous l’autorité du diable (Bélial).

    Le joug empêchait que deux animaux d’espèces différentes soient attelés pour faire le même travail ensemble. Paul dit aux Chrétiens « N’essayez même pas. »

    Les deux domaines dans la vie moderne qui sont directement touchés sont : le mariage et le partenariat professionnel.

     

    Comment deux personnes appartenant à deux mondes différents fondés sur des principes fondamentalement opposés, peuvent-elles entrer en partenariat en toute connaissance de cause ? Cependant si une personne se convertit et son conjoint non, elle est appelée à rester fidèle à cette union en ce qui la concerne (1 Corinthiens 7:13,14).

     

    Ce passage est une parenthèse importante pour la vie chrétienne. Dans chaque chapitre suivant nous retrouvons les thèmes principaux de l’épître.

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  • CHAPITRE 7 : LA PUISSANCE DE LA REPENTANCE

     

    La lecture de ce chapitre n’est cohérente que si nous comprenons que le premier verset est la suite du passage 6:14-18 qui aborde la question de séparation et de purification.

    Nous avons vu que ce passage pourrait faire partie d’une toute première épître de Paul aux Corinthiens dont il fait allusion dans 1 Corinthiens 5:9.

    Il est probable que lors de l’édition des épîtres par l’église primitive, une erreur de rédaction soit la raison de la situation pour ce passage.

     

    Par ailleurs les versets 2 à 4 sont la suite de l’interpellation des Corinthiens par Paul dans 6:11-13.

    Nous pouvons donc examiner le chapitre 7 à partir du verset 5 et les réflexions remarquables de Paul sur la puissance de la repentance.

     

    LE CONTEXTE DU CHAPITRE

    Paul est en Macédoine, mais il est très préoccupé par les confits dans l’église de Corinthe et de l’effet néfaste des docteurs juifs venus pour discréditer Paul aux yeux des membres de l’église.

    Paul ne veut pas s’y rendre personnellement pensant que sa présence serait perçue comme une provocation et relancerait de plus fort la polémique.

    Il envoie donc, son compagnon Tite pour faire un état des lieux de l’église et de sonder les cœurs des Corinthiens.

    Paul reçoit des nouvelles inespérées. Les Corinthiens se sont repentis et veulent réaffirmer leur soutien à Paul.

    Dans sa joie, Paul explique la très grande différence entre la tristesse du monde et la tristesse selon Dieu.

     

    LA TRISTESSE DU MONDE

    Elle produit la mort (v10). C’était le cas de Judas après sa trahison de Jésus. Il l’a regretté profondément mais sa tristesse ne l’a pas conduit à un changement de cœur. Dans son désespoir et la culpabilité qui pesait sur lui il s’est donné la mort. (Matthieu 27:3-5).

    Les remords ne produisent pas obligatoirement l’humilité. L’orgueilleux qui n’accepte pas le brisement cherchera à se justifier ou à fuir.

    Les regrets peuvent venir parce que le coupable est dévoilé et pris en flagrant délit. Ils peuvent également se manifester face à une punition que doit porter le coupable. Cependant, il ne mesure pas la gravité de son acte. Ces remords conduisent à la mort spirituelle et, parfois même, physique.

    Cette tristesse est profonde et durable et touchera tous les domaines de la vie. L’amertume de l’âme est la première manifestation mais il y a également la dépression, l’incrédulité, la critique et l’apitoiement sur soi.

     

    LA TRISTESSE SELON DIEU

    C’est l’Esprit de Dieu qui convainc l’individu de la profondeur de son péché et le mal qu’il a commis. (voir Jean 16:8).

    La réalisation de la méchanceté de son comportement le frappe de plein fouet, mais cette tristesse ne va pas durer parce qu’elle produira une vraie repentance qui conduit au salut du coupable (Romain 2:4).

    La repentance se voit par une nouvelle attitude, une réaction de vouloir se rattraper des actes, pour défaire le mal par le bien. C’est ce qui manquait à la fausse « repentance » des pharisiens devant Jean-Baptiste (Matthieu 3:7,8).

    Il n’y a pas de meilleur exemple d’un homme qui a péché mais qui a connu la tristesse selon Dieu avec une réelle repentance que le roi David. Le cœur d’un homme qui se repent est révélé dans le Psaume 51.

     

    LES FRUITS DE LA REPENTANCE

    Au verset 12 Paul nous donne une liste de 7 réactions qui témoignent quand une véritable repentance a eu lieu :

    1. Quel empressement – avec le plus grand sérieux
    2. Quelle justification – une plaidoirie, voulant se rendre juste
    3. Quelle indignation – réagir avec un esprit vexé ou irrité
    4. Quelle crainte – la crainte de Dieu, le profond respect pour sa sainteté
    5. Quel désir ardent – soupir qui vient des tripes, une flamme qui brûle
    6. Quel zèle – ardeur, ferveur, agitation de l’esprit
    7. Quelle punition – se désir de se venger contre son ennemi.

     

    A ceci, nous apprenons dans les versets 12 à 14 que la repentance des Corinthiens « selon Dieu » produit également :

    • La consolation v13
    • La joie v13
    • L’affection v15
    • Un accueil respectueux v15
    • L’obéissance v15
    • La confiance rétablie v16

     

    Beaucoup de relations brisées entre chrétiens et avec des responsables spirituels pourraient être pleinement restaurées s’il y avait une tristesse « selon Dieu » suivie d’une repentance de cœur.

