• Moïse et son équipe

    MOISE ET SON EQUIPE

    Texte : Exode 17 :8-15

    Moise était l’homme que Dieu avait choisi pour libérer le peuple d’Israël et le conduire. Dieu lui avait donné un bâton, symbole de son autorité. 

    Lorsque le peuple d’Israël est sorti d’Egypte, pharaon l'avait poursuivi avec son armée. Israël était pris en tenaille. Devant était la mer rouge, derrière l’armée égyptienne.

    Mais Moïse était investi de l’autorité de Dieu.

    Devant la mer rouge il lève le bâton et la mer rouge s’ouvre. Le peuple est sauvé.

    Maintenant une autre armée vient faire la guerre à Israël. C'est Amelek.

    Pas de problème, Moïse avait son bâton. Il demande à Josué, son numéro deux, de former une armée pour combattre Amelek. 

    Il dit à Josué, ne t’inquiète pas, je serai là-haut sur la montagne avec mon bâton.  Il monte avec Aaron, le souverain sacrificateur et Hur.

    En bas, dans la plaine, le combat fait rage.

    Moïse sort son arme secrète. Et il fait comme devant la mer rouge. Et ça marche.  Josué prend le dessus dans la bataille. Moïse se dit, c’est bon. 

    Sauf que, ce n’est pas bon. Il baisse son bras et Josué commence à reculer. Il frotte son bâton. Il essaie plusieurs fois, en-haut, en bas.

    Et il comprend que Josué a vraiment besoin qu'il soulève le bâton jusqu’à la victoire finale. Le problème c’est que le combat dure et Moïse fatigue.

    Aaron et Hur comprennent que Moïse à besoin d’eux. Ils passent à l’action.

    Ils roulent une pierre comme siège pour Moïse et soutiennent ses bras jusqu’à la fin de la journée.  Et la victoire est emportée.

    Moïse était l’homme de Dieu. Il pensait que tout ce qu’il il avait besoin c’était Dieu et son bâton.

    Mais il a du apprendre qu’il avait besoin des autres pour remporter la victoire sur l’ennemi.

    Il y a des leçons très importantes pour nous dans cette histoire.

     

    1. Nous sommes dans un vrai combat.

    Ce combat est essentiellement spirituel. Au bout il y aura soit une victoire, soit une défaite.

    Si au bout il y aura la victoire, cela va demander un réel engagement de tous.

    Illus. Le film Dunkirk : A Dunkerque pendant la deuxième guerre mondiale un massacre s’annonçait. 300,000 soldats anglais et français sur la plage de Dunkerque étaient encerclés par l’armée allemande. Ils étaient impuissants. C’était cause perdue. Mais Winston Churchill, premier ministre anglais, a fait un appel à tous les propriétaires de bateaux, petits et grands, coté Angleterre, d’aller les chercher. L’armada de petits navires a traversé la Manche pour aller les secourir. 300,000 ont été sauvés. C’était un vrai miracle.

    Quelle leçon spirituelle pour nous ! Nous avons tous un bateau, c’est notre vie, nous pouvons aller sauver quelqu’un encerclé par l’ennemi sur la plage de ce monde.

     

    2. Chacun a son rôle à jouer.

    Il nous faut des Josué, des hommes et femmes de terrains, qui se lancent dans un corps à corps. 

    Mais il faut aussi des Moïse qui exercent l’autorité spirituel par la foi et l’intercession.

    Et il faut des Aaron et des Hur qui assistent ceux qui sont en première ligne.

    C’est le Festival Agapé en 2017 à St Denis qui m’a montré la qualité de l’équipe que nous avons dans notre assemblée à la Réunion. Chacun était à sa place.

     

    3. L’équipe doit se montrer souple.

    On n’est jamais trop sûr comment Dieu va agir.  On pense comprendre mais on ne comprend pas toujours. Il faut réagir en fonction de ce qui se passe.

    Illus. C’est tout le problème de la vieillesse. La perte de souplesse.  Les genoux de mon père sont un vrai problème pour lui. On doit l’aider à monter dans une voiture. Il a perdu une certaine mobilité, une souplesse.

    La vieillesse spirituelle est la perte de souplesse. Une rigidité s’installe.

    On parle d’être un « vieux chrétien »

    Ca veut dire quoi, cette expression ?

    Elle fait référence a un Chrétien qui a du mal à s’adapter à quelque chose de nouveau que Dieu fait. 

    Moïse a du vite comprendre qu’il fallait utiliser le bâton de Dieu différemment.

    Sinon, c’est Josué qui prenait la raclée sur le terrain.

      

    4. C’est le besoin qui déterminera ce que nous devons faire.

    Aaron était souverain sacrificateur, mais quand Moïse avait besoin d’un supporteur, Aaron a su porter.

    Il n’a pas fait le grand monsieur, « Moïse, je ne peux pas, n’oubli pas, je suis le souverain sacrificateur. » Non, il avait deux bonnes jambes. Moïse avait besoin d’elles.

    Illus. En visite à Madagascar, j’étais le pasteur invité. Normalement quand on invite un orateur nous sommes tenus à bien nous occuper de lui et de l’honorer. Mais le pasteur qui me recevait est venu me récupérer de l’aéroport avec une voiture assez pourrie. Elle calait et pour la relancer il fallait la pousser. J’ai une superbe photo de moi avec un serveur de restaurant qui poussaient la voiture du pasteur sur un parking. Dans la même journée j’ai du pousser cette voiture 2 fois et une troisième fois, payer des gars au bord de la route pour la pousser.

    Je n’ai pas fait le grand monsieur assis sur la banquette.

    C’est répondre au besoin qui compte pour la victoire.

     

    5. Quand l’équipe gagne, c’est tout le peuple qui gagne.

    Avez-vous vu ce qui s’est passé sur les Champs Élysées et dans les rues de St Denis quand la France a gagné la coupe du monde de foot en 2018 !  Quand l’équipe gagne c’est tout le peuple qui gagne. La joie est pour tous.

    Vous savez pourquoi je suis convaincu de la victoire que Dieu va remporter avec nous ?

    C’est parce qu’il nous donne le bâton, mais aussi les bonnes personnes.

    La victoire appartient à Josué, Moïse, Aaron et Hur.

     

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