• CHAPITRE 13 : VIVRE DANS LA NOUVELLE ALLIANCE

     

    L’épître aux Hébreux avait été écrite dans un seul but, faire sortir d’une mentalité de l’ancienne alliance les nouveaux chrétiens convertis du Judaïsme afin qu’ils puissent comprendre la grâce de Dieu.

     

    Du début à la fin, la personne de Jésus et son rôle dans le plan de Dieu sont constamment mis en avant -  « Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlés par le fils » Hébreux 1:2.

     

    Ce dernier chapitre reste dans la même lancée avec une des déclarations les plus mémorables de toute la Bible « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, éternellement » v8.

    Pour l’auteur de Hébreux, Jésus est le nouveau Moïse qui inaugure une nouvelle alliance, meilleure que l’ancienne, parce qu’elle est efficace.

    Le contraste de l’une avec l’autre est régulièrement fait.

     

    Cette épître a pour objectif l’enseignement. Elle est bien construite et destinée à des lecteurs qui connaissent bien la loi et les écritures juives.

     

    LES CONSEQUENCES PASTORALES DE L'ENSEIGNEMENT

    Avant de terminer, l’auteur devient très pastorale en abordant des thèmes proches de la vie quotidienne.

     

    L'AMOUR FRATERNEL v1

    Cette qualité était menacée dans l’église primitive par le désir d’être fidèle à la vérité perçue. L’accueil de l’autre dans ses convictions n’a jamais cessé d’être un défi.

    Romains 14:5 ; 15:7

    L’amour fraternel est exprimé dans deux domaines particuliers – l’hospitalité et envers ceux qui souffrent pour leur foi.

    L’image du corps est évoquée (v3). Ceci nous rappelle l’enseignement de Paul –

    1 Corinthiens 12:26.

     

    LE MARIAGE v4

    La foi en Jésus conduit ses disciples à vivre dans la pureté au milieu d’un monde impur. Les relations sexuelles sont réservées pour un couple marié. 

    Deux pratiques immorales seront jugées par Dieu : l’adultère et la fornication (mot traduit par « débauchés », c’est à-dire toutes formes d’immoralité sexuelle.

    1 Thessaloniciens 4:3-5.

     

    L’ARGENT  vv5, 6

    Le problème n’est pas l’argent, mais l’amour de l’argent. La qualité de quelqu’un affranchi de l’amour est le contentement  Philippiens 4:11-13, 19 ; 1 Timothée 6:6, 10

    Hébreux 13:5 "...car Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point et je ne t'abandonnerai point." 

    Ce magnifique verset, si souvent cité pour parler de la présence de Dieu qui nous accompagne en toutes circonstances, a une application particulière en ce qui concerne nos besoins financiers.

    Deux passages de l’Ancien Testament sont cités: Josué 1:5 ; Psaumes 118:6.

     

    NOS CONDUCTEURS SPIRITUELS  vv7, 13

    Les verbes qui expliquent la responsabilité du chrétien vis à vis de ses conducteurs d’église : se souvenir, considérer, imiter, obéir, avoir de la déférence pour.

     

    La responsabilité des conducteurs d’église : annoncer la Parole de Dieu, avoir une vie exemplaire, avoir une foi digne d’être imitée, veiller sur les âmes des chrétiens.

     

    Comme, selon Paul, dans les derniers temps les hommes seront rebelles, il serait bien que l’exhortation d'Hébreux concernant les conducteurs spirituels soit prise au sérieux par tout chrétien.  2 Timothée 3:7

     

    SORTIR HORS DU CAMP  v13

    Retour sur des considérations de l’ancienne alliance. Obéir à la loi, c‘est plaire aux Pharisiens, les autorités religieuses.

    Jésus, l’expression même de la grâce de Dieu, n’a pas cherché la popularité. Il a accepté d’être rejeté par le pouvoir religieux. Il a souffert et il est mort portant cet opprobre, « hors du camp ».

    Le chrétien est également appelé à plaire à Dieu et non aux hommes. Cela peut entraîner une certaine souffrance et rejet pour sa foi.

     

    LES SACRIFICES DES CHRETIENS

    Il y en a trois que le chrétien peut et doit offrir à Dieu:

    La louange v15

    La bienfaisance envers les autres v16

    La libéralité avec ses dons v16

    Ces « offrandes » de reconnaissance remplacent les nombreuses offrandes de l’Ancien Testament pour le péché.