    Il ne suffit pas de dire « excuse-moi si je t’ai blessé ». Quand quelqu’un s’exprime ainsi, il ne reconnaît pas la gravité du mal qu’il a fait. Il s’exprime simplement pour se donner bonne conscience. La repentance est beaucoup plus précise et profonde. 

    Une réelle réconciliation n’est seulement possible que si elle est fondée sur cette tristesse « selon Dieu » avec reconnaissance de faute et repentance.

     

    LE COURAGE DE PAUL

    Il nous reste à tirer une dernière leçon de ce chapitre.
    Les problèmes de l’église étaient graves et mettaient en péril la vie spirituelle de tous les membres. Paul était le seul qui pouvait affronter les problèmes pour tenter de trouver une solution avec l’aide de Dieu.

    L’apôtre a osé parler vrai et réprimander les fautifs, sachant que sans la vérité aucune reconstruction n’est possible. 

    Il n’éprouve aucun plaisir dans l’exercice de son autorité. Il intervient avec fermeté par sens de ses responsabilités comme un père se doit de le faire afin que l’enfant apprenne la différence entre le bien et le mal. S’il ne le fait pas, l’enfant, que deviendra-t-il ?

     

    La leçon que nous tirons est le courage de Paul pour affronter les problèmes de fond. Il ne mettait pas du plâtre sur les fissures profondes.

    Nous devons beaucoup à Paul et aux apôtres de cette trempe, pour la bonne santé spirituelle de l’église primitive et l’exemple qu’ils sont pour nous.

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  • CHAPITRE 8 : LA COLLECTE ET LA GENEROSITE DES CHRETIENS

     

    Dans le contexte du rétablissement de sa relation avec les chrétiens de l’église de Corinthe, Paul aborde une question pratique qui lui tient beaucoup à cœur : une collecte pour les pauvres de l’église de Jérusalem.

    D’autres passages qui font allusion à cette collecte sont Romain 15:25-27; 1Corinthiens 16:1-4 ainsi que 2 Corinthiens 9.

     

    Il y a des principes importants que nous pouvons tirer de ce chapitre pour la vie chrétienne. Nous aborderons les questions suivantes :

    • Comment donner financièrement pour soutenir l’œuvre de Dieu
    • Exceller dans les œuvres de bienfaisance
    • Les conditions pour être un bon coéquipier dans le service de Dieu.

     

    L’APPEL A LA RESPONSABILITÉ ET A LA GÉNÉROSITÉ DES CHRÉTIENS 

    Paul réaffirme la dimension spirituelle des Corinthiens : ils excellent dans la foi, la Parole, la connaissance et le zèle. Cependant, ils ne sont pas très actifs au niveau des bonnes œuvres, indispensables à tous chrétiens. (v7).

    L’apôtre met l’église devant ses responsabilités de répondre aux besoins des chrétiens dans les difficultés.

    Il les appelle à suivre la « règle d’égalité » (v13). Leur superflu doit être mis à la disposition de ceux qui manquent du nécessaire. Pour appuyer cette « règle » il cite l’exemple du ramassage de la manne qui devait se faire équitablement avec le souci de l’autre :

     « chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente » (Exode 16:16) et « on mesurait ensuite avec l’orner; celui qui avait ramassé plus n’avait rien de trop et celui qui avait ramassé moins n’en manquait pas » (Exode 16:18 et 2 Corinthiens 8:15).

    Voir l’exemple de l’église primitive (Actes 4:34,35).

     

    Le chrétien a la responsabilité de donner à Dieu ce qui est à Dieu

    (Matthieu 22:21).

     

    Paul appelle l’église à aller au-delà de ses responsabilités et à entrer dans un esprit de la grâce de Dieu, la générosité du cœur de Dieu. Il utilise l’exemple des chrétiens des églises de la Macédoine (Thessalonique, Philippes, Bérée) qui ont manifesté la grâce de Dieu par leurs dons de sacrifice.

     Les Macédoniens ont donné « une abondance de riches libéralités » (v1-5)

    1. Au milieu de l’affliction
    2. Dans la joie
    3. Malgré leur pauvreté
    4. Volontairement
    5. Selon leurs moyens
    6. Au-delà de leurs moyens
    7. Avec grandes instances
    8. En se donnant eux-mêmes au Seigneur
    9. En se donnant eux-même à Paul

     

    Donner son superflu est une responsabilité mais donner de son nécessaire est une démonstration d’un Dieu de grâce qui donne ce qui lui est le plus cher.

    Jésus a mis en valeur l’acte de donner de son nécessaire (Luc 21:1-4).

     

    Paul espère une réaction spirituelle de la part des Corinthiens en mettant à l’épreuve la sincérité de leur amour pour Dieu.

     

     

    EXCELLER DANS LES ŒUVRES

    Pour le chrétien sauvé par la grâce par le moyen de la foi, les bonnes œuvres n’ont aucune valeur pour essayer de gagner la faveur de Dieu (Ephésiens 2:8,9). Si la motivation des œuvres est de gagner son salut elles ne sont que des œuvres mortes (Hébreux 9:14).

    Cependant quelqu’un qui a reçu la grâce de Dieu le manifestera par de bonnes œuvres sinon la foi qu’il a reçue est morte (Ephésiens 2:10; Jacques 2:26).

     

    Pour résumer :

    La responsabilité du chrétien – donner la dîme qui est en quelque sorte son superflu.

    La générosité du chrétien – donner une offrande de son nécessaire, au-delà de la dîme.

