• L’ENGAGEMENT DU CŒUR

    Texte Jean 15 :11-15

    "Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. C'est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père."

    « L’engagement » est un mot qui, dans la langue française, est très précis.

    On l’utilise dans des contextes particuliers telles que les expressions suivantes :

    son pronostique vital est engagé…il pourrait mourir

    le gouvernement engage sa responsabilité…un vote au parlement

    il s’engage dans la politique

    il s’engage dans un combat, pour une cause

    Il est fidèle à ses engagements

    Il a engagé un procès

    l’engagement militaire

    engager le débat

    Le mot « engagement » est un mot qui fait peur à beaucoup de personnes.

    Cette peur de l’engagement peut se manifester par le choix de louer une maison toute sa vie plutôt que d’en acheter en faisant un prêt à rembourser sur 20 ans ;

    J’ai vu dans la rue, sur le coté d’un camion de location, écrit la phrase « Louez et restez libre »

    C’est la peur de l’engagement qui pousse un couple à vivre en concubinage plutôt que d’entrer dans l’engagement du mariage

    Un patron qui a peur de ne pas pouvoir débaucher quelqu’un proposera un CDD plutôt qu’un CDI

    Illus. Savez-vous qu’il y a de nombreuses personnes qui ont le permis mais qui ne conduisent pas. Pourquoi pas ?

    Une a écrit sur un forum internet :

    « J’ai le permis et je sais conduire mais je me limite à des parkings de hypermarchés le dimanche après-midi. Là je n’ai pas peur de la route.

    Une autre a écrit, « J’ai le permis depuis 2002 mais je n’ai conduit qu’une dizaine de fois. Chaque fois que j’ai demandé la voiture à mes parents ils me répétaient « Fais très attention. Conduire c’est dangereux »

    Une autre encore : « Conduire, c’est le cauchemar…au niveau code, je suis super calée mais alors la pratique…en fait, c’est plutôt panique à bord ! »

    Le problème c’est la peur de l’engagement… s’engager dans la circulation.

    On peut être « super calé » au niveau du code, mais la conduite se fait dans la circulation

    Quand quelqu’un devient un vrai chrétien,

    la question de l’engagement peut aussi faire peur

    … parce qu’on a tout de suite l’impression d’obligation ou du sentiment de culpabilité parce que je ne suis pas à la hauteur.

    C’est pourquoi beaucoup restent des SYMPATHISANTS de Jésus et non des DISCIPLES.

    Ils croient en Jésus mais ne veulent pas vraiment s’engager à le suivre.

    Mais l’engagement du chrétien n’a rien à voir avec l’obligation ou la culpabilité.

    C’est un engagement qui émane naturellement de L’AMOUR.

    Jésus a dit à ses disciples : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » Jean 5 :12

    C’est l’intensité de l’amour qui produit le niveau d’engagement. L’engagement, c’est se donner à quelqu’un ou à une cause.

    Celui qui aime se donne. 

    Un des plus beaux modèles pour l’engagement du chrétien se trouve dans l’Ancien Testament, dans l’histoire de Ruth.

    Prenez le temps de lire cette belle histoire dans le livre de Ruth.

    Ruth 1 :14-18

    Et elles élevèrent la voix, et pleurèrent encore. Orpa baisa sa belle-mère, mais Ruth s'attacha à elle. Naomi dit à Ruth : Voici, ta belle-soeur est retournée vers son peuple et vers ses dieux; retourne, comme ta belle-sœur. Ruth répondit : Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! Où tu iras j'irai, où tu demeureras je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ; où tu mourras je mourrai, et j'y serai enterrée. Que l'Éternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à me séparer de toi ! Naomi, la voyant décidée à aller avec elle, cessa ses instances.

    Ruth aimait sa belle–mère Naomi et son amour pour elle a créé cet engagement de cœur et c’est l’attachement de cœur qui lui a poussé à faire cette déclaration :

    « Où tu iras j’irai, où tu demeuras je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple et ton Dieu sera mon Dieu ; il y a que la mort qui rompra cet engagement. »

    L’amour se donne à l’autre.

    L’engagement de l’amour crée un environnement sécurisé.

    Il crée un avenir sécurisé pour ceux qui sont concernés par cet engagement.

    Illus. Un jour j’étais dans un bus assis coté fenêtre et une dame est venue s’asseoir à coté de moi et nous avons fait route ensemble sans se parler. Mais quelques arrêts plus tard elle est descendue et une autre est venue s’asseoir à coté de moi. Mais après quelques arrêts elle aussi est descendue.

    La vie est souvent comme ça. On se croise et on fait un peu de route ensemble et c’est fini.

    Mais quand Denise, mon épouse, est venue s’asseoir à coté de moi nous sommes descendus ensemble.

    C’est une grande sécurité de savoir que l’autre sera toujours là demain, 

    C’est une grande sécurité de savoir qu’il y a un réel engagement, que ce n’est pas juste quelques arrêts mais tout le trajet. 

    L’engagement de Pierre à Jésus, en tant que disciple, a été sérieusement éprouvé.

    Jésus avait donné un enseignement qui a provoqué des murmures non pas parmi les pharisiens mais parmi ses propres disciples.

    Il y a eu des dissensions graves. Et certains des disciples ont rejeté l’enseignement de Jésus. Ils ont arrêté de le suivre.

    Et Pierre, le chef de bande, qu’allait-il faire ?

    La pression était forte de ne plus suivre Jésus, de partir avec les autres.

    Jean 6 :66-69

    Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu.

    Mais c’était son amour pour la vérité que Jésus incarnait qui la tenue fermement aux cotés de Jésus.

    C’est là où nous voyons deux types de chrétiens :

    celui qui suit Jésus sous condition que c’est toujours ce qui lui plait, ce qu’il veut entendre, ce qui le brosse dans le sens du poil

    et celui qui suit Jésus avec un engagement inconditionnel parce qu’il est attaché à la vérité que Jésus incarne.

    Illus. Roxy, le chien d’un couple de notre église à la Réunion, chaque fois qu’il me voit, il me fait la fête. Il arrive en courant, il saute sur la portière de la voiture. Quand j’ouvre la portière il saute dans la voiture parce que c’est moi. C’est vrai que quand nous sommes à table je lui donne des os de poulet. Cependant son affection pour moi dépasse tout ce que je peux lui donner sous la table. Son amour est pur.

    L’apôtre Paul était un homme d’engagement sans faille :

    non seulement son engagement personnel à Jésus mais son engagement dans la mission qui lui été confié. 

    Quand Paul a écrit l’épître de 2Timothée, juste avant sa mort,

    Il était à Rome et il attendait son exécution.

    C’était sa dernière épître… on sent un homme en paix, heureux d’avoir combattu le bon combat.

    Mais dans ce qu’il écrit à Timothée on sent aussi une déception

    Dans 2 Timothée 4 :11 il parle de Luc, le médecin qui a écrit l’Evangile qui porte son nom et les Actes des Apôtres.

    Il dit « Luc seul est avec moi ». Il y a dans cette phrase une réelle tristesse. 

    Déjà dans 2 Timothée 1:15, il avait écrit à Timothée

    « Tu sais que tous ceux qui sont en Asie m’ont abandonné, entre autres Phygelle et Hermogène »

    2Timothée 4 :10 Il écrit « Car Demas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent »

    et encore dans 2Timothée 4 :16 « Dans ma première défense, personne ne m’a assisté mais tous m’ont abandonné. »

    Au moins il y avait Luc, fidèle dans son amour pour Paul, fidèle dans son engagement à ses côtés.

    Que Dieu nous donne des « Luc » !

    Et si c’était moi,

    est-ce que je serais parti avec ceux qui ont quitté Jésus dans Jean 6. Je ne le crois pas.

    MAIS ce même Pierre qui n’est pas parti quand les autres sont partis est quand même partie plus tard pour sauver sa peau.

    Le soir où Jésus a été arrêté Pierre l’a suivi jusqu’à son lieu d’arrestation MAIS son engagement d’amour a tremblé quand il a été dévoilé comme un ami de Jésus.

    Et moi, ce soir-là, est-ce que j’aurai pris la fuite pour sauver ma peau ? 

    Jésus aimait Pierre jusqu’à donner sa vie pour lui mais ce n’était pas réciproque.

    L’ENGAGEMENT de Pierre a volé en éclat parce que son amour pour Jésus était défaillant.

    Après la résurrection, Pierre a réaffirmé son amour pour Jésus et l’a montré en donnant sa vie pour lui.