     

    ET POUR TERMINER … JESUS !   vv20, 21

    Il est le grand berger des brebis

    Son sang a établi une nouvelle alliance

    Il est mort et ressuscité

    Il est « Notre Seigneur Jésus »

    Par Lui, nous pouvons accomplir la volonté de Dieu.

    A Lui, soit la gloire, aux siècles des siècles, Amen !

     

    Que la grâce (et non le jugement de la loi) soit avec vous tous ! Amen !  v25

     

    Ainsi, ce chef-d’œuvre conçu dans le ciel et écrit par un instrument humain inconnu, s’achève.

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  • CHAPITRE 12 : LA COURSE VERS LA GLOIRE

     

    Ayant présenté les héros de la foi dans le chapitre précédent, l’auteur de l’épître exhorte chaque lecteur à devenir lui-même, un héros pour Dieu.

     

    LA COURSE

    La course est une des plus belles images de la vie chrétienne utilisée également par l’apôtre Paul – 1Corinithiens 9:24-27; Philippiens 3:10-14 ; 2 Timothée 2:5; 4:6-8

     

    La vie chrétienne est donc, une course à pied qui a une ligne de départ et une ligne d’arrivée avec une couronne qui attend le gagnant.

    Pour aider l’athlète, il y a l’exemple de Jésus et la grande nuée de témoins dans les gradins. Il s’agit de ceux qui ont déjà remporté la course.

     

    Il y a plusieurs obstacles – les fardeaux et le péché qui entameraient la persévérance et produiraient lassitude et découragement v3.

    Pour remporter la course, ces deux obstacles doivent être rejetés avant que  l’athlète puisse devenir un héros de la foi, comme ce fut le cas pour les personnages cités dans Hébreux 11.

    Cette course ne peut être remportée qu’avec les regards fixés sur Jésus « qui suscite la foi.. »  v2.

     

    LA DISPLICINE DE DIEU

    La deuxième condition pour devenir un héros de la foi est d’accepter pleinement la discipline de Dieu. C’est la preuve de l’amour d’un père pour son fils.

    Cette discipline a comme but de nous préparer pour accéder à la sainte présence de Dieu v10.

    C’est l’autre face de la médaille – la foi en Jésus obtient le droit d’entrée dans la présence de Dieu, mais la sanctification de nos vies nous prépare pour y entrer.

    C’est l’invitation aux noces qui demande de se revêtir également de l’habit

    Matthieu 22:11-13

              Le chrétien est appelé à réagir aux difficultés qu’il rencontre, avec sérénité, en évitant toute amertume et découragement.

              Dans cette marche, il faut également fortifier (vv12, 13) :

    – les mains – tendues vers l’autre – Psaume 91:11,12

    – les genoux – prière et adoration – Psaume 95:6

    – les pieds – qui nous portent vers les autres avec l’Evangile – Romains 10:15

     

              Esaü est le contre exemple de l’homme qui n’est pas devenu un héros de la foi.

    Malgré sa naissance de l’un des patriarches, il est profane. Il n’a rien de spirituel.

     

    LA TERREUR OU LA GLOIRE

              Tout au long de cette épître le premier souci de l’auteur est de créer le contraste entre l’ancienne alliance fondée sur la loi et la nouvelle alliance fondée sur la grâce dans la personne de Jésus.

    Avant de terminer l’épître, un contraste est fait entre la vision de Dieu liée à la loi et celle liée à la grâce et la foi .

    vv18-21 – c’est la terreur du jugement de Dieu qui a épouvanté Moïse et l’a fait trembler de peur.

    v22-24 – c’est la gloire de la présence de Dieu entourée « des esprits des justes parvenus à la perfection » – v23

    C’est la grande nuée de témoins, les fils premiers-nés inscrits dans les cieux  v23 ; Romains 8:17, 29.

     

    Le champion de l’épître est de nouveau annoncé : Jésus.

     

    Son sang versé à la croix parle de pardon. Il parle mieux que le sang d’Abel qui crie à la vengeance et la condamnation – Genèse 4:10.

    La nouvelle alliance est de nouveau présentée comme étant supérieure à l’ancienne.

    L’AVERTISSEMENT

    Ce n’est pas la première fois dans l’épître que l’auteur met en garde les chrétiens convertis du judaïsme contre la désobéissance et la rébellion.

    Israël a rejeté dans le désert, la Parole de Dieu apporté par l’oracle, Moïse.

    Mais rejeter Jésus, c’est rejeter la Parole même de Dieu. Les conséquences seraient bien pires – v25.

