• Le Bon Samaritain 7

    LE BON SAMARITAIN 7

    L'ANE ET LES DENIER DU SAMA1RITAINS

    Texte : Luc 10 :30-37

    Le Samaritain trouve un homme mourant au bord de la route et lui prodigue les premiers soins sur le bord de la route,

    Puis, il aurait pu partir avec une conscience un peu plus tranquille.

    Mais ramasser les gens ce n'est pas se donner bonne conscience.

    Il s'agit de sauver une vie et cette vie ne serait pas sauvée si elle était laissée là où elle se trouve, malgré les bandages, l'huile et le vin. 

    Il ne pouvait pas le laisser en lui disant « Voilà, mon ami, j’ai fait ce que j’ai pu. Bonne chance, au revoir ! » 

    Il ne suffit pas de se réjouir d’avoir bandé un ou plusieurs hommes mourants aujourd'hui en se disant « Alléluia, merci Seigneur ! »

     

    3 CHOSES PERSONNELLES QUE NOUS DEVONS GERER

    Pour bien gérer notre quotidien, il y a trois choses que nous devons gérer : 

    Le temps – qu’allons-nous faire du temps que nous avons ?

    Nos forces – quel effort dois-je fournir ?

    Notre argent – comment vais-je investir mon argent ?

     

    Notre bon samaritain semble un homme bien organisé.

    Il a tout prévu pour son voyage : ses vêtements, son huile, son vin, sa monture et son argent.

    Il a un objectif.

    Il sait où il va. Il n’est pas en vadrouille.

    Il a calculé le temps nécessaire pour son voyage et l’heure de son arrivée.

    Il a tout prévu.

    Et il se met en route.

    Il a tout prévu, sauf l’homme mourant !

    Et c’est l’homme mourant qui va changer sa vie.

    A cause de l’homme mourant, il allait vivre la compassion, et ses plans voleront en éclats.

    C’est l’homme mourant qui le transformera d’un simple voyageur en sauveteur d’hommes.

     

    L'EFFET DU DEMI MORT

    L’homme mourant c’est une chance inouïe pour ce simple samaritain de devenir le Bon Samaritain, le héros de l’histoire de Jésus.

    Il devient l’exemple ultime pour toute personne qui veut la vie éternelle. 

    Oui, l’homme mourant avait besoin du bon samaritain pour rester en vie mais le samaritain avait besoin de l’homme mourant pour changer de vie !

    J’ai conduit à Jésus un copain de fac qui était très loin de Dieu. C’était en 1976. Cela a mis 2 ans de partage et témoignage. Aujourd’hui 44 ans plus tard, il reste reconnaissant pour le rôle que j’ai joué dans sa vie. Il est un Chrétien engagé et impliqué.

    Il était ma première conversion à Christ. J’avais 22 ans.

    Il avait besoin de moi. Mais moi j’avais besoin de lui.

    Il m’a montré ce que Dieu pouvait faire avec ma vie.

    Il a été le premier de nombreuses personnes que j’ai eu le privilège de voir venir à Jésus. Mon copain était les prémices de toute une vie consacrée à ramassé des hommes mourant au bord de la route.

    Avec l’homme mourant, le samaritain allait vivre un changement de vie profond.

    Quand le samaritain a vu l’homme mourant au bord de la route tous ses projets allaient être bouleversé parce que lui-même été bouleversé.

    L’heure d’arrivée qu’il avait prévue…bouleversée

    L’effort qu’il devait fournir… intensifiée

    Son budget pour le voyage…explosé

     

    LE DEPLACEMENT

    Après les premiers soins le samaritain savait très bien, s’il le laissait là il allait quand même mourir.

    Que les bandages, l’huile et le vin ne suffisaient pas.

    Il fallait impérativement le déplacer.

     

    L'AUBERGE

    Pour sauver une vie, il faut la déplacer.

    On ne peut pas le laisser là où il est.

    Les hommes mourants, laissés seuls, vont mourir.

    Ils ont besoin d’un nouveau contexte pour leur vie, un nouveau lieu de vie.

    C’est le rôle de l’auberge, de l’église

    C’est ça l’église - un lieu où les morts revivent ! Passionnant !

    C’est l’église que j’aime !

    Mais le besoin de déplacer l’homme mourant créer plusieurs problèmes pour le samaritain.

    Ca va lui demander de gérer différemment 3 choses :

    Son temps, Ses efforts, Son argent.

     

    L’ANE

    L’âne va jouer un rôle important dans cette histoire.

    C’est le moyen de transport du samaritain. L’âne lui permettra de se reposer et l’amènera un peu plus vite à destination.

    L’âne n’est peut-être pas un TGV.

    Au pas, un âne avance à 4 à 6km heure. L’homme, au pas, avance à 3 à 5km heure. L’âne est donc un peu plus rapide mais c’est l’effort fourni par la marche de 5 km qui fait vraiment la différence.