    Il est mort crucifié pour sa foi, la tête à l’envers. Dans sa mort il a montré son amour pour Jésus et son engagement.

    Je veux être tellement animé de l’esprit de Ruth 

    « Où tu iras j'irai, où tu demeureras je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ; où tu mourras je mourrai, et j'y serai enterrée. Que l'Éternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à me séparer de toi ! »

    Avoir un engagement sans faille, non pas par obligation mais par amour, ce même amour dont Jésus parlait

    « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. »

    Je le veux vis à vis de Jésus,

    MAIS je le veux vis à vis de vous, l’église de Jésus, l’œuvre de Dieu.

    J’aimerais vous inviter à aimer Jésus tellement que vous vous donniez à lui et que vous aimez tellement son église que vous vous engagez pour elle.

     

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  • L'ENGAGEMENT PAR AMOUR

    Le texte de base de cette série : 

    « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » Jean 15 :13

    L’engagement, non pas par obligation mais par amour, est exprimé magnifiquement par Ruth qui s’engage auprès de sa belle-mère Naomi :

    « Où tu iras j'irai, où tu demeureras je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ; où tu mourras je mourrai, et j'y serai enterrée. »    Ruth 1 :16,17

    Parce qu’elle aime Naomi, Ruth s’attache à elle avec un engagement solide.

    L’ESCLAVE PAR AMOUR

    Nous avons également une très belle image de l’engagement par amour dans Exode 21 :5,6 :

    Un maître hébreu qui achète un esclave hébreu pouvait le garder selon la loi de MoÏse dans son service pendant 6 ans mais la 7ème année, le maître devait lui rendre sa liberté. Toutefois…

    v5 Si l’esclave dit : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre

    v6 alors son maître le conduira devant Dieu et le fera approcher de la porte ou du poteau et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon et l’esclave sera toujours à son service.

    Avant il était obligé de servir, il n’avait pas le choix.

    Maintenant qu’il est libre, il a un choix.

    C’est l’amour pour son maître et pour sa famille qui le pousse à un engagement par amour.

    Le maître va répondre à sa demande, devant Dieu, avec un signe visible de cet engagement par amour et lui met un trou dans l’oreille.

    Tout le monde maintenant peut voir qu’il est un esclave libéré de l’obligation, devenu un serviteur par amour. 

    Illus. J’ai fait pareil le jour que j’ai épousé Denise le 10 mars 1979. J’ai mis une alliance pour que tout le monde puisse voir que je suis son esclave par amour !

    C’est avec cette image tirée d’Exode que Paul nous dit dans Romains 6 :22

    « Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin, la vie éternelle. » 

    On est des « esclaves de Dieu » par amour.

    L’amour n’a pas peur de s’engager POUR DES ANNEES

    Nous avons parlé de la peur de l’engagement. Mais l’engagement n’est pas lourd quand on aime.

    1Jean 4 :18 nous parle de cela !

    « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte… »

    Le problème de la peur de l’engagement, c’est un problème d’amour.

    Quand tu aimes Jésus, quand tu aimes son église, tu n’as pas peur de t’engager pour elle.

    Ce ne sera pas un engagement provisoire…comme des vacanciers saisonniers…ils signent pour un mois…mais il n’y a pas d’amour pour l’appart.

    pour une maison meublé tu signes pour un an…mais il n’y a pas d’amour pour les meubles

    pour un bail commercial tu signes pour 3 ans…mais il n’y a pas d’amour pour les 4 murs

    pour un prêt de la banque tu signes pour 25 ans… il faut un « coup de cœur » pour la maison

    pour un mariage tu signes pour 60 ans.

    L’engagement par amour c’est un engagement non pas pour quelques semaines ou quelques mois MAIS un engagement qui durera des années.

    JACOB

    A l’exemple de Jacob. Il a consacré 14 ans pour avoir la femme qu’il aimait.

    Il est tombé amoureux de Rachel.    Genèse 29 :18

    Il annonce au père de Rachel,

    « Je te servirai sept ans pour Rachel. »

    v20 Ainsi Jacob servit sept années pour Rachel : et elles furent à ses yeux comme quelques jours parce qu’il l’aimait.

    A la fin des 7 ans, le père de Rachel a fait un festin et un mariage MAIS au lieu que ce soit Rachel il donne Léa, sa grande sœur, en mariage. Il a trompé Jacob et lui dit que la coutume du pays est de donner en mariage en premier l’ainée.

    Donc Jacob s’était engagé pour Rachel pendant 7 ans et au bout il ne l’avait toujours pas.

    MAIS Jacob aimait cette fille. Alors le père lui dit, je te donnerai Rachel si tu me sers encore 7 ans.

    Vous connaissez l’expression « quand on aime on ne compte pas ». C’était le cas pour Jacob.

    C’est l’engagement par amour qui donne des années de sa vie.

    C’est toute la différence entre un métier et un boulot.

    Illus. Aujourd’hui avec le taux de chômage élevé, on est très heureux d’avoir un boulot. Avoir un boulot cela veut dire avoir de l’argent pour le dépenser sur ces envies.

    Mais avoir un métier c’est faire ce qu’on aime faire, c’est faire ce pourquoi nous avons consacré des années pour être formé. C’est faire par amour et on le fera toute notre vie.

    Parce qu’on aime son métier, consacrer des années à le faire n’est pas un problème et à l’âge de la retraite on pousse encore un peu…par amour.

    Un médecin consacre 6 ans pour ces études, mais ce n’est pas fini avec le diplôme. Ce n’est que le commencement. Et quand il arrive à la retraite est-ce qu’il cesse d’être médecin. Non. Son engagement s’exprimera différemment mais il continuera.

    C’est l’engagement par amour.

    L’APOTRE JEAN

    Jésus avait une relation unique avec chacun de ses disciples.

    Avec Jean, c’était vraiment particulier.

    Jean avait un frère Jacques, et leur père s’appelait Zébedée. Ils étaient des marins pêcheurs.

    Jean dans un premier temps, avait un sale caractère.

    Mais il a changé et il est devenu « le disciple que Jésus aimait ».

    Pourquoi ? On ne sait pas vraiment.

    Sauf qu’il avait lui, un amour pour Jésus qui a produit un engagement aux côtés de Jésus que les autres disciples n’avaient pas.

    Quand Jésus est crucifié, au pied de la croix il n’y avait que quelques femmes comme sa mère, Marie, mais le seul des 12 disciples était Jean.

    Son amour était reflété dans son engagement, dans sa présence aux cotés de Jésus.

    Jean 19 :25-27

    Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui.

    Et Jésus lui confie sa mère !

    Ca c’est un réel engagement ! Prendre quelqu’un dans sa maison !

    Imaginez si Jésus te demandait de prendre chez toi sa mère.

    C’est quand même un problème.

    Où est-ce qu’on va la mettre ? Il faudra changer son rythme de vie et s’organiser différemment. Est-ce qu’on va bien s’entendre ?

    C’est une chose d’aimer Jésus.

    MAIS c’est tout autre chose de prendre une personne chez soi.

    Est-ce qu’en tant que chrétien tu as du temps à consacrer à des personnes que Jésus veut te confier ?

    Quel amour Jean avait pour Jésus qu’il ait accepté cet engagement !

    Jésus n’aurait pas pu la confier à Pierre ou, Jacques, ou Philippe…parce qu’ils n’auraient pas accepté cet engagement.

    De toute façon Pierre avait déjà la belle-mère à la maison !

    Seule une personne qui aime Jésus et qui est consacré à lui accepterez de perturber sa vie en acceptant d’héberger sa mère, une femme qui était proche de la cinquantaine.

    Est-ce que nous sommes prêt à déranger notre vie personnelle pour accueillir quelqu’un que Jésus nous envoie ?

     C’est là où l’amour est mis à l’épreuve.

    Je ne parle pas de recevoir une famille de réfugiées à la maison…je parle de consacrer du temps à quelqu’un qui a besoin de toi pour des raisons spirituelles.

    L’amour produit un engagement de cœur.

    MAIS quand tu aimes Jésus

    tu seras comme l’esclave libre qui veut se consacrer à son maître et il reçoit le trou dans l’oreille

    Tu seras comme Jacob qui ne compte pas les années parce qu’il aime Rachel

    Tu seras comme Jean, le disciple que Jésus aimait, qui n’a pas pris la fuite malgré les menaces et il a accepté de s’occuper d’une femme de 50 ans.