     

    L’EBRANLEMENT DE TOUTES CHOSES

    Le Royaume de Dieu est inébranlable, c’est celui que nous avons reçu et dont nous faisons parie.

    Il sera révélé par l’ébranlement de toutes choses pour un temps avant que la gloire du salut puisse éclater pour toute l’éternité – Daniel 2:44 ; Esaïe 51:6.

    Cette déclaration qui nous parle de la fin du monde, nous rappelle également la tempête et la maison construite sur le sable dans la célèbre parabole de Jésus – Matthieu 7:24-27.

    Nous pouvons donc, à partir de l’épître aux Hébreux, établir un calendrier de l’histoire de Dieu et la terre.

    De Adam à Moise – la chute, les patriarches, l’esclavage en Egypte,

    De Moïse à Jean-Baptise – la loi de Moise – l’ancienne alliance

    De Jésus à son retour – la grâce et le salut par la foi– la nouvelle alliance

    L’ébranlement du ciel et de la terre

    Le Royaume éternel de Dieu.

     

    Il est d'un grand privilège d’en faire partie !

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  • CHAPITRE 11 : LES HÉROS DE LA FOI première partie

     

    Ce chapitre est un des grands passages de la Bible.

    L’auteur de l’épître cherche à convaincre ses lecteurs juifs, récemment convertis à Christ, que l’ancienne alliance fondée sur la loi a été remplacée par la nouvelle dans la personne de Jésus.

    La foi en lui permet le pardon des péchés et l’accès direct à la présence de Dieu.

    Dans ce chapitre, 20 noms propres, très connus de tous les juifs, sont cités montrant que la foi n’est pas une nouveauté.

    Elle a toujours fait partie de l’histoire du peuple d’Israël.

    C’est le verset 6 qui est la clé du passage.

    "Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent."

    Pour être agréable à Dieu, une personne doit croire.

    Ce n’est plus par la mise en pratique de la loi que la faveur de Dieu est reçue.

     

    DEFINITION DE LA FOI

    Le verset premier est clair.

    La foi est une ferme assurance…une certitude des choses que l’on espère, de choses qui ne sont pas encore matérialisées

    et une démonstration, un vécu, une action qui découle de cette certitude.

     

    LA DEMONSTRATION

    Par la foi, certains ont vu l’impossible se réaliser

         – Abraham et Sarah vv11, 12

         – Moïse v29

         – Josué v30

     

    Par la foi, certains ont fait l’inimaginable

          – Noé v7

          – Abraham v17

    Par la foi, certains se sont identifiés avec le peuple de Dieu

         – Joseph v22

         – Moïse vv24, 25

         – Rahab v31

    Par la foi, certains ont fait face à l’opposition et à la précarité

           – Noé v7

          – Moise v27

    Par la foi, certains ont vu au-delà du présen

          – Isaac v20

          – Jacob v21

          – Rahab v31

     

    Par la foi, tous ont reçu la faveur de Dieu.

     

     ABRAHAM

    Pour les Juifs, Abraham était le premier et le plus important des patriarches. Il est le père de la nation.

    L’auteur de l’épître l’utilise comme point de repère parce qu’il apparaît bien avant la loi – voir Galates 3:6-14

     

    Parce qu’il avait la foi

    Il est parti sans savoir où il allait v8

    Il a accepté d’être « un réfugié » dans une terre étrangère v9

    Il a accepté d’habiter sous des tentes v9

    Il a été patient pendant de longues années v12

    Il a obéi sans comprendre v17

     

    Ce comportement était possible parce qu’il avait une vision du ciel vv14-16

    Le chrétien qui a une vision du ciel vivra sa vie par la foi comme l’a fait Abraham.

     

    MOISE

    Les Juifs voyaient en Moïse l’homme le plus proche de Dieu de toute l’histoire d’Israël. C’est à lui que Dieu avait remis la loi.

    L’épître aux Hébreux ne peut pas ignorer Moïse, mais elle le présente comme le libérateur du peuple par la foi. Aucune mention n’est faite de la loi reçue sur le Mont de Sinaï.

    Les premiers chrétiens devaient accepter d’être maltraités pour le nom de Jésus. Ils ont en Moïse l’exemple parfait, parce qu’il avait la foi.

    Il refuse son identité Egyptienne v24

    Il accepte l’opprobre et les difficultés matérielles vv25, 26

    Il quitte l’Egypte sans peur v27

    Il voit la puissance de Dieu se manifester vv28, 29

     

    LA MARQUE DE L’HOMME DE FOI

    Le message de ce chapitre n’est pas que les hommes et femmes de foi remportent toujours de grandes victoires.