     

    Paul appelle les Corinthiens à exceller dans les œuvres de bienfaisance et donner

    5 étapes pour les réaliser :

    1. Avoir de la bonne volonté v12 – avoir de bonnes intentions – vouloir aider.
    2. Avoir de l’empressement v11 – du zèle, un sérieux, une détermination.
    3. Mesurer d’une façon juste ce qu’il a à sa disposition v12. Nous ne pouvons donner que ce que nous avons.
    4. Commencer à agir. V10 – le passage à l’acte est la suite obligatoire des bonnes intentions devant Dieu.
    5. Achever d’agir v11 – un engagement pris révèlera le sérieux de la personne.

    Ces étapes permettent à un chrétien d’être utile à l’œuvre de Dieu et de ne pas être un consommateur plein de bonnes intentions.

    Dorcas est un exemple de chrétien qui avait accompli de bonnes œuvres pour les autres dans la première église (Actes 9:36-39).

     

    CARACTÉRISTIQUES D’UN BON COÉQUIPIER

    Tout au long de cette épître, Paul se défend contre les accusations de ses adversaires dont une était : détournement de fonds et enrichissement personnel par le ministère.

    Pour montrer sa parfaite transparence et intégrité, Paul charge Tite et deux autres de ses compagnons d’aller à Corinthe pour recevoir la collecte v16-24.

    Tite est choisi comme chef d’équipe en tant qu’émissaire personnel de Paul parce qu’il connaissait bien les Corinthiens, ayant déjà été envoyé par Paul vers eux

    (2 Corinthiens 7:6,7).

    Tite les avait à cœur et éprouvait un fardeau pour eux (8:16). Il semblerait que Tite ait vécu une mauvaise expérience avec les Corinthiens, mais il était renouvelé dans son désir de les retrouver (v17).

     Les noms de ses deux coéquipiers ne sont pas cités. Ils étaient néanmoins des personnes bien connues de l’entourage de Paul. S’agit-il de Luc, Silas, Timothée ou Eraste (Actes 19:22) ou d’autres encore ?

     

    L’équipe est constituée d’hommes répondant à des critères précis :

    1. Ils jouissent d’une bonne réputation dans les églises concernant l’Evangile. v18
    2. Ils sont choisis par les églises qui leur confient une responsabilité v19 
    3. Ils ont fait preuve de zèle dans beaucoup d’occasions v22
    4. Ils développent des relations de confiance avec les chrétiens v22

     

    Dans une équipe qui se consacre au service de Dieu, il ne peut y avoir que des personnes de confiance qui ont fait leurs preuves et qui ont gagné le respect des responsables des églises.

    Ce n’est qu’avec de telles personnes que l’œuvre de Dieu peut avancer.

     

    Dans le chapitre suivant, Paul continue à aborder la question de soutenir financièrement la mission de l’église, qu’il estime indispensable pour l’expansion de l’Evangile.

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  • CHAPITRE 9 : COMMENT DONNER A L'OEUVRE DE DIEU

     

    Dans le chapitre précédent Paul avait abordé un sujet particulièrement sensible mais important… comment donner financièrement à l’œuvre de Dieu.

    Il avait appelé les chrétiens à pleinement assumer cette responsabilité et à donner avec générosité.

    Le chapitre 9 est la continuité de cet enseignement remarquable où Paul donne un sens spirituel à ce qui est un acte matériel… donner de son argent.

     

    L’EXHORTATION MUTUELLE   v1-5

                L’apôtre veut stimuler les chrétiens partout à être généreux avec leurs dons destinés à l’œuvre de Dieu. Toutefois sans culpabiliser les uns vis à vis des autres il utilise néanmoins des exemples concrets de générosité pour responsabiliser les églises : aux Macédoniens il avait parlé des Chrétiens de l’église de Corinthe qui envisageaient un projet financier.  v2.

    Paul exhorte maintenant les Corinthiens à ne pas se recouvrir de honte face aux Macédoniens et aux coéquipiers de Paul qui, en allant sur place, découvriraient que rien n’aurait été concrétisé.

     

    LE PROBLÈME DES BONNES INTENTIONS

    Le chrétien est particulièrement exposé au problème des bonnes intentions qui ne sont jamais suivis d’actes.

    Combien cela est le cas dans les domaines de prier, jeûner, lire la Bible, témoigner, montrer l’hospitalité. Qui n’a pas entendu de la part d’un autre : « il faut que je t’invite à la maison, pour un repas », mais le repas reste au congélateur. Combien de fois avons nous entendu en disant au revoir : « je t’appellerai », mais le téléphone ne sonne pas.

    Celui qui aime Dieu peut facilement tomber dans ce piège parce que son amour pour le Seigneur le remplit de bons désirs, son cœur touché par la grâce de Dieu. Ce qu’il accomplira réellement sera une mise à l’épreuve de son caractère et du sérieux de son engagement chrétien.

    Paul savait que chez les Corinthiens le décalage entre les expressions très spirituelles et le vécu au quotidien était important. Pour leur bien il les met sous pression en leur envoyant des frères pour recueillir, non pas de belles paroles, mais des drachmes et des talents, la devise grecque.

     

    COMMENT DONNER FINANCIEREMENT A L’ŒUVRE DE DIEU ?

    Déjà au chapitre 8, Paul avait utilisé l’exemple des Macédoniens pour montrer dans quel esprit un Chrétien devait participer au soutien de l’église.

    (voir 2 Corinthiens 8:1-5). L’apôtre est encore plus direct dans ce passage (v7).