    Vivre une vie d’engagé, par amour, c’est la plus belle des vies ! 

    Illus. Le groupe malgache « Les Adélines » a accompagné le pasteur Jules et moi-même pour une tournée de 12 jours à Madagascar en septembre 2015. Il y avait une dizaine de chanteurs, danseurs et musiciens, plus le manager, le chauffeur et le technicien. Tous ses jeunes ont pris 2 semaines de congés pour faire cette tournée et jour après jour ils dansaient et chantaient avec tellement de joie et talent. Le dernier jour, un dimanche, à la réunion du matin dans l’église où j’ai prêché il y avait 2500 personnes. Le manager du groupe s’est levé pour dire que le groupe était fatigué à la fin de la tournée et qu’ils allaient juste chanter mais pas beaucoup danser. Les deux premiers chants étaient effectivement assez calmes. Mais le 3ème, c’était l’explosion. Ils nous ont eu. Ils avaient aucune intention de se retenir et ils nous ont fait des chorégraphies époustouflantes. 

    L’auditoire s’est levé pour chanter et crier sa joie. Je n’ai jamais assisté à une telle scène dans une église. 

    L’après-midi ils ont animé la dernière réunion sur la place publique devant 5000 personnes, avant et après la prédication du pasteur Jules. Ils se sont donnés à fond. A la fin de la réunion, à 17h30, ils ont repris la route. Ils ont roulé une bonne partie de la nuit pour arriver à la capitale à 4h le lundi matin parce que plusieurs devaient reprendre le travail à 8 heures !

    Ses jeunes avaient du talent, ils avaient de l’énergie, MAIS tout ce qu’ils ont fait, l’engagement qu’ils ont manifesté, la consécration et les sacrifices qu’ils ont assumés venait d’une seule source… 

    leur amour profond pour Jésus et pour la mission qu’il nous a confié.

     

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  • L'ENGAGEMENT PAR AMOUR POUR UNE CAUSE

     

    Sur un Forum pour ados et jeunes, un jeune a mis ceci

    « Salut à tous, j’ai une écriture d’invention à faire pour jeudi où il faut défendre une cause mais j’ai aucun exemple de cause à défendre qui me vient à l’idée. SVP, aidez-moi !!! »

    Un a répondu : « Regarde les infos à la télé ce soir et fais ton choix »

    Un autre à répondu : « L’indépendance de la Bretagne »

    Et un troisième : « La maltraitance animale…par contre le steack de cheval est très bon »

    Encore un autre : « La survie des oiseaux DODO » (une cause perdue, il y en a plus !)

    Je ne suis pas certain que de mettre un « Aidez-moi SVP » sur un forum d’internet nous donnera une véritable cause à défendre.

     

    LES ENGAGES

    Finalement, il y a deux catégories de citoyens dans la société :

    les indifférents et les engagés qui défendent une cause.

     

    En Septembre 2015 il y a eu une enquête menée auprès des français « Quelle cause serait celle qui vous attire le plus, qu’aimeriez-vous défendre ?

    Comment les français, ont-ils répondu ?

     Vos intérêts personnels

    2,34%

    Autres (sans précision)

    5,40%

    La pauvreté chez nous

    7,01%

    La pauvreté dans le monde

    10,43%

    Les droits des enfants

    10,43%

    L’écologie/environnement

    12,77%

    Le respect envers autrui

    13,49%

    La maltraitance humaine

    14,21%

    La maltraitance animal

    23,92%

     

    Certains militants se battent pour une cause parce qu’ils ont été touchés de près. Une mère qui a perdu un fils dans un accident de voiture se battra pour la sécurité routière.

    Un grand sportif australien se bat pour la recherche pour les cancers du sein.

    Il a perdu sa femme qui avait un cancer du sein il y a quelques années.

    Alors chaque année en janvier à Sydney lors d’une grande journée de cricket, pour soutenir cette cause menée par ce sportif tout le monde s’habille en rose. Même les commentateurs. De voir des grands sportifs habillés tout en rose, costume, chaussures, chapeau, c’est rigolo. Mais ils se battent pour une cause.

     

    D’autres défendent des causes par intérêt personnel comme les syndicats qui font grève pour défendre leurs acquis.

    En octobre 2015 des syndicalistes ont attaqué le siège d’Air France à l’annonce de 2 900 suppressions de postes. Le directeur des ressources humaines a du prendre la fuite torse nu. On lui a arraché la chemise. Mais au moins il a gardé la cravate.

     

    Les militants de partis politiques se battent pour leurs idées.

    En période électorale ils se lèvent très tôt le matin et collent des affiches.

    Le jour de l’élection ces mêmes militants sont devant les bureaux de votes distribuant les consignes de vote.

    L’autre option est de choisir de vivre sans cause.

    Vivre sans cause nous ramène obligatoirement à une vie centrée sur soi-même,

    une vie sans but, sans enjeux, une vie vouée à la futilité, une vie qui aura été gaspillé laissant à peine une trace de son passage dans ce monde.

     

    LA CAUSE DE DIEU

    Dieu lui, a une cause à défendre.

    Ce qui est dommage dans les versions françaises du Nouveau Testament c’est que les traducteurs n’ont pas bien fait ressortir cette notion de la cause.

    Certaines versions anglaises traduisent même le texte par « la cause de Dieu »

     

    Jean 18 :37

    « Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi. Je suis né (pour cette cause) et je suis venu dans le monde (pour cette cause) pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. »

    Jésus est venu sur la terre pour défendre la cause de Dieu et la cause de Dieu c’est la vérité que Dieu aime les hommes et veut les sauver.

     

    PAUL

    Jésus a envoyé Paul pour combattre pour SA cause

    Actes 23 :11

    « La nuit suivante le Seigneur apparut à Paul et dit « Prends courage ; car de même que tu as rendu témoignage de moi (de MA CAUSE) dans Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage (de MA CAUSE) dans Rome. »

     

    Paul était à Jérusalem pour défendre la cause de Jésus. Pour cette défense il fallait qu’il aille aussi à Rome.

    Paul est animé par la défense de la cause de Jésus

    Philippiens 1 :13

    « En effet, dans tout le prétoire et partout ailleurs, nul n’ignore que c’est pour (la cause de) Christ que je suis dans les liens ».

    Il exhorte les chrétiens de se battre pour cette cause.

    Philippiens 4 :3

    « Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu pour (la cause de) l’Evangile avec moi… »

     

    UNE VIE ENGAGEE PAR AMOUR

     

    L’engagement de la vie chrétienne est un engagement d’amour.

    Défendre la cause de la foi en Jésus est une démonstration de notre amour pour lui.

     

    Notre récompense éternelle est liée à notre engagement pour la cause de Christ.

    Hébreux 6 :10

    « Car Dieu n’est pas injuste pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom ayant rendu et rendant encore des services aux saints. »

    …on pourrait mettre légitimement

    « Car Dieu n’est pas injuste pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour la cause de son nom… »

     

    Illus. Facebook est souvent source d’agacement pour moi ! !

    On voit vraiment la différence entre les engagés pour Jésus et les chrétiens bons vivants.

    Une femme chrétienne qui était dans notre église en Australie est aujourd’hui impliquée au Thaïlande et au Cambodge avec des orphelinats qu’elle a fondés avec son mari. Elle a créé une fondation qui collecte des fonds pour pouvoir aux besoins de ses enfants.

     

    Il y a également un ami pasteur norvégien qui a perdu sa femme à 50 ans. Il a rencontré une missionnaire norvégienne qui avait passé de nombreuses années aux Philippines auprès des femmes enceintes. Ils se sont mariés et ils sont retournées aux Philippines et font un travail exceptionnel auprès des jeunes et dans un travail d’implantation d’églises. Ils mettent sur Facebook des photos des baptêmes dans les rivières et des cours d’école biblique. C’est magnifique.

     

    En contraste, d’autres chrétiens mettent des photos du dernier plat qu’ils ont cuisiné ou de ce qu’ils ont mangé au petit déjeuné, ou de leur chien qui dort. A quoi ça sert ? Pourquoi m’embêter avec de telles banalités !

    A une certaine époque, avant que je réduise radicalement ma liste « d’amis » j’avais presque 5 000 « amis ».  J’avais 5 000 amis !!! Et la très grande majorité est des chrétiens. Quand nous mettons une photo de quelqu’un qui se donne au Seigneur dans notre réunion des 5 000 amis 25 ou 30 mettent « j’aime ».