    Il y a ceux qui sont appelés à faire des exploits avec Dieu vv32-34

    D’autres sont appelés à donner leur vie dans le combat qui mène à la victoire

    vv35-38

    Certains voient les promesses de Dieu se réaliser, d’autres voient et saluent ces mêmes promesses de loin  v13

    Les deux catégories sont appelées des hommes de foi et obtiennent la faveur de Dieu.

    L’homme de foi construit sa vie sur les promesses de Dieu.

    Il en est convaincu et agit par conséquent acceptant de payer le prix de sa vie pour l’œuvre de Dieu et le salut de son peuple.

    A suivre...

     

    CHAPITRE 11 : LES HEROS DE LA FOI deuxième partie

     

    Hébreux nous présente une galerie remarquable de héros de la foI dans ce chapitre.

    L’auteur veut convaincre ses lecteurs de l’importance de la foi en ce qui concerne les promesses de Dieu et le salut.

    Il s’appuie donc, sur les deux poids lourds de l’histoire d’Israël – Abraham et Moïse.

     Le verset clé du chapitre est le verset 6 qui reprend le thème de toute l’épître, ce n’est pas par la loi qu’un homme peut être agréable à Dieu, mais par la foi.

     

    LA FOI ET LES CHOSES INVISIBLES

    Il est particulièrement intéressant de voir la relation entre la foi et la vue dans ce chapitre.

    Les références à la vue sont nombreuses:

    v1 – la foi est une démonstration de choses qu’on ne voit pas

    v3 – au niveau de la création, ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles – Romains 4:17

    v5 – Henoc est enlevé pour ne pas voir la mort

    v7 – Noé est divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore

    v13        – les promesses sont vues de loin

    v15        – les voyageurs ont en vue une patrie

    v20        – les choses à venir sont en vue

    v23        – les parents de Moïse virent que l’enfant était beau

    v26        – Moïse regarda l’opprobre et avait les yeux fixés sur la rémunération

    v27        – Moïse voyait celui qui est invisible

    v40        – Dieu avait en vue quelque chose de meilleur

     

    La foi dépend entièrement de ce que l’on voit.

    Avoir les yeux fixés sur le présent occultera la vue sur l’avenir. Si on regarde aux circonstances on ne verra pas les promesses.

    Le matériel rend aveugle par rapport au spirituel, comme le temporel rend l’éternel obscur.

     

    Pour cette raison, Paul nous appelle, lui aussi, à marcher selon la foi dans les choses invisibles – 2 Corinthiens 5:7.

     

    Parce qu’Abraham a refusé de regarder son corps usé (et celui de Sarah !) Il a eu son fils promis par Dieu 25 ans auparavant – Romains 4:18-22.

    Pendant toute cette période, Dieu lui avait donné « un pense-bête » un moyen de se rappeler de la promesse… les étoiles du ciel – Genese 15: 5, 6

     

    LA VISION DE DIEU

    Dieu voit le passé, le présent et l’avenir en même temps.

    L’homme ne voit que le passé et le présent. Pour voir l’avenir de Dieu, il doit accueillir les promesses que Dieu lui fait et, par la foi, vivre dans cette perspective.

     

    Le lecteur qui commence la lecture d’un roman par le dernier chapitre, aura une toute autre façon de lire l’histoire que celui qui ne connaît pas la fin.

     

    Le message de Hébreux 11 est percutant pour le chrétien.

    Celui qui cherche la patrie céleste ne se contentera pas d’une patrie terrestre.

    Celui qui a les yeux fixés sur la rémunération n’aura pas les yeux fixés sur le sacrifice à faire.

     

    PELERINS SUR TERRE

    Ceux quI, par la foi, voient et vivent dans la perspective des choses invisibles de Dieu, sont d’une race particulière – 1 Pierre 2:8-10.

    • Ils cherchent une patrie céleste v14
    • Ils ont des désirs v16
    • Ils ont des attentes v10
    • Ils parlent d’une certaine façon v14
    • Ils saluent de loin v13
    • Ils se connaissent v13
    • Ils savent d’où ils sont venus v15
    • Ils savent dire non v24
    • Ils savent assumer des choix difficiles v24
    • Ils sont riches v26
    • Ils savent bénir v20
    • Ils n’ont pas peur de la mort v35

     

    Le monde n’est pas digne de tels hommes et femmes de foi v38

    Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu v16

    Ils sont sur terre les citoyens du ciel – Philipiens 3:20, 21

     

    Jésus a prié le Père pour ces mêmes pèlerins et leur passage sur terre

    Jean 17:11-20.