    1. Nous donnons par une résolution du cœur
    2. Nous donnons sans tristesse, sans regret, sans réticence, mais avec joie. Dieu aime celui qui donne avec joie.
    3. Nous donnons sans contrainte. Une responsabilité devant Dieu n’est pas une contrainte forcée mais une responsabilité reconnue et assumée. Une maman ne donne pas à manger à ses enfants parce qu’elle est contrainte par une loi mais elle le fait parce qu’elle a cette responsabilité v13. La libéralité des dons est un aspect essentiel dans la profession de l’Evangile.

     

    L’IMAGE DE SEMER FINANCIERMENT   v6-10

    Cette image de semer, qui a tant servi à Jésus pour parler de l’action de l’Evangile dans les cœurs des hommes, est maintenant utilisée par Paul pour enseigner sur « donner financièrement à l’œuvre de Dieu ».

    Celui qui sème moissonnera en fonction de ce qu’il a semé.

    Le principe spirituel est simple. Il y a une récompense pour celui qui donne et cette récompense sera en fonction de ce qu’il a donné : peu ou abondamment.

     

    Ce même principe a été enseigné par Jésus dans Luc 6:38. Le manque au niveau finances est récoltée par celui qui donne peu.

    Celui qui donne abondamment sera comblé de toutes les grâces de Dieu, ses besoins seront satisfaits par la largesse divine v8,9.

    La conclusion de Paul est que donner à l’œuvre de Dieu est une semence qui produit une moisson non seulement pour l’œuvre mais également pour le donateur. Selon le principe biblique pour connaître la prospérité de Dieu, donner avec une grande libéralité est incontournable (voir aussi Malachie 3:10 et Actes 20:35).

     

    Les quatre promesses de Dieu à celui qui donne   v10

    1. Dieu lui donnera du pain pour sa nourriture. Dieu répondra à ses besoins.
    2. Dieu lui donnera les finances pour donner à son œuvre
    3. Dieu multipliera ses finances afin qu’il puisse donner davantage
    4. Dieu augmentera les fruits de la semence – La contribution financière du

             donateur sera utilisée par Dieu d‘une façon particulièrement efficace.

     

    LES BENEFICIERS DE LA LIBÉRALITÉ DU CHRÉTIEN

    1. Le chrétien donateur lui-même, qui sera enrichi à tous égards v11. 
    2. Celui qui est dans le besoin v12 
    3. Dieu lui-même – le don devient une occasion de rendre grâce à Dieu.

          Il est glorifié par tous ceux qui sont au bénéfice du don v13.

    Les Corinthiens étaient très libres dans la manifestation des dons spirituels Cependant, ils n’exprimaient pas une liberté dans la participation financière à l’œuvre de Dieu.

    Paul interpelle non seulement les membres de cette église mais également nous tous, afin que nos dons financiers à l’œuvre de Dieu soient « une source abondante de nombreuses actions de grâces envers Dieu » v12.

     

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  • CHAPITRE 10 : LE COMBAT ET LE MINISTERE D'UN HOMME DE DIEU

     

    Après avoir traité en détail les questions relatives à la participation financière des chrétiens à la mission de l’église, Paul revient dans ce chapitre aux thèmes principaux de cette épître.

    Il répond franchement aux accusations de ses adversaires et réaffirme son autorité apostolique dans sa relation avec l’église de Corinthe (v8).

                Ce chapitre est également important pour ses déclarations sur le sujet du combat spirituel et l’exercice du ministère pour Dieu.

     

    PAUL RÉFUTE LES ACCUSATIONS

                L’apôtre, malmené par des opposants juifs au sein de l’église de Corinthe, se défend par rapport aux questions suivantes.

    1. Paul est accusé d’avoir des propos très forts dans ses lettres, mais de faiblesse quand il est physiquement présent v1,2,9,10.

    Les juifs qui misaient beaucoup sur les apparences, essayaient de discréditer l’humilité de Paul qui se présentait comme un simple vase de terre possédant un trésor (2 Corinthiens 4:7).

     

    2. Les juifs se moquaient de l’apparence physique de Paul v1,7.

    Des livres apocryphes nous donnent des indications sur la physionomie de l’apôtre Paul. Selon ces écrits et des fresques qui datent de l’époque, Paul était petit avec le crâne bien dégarni et des jambes arquées. Il aurait eu les sourcils qui se rejoignaient au-dessus du nez, lequel était crochu. Il était dit que, son visage qui n’avait rien d’attirant sur le plan naturel « brillait comme celui d’un ange », lorsque Paul était rempli de grâce

     

    3. Ses adversaires accusent Paul de marcher selon la chair v2.

    Quelle ironie après tout le comportement charnel des Corinthiens que Paul avait dénoncé dans sa première épître (voir 1 Corinthiens 3:1,2).

     

    4. Les juifs déclaraient que Paul n’appartenait pas au Christ.

    Faisaient-ils allusion aux blasphèmes et persécutions par Paul avant sa conversion ? Paul répond que, ce n’est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé par le Seigneur. C’est Jésus qui recommande ceux qui lui appartiennent v18.

     

    5. Paul est accusé de ne pas avoir agi selon le plan de Dieu en empiétant sur le travail d’autres ministres de l’Evangile.

    Il rejette ces accusations catégoriquement en réaffirmant son intention de continuer à évangéliser les régions situées bien au-delà de Corinthe v15,16.

     

    Paul ensuite passe à l’attaque en disant que les juifs se recommandent eux-mêmes entre-eux, ce qui n’est pas acceptable. v12.

    Paul de nouveau rappelle aux Corinthiens que le Seigneur l’a recommandé par les fruits de son ministère.