    Et alors cela signifie que les autres (près de 4 900) n’aiment pas !

    Mais quand quelqu’un met une photo de sa dernière recette ou d’une égratignure à la main …80 « j’aime ».

    Ou encore des photos de son chat ou de bébé qui a mis du chocolat partout…120 « j’aime » !

    Où sont les militantes pour Jésus ?

    Où sont ceux qui se battent pour la cause de L’Evangile dans notre monde ?

     

     JUDE

    Jude, l’auteur de l’épître qui porte son nom, était un demi-frère de Jésus

    Avant la crucifixion de Jésus et sa résurrection il ne croyait pas que son frère était le Fils de Dieu.

    MAIS après la résurrection il s’est convertit et il est devenu ce qu’il appel « un serviteur de Jésus Christ. » Jude 1

    Le problème des premiers chrétiens c’était des faux enseignants qui se glissaient au milieu des chrétiens.

    Et là, où il n’y avait pas une vraie défense de la vérité de l’Evangile, les faux enseignants pouvait semer leurs fausses doctrines.

    Quand les chrétiens ne sont pas engagés pour la cause de l’Evangile, cela ouvre la porte à l’erreur doctrinale, et un glissement de la vérité

     

    Jude commence sa courte épître de cette façon.

    Jude 1 :3

    "Bienaimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmises aux saints une fois pour toute."

    C’est un engagement à combattre pour la foi

    C’est un appel auquel je réponds présent.

    On me demande de signer des pétitions,

    de donner de l’argent pour différentes causes, de soutenir tel ou tel action ou association,

     

    Pour la plupart, ce sont des causes valables pour un chrétien,

    Le mariage traditionnel

    anti IVG

    Protection de la planète,

    Un projet de loi sur la fin de vie,

    La pauvreté dans le monde

    et dernièrement l’accueil des migrants.

    C’est, évidemment, une affaire de conviction personnelle

    Mais je pense aux paroles de Jésus dans Luc 18 :8

    « Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

    Il trouvera Greenpeace, La manif pour tous, Médecins Sans frontières, le secours populaire, les Restos du Cœur, Emmaüs, St Vincent de Paul, la CFDT, FO, CGT, Les Républicains, les Socialistes et les extrêmes droite et gauche, Fondation Brigitte Bardot, Il trouvera les pro et les antis de tous genres

    Mais trouvera-t-il la foi sur la terre ?

    C’est cela la cause principale pour tout chrétien…la foi sur la terre, la foi dans les cœurs.

    Nous nous donnons pour la cause de L’Evangile parce que nous aimons Dieu et nous aimons son si grand salut en Jésus Christ.

     

    J’aimerais pour terminer vous partager le témoignage de Sylviane qui était dans notre église à Paris.

    SYLVIANE  -  CAPITULATION D’UNE SYNDICALISTE ACHARNE  

    Témoignage rédigé par Chantal Villageon

    Elevée au sein d’une famille d’ouvriers, foyer modeste mais uni –– engagée très à gauche politiquement, Sylviane a hérité de sa grand-mère paternelle qui chantait l’international lors des repas de famille (debout les damnés de la terre … pour lutter etc….) et pendant de nombreuses années elle sera une syndicaliste acharnée dans les rues de Paris, le poing levé.

    A BAS LA CLASSE DIRIGEANTE

    En révolte elle manifeste devant les ministères avec virulence, persuadée que la société doit changer, une société à ses yeux gangrenée. Elle est contre la classe dirigeante, contre le monde du travail, contre la société, contre, contre, contre, contre tout et elle le crie dans les rues et sur son lieu de travail. Alors que sa révolte est à son comble, une amie infirmière se marie, et avec son mari rencontrent Dieu lors d’un déplacement. De retour Ils invitent Sylviane à Bordeaux et l’emmène à un culte. Elle est sensible au message et la chaleur de l’auditoire sans plus. .

    CHANGEMENT DE CAP

    Le couple revient à Paris et décide de conduire Sylviane (avec sa fille) dans une église dont ils ont entendu parler. Elle ne se souvient plus du message mais lorsque le pasteur fait l’appel elle s’effondre à sa place, lève sa main et va sur le devant entourée de ses amis et de sa fille. Le pasteur prie et elle a l’impression d’un vase qui se brise et se vide complètement et aussitôt un nouveau vase qui se remplit apparaît en même temps qu’une forme lumineuse devant elle une forme apaisante qui la bouleverse….A partir de ce moment-là elle assiste régulièrement au culte.  Mais une fois encore un combat s’installe. Pendant quatre mois elle rétrograde…..

    Puis un samedi soir elle prie, une drôle de prière, « Seigneur si tu veux que je retourne à l’église je ne mets pas mon réveil toi, tu me réveilleras » Sylviane est debout bien avant l’heure et elle retourne rue Pierre Nicole dans le 5ème arrondissement de Paris. Mais malgré sa rencontre avec Jésus, il n’y a aucune notion d’engagement, sa priorité reste celle de l’engagement politique « A fond les manifs ! » MAIS au cours d’une manifestation en 2002, manifestation pour le pouvoir d’achat, elle est avec des milliers et des milliers de gens rassemblés attendant le signal du départ scandant des chants révolutionnaires qui parlent du combat et à ce moment-là elle est devenue sourde à ce qui l’entoure et une voix intérieure lui souffle « ce n’est plus ton combat, ton combat est ailleurs »

    BYE BYE LES CAMARADES

    C’est la première fois où elle sut que Dieu lui parlait personnellement et c’est devenu une certitude a tel point qu’elle a tout laissé sur place, banderoles, haut-parleur, sifflet, camarades et elle a quitté le cortège le cœur léger libérée à ce moment même d’un fardeau avec une conviction dans le cœur devenir un disciple engagé pour la cause de l’Evangile. Malgré les propositions alléchantes de son syndicat elle a tenu bon témoignant de sa foi disant qu’elle ne donnerait plus suite. Certains ont compris ils ont respecté, d’autre pas. A partir de ce moment elle a témoigné dans son service à hôpital libérée du même coup de sa timidité pour approcher les gens individuellement depuis le grand patron en passant par les médecins, chirurgiens, infirmières, aides-soignantes, patients, tous savent que Sylviane est chrétienne

    NOUVELLE CARTE NOUVEAU PARTI !

    Plus de révolte. Elle n’est plus contre la classe dirigeante contre les hommes politiques, elle n’a plus d’animosité envers eux, elle voit chacun comme une âme à sauver et elle prie pour tous qu’ils soient de gauche comme de droite afin qu’ils aient la révélation de l’amour de Dieu. Elle ne manifeste plus. Toujours militante ? Oui, mais …. Elle milite au quotidien incitant ses collègues non pas à intégrer un parti mais à changer de vie. Depuis cette fameuse journée de 2002 elle a sa carte du plus beau parti qui existe, le SMPJ (Sylviane, militante pour Jésus)

     

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  • L'ENGAGEMENT DU SOLDAT

     

    Texte : 2Timothée 2 :1-4

    « Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus Christ. (...) Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé. »

    La première question concerne les épîtres écrites à un individu.

    Nous en avons 4…2 fois à Timothée, une à Tite et une à Philémon.

    Si ces 3 épîtres ont été incluses dans le « canon » des livres de la Bible c’est parce que les apôtres reconnaissaient que les principes spirituels dans ces épîtres s’appliquent à tous chrétiens.

     

    C’est le cas avec cette phrase de Paul à Timothée : « Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus Christ. »

    Paul utilise l’image d’un soldat pour exhorter Timothée à l’engagement.

     

    Il fait ressortir plusieurs aspects du soldat

    1. Le soldat est enrôlé par quelqu’un, il est au service de quelqu’un.
    2. La vie du soldat n’est pas toujours confortable
    3. Le soldat doit se montrer solidaire des autres soldats
    4. Le soldat n’est pas comme un civil

    L’engagement du disciple de Jésus est donc le reflet de l’engagement militaire.

     

    UN « BON » SOLDAT

    Première chose que nous découvrons c’est qu’il y a différentes motivations pour s’engager dans une armée.

    En Amérique c’est plutôt pour avoir des revenus assurés mais une fois que l’informe est porté il y a une fierté de défendre le pays et un patriotisme est suscité. Les Américains sont assez patriotes.

    En France la motivation première est d’apprendre un métier. L’armée lui donne cette possibilité.