     

    Que chaque chrétien, par la foi, dans les promesses de Dieu, s’attache aux choses d’en haut plutôt qu’aux choses de la terre – Colossiens 3:2.

    Et nous vivrons par la foi, agréable à Dieu.

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  • CHAPITRE 10 : L'ASSURANCE POUR S'APPROCHER DE DIEU 

      Le but de l’auteur en écrivant cette épître aux Hébreux : montrer aux jeunes convertis du Judaïsme à Jésus-Christ que la loi de l’Ancien Testament avec tous ses sacrifices, son tabernacle et son souverain sacrificateur a été remplacée par Jésus.

           Il est l’exacte représentation qui remplace l’ombre v1– voir Hébreux 1:3 ;  Colossiens 3:16, 17. 

     

    OBEISSANCE PLUTOT QUE SACRIFICES

    L’histoire du peuple d’Israël révèle qu’il était plus disposé à offrir des sacrifices à Dieu plutôt que de lui obéir.

    En fait, les prophètes avaient dénoncé cette hypocrisie religieuse – Esaïe 29:13

    Dieu préfère d’autres qualités aux sacrifices :

    la miséricorde et la connaissance de Dieu – Osée 6:6,

    l’amour – 1Corinthiens 13:3,

    faire sa volonté – Psaumes 40:7-9.

    Les sacrifices à répétition pour le péché ne sont plus nécessaires parce qu’en Christ les péchés sont pardonnés.

    La loi de Dieu est gravée dans le cœur de celui qui est entré dans la nouvelle alliance.

    C’est le résumé de l’enseignement des trois chapitres précédents.

     

    EXHORTATIONS AUX CHRETIENS

    Une fois que nous comprenons tout ce que Jésus a accompli pour l’homme, nous sommes appelés à réagir.

    Jésus a inauguré une nouvelle route à Dieu, à nous de la prendre. Elle est sans péage, l’entrée est libre, sa construction a été payée par son sang.

    Approchons-nous  v22

    C’est la suite logique de tout l’enseignement présenté aux Hébreux. Nous pouvons le faire avec assurance – Hébreux 4:1

    La foi nous permet d’utiliser cette route nouvelle.

    Retenons  v23. L’espérance du salut est une promesse de Dieu. La vie chrétienne confiante se vit avec cette pleine conviction – l’ancre – Hébreux 6:19

    Veillons  v24

    … les uns sur les autres. La relation avec Dieu entraîne le souci de l’autre.

    Aimer Dieu doit conduire à aimer son prochain – Marc 12:30, 31. La foi en Dieu qui ne conduit pas aux bonnes œuvres est morte – Jacques 2:17.

    N’abandonnons pas notre assemblée  v25

    La foi est personnelle mais se vit en communauté. L’assiduité aux rencontres de l’église était un des fruits du jour de la Pentecôte – Actes 2:46.

    Le manque d’assiduité est le fruit d’un déclin spirituel. Le mot « coutume » parle d’une tradition religieuse. Certains chrétiens ont une « coutume » d’absentéisme.

    Exhortons-nous v 25

    Chaque chrétien devra accepter de se laisser interpeller par les autres chrétiens en ce qui concerne son comportement.

     

    LE RISQUE QUE COURT LE CHRETIEN

    Si être pardonné à travers le sang de Jésus versé à la croix est un extraordinaire  privilège que Dieu nous accorde, un retour au péché entraîne des conséquences catastrophiques pour celui qui rétrograde.

    Par ce retour à une vie de péché, il se moque de Jésus, réduit son sang à celui des boucs et outrage le Saint-Esprit qui agit pour transformer le cœur dans la nouvelle alliance.

    Son état est maintenant pire qu’avant sa conversion – Hébreux 6:4-8 ; 2 Pierre 2:20-22

    Le jugement sera « terrible » – Hébreux 10:27, 31.

     

    SOUVENEZ-VOUS DE CES PREMIERS JOURS  v32

    C’est la protection contre toute possibilité d’un retour au péché…ne jamais oublier: d’où nous sommes venus,

    ce que Jésus a fait pour nous, le prix qu’il a payé,

    mais aussi celui que nous avons été prêts à payer pour notre foi.

    N’oublions pas le grand combat, les souffrances, l’opprobre, les afflictions, ceux qui souffrent toujours – Deutéronome 8:2

    C’est maintenant que le chrétien ne souffre plus pour sa foi qu’il est le plus menacé par un retour au péché.