     

    LE COMBAT SPIRITUEL

    Les versets 3 à 5 apportent des éléments significatifs à l’enseignement du Nouveau Testament sur le combat spirituel.

    Selon Paul, la vie est vécue au niveau de la chair, le domaine physique.

    Cependant, le combat ne se situe pas à ce niveau. Derrière les apparences physiques il y a une lutte spirituelle avec des forces du mal (voir Ephésiens 6:12).

    Dans ce combat intense avec le diable et ses agents, les armes naturelles sont complètement inutiles. Nos radars, satellites, fusées très sophistiqués ne font pas peur à Satan.

    Cependant le chrétien a reçu « par la vertu de Dieu » des armes particulièrement puissantes dans le domaine spirituel. Ces armes nous sont décrites dans Ephésiens 6:13-17. Les Ecritures nous en donnent quelques autres telles que : la louange, le sang de Jésus, le nom de Jésus - entre autres.

     

    Ces armes nous sont données pour « renverser des forteresses » ou, comme Jésus l’a dit pour « ôter les montagnes » Marc 11:23. Les forteresses représentent des bastions de l’œuvre du diable depuis des siècles dans des pays et des villes et ont été construites pendant des années dans la vie d’individus.

     

    Jésus a parlé de la maison de l’homme fort Matthieu 12:29. Le diable lui-même s’est vanté de tous les royaumes du monde qu’il possédait Matthieu 4:8. Le chrétien est donc chargé de la mission d’envahir le domaine des ténèbres pour renverser les lieux forts de l’ennemi spirituel.

     

    Mais, le verset 5 va encore plus loin en précisant la nature de ces forteresses. Elles sont avant tout des remparts intellectuels. Les mots que Paul utilise situent réellement le combat : « raisonnement…hauteur…pensée ». Le diable règne en prenant les pensées captives.

    Les forteresses sont : l’incrédulité, la peur, le doute, l’orgueil, le jugement, la rébellion etc.

     

    Les armes spirituelles puissantes sont à utiliser afin « d’amener toutes pensées captives à l’obéissance de Christ ». Ainsi une personne pourra « aimer l’Eternel de toute sa pensée » Marc 12:30, ce qui selon Jésus est le premier des commandements.

     

    COMPRENDRE LE MINISTERE D'UN HOMME DE DIEU

                Les versets 13 à 16 nous aident à comprendre certains aspects pour servir Dieu efficacement dans un ministère.

     

    Les aspects importants sont résumés dans les points suivants :

    1. Dieu assigne à chacun un champ d’actions limité v13. Il faudra donc identifier ce champ et connaître ses limites.

    2. Ce champ est une catégorie de personnes. Dans le cas de Paul son champ était large et étant le monde des païens non-juifs, comprenait les Corinthiens v14. Comprendre la catégorie des personnes vers qui Dieu nous envoie est fondamental pour réussir sa mission.

    3. D’autres travaillent dans d’autres champs et avec d’autres limites qui ne sont pas les nôtres v15.

    4. Un ministère peut augmenter d’efficacité dans son champ. Ceci dépendra de la foi des personnes vers lesquelles il est envoyé v15.

    5. Paul voit un champ de la même façon que Jésus – il s’agit de personnes à évangéliser v16. Les Corinthiens n’étaient préoccupés que par eux-mêmes. Mais la vision de Paul englobait les contrées au-delà.

     

    Se poser les questions suivantes peut nous conduire à une perspective de missionnaire envoyé par Dieu

    • Quel est ce champ, mon domaine à moi, celui que Dieu m’a assigné ?
    • Quelles sont les limites qui me sont imposées par Dieu ?
    • Quels sont les champs des autres dans lesquels je ne suis pas appelé à travailler ?
    • Comment augmenter l’atmosphère de foi pour augmenter notre efficacité dans le champ ?

     

    Comme parole de conclusion nous pouvons dire que dans ce chapitre l’Esprit triomphe de la chair et l’humilité de l’orgueil.

    Depuis 2000 ans nous parlons de Paul et l’impact immesurable de son ministère. Cependant, ses adversaires juifs sont depuis longtemps, morts et oubliés.

    Les démons eux-mêmes en témoignent quand ils ont hurlé à des exorcistes juifs « Je connais Jésus et je sais qui est Paul ; mais vous, qui êtes-vous ? » Actes 19:15.

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  • CHAPITRE 11 : LES RUSES DU DIABLES ET LES MARQUES D'UN HOMME DE DIEU

     

    Tout au long de cette épître, Paul se défend contre ses adversaires juifs au sein de l’église de Corinthe.

    Ils étaient des hommes religieux redoutables ayant des lettres de recommandation du Sanhédrin, conseil tout puissant des juifs. Ils étaient arrogants avec un esprit dominateur et ils intimidaient les chrétiens par leur grande capacité d’orateur.

     

    Paul, dans ce chapitre 11, hausse le ton et maintenant les dénonce comme de véritables ministres de Satan (v.14, 15), des agents du diable pour séduire le peuple chrétien, le corrompre et le détourner de Christ et de la vérité de l’Evangile.

     

    La séduction spirituelle est la stratégie la plus courante de Satan dans ses tentatives de détruire l’œuvre de Dieu (Apocalypse 12:9). 

     

    COMMENT SATAN SEDUIT LES CHRETIENS

    1. Diluer la Parole Dieu v3

    Paul dit que les chrétiens peuvent être séduits comme Eve l’a été par le serpent

    (voir Genèse 3:1-6).

    Le serpent a remis en question le commandement que Dieu avait adressé à Adam et Eve. « Dieu a-t-il réellement dit »  (Genèse 3:1).