     

    Ils ont interrogé les recrutés pour l’armée française par rapport à leurs motivations et dans un blog d’un recruteur, les motivations sont données avec le commentaire du bloggeur.

    1. L’armée est un excellent lieu où je peux prendre de la maturité (C’est vrai, vous arrivez un jeune et vous en sortez un homme)

    2. C’est un lieu parfait pour m’endurcir. (Et pas que physiquement)

    3. Elle me permet d’augmenter mes compétences et mes qualifications pour un retour dans le civil. (Tout le monde gagne)

    4. Je ressens la fierté à en faire partie car je suis patriote (Hélas, c’est une notion qui a quasiment disparu des rangs.)

    5. J’aime l’action et le danger. (La raison est seulement bonne si vous voulez faire tirer dessus !)

    6. Je veux me sentir utile à la société, avoir un rôle. (C’est bien)

    7. Je n’ai pas de problème avec la discipline et l’autorité. (Heureusement parce que sinon vous n’allez pas tenir 5 minutes)

    8. Gagner de l’argent. (Ce n’est peut-être pas la motivation la plus noble. Mais ça a le mérite de remplir les assiettes.)

    9. Je veux me dépasser, avoir une vie sportive. (Si vous choisissez un régiment de combat vous allez ramasser à en crever.

    10. Tuer des gens. (Le recruteur s’est fâché - Alors là ça me transperce le cœur. Si vous le pensez sérieusement, vous pouvez directement quitter ce blog et l’effacer de votre mémoire et jeter l’envie de rejoindre l’armée à la poubelle. Notre armée est une armée de professionnels. Ils ne recrutent pas des « Rambo ». C’est un métier. Ce n’est pas un jeu vidéo, c’est clair !)

    11. Etre en communauté, vivre en groupe. (C’est une excellente raison. En effet vous serez bien planté dans la communauté et rarement seul.)

    12. Voir du pays. (Effectivement, en tant que militaire vous êtes régulièrement appelé à partir en mission mais… vous n’aurez pas beaucoup de temps pour envoyer des cartes postales)

    13. Fuir la routine. (Mais alors ne réclamez pas les 35 heures !)

    14. Utiliser des armes. (N’oubliez pas que ce sont des armes de guerre et non des jouets pour grands garçons. Montrez-vous digne de les manipuler.)

    Cela nous fait poser la question : quelles sont donc nos motivations dans notre vie chrétienne ?

     

    LES QUALITES D’UN « BON » SOLDAT

    S’il y a de « bon » soldats, c’est qu’il y a aussi de « mauvais » soldats.

     

    Je trouve 7 qualités d’un « bon » soldat.

    Les 4 premiers viennent d’un magazine CADRE ET DIRIGEANT

     1. Discipline et ponctualité

    Arriver à l’heure à un rendez-vous est un minimum pour indiquer à votre futur partenaire qu’il peut compter sur vous. Celui qui n’a aucune discipline n’a rien à faire à l’armée.

     2. Adaptabilité

    C’est une qualité reconnue chez les militaires : ceux qui s’adaptent facilement à de nouvelles conditions de travail et savent faire face à des situations imprévues.

     3. Accepter d’être formé en continu

    Tout au long de sa carrière le militaire bénéficiera de formations en continu, souvent très ciblées et correspondant à ses besoins en formation. Cela lui donne un réel plus par rapport aux autres candidats venant du secteur civil et bien souvent beaucoup moins bien formés.

     4. Il faut savoir jouer collectif

    Un militaire a l’habitude de travailler en équipe : en situation de guerre, il est obligé de travailler en équipe, faute de quoi il risque sa vie.

     

    3 autres qualités d’un « bon » soldat, trouvées sur un autre blog de recrutement

    La rusticité : ne pas craindre des mauvaises conditions et pouvoir se contenter de peu. (Vous comprendrez la rusticité quand vous dormirez en troue de combat sous la flotte.)

    L’endurance : Les journées sont souvent longues et physiques et des efforts soutenus sont nécessaires.

    La volonté : Pour réussir ce que l’on entreprend et ne pas abandonner en cours de route. Après tout il faut la volonté pour s’engager.

     

    Tout le monde aime un bon soldat

    L’attentat du Thalys

    L’attentat dans le Thalys Amsterdam-Paris du 22 août 2015.

    Le terroriste était sur le point d’ouvrir le feu avec un kalachnikov sur les passagers.

    Mais il y avait deux BONS soldats américains présents dans le train. Ils ont plaqué le terroriste, ils lui ont pris son arme et les deux militaires l’ont frappé jusqu’à ce qu’il perde connaissance.

    Les deux soldats avaient été entrainés pour intervenir et ils n’ont pas hésité même si un a pris des coups de couteaux. Ce jour là, ils ont sauvé beaucoup de vies.  Ils ont été acclamés comme héros et décorés par la France avec la Légion d’Honneur.

    Tous les passagers étaient très heureux que dans leur rame il y avait de bons soldats.

     

    ETRE UN BON SOLDAT DE JESUS CHRIST

    Accepter d’être un « bon soldat de Jésus-Christ »

    c’est reconnaitre que le chrétien se trouve dans un combat contre un réel ennemi.

    Et il s’engage dans ce combat.

     

    Quel est votre sentiment de ce qui se passe dans le monde. ?

    Certains parlent d’une 3ème guerre mondiale qui se prépare.

    D’autres ont le sentiment que le monde occidental se laisse envahir par une vague islamique.

    Dans cette Europe et une Amérique historiquement chrétienne, aujourd’hui des chrétiens font de la prison pour leurs convictions. Récemment, un pasteur en Amérique a été condamné à un an de prison pour refuser de marier un couple homosexuel.

    Au Royaume-Uni un propriétaire chrétien d’un café a été interpellé par la police parce qu’il avait des textes bibliques sur le mur de son café.

     

    Un esprit anti-christ souffle sur ce monde.

    Nous ne voulons pas être alarmistes. Mais nous ne voulons pas non plus souffrir de la naïveté.

    Il sera de moins en moins facile d’être chrétien qui confessent ouvertement sa foi en Jésus et qui choisit de vivre selon ses directives dans la Parole de Dieu.

    Le mot « antichrist » nous vient de l’apôtre Jean dans ses épîtres.

     

    Paul utilise d’autres termes pour parler de ce même esprit dans le monde

    Dans 2Thessaloniciens 2, Paul appelle l’antichrist, l’homme du péché, le fils de la perdition, l’impie, qui est retenu pour un temps mais qui se manifestera progressivement.

     

    2Thessaloniciens 2 :7-14

    « Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu. Et alors paraîtra l'impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son avènement. L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés. Pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâces à Dieu, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l'Esprit et par la foi en la vérité. C'est à quoi il vous a appelés par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus Christ. » 

    Nous vivons cette réalité aujourd’hui. Le monde subit une puissance d’égarement.

     

    Alors comment réagira le chrétien ?

    Si le chrétien refuse l’engagement de devenir un bon soldat, devant la menace… il prendra la fuite. Il cherchera à sauver sa peau.

     

    Dans ce même train Thalys où a eu lieu l’attentat, était un acteur français. Après l’attentat, il a sévèrement critiqué le personnel de la sncf. Les agents se sont enfermés dans un local du train pour se mettre à l’abri refusant de laisser des passagers entrer.

    Aujourd’hui le chrétien a le choix de fuir ou d’intervenir comme dans le Thalys.

    Mais notre intervention ne se fait pas avec des kalachnikov, ni avec nos poings.

     

    Nous tenons ferme dans la vérité, nous vivons ouvertement selon notre foi en Jésus, nous annonçons à ce monde qu’il y a un autre chemin que celui qui nous est imposé, que Jésus est là pour sauver l’être humain.

     

    En tant que Chrétien, bon soldat de Jésus Christ, comment faut-il réagir ?

     

    LE CENTENIER

    Un « bon » soldat de l’armée romaine s’est approché de Jésus

    Il avait un serviteur paralysé et souffrant beaucoup, peut-être mourant.

    Dans un tel cas on se débarrassait d’un serviteur devenu encombrant.

     

    Mais l’officier avait une autre approche à ce serviteur mourant.

    Il ne voulait pas s’en débarrasser. Il était motivé par la compassion. Il avait un coté humain. Il voulait le sauver.

    Il savait que seule Jésus pouvait le sauver et en « bon soldat », il a accepté de se mettre sous l’autorité de Jésus.