     

    DERNIERES EXHORTATIONS  vv35-39

    N’abandonnez pas votre assurance – la foi pour rentrer dans la présence de Dieu. Ne retournez pas à la loi.

    Persévérez pour obtenir la promesse

    Faites la volonté de Dieu

    Tenez bon jusqu’à ce que Jésus revienne

    L’inquiétude de l’auteur, souvent exprimée, de la condition spirituelle des Hébreux est de nouveau soulignée en terminant ce chapitre.

    « Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre ….» v39

    Après tout ce que Christ a accompli pour nous, la grâce qu’il nous a faite et le prix que  nous avons payé pour la foi, se retirer pour se perdre sera de la folie. 

    •  
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  • CHAPITRE 9 : LA PUISSANCE DU SANG DE JESUS

     

    Aux chapitres précédents, nous avons découvert qu’avec Jésus et par rapport à l’Ancien Testament, nous avons un nouveau souverain sacrificateur (médiateur entre Dieu eles hommes) et une nouvelle alliance (relation avec Dieu).

    Dans ce chapitre 9, nous apprenons que par Jésus et son sang versé à la croix, nous avons accès à un nouveau tabernacle, c’est-à- dire un autre lieu de la présence de Dieu, le trône où Dieu siège.

     

    L’EXPLICATION DU TABERNACLE DE MOISE

    Pour comprendre le parallèle que l’auteur de Hébreux fait entre l’ancien tabernacle, celui bâti par Moise dans le désert, et l’accès direct que nous avons à la présence de Dieu en Jésus, il est important de connaître la signification des objets dans le tabernacle et la fonction de sacrificateur – voir verset 23

     

    Les 3 parties du tabernacle

    1. Le parvis – toute personne était admise pour offrir un sacrifice pour le péché
    2. Le lieu saint – endroit réservé uniquement aux sacrificateurs pour le service
    3. Le Saint des Saints – lieu de la gloire de Dieu. Seul le souverain sacrificateur pouvait entrer une fois par an pour offrir le sang des animaux offert en sacrifice pour les péchés du peuple.

     

    Les 6 objets dans le tabernacle

    1. L’AUTEL D’AIRAIN – l’accès à la présence de Dieu commence avec la présentation d’un sacrifice pour le péché.

    Pour le chrétien il s’agit de la repentance, d’offrir sa vie à Dieu. Romains 12:1, 2a

     

    2. LA CUVE D’AIRAIN – lieu où les sacrificateurs se lavaient les mains et les pieds avant d’entrer dans le lieu saint.

    Pour le chrétien, il lave sa vie en la purifiant avec la Parole de Dieu. Ephésiens 5:26 ; Jean 15:3

     

    3. LE CHANDELIER – le premier objet dans le lieu saint réunit huile et feu pour produire la lumière.

    Pour le chrétien, l’image du Saint-Esprit est clairement évoquée – Luc 4:18, 19; Actes 10:38.

    Entrer dans la présence de Dieu demande une onction du Saint-Esprit et son feu qui nous éclairent – Matthieu 3:11.

     

    4. LA TABLE ET LES PAINS DE PROPITIATION – 12 petits pains sur une table en bois recouverte d’or consommés et remplacés chaque Sabbat par les sacrificateurs.

    Pour le chrétien c’est la communion fraternelle exprimée à la Cène lorsque l’église partage le pain – 1 Corinthiens 10:16b, 17.

    La présence de Jésus accompagne le partage du pain – Luc 22:19
    La gloire de Dieu n’est pas réservée à l’individu mais au peuple.

     

    5. L’AUTEL D’OR – situé devant le rideau donnant accès au Saint des Saints. Le souverain sacrificateur brûlait matin et soir un encens parfumé. Ceci représente l’adoration.

    Pour le chrétien, la louange et l’adoration ouvrent le chemin à la présence de Dieu  – Jean 4:23,24 ; Philippiens 3:3 ; Apocalypse 4:1, 2, 9-11

    Voir l’adoration de Jésus par Marie – Jean 12:1-3.

     

    6. L’ARCHE DE L’ALLLIANCE – un coffre recouvert d’or contient la manne, les 10 commandements, la verge d’Aaron, le couvercle s‘appelant « le propitiatoire » (siège de miséricorde).

    La gloire de Dieu reposait sur l’arche au milieu des deux chérubins.

    Pour le chrétien, c’est le trône de Dieu dans les cieux où réside la gloire de Dieu.