    Discréditer l’autorité de la Parole de Dieu est la toute première tactique du diable contre le chrétien parce qu’il peut ensuite la remplacer par ses pensées corrompues - le doute, l’orgueil, la confusion, le mensonge, l’erreur.

     

    2. Compliquer la relation avec Christ v3

    Une relation de cœur avec Jésus est la force du chrétien.

    Si cette relation de cœur est compliquée elle devient théorique et la puissance de « Christ en moi, l’espérance de la gloire » (Colossiens 1:27) est perdue.  

     

    3. Recherches des expériences spirituelles autres que celles avec le Saint-Esprit présentées dans la Bible

    De nombreuses expériences spirituelles sont néfastes et interdites par la Bible parce que la source est diabolique.

    Il y a plusieurs exemples dans Deutéronome 18:10 : divination, astrologie, magie, hypnotisme, enchanteur, consulter les esprits, les morts, prédiction de l’avenir, passer par le feu.

    Toute idolâtrie où une personne se laisse imprégner par une passion qui la consume est également concernée - certaines formes de musique, la drogue, certains types de films, de jeux vidéo, de formes de méditation et d’hystérie religieuse.

     

    4. Déformer le message de l’Evangile v4

    Les juifs s’attaquaient directement au message de Paul qui présentait le salut en Jésus-Christ par la grâce et non par la loi de Moïse.

    Toute tentative de mériter son salut par des œuvres ou un comportement respectable ou appartenance religieuse est le fruit d’une séduction.

    La vérité de l’Evangile exige que l’homme réponde au message du salut, qu’il mette sa foi en Christ , qu’il se repente de ses péchés, et qu’il obéisse à la Parole de Dieu. Tout autre message n’est plus l’Evangile (Actes 4:12).

     

    5. Suivre des hommes qui n’enseignent pas la doctrine des premiers apôtres

    La pureté du message de l’Evangile est assurée par ceux qui transmette ce message.  La séduction vient lorsqu’on veut suivre des hommes qui veulent modifier ou rajouter à l’Evangile. (Apocalypse 22:18,19). En tant que chrétien nous ne pouvons avoir d’autres maîtres que Jésus.

     

    6. Discréditer et attaquer les véritables ministres de l’Evangile en faisant planer des doutes quant à leur intégrité

    Un des piliers de l’église de Jésus-Christ est l’autorité spirituelle des ministères qui servent l’église. Si Satan peut atteindre la confiance du peuple de Dieu en leurs responsables, ils perdent leur autorité spirituelle et l’église est sérieusement affaiblie (Matthieu 26 :31).

     

    7. Un déguisement de lumière et de justice qui cache des motivations et des œuvres de ténèbres v 14-15.

    Satan est l’ange de lumière. Il arrive avec un semblant de vérité qui sera attractive afin de tromper ceux qui manquent de discernement ou qui aiment les ténèbres que cache une demi lumière. Cependant Jésus est la véritable lumière accueillie par ceux qui l’aime plutôt que les ténèbres (Jean1:9-12).

     

    Les résultats de la séduction   v20

    - la servitude, être dévoré, l’arrogance, l’autre s’empare de la personne, l’arrogance, être frappé au visage.

     

    LES VERITABLES MARQUES DE L’HOMME DE DIEU

    L’homme de Dieu ne s’appuie pas sur son « pedigree » religieux - Hébreux, Israélites, postérité d’Abraham v22.

    Il se montre ministre de Christ en acceptant d’endurer avec patience les souffrances dans le service de l’Evangile – ceci est le thème principal de cette épître et le fil conducteur de toute cette lettre (voir 2 Corinthiens 1:6).

    Les galons spirituels d’un homme de Dieu sont ses cicatrices pour l’Evangile.

     

    Dans les passages v23-33 Paul donne beaucoup plus de détails de ce qu’il avait exprimé au chapitre 4:8,9 au chapitre 6:8-10.

    • Les souffrances physiques : les coups de verges et fouets, les pierres, les emprisonnements, les naufrages, les jeûnes, les veilles, la soif, le froid.
    • Les menaces : les dangers des voyages, les brigands, les juifs, les païens, les faux chrétiens.
    • Les soucis : les problèmes dans les églises, les chrétiens qui tombent.

    Quel colosse de l’Evangile cet apôtre Paul !

    Il nous invite à être ses imitateurs comme il l’est lui-même de Christ

    (1 Corinthiens 11:1).

    Devant ce témoignage bouleversant, chaque chrétien doit se poser la question : Suis-je prêt à payer le prix pour servir Jésus et pour la cause de l’Evangile ?

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  • CHAPITRE 12 : PAUL, LE COEUR AU CIEL, LES PIEDS SUR TERRE

     

    Avec cette lettre remarquable, Paul nous accueille dans son intimité.

    Nous apprenons non seulement les caractéristiques d’un vrai apôtre, mais surtout, nous découvrons qui est Paul de Tarse, homme de Dieu qui a marqué l’histoire du monde.

     

    Dans le chapitre précédent il fait part aux Corinthiens de ses combats et de ses souffrances pour la cause de l’Evangile et l’établissement de l’Eglise.

    Il aborde maintenant la question de ses expériences spirituelles et d’autres preuves de son apostolat.

    La fin de ce passage résume les attitudes et comportement d’un chrétien charnel qui n’est pas conduit par le Saint-Esprit.

     

    LES EXPERIENCES SURNATURELLES DE PAUL

    Il parle de visions et révélations reçues de la part du Seigneur ( v1) à un moment précis de sa vie, 14 ans auparavant. .