     

    Matthieu 8 :8-10, 13

    « Le centenier répondit : Seigneur, je ne suis pas digne que tu entre sous mon toit ; mais dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri.

    Car moi qui suis soumis à des supérieurs, j’ai des soldats sous mes ordres ; et je dis à l’un : Va ! et il va ; à l’autre : Viens ! et il vient ; et à mon serviteur : Fais cela ! et il le fait.

    Après l’avoir entendu, Jésus fut dans l’étonnement et il dit à ceux qui le suivaient : Je vous le dis en vérité, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi.

    Puis Jésus dit au centenier : Va, qu’il soit fait selon ta foi. Et à l’heure même le serviteur fut guéri. »

     

    Le centenier avait un raisonnement de bon soldat.

    Ce qu’il avait appris dans l’armée allait maintenant servir dans ce combat contre la paralysie et la souffrance.

    Parce qu’il a accepté d’être sous l’autorité spirituelle de Jésus comme son soldat, sa foi a été le moyen par lequel Jésus a pu opérer un miracle.

     

    Sa foi était combative contre la paralysie et la souffrance.  C’était une foi d’intervention.

    Une foi qui ose s’adresser directement à Jésus pour un miracle

    Jésus a félicité ce soldat pour sa grande foi en tant que soldat spirituel.

    Nous sommes dans un monde paralysé et souffrant beaucoup, peut être même mourant. Jésus est celui qui donne la vie.

    Nous pouvons être ce centenier, notre foi, notre obéissance à son autorité peut être le moyen par lequel sa puissance se manifeste et que ce monde puisse guérir.

     

    Le « bon » soldat de Jésus est celui qui a la foi pour que ce monde, plutôt que de mourir, soit guéri.

    L’engagement du soldat de Jésus, c’est l’engagement pour sauver un monde malade, paralysé et mourant.

    Et pour la Réunion et la région, où sont les hommes et femmes de foi par qui Jésus fera des miracles et brisera la paralysie. ?

     

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  • L'ENGAGEMENT DE L'ATHLETE

     

    Texte : 2Timothée 2 :5

    « L'athlète n'est pas couronne s'il n'a pas combattu suivant les règles ».

    Si on fait du sport de compétition c’est pour gagner, ou au moins tenter de gagner. Le but n’est certainement pas pour perdre.

    Paul dit qu’il n’y a pas de victoire possible si on ne suit pas les règles. Il dit vrai.

    MAIS les règles s’appliquent non seulement à la course elle-même, mais aussi à la préparation pour la course.

     

    LE GRAND RAID

    En 2015, nous avons assisté en direct, au départ du Grand Raid de la Réunion depuis un balcon qui surplombait la ligne de départ. C’était une expérience mémorable !

    J’aimerais vous parler du Grand Raid spirituel qui s’appelle LA VIE AVEC DIEU

     

    Le site officiel « GRAND RAID Réunion » va nous aider à comprendre cette course appelée « La vie avec Dieu ». Ce qui suit se trouve sur ce site.

    ENTRAINEMENT

    Votre performance sera directement liée à votre degré d’entraînement.

    La longueur de cette épreuve ne permet pas de grandes surprises. Ne vous surestimez pas, vous n’en serez que plus agréablement satisfait.

    Plan d’entraînement minimum :

    3 joggings de 10-13 Km / semaine. La distance du jogging n’est pas l’élément le plus important, vous devez surtout pouvoir (progressivement) courir 1h30 sans vous fatiguer (toujours être capable de parler). Curieux comme explication d’être fatigué !

    Ne vous entraînez pas que sur le plat : la course en côte présente de multiples avantages. Elle vous fait travailler la résistance dont vous allez avoir tant besoin pour les montées successives et vous permet un travail de musculation bénéfique pour le cœur (attention aux plus de 40 ans !) et les muscles : habituation à des fréquences cardiaques élevées (résistance) et musculation des jambes donc meilleur amortissement au niveau des tendons réduisant notablement les tendinites.

    Une grande sortie de 5 à 8 heures tous les 15 jours pendant 3 mois (avec sac à dos et équipement standard GR), doit suffire à vous faire terminer sans encombre l’épreuve et ce, avec en prime, le plaisir qu’apporte l’aisance physique et mentale.

    Reconnaître le parcours progressivement en 4 ( 30 km) puis 3 (40 km), puis 2 (60 km) tronçons. Cyclisme, musculation et stretching sont les compléments utiles à l’entraînement au Grand Raid. Evitez les sports violents (tennis, squash ou kickboxing par exemple) au cours du dernier mois car il y a risque d’entorses, de tendinites et de grosses fatigues.

    Essayez d’acquérir un léger bronzage des parties découvertes du corps, afin de mieux vous protéger le jour du GR. Les coups de soleil en altitude sont douloureux. De plus, le teint du baroudeur basané est très seyant ! 

    Marchez pieds nus le plus souvent possible, afin de fortifier la peau des pieds et la voûte plantaire.

    La Veille :

    Vérification ultime de l’équipement obligatoire (couverture de survie, sifflet, lampe de poche et recharges), vous verrez, on dort mieux quand tout est dans le sac.

    Dormez de préférence vers le départ et chez des amis, afin d’éviter une nuit blanche et bien des énervements personnels et familiaux !

    Gros repas à base de sucres lents et d’eau.

    Le grand jour :

    Essayez de dormir 4 à 6 heures avant de vous rendre sur le site du départ. Ne prenez pas de somnifères. Echauffement tranquille : trottinez, étirez-vous et buvez, vous allez éliminer !

    C’est décidé, l’année prochaine je ne ferai PAS le GRAND RAID !

     

    PAUL LE SPORTIF

    Je suis sûr que si l’apôtre Paul vivait aujourd’hui qu’il serait tenté par le Grand Raid.

    Il aimait les sports et il utilise les sports pour enseigner des vérités spirituelles très importantes.

    1Corinthiens 9 :24-26

    « Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure ; je frappe non pas comme battant l’air… »

     

    La question essentiel : veux-tu remporter le prix ? Quel prix ?

    C’est le prix qui nous attend si nous accomplissons le plan de Dieu pour nos vies.

     

    Paul de nouveau en parle dans Philippiens 3 :13,14

    « Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ ; »

    Paul veut remporter le prix qui lui était réservé.

    Savez-vous qu’une récompense vous est réservée par Dieu pour une vie chrétienne qui réussit.

     

    Jésus a souvent parlé de la grande récompense qui nous attend si nous relevons le défi de vivre pleinement pour lui.

    L’apôtre Jean en parle également :

    2Jean 8  « Prenez garde à vous-mêmes afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail mais que vous receviez une pleine récompense. »

     

    MARCHER ET COURIR

    Paul aussi a beaucoup parlé de cette récompense.

    Dans la vie chrétienne il y a MARCHER et il y a COURIR.

    MARCHER, c’est sa vie personnelle, marcher d’une manière digne du Seigneur, marcher selon l’Esprit et non selon la chair, marcher selon ses commandements.

    C’est chaque pas que nous prenons, chaque décision, c’est le chemin que nous suivons.

     

    COURIR c’est le service :  le zèle que nous montrons pour son œuvre, pour son église, pour la progression de l’Evangile.

     C’est l’esprit du sacrifice que nous sommes prêt à assumer, ce que servir Jésus nous coute vraiment, les obstacles que nous sommes prêt à surmonter pour Jésus.

     Celui qui court, c’est lui qui remportera le prix, mais Paul dit aussi qu’il faut courir dans la manière de le remporter. 1Corinthiens 9 :24

     

    Illus.  Les Grand Raid Réunion de 2013 et 2014 on étaient remportés par François D’HAENE. Il est kinésithérapeute et viticulteur dans le Beaujolais. Il a un palmarès important.

    Après sa victoire en 2014, dans une interview avec le journal Ouest France, il a donnée 5 conseils pour gagner le Grand Raid

    Bien gérer les montées

    Bien gérer les descentes

    Bien gérer les portions plates

    Bien gérer les coups de pompe

    Bien gérer les entraînements

     

    Bref…courir et bien gérer !

     

    LA COURONNE

    Le salut est donné gratuitement à celui qui marche dans les voies de Jésus.

    MAIS la récompense, le prix, est donné à celui qui a couru dans la manière à le remporter, celui qui fait le don de sa vie à son service.

    Le prix attribué à la fin d’une course est normalement une médaille ou un trophée ou une somme d’argent et l’honneur d’être le vainqueur.