     

    L’ENSEIGNEMENT REVELATOIRE DE HEBREUX 9 : v11-14

    v11 – « Mais Christ … a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait ».

    Le souverain sacrificateur avait accès à la présence de Dieu une fois par an avec le sang de taureaux et de brebis

    Jésus par son sang est entré une fois pour toutes dans la présence de Dieu, le tabernacle céleste.

    Par le sang de Jésus, toute personne peut, à tout moment, se présenter devant Dieu.

    Le pardon qui nécessite l’effusion de sang est maintenant possible définitivement par le sang de celui qui est à la fois le souverain sacrificateur et le sacrifice parfait – Jésus v22

    La nouvelle alliance en Jésus devient un nouveau testament avec la mort de Jésus.

    Par sa mort, tout ce qu’il a accompli devient l’héritage de ceux qui croient en lui vv15-17.

    (A noter que Hébreux 9:27 est une réponse biblique qui réfute la croyance en la réincarnation).

     

    CONCLUSION

    Si le tabernacle de Moïse reste une image de l’imparfait, il nous aide à comprendre ce que Jésus a établi en versant son sang à la croix.

    En Jésus, nous n’avons plus des symboles mais la réalité d’une expérience de vie qui nous conduit devant le trône même de Dieu.

    C’est le verset 24 qui résume bien le chapitre: 

    « car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de mains d’hommes en imitation du véritablemais il est entré dans le ciel mêmeafin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu ».

    Merci Jésus, pour ton sang versé à la croix pour nous.

     

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  • CHAPITRE 8 : NOUVELLE ALLIANCE, NOUVELLE RELATION AVEC DIEU 

          Au chapitre 7, l’auteur présente Jésus comme le nouveau souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchizédek qui remplace celui selon l’ordre d’Aaron de l’Ancien Testament.

          Chapitre 8 présente Jésus comme le médiateur d’une nouvelle naissance.

     

    MEDIATEUR

    Le verset 6 est le verset clé de ce nouveau chapitre.

    "Mais maintenant il a obtenu un ministère d'autant supérieur qu'il est le médiateur d'une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses."

    Le nouveau souverain sacrificateur est appelé « médiateur » , ce qui dépasse le simple rôle d’un sacrificateur.

              Le mot grec traduit « médiateur » est « Mesites », titre donné à une personne qui était nommée quand deux individus étaient en conflit. Le médiateur avait comme objectif de trouver la solution au contentieux et travailler pour la réconciliation des deux parties.

              « Mesites » pouvait également être utilisé pour un garant qui se portait caution pour la dette d’un homme.

    Dans les deux cas, l’image est parlante concernant Jésus.

              Jésus, le parfait souverain sacrificateur obtient un ministère supérieur (v6). Il n’exerce pas son service dans le tabernacle de Moïse, ni dans le temple de Salomon, mais dans le sanctuaire céleste (vv1, 2).

     

    ALLIANCE

              La nouvelle alliance à laquelle Jésus est au service est plus excellente (v6)

              Le mot grec traduit alliance est « diatheke ». Ce mot n’est pas utilisé pour des contrats entre deux égaux, (mariage, affaires) qui doivent chacun respecter des conditions.

    « Diatheke » parle d’un testament où le testamentaire fait don au bénéficiaire qui n’a à priori aucun droit à l’héritage. Dans une alliance, l’initiative et la responsabilité appartiennent entièrement à Dieu.

              C’est le salut par la grâce et non par les œuvres.

              La question d’alliance avec Dieu peut être plus simplement présentée comme la relation avec Dieu.

              Jésus permet au croyant une nouvelle relation avec Dieu. Elle dépendra non pas de la capacité de l’homme mais de la miséricorde de Dieu.

     

    PROMESSES

              Le souverain sacrificateur est parfait, son ministère est meilleur, l’alliance est plus excellente et les promesses meilleures.

    Elles sont meilleures parce que Dieu promet d’aider l’homme à les obtenir

    Philippiens 2:13

     

    L’OMBRE DES CHOSES CELESTES  

              C’est un contraste souvent mis en lumière dans Hébreux. L’Ancien Testament et notamment le Judaïsme, est une image floue de la réalité du ciel auquel nous avons accès en Jésus – Hébreux 8:5 

              L’apôtre Paul abonde dans le même sens – Colossiens 2:16,17.

              La notion que, sur la terre, ce n’était que l’ombre imparfaite d’une autre réalité, était très présente dans la philosophie grecque qui s’inspirait de Platon. Les lecteurs de Hébreux comprenaient parfaitement l’image.