    Donc, oui, sauver quelqu’un demande plus de temps mais surtout PLUS D’ENERGIE ET D’EFFORT.

    Pendant toute cette période de confinement, mon âne a été ma chaîne YouTube. Je porte plusieurs à l’auberge de la découverte du cœur du Père. Alors quand il faut télécharger une vidéo d’une heure, ça peut prendre 3h. (Une vidéo de 35 minutes a pris 6h40 pour mettre en ligne !) C’est long mais ça ouvre à toutes sortes de possibilités. Dont une de ces possibilités est d’avoir un contact avec tous mes abonnées. Cela prend beaucoup de temps mais ça vaut la peine au niveau du retour que je reçois.

    La vidéo YouTube a été comme mon âne. J’invite les abonnés et visiteurs de ma chaine à monter sur l’âne et je les conduirai vers l’auberge du cœur du Père où la vie peut être transformer.

    Et moi je dois marcher au pas pour les accompagner.

    Mettre quelqu'un d'autre sur l'animal signifierait accepter l’effort physique de marcher à côté de l’âne et certainement avancer plus lentement. Il va devoir faire ces 5km heure à pied.

    Il y aura besoin de consacrer plus de temps et plus d’effort pour amener ce demi-mort à l’endroit où il pourra guérir.

    Sauver les gens spirituellement prend du temps et de l’effort.

    Cela signifie que d'autres choses devront attendre.

    Elles prendront plus de temps parce que votre âne est mis à la disposition de quelqu'un qui ne peut pas marcher.

    Le Samaritain était prêt à retarder ses projets personnels pour la résurrection d'un autre.

    Dans le monde actuel du "allez, allez, allez", c'est le sacrifice ultime.

    Lorsque nous redéfinissions notre emploi du temps pour aider un mort spirituel, nous donnons littéralement notre vie pour le salut de son âme.

     

    OUI, MAIS QUI PAIE ?

    C'est l'un des détails troublants de la parabole.

    Jésus aurait pu terminer l'histoire avec le Samaritain qui se rend à l'auberge, dépose la victime et repart.

    Il aurait été si facile, dans cette histoire, d'éviter la question financière.

    Mais Jésus tient à l’aborder.

    Ce qu’il dit sur l’investissement financière fait tellement partie de son histoire qu’il est impossible de l’éviter.

    Et le fait est, que sauver les gens coûte de l'argent et que quelqu'un doit payer pour cela.

    Dans la parabole de Jésus, la personne qui trouve la victime et l'amène à l'auberge, est celle qui conserve la responsabilité de l'engagement financier de son rétablissement.

    Il est clair que le Samaritain est plus engagé dans la réanimation de l'homme que l'aubergiste.

    Il doit s'assurer que l'aubergiste reste un partenaire dans le processus. C'est donc lui qui supporte la charge financière.

    La leçon tirée est que gagner des gens au Christ coûte de l'argent et que cet argent doit être entre les mains de ceux qui sont les plus engagés dans l'évangélisation.

    L'évangélisation, qui dépend financièrement des gens qui n'y croient pas vraiment, ne réussira pas.

    Les personnes qui n'ont pas à cœur le salut des âmes auront toujours le sentiment que l'argent des chrétiens peut être mieux dépensé ailleurs…des nouvelles chaises, une nouvelle sono.

    L’argent le plus bêtement dépensé dans une église : Les chaises pour gros derrières pour prendre plus de place et masquer le fait que l’auditoire baissait progressivement.

    C'est pourquoi les évangélistes et ceux qui s'engagent à gagner les personnes perdues doivent avoir de l'argent à leur disposition pour s'assurer qu'il y en aura toujours assez pour payer toutes les factures concernées.

    Quand nous avons voulu lancer l’église à Mayotte il fallait trouver des finances pour payer les billets des vols tous les mois Réunion – Mayotte. J’ai pris contact avec un australien que je ne connais pas mais qui nous avait déjà soutenu pour l’achat du bus, pour le sensibiliser au besoin financier. Il a répondu favorablement. Au fil de l’année il nous a envoyé 8 000 euros pour payer tous les billets pendant près de 2 ans. Les billets était comme l’âne qui transporterait l’homme mourant. J’avais son nom mais aucune photo et très peu de détails de ce qu’il faisait. Je l’aurai croisé dans la rue, je ne le saurais pas. Mais ce généreux donateur, comme un ange envoyé de Dieu, nous a acheter l’âne

    Les finances sont là pour mener les âmes perdues à la vie mais il faut aller les trouver.

    Il avait déjà donné son vêtement – pour les bandages

    Son huile – prévue pour sa lampe

    Son vin - prévu pour son repas

    Maintenant il donne son âne prévu pour son confort et pour gagner de temps

    Et son argent – prévu pour le voyage

    Il a sauvé une âme et il est devenu LE BON SAMARITAIN

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