    Le prix pour le chrétien qui remporte la course est une couronne

     

    LA COURONNE DE JESUS...DES EPINES!

    Le ministère public de Jésus était une course d’obstacles :

    les pharisiens, les scribes, la foule, le diable en direct, un disciple traitre, des disciples imprévisibles, les fausses accusations, les menaces de mort.

    A la fin de cette course pour Jésus, il a gagné une couronne…une couronne d’épines.

    Parfois dans le service pour Dieu notre récompense est une couronne d’épines qui fait mal.

    Mais la couronne d’épines, une fois obtenue par Jésus, a été remplacée par une couronne de gloire.

    Et il a accepté la couronne d’épines parce qu’il savait que la couronne de gloire l’attendait. 

    Hébreux 12 :1,2

    « Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement et COURONS avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte ayant les regards fixés sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée a souffert la croix, méprisé l’ignominie et s’est assis à la droite du trône de Dieu. »

    Il a accepté de porter la couronne d’épines parce qu’il avait en vue la couronne de gloire qui l’attendait.

     

    Il y a une couronne qui nous attend à la fin de la course de la vie.

    Tous les apôtres en parlent dans le Nouveau Testament.

    1Pierre 5 :4

    « Et lorsque le souverain pasteur paraîtra vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire »

    Jacques 1 :12

    « Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation car après l’épreuve, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promis à ceux qui l’aiment. »

    2Timothée 4 :8

    « Désormais la couronne de justice m’est réservée. Le Seigneur, le juste juge me le donnera dans ce jour-là et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. »

     

    La couronne de gloire est notre motivation, la raison pour laquelle nous courons

    Illus. Souvent aux bords des routes on voit des femmes, pas très sportives, faire un jogging.

    Pourquoi le font-ils ? Qu’est-ce qu’il y a au bout ?

    Pourquoi faire subir à son corps cette torture ?

    La réponse : le pèse-personne le lendemain. Perdre du poids, qu’elle récompense !

    C’est le prix à remporter qui permet d’assumer le prix à payer

     

    C’est le prix qui différencie un sport de compétition d’un simple loisir

    Ma motivation à la Réunion ?…une troisième période dorée

    C’était ma prière en venant avec Denise en 2012.

     

     LES PERIODES DOREES

    Nous avons vécu deux périodes dorées dans notre ministère qui s’étend sur plus de 40 ans.

    La première était dans l’église que nous avons implantées en Australie à Ipswich qui aujourd’hui a un auditoire de 800 personnes.

    Dans cette période nous avons vu la puissance de Dieu à l’œuvre. Des jeunes qui se sont convertis dans cette église aujourd’hui sont des prédicateurs de l’Evangile dans de nombreux pays.

     

    La deuxième période dorée était en région parisienne, à Evry, dans la banlieue sud. Dimanche après dimanche des gens venaient pour donner leur vie à Jésus.

    Illus. Je pense au directeur de la poste d’Evry qui en pleine réunion, est tombé par terre en larmes quand je l’ai interpellé. Dans les semaines qui ont suivi il venait avec moi sur la place publique près de la Poste pour partager sa foi et n’avait pas honte de parler de Jésus a son personnel qu’il rencontrait.

    Nous avons connu beaucoup de combats. Mais aujourd’hui cette église compte 400 membres et elle est l’église mère de tout un mouvement d’églises en France.

     

    Mais en venant à la Réunion, j’ai demandé à Dieu une 3ème période dorée. Dans la prière, Dieu a transformé ma requête en promesse. Les premières années à la Réunion ont été assez difficiles mais petit à petit, pas à pas, nous avons commencé à voir, dimanche après dimanche, des belles victoires dans la vie des gens qui viennent aux réunions. C’était le début d’une nouvelle période dorée. Une couronne de gloire nous attend !.

    J’ai un ami pasteur qui m’envoie de temps en temps des messages comme:

    « Rentre au pays et nous irons voir le cricket ensemble. Tu l’as mérité. » NON ! et me priver de la gloire que nous verrons à la Réunion ? « Jamais de la vie !» Echanger ma couronne contre des pantoufles. !

    Alors je me lance au Grand Raid spirituel.

     

     

     

     

     

     

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  • L'ENGAGEMENT DE L'AGRICULTEUR

     

    Texte : 2Timothée 2 :1-7

    « Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus Christ. Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l'enseigner aussi à d'autres. Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus Christ. Il n'est pas de soldat qui s'embarrasse des affaires de la vie, s'il veut plaire à celui qui l'a enrôlé ; et l'athlète n'est pas couronné, s'il n'a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille avant de recueillir les fruits. Comprends ce que je dis, car le Seigneur te donnera de l'intelligence en toutes choses. »

    Paul nous donne plusieurs images de l’engagement dans la vie chrétienne :

    d’abord le soldat, ensuite, l’athlète et en troisième l’agriculteur, ou le laboureur de la terre.

     

    Trouvé sur un Forum internet

    Bonjour,

    je souhaiterais savoir comment faire pour devenir agriculteur, sachant que je n'ai aucun diplôme en agriculture. 
    Je suis actuellement salarié et ma femme est en congé parentale, nous avons 3 enfants de 8 ans, 5 ans et 1 ans
    Pourriez-vous nous donner des conseils et nous dire vers qui on pourrait se diriger pour plus de renseignements.

     

    Une paysanne de la Dordogne, dans le sud-ouest, a répondu à la question :
    Bonjour,
    Sachez qu'aucun diplôme n'est vraiment nécessaire pour exercer ce métier. Cependant, il faut posséder d'indéniables talents ; on ne se limite pas à laver les queues des vaches... il faut avoir la tête sur les épaules. Agriculteur, c'est difficile. On a un salaire merdique (c’est une paysanne !) souvent en-dessous du SMIC. Si vous vous plaignez quand votre enfant fait ses dents, ne vous engagez pas, car les mise-bas en pleine nuit, sans prévenir, sont monnaie courante. Il faut se lever tous les jours, qu'il neige ou fasse beau...et pas de vacances ou de jours fériés ! Agriculteur, c'est le premier esclave de son travail. On ne le devient pas, on l'est ou non. Mais si la passion y est, préparez-vous à de merveilleux moments...

     

    Chez ceux qui ont répondu on sent souvent les avertissements

    Comme un pessimiste qui a du vraiment en baver

    Si ça ne marche pas, le problème n'est pas que tu pourras te mettre en faillite et repartir dans une autre orientation après. C'est aussi que tu auras perdu ton apport perso, que la banque prendra tout, y compris le pantalon, que tu auras perdu des années dans une formation agricole pour rien, que tu seras épuisé, totalement lessivé par cette aventure. Les conséquences peuvent ne pas se limiter du côté professionnel (l'exploitation), mais aussi du côté personnel (genre ta femme n'en pouvait plus de cette vie depuis 10 ans, t'avait demandé d'abandonner mais que tu avais voulu t’entêter, et ça a fini par un divorce...)

    Alors, renseigne-toi bien. Ne part pas sur un coup de tête genre : "mon patron actuel me paie une misère, le smic, et il n'arrête pas de m'emmerder touuuuuuute la journée. Alors je me casse de là, et je pars élever des chèvres dans le Cantal" 

    L’Union des Producteurs Agricoles a proposé un quiz d’aptitude pour permettre aux candidats de voir s’ils sont faits pour une carrière en agriculture

    QUIZ D’APTITUDE – j’en ai retenu 10 pour l’agriculteur spirituel qui produira des fruits:

    Il est polyvalent

    Il est à l’aise avec l’imprévu

    Il sait aller chercher de bons conseils

    Il sait gérer son stress et faire preuve d’un bon jugement

    Il a un bon sens de l’observation pour détecter un problème

    Il a une grande capacité de travail, les longues journées ne l’effraient pas

    Il aime le contact direct avec la terre

    Il a le sens de l’initiative et il est proactif

    Il s’engage à 100% dans ce qu’il entreprend

    Il ressent l’agriculture comme une vocation

     

    L’agriculteur trouve des solutions. J’ai lu cette blague. Permettez-moi cette parenthèse !

    Un fermier est soupçonné d'avoir participé à un hold-up dont on n'a jamais retrouvé le butin. Arrêté, il est maintenant en prison.

    Pendant ce temps, sa femme essaie de faire tourner l'exploitation, mais seule, elle a bien dû mal.