            

    LE PASSAGE DE JEREMIE

              Le restant du chapitre est une citation en bloc d’un passage du prophète Jérémie – Jérémie  31:31-34

              L’objectif de l’auteur est de montrer que la nouvelle alliance, la nouvelle relation avec Dieu, possible en Jésus-Christ, avait été annoncée dans l’Ancien Testament.

              Les passages concernant la nouvelle alliance à venir, tirés des prophètes, nous montre toute la richesse de cette nouvelle alliance que nous avons aujourd'hui grâce à Jésus..

     

    LES CARACTERISTIQUES DE LA NOUVELLE ALLIANCE

    (donc, les caractéristiques d’une nouvelle relation avec Dieu)

     

    Les passages bibliques concernés : Jérémie 31:31-34 ; Jérémie 32:40 ; Ezéchiel 11:19, 20 ; Ezéchiel 34:25-31 ; Ezéchiel 36:24-30 ; Ezéchiel 37:26-28.

     

    1. Dieu pardonne nos péchés et ne s’en souvient plus – Jérémie 31:34 
    2. Dieu nous purifie de toutes nos souillures et de toutes nos idolâtries Ezéchiel 36:25
    3. Dieu remplace notre cœur de pierre par un cœur de chair – Ezéchiel 36:26
    4. Dieu met sa loi dans notre esprit (intelligence) – Jérémie 31:33
    5. Dieu écrit sa loi dans nos cœurs – Jérémie 31:33
    6. Dieu met sa « crainte » (profond respect de sa sainteté) dans nos cœurs afin que nous ne nous éloignions de lui – Jérémie 32:40 
    7. Dieu place son sanctuaire (sa présence) au milieu de nous – Ezéchiel 37:26
    8. Dieu est notre Dieu et nous sommes son peuple – Jérémie 31:33
    9. Dieu permet que tous le connaissent, du plus grand au plus petit. Jérémie 31:34
    10. Dieu met son esprit en nous – Ezéchiel 36:27
    11. Dieu fait en sorte que nous marchions en obéissance à ses commandements Ezéchiel 36:27
    12. Dieu nous sanctifie et nous rend saint – Ezéchiel 37:28
    13. Dieu nous fait connaître sa paix – Ezéchiel 34:25
    14. Dieu nous permet de vivre en sécurité sans crainte – Ezéchiel 34:25
    15. Dieu brise nos liens et nous libère de tout esclavage – Ezéchiel 34:27
    16. Dieu déverse sur nous une pluie de bénédiction – Ezéchiel 34:26
    17. Dieu pourvoit à nos besoins – Ezéchiel 34:27
    18. Dieu nous multiplie – Ezéchiel 37:26
    19. Dieu nous donne un même cœur– Ezéchiel 11:19
    20. Dieu manifeste son autorité à travers nous – Ezéchiel 37:28

     

    L’ancienne alliance était marquée par notre faiblesse humaine totalement incapable d’obéir aux commandements de Dieu pour être approuvé par lui.

     

    La nouvelle alliance est marquée par l’action de Dieu en nous pour remplacer notre faiblesse humaine par la force de son Esprit en nous.

    Nous sommes, donc, approuvés par Dieu non par nos mérites, mais par le sang de Jésus versé à la croix.

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  • CHAPITRE 7 : JESUS, LE MEDIATEUR PARFAIT

     

    Le thème principal de l’épître peut être résumé de cette façon :

    avec Jésus comme médiateur entre Dieu et les hommes, nous avons un accès efficace à Dieu. Nous pouvons donc, nous approcher avec une pleine assurance.

    Ce chapitre sept a toute son importance car il développe la pensée que Jésus remplace le souverain sacrificateur de l’Ancien Testament comme médiateur entre Dieu et les hommes.

     

    Le souverain sacrificateur selon la loi de Moïse était le représentant du peuple devant Dieu. Etant tiré des hommes, il était imparfait, impuissant et inutile (v18).

    Son sacerdoce était basé sur l’ordre d’Aaron, frère de Moïse, de la tribu des Lévites.

    MELCHIZEDEK

              Hébreux présente Jésus comme souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchizédek, un ordre complètement différent de celui d’Aaron.

              L’auteur s’appuie sur un psaume messianique – Psaume 110 - qui prophétisait un lien entre le Messie qui devait venir et Melchizédek, un contemporain d’Abraham.

     

    Qui était Melchizédek ? Genèse 14:17-20

    Hébreux le présente comme celui qui préfigure Jésus et