    Par humilité il parle de lui comme d’un homme qu’il connaît.

     

    L’expérience vécue par Paul :

    • Un ravissement, mais il est incertain, était-ce physiquement, ou simplement au niveau de sa conscience.
    • Jusqu’au 3ème ciel – le paradis.
    • Il entend des paroles merveilleuses qu’il ne peut répéter.

     

    Cette expérience nous rappelle celle de l’apôtre Jean dans l’Apocalypse (Apocalypse 1:10; 4:1,2).

    Le mot « paradis » vient d’un vieux mot perse qui signifie un jardin clôturé dans lequel un roi marchait avec un intime. Paul laisse entendre qu’il a marché avec Dieu et cela nous rappelle Adam dans le jardin d’Eden avant la chute.

     

    L’ECHARDE DANS LA CHAIR

    Après la gloire vient la douleur. Nombreuses sont les hypothèses pour essayer d’expliquer la nature précise de l’écharde dans la chair de Paul :

    • tentations spirituelles (Calvin),
    • opposition et persécution (Luther),
    • tentations charnelles pour un célibataire (sources catholiques),
    • migraines (Tertulle et Jérôme). 

    Il est certain que Paul avait des problèmes de vue. A-t-elle été affaiblie après 3 jours d’aveuglement ? (Actes 9:9). Il en fait allusion aux Galates (Galates 4:15; 6:11).

     

    « L’écharde » signifie un éclat de bois qui est enfoncé dans la chair et qui produit une souffrance physique intense mais intermittente.

    Certains commentateurs parlent d’un virus très actif et répandu autour de la méditerranée à l’époque qui produisait une fièvre violente.

     

    Comment Paul interprète-il l’infirmité ?

    Il l’appelle « un ange de  Satan » (v7) pour le souffleter (donner des coups de poings). Dieu l’a permis comme rempart contre l’orgueil après les révélations.  

     

    Paul prie pour sa guérison. Il ne reçoit pas l’exaucement mais une réponse de la part de Dieu qui le réjouit.

    La parole de Dieu parle de la grâce toute suffisante – sujet au cœur même de tout l’enseignement de Paul.

    Dans la réponse de Dieu à Paul nous avons l’affirmation par excellence d’un des thèmes principaux de 2 Corinthiens : la puissance de Dieu se révèle dans la faiblesse humaine. C’est le trésor dans le vase de terre (4:7).

     

    Cette grâce permet à une personne de connaître la puissance de Dieu face au pire des épreuves – outrages, calamités, persécutions, détresses, pour Christ.

    Quand Paul reçoit cette explication de la part de Dieu, il commence à se réjouir de ses difficultés tellement qu’il souhaite que la grâce de Dieu se manifeste dans sa vie.

    Quand le chrétien reçoit cette parole de Dieu, il pourra dire avec Paul « quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (v10).

     

    PAUL SE DEFEND CONTRE SES ACCUSATEURS   v11-18

    Une nouvelle fois Paul doit démontrer aux Corinthiens que dans sa vie et son ministère tous les signes d’un vrai apôtre sont réunis.

    Non seulement les expériences surnaturelles mais également l’endurance dans les épreuves et des signes, prodiges et miracles qui se manifestent dans son ministère. (V12). 

    Pourtant voulant toujours s’abaisser afin que Dieu soit glorifié, dans sa vie il dit : « quoique je ne sois rien » (v11).

     

    UN MINISTERE ET UN PERE POUR L’EGLISE

    La relation de Paul avec les chrétiens de Corinthe doit être comprise dans un contexte de père-enfants (voir 1 Corinthiens 4:14-17). Comme tout père, Paul se sent obligé de reprendre ses enfants errants. Il les exhorte à l’aimer comme des enfants aiment leur père (2 Corinthiens 6:13). 

    Dans ce chapitre 12, Paul explique sa responsabilité en tant que père de l’église

    des Corinthiens (v 14,15). Le père pourvoit aux besoins des enfants. Pour cette raison Paul ne veut pas être à la charge de l’église. Un mercenaire demanderait de l’argent, mais Paul en tant que père veut leur cœur. Pour les Corinthiens, il fera des dépenses et il dépensera lui-même comme preuve d’amour paternel.

    Il répond ainsi aux accusations des juifs au sein de l’église qui profitaient financièrement des chrétiens et qui mettaient en doute l’intégrité et la transparence de Paul.

     

    LES SIGNES D’UN CHRETIEN NON REPENTI  ( v19-21)

              Quelqu’un qui se dit chrétien mais sans être passé par une profonde repentance se dévoilera par les attitudes et comportements suivants :

     

    Vv20, 21 querelles, jalousie, animosité, rivalités, médisances, calomnies, orgueil, semeur de trouble, impuretés, immoralités, dérèglements, 

     

    Nous retrouvons une liste qui ressemble à celles des œuvres de la chair dans Galates 5:19-21. Ce comportement et ces attitudes disqualifiaient une personne d’hériter le Royaume de Dieu.

     

    Paul prépare sa troisième visite aux Corinthiens (v14).

    Il est inquiet de ce qu’il trouvera parmi les chrétiens.

     

     

     

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  • CHAPITRE 13 : LES TEMOINS, S'EXAMINER SOI-MEME ET LA VOIE DE LA PERFECTION

     

              Paul arrive à la fin d’une épître qui a certainement été difficile à écrire.

              L’enjeu était énorme. Il voulait réaffirmer son autorité d’apôtre auprès de l’église de Corinthe. Pour cela il devait contrer les accusations de ses adversaires juifs au sein de l’église et par la même occasion renouer avec les chrétiens pour rétablir une vraie communion de cœur avec eux.

              A la conclusion de cette épître nous n’avons pas l’impression que Paul a la conviction d’avoir gagné la partie.

    Il prépare sa venue à Corinthe avec un avertissement… il ne ménagera pas ses adversaires dans l’église, dans le but de préserver l’église dans la vérité.

     

    LA DÉCLARATION DE DEUX OU TROIS TEMOINS    v1

              Pour établir la vérité et appliquer un jugement, ce principe est extrêmement important. Il est introduit dans la loi que Dieu a donnée à Moïse. Jésus s’appuie dessus dans différents contextes et Paul ainsi que Jean le réaffirment dans leurs épîtres.

    Deutéronome 19:15

    Au milieu du peuple de Dieu un seul témoin ne suffit pas pour désigner un coupable.

    Matthieu 18:16 L’affirmation de deux ou trois témoins est la deuxième étape pour répondre à un rebelle au sein de l’église. 

    Jean 8:17 Jésus cherche également le témoignage du Père pour prouver qu’il est envoyé de Dieu. Allusion faite à son baptême Luc 3:21,22.

    Rendre témoignage de soi-même ne suffisait pas.

    2 Corinthiens 13:1 Paul demande aux Corinthiens d’appliquer ce principe pour les accusations qui sont portées contre lui.

     

    Il y a un deuxième sens de cette phrase dans ce passage. Paul donne l’impression que ses trois voyages constituent trois témoins de ce qui se passe dans l’église de Corinthe. Si à sa troisième visite il constate le même « crime » la culpabilité de l’église sera établie et il exécutera un jugement en puissance.  v2

     

    1Timothée 5:19 Cette même règle est invoquée quant à des accusations portées contre un ancien. Le mot traduit « accusation » évoque l’idée d’un tribunal où les témoins peuvent être entendus et interrogés.

     

    Hébreux 10:28,29 La condamnation d’un rétrograde sera prononcée s’il a foulé au pied le fils de Dieu et outragé l’Esprit de la grâce. Une mention est faite à la nécessité de deux ou trois témoins pour une condamnation selon la loi de Moïse.

     

    1Jean 5:6-8  Il y a trois témoins de l’authenticité de Jésus : l’Esprit, l’eau et le sang, faisant certainement allusion à la puissance du Saint-Esprit, à son baptême et à son sang versé à la croix.

    La question importante est celle-ci…

    La vérité doit être confirmée. Ni l’accusateur, ni l’accusé ne peuvent être crédibles uniquement sur leur propre parole. La vérité est établie uniquement quand d’autres parlent.

    Même Jésus se conforme à ce principe.

              Paul souligne l’importance de ce principe dans sa dernière prière pour terminer l’épître : Dieu, Jésus-Christ et le Saint-Esprit doivent être de la partie avec les Corinthiens.

     

    L’EXAMEN PERSONNEL

              Paul pose une question fondamentale - qui est approuvé de Dieu ?

    La réponse est celui qui est dans la foi (Hébreux 11:5,6). C’est par la foi que Christ demeure dans le cœur d’une personne (Ephésiens 3:17).

              Est-ce que l’Esprit de Christ rayonne de la vie d’un croyant ?                    Un examen honnête de sa vie le révélera.

              Une personne sera approuvée par Dieu lorsqu’elle s’éprouve soi-même et démontre que sa vie est le reflet de Christ. Une vie spirituelle puissante n’est possible que si nous sommes dans la vérité.

              Ceci n’était pas le cas pour les faux apôtres qui cherchaient à s’emparer de l’église de Corinthe avec de la tromperie.

     

              Le plus grand souhait de Paul pour les membres de l’église, c’est qu’ils démontrent qu’ils sont réellement habités de l’Esprit de Jésus-Christ et donc approuvés de Dieu.

              Paul est même prêt à accepter d’être désapprouvé de Dieu si cela pouvait garantir le salut des Corinthiens. v7. Il a exprimé le même fardeau mais encore plus intensément pour les juifs. (Romains 9:1-5).

              L’apôtre Paul est un père pour l’église. Il est prêt à être faible si pour cela les enfants sont forts.

              Il utilisera la rigueur contre ses adversaires, mais sa seule motivation pour les chrétiens c’est leur édification.

     

    LE PERFECTIONNEMENT

              Paul prie pour le perfectionnement des Corinthiens et il les exhorte à se perfectionner v 9 et 11. 

    Le mot traduit « perfectionner » ne signifie pas un état sans imperfection, ni faiblesse. Il a le sens de ramener à la maturité par la progression spirituelle. Il veut voir des enfants spirituels devenir des hommes faits en Christ. 

              Ce même mot est utilisé pour remettre des jointures désarticulées, remettre les choses à leur juste place.

              Ce même mot est utilisé pour réparer des filets de pêche (Matthieu 4:21). La maturité chrétienne implique également la pêche aux hommes.

              Quelqu’un qui a atteint le perfectionnement est quelqu’un qui est en train de réaliser son destin assigné par Dieu ayant un caractère façonné par Dieu pour l’accomplir.

              Tout chrétien doit être en route pour la perfection s’il veut être agréable à Dieu.

     Paul a maintenant terminé tout ce qu’il souhaitait exprimer par courrier aux Corinthiens.

    Il n’y avait plus rien à dire ou faire si ce n’est que d’attendre la venue de l’apôtre, leur père dans la foi.

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