    Un jour elle écrit à son mari :

    – Je voudrais faire de la pomme de terre dans le grand champ d'en face de la grange. Je sais bien qu'on n'a plus trop les moyens, mais seule je n'y arriverai pas et je pensais embaucher un ouvrier agricole pour labourer le champ. Qu'en penses-tu ?

    Par retour du courrier, il lui répond :

    – Surtout, ne touche pas à ce champ ! C'est là que le magot est enterré !

    Comme toute la correspondance est interceptée et lue, sa lettre parvient au directeur de la prison, qui prévient bien évidemment les gendarmes. Ils arrivent à la ferme avec des engins, passent deux jours à retourner la terre, mais en définitive, ne trouvent rien...

    Le lendemain, le fermier écrit à sa femme :

    – Maintenant tu peux planter les patates, pas besoin d'embaucher...

     

    L’OBJECTIF DE L’AGRICULTEUR EST CLAIR…LES FRUITS

    Pour l’athlète, c’est la couronne qui donne un sens à son engagement.

    Pour l’agriculteur, c’est la production de fruits qui est le moteur de son engagement.

     

    2Timothée 2 :6 « il faut que le laboureur travaille avant de recueillir les fruits »

    Il y a une relation étroite entre travail et fruits.

    Pour avoir des fruits il faut travailler. Si on ne travaille pas il n’y aura pas de fruit. C’est simple.

    C’est une leçon spirituelle très importante

     

    Les fruits spirituels sont comme les fruits naturels.

    Ils ne tombent pas du ciel. Ils doivent sortir de la terre.

    C’est la terre travaillée qui les produits…avec le concours de la pluie du ciel.

    La terre doit être travaillée

     

    Dieu cherche non pas des personnes qui ont des théories et qui font des grandes déclarations, mais des agriculteurs qui s’engagent dans le champ de Dieu et fournissent un travail qui produira des fruits.

    Jean 15 :8  « Si vous portez beaucoup de fruit c’est ainsi que mon Père sera glorifié et que vous serez mes disciples. »

     

    LE FIGUIER PLANTE DANS LA VIGNE

    Jésus a raconté une parabole qui nous explique précisément comment Dieu travaille dans nos vies pour produire des fruits

    ET ce même principe s’applique à comment nous pouvons travailler pour produire des fruits.

    Luc 13 :6-9

    « Il dit aussi cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n'en trouva point. Alors il dit au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n'en trouve point. Coupe-le : pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? Le vigneron lui répondit: Seigneur, laisse-le encore cette année; je creuserai tout autour, et j'y mettrai du fumier. Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit; sinon, tu le couperas. »

     

    Le propriétaire de la vigne vient chercher des fruits.

    Il cherche la première année, mais il n’y en a pas. La deuxième année, il n’y en a toujours pas. Et la troisième année non plus.

    Et la sentence tombe…  « dans ma vigne il me faut des figuiers qui ne prennent pas simplement de la place. Il me faut des figuiers qui produisent des fruits. Coupe-le. »

    Le vigneron gagne un sursis pour le figuier…

    C’est le Dieu de la 4ème chance…mais il n’y aura pas une 5ème.

    Pour provoquer la pousse de fruits il va creuser la terre et mettre du fumier.

    Pour transformer un figuier qui ne produit rien, en figuier qui porte des fruits, la réponse du Saint Esprit c’est creuser pour libérer les racines, un travail en profondeur, et mettre du fumier.

    Le coup de turbo de Dieu ne sent pas toujours bon mais cela provoque la croissance quand il y a stagnation.

    Le Saint Esprit est mandaté par Dieu de casser la stagnation dans nos vies.

     

    4 leçons à tirer de l’engagement de l’agriculteur

    1. Pour avoir des fruits, il faut être quelqu’un proche du terrain.

    Le terrain, c’est les gens, les êtres humains, aimer le contact, accueillir des gens très différents de toi.

    Si tu n’aimes pas les gens, si tu ne vas pas au contact de l’être humain, tu ne porteras pas de fruits pour Dieu.

     

    2. Pour avoir des fruits, il y a un travail à fournir.

    Il faudra s’impliquer à 100% dans ce que l’on fait.

    Illus Quand Dieu m’a mis à cœur de lancer le projet de l’achat du bus, il y avait plusieurs phases…

    Première phase : sensibiliser les personnes qui nous suivent avec email, Facebook, les pointages sur les dons reçu. Certains ont promis mais ont oublié. J’ai gentiment demandé si on pouvait toujours compter sur eux.

    Deuxième phase : transférer les sommes de la banque australienne…un vrai casse-tête. J’ai passé trois jours au téléphone avec des banquiers pour envoyer l’argent à l’étranger. Impossible parce qu’à la Réunion on ne reçoit pas les sms avec le code. J’ai du trouver une autre solution avec notre ancienne église.

    Troisième phase : trouver un bus. J’en ai trouvé un à la Ravine des Cabris. Il était super, le temps de rappeler le vendeur, un autre client avait une option dessus. Cependant le lendemain j’ai reçu un appel du vendeur, l’autre client n’est pas venu donc il est toujours dispo. J’ai dit que je passerai demain matin. Le lendemain, quand je suis passé pour signer, le vendeur m’annonce que l’autre client l’avait appelé il y avait juste 30 minutes pour confirmer l’achat.

    C’est du travail tout cela ! La semaine a été difficile MAIS, au bout, nous aurons nos fruits, un bus !

    C’était le cas la semaine suivante. Un beau bus de 9 places pour le covoiturage pour le culte.

     

    3. Pour avoir des fruits il faut comprendre les saisons.

    L’agriculteur travaille avec la réalité des saisons.

    Dieu est un Dieu saisonnier. C’est lui qui a voulu que la nature tourne avec un cycle bien défini : l’été, l’automne, l’hiver, le printemps

    Dans le domaine spirituel, on doit apprendre à ne travaille pas CONTRE les saisons de Dieu mais AVEC les saisons spirituelles de Dieu.

    Illus. Si tu dis, j’aimerais organiser une grande manifestation à la Réunion au mois de janvier. On fera un concert en plein air. On mettra des chapiteaux pour les stands et les exposants. Les gens viendront de partout. Ce sera la fête ! Oui mais, le mois de janvier c’est les cyclones. Mais celui qui ne comprend pas les saisons dira « mais non, il n’y aura pas de cyclones ! »

    La grande qualité nécessaire pour l’agriculteur est non seulement sa capacité de travail mais sa PATIENCE.

    C’est également la patience qui permet à quelqu’un de travailler avec Dieu.

    Il faut être patient pour attendre les pluies du ciel et la saison de la moisson

    Jacques 5 :7 et 11

    « Soyez donc patients, frères jusqu'à l'avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu'à ce qu'il ait reçu les pluies de la première et de l'arrière-saison. (...) Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion. »

    Pendant 2 ans je me trouvais confronté à l’instabilité très présente dans la vie de beaucoup de personnes à la Réunion. J’avoue que c’était assez frustrant.

    Il fallait travailler et être très patient.

    Mais avec le temps nous avons vu venir des personnes solides et l’œuvre de Dieu se construisait non seulement localement, mais aussi dans toute l’île et même la région du sud de l’Océan Indien.

    La patience dit aux circonstances :

    « Je crois que Dieu est à l’œuvre.

    Je suis convaincu qu’après les 3 mois d’hiver le printemps arrivera.

    Je crois que nous allons bientôt voir la nature se réveiller, nous allons voir les nouvelles pousses sur les branches et les fleurs vont paraître dans les champs »

    Comprendre les saisons nous encourage à vivre dans la foi

     

    4. Pour avoir des fruits, il ne faut pas regarder en arrière

    Luc 9 :61,62

    « Un autre dit : Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d'aller d'abord prendre congé de ceux de ma maison. Jésus lui répondit : Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n'est pas propre au royaume de Dieu. »

    « Prendre congé de ceux de ma maison » c’est se laisser influencer, se laisser distraire par des gens qui n’ont pas le même objectif de produire des fruits pour le royaume de Dieu

    Il y a ceux qui vont vous encourager à regarder en avant et d’autres qui vont vous encourager à regarder en arrière.

    Imaginez conduire une voiture en regardant en arrière.

    Même marcher en regardant en arrière pose problème.

     

    Les gens aiment les fruits. Une photo de litchis publiée sur Facebook a attiré 18,000 personnes qui sont aller les voir. Si les gens aiment les fruits, Dieu aussi les aime !

    L’athlète cours vers une ligne d’arrivée. L’agriculteur travaille pour la récolte d’un fruit.

     

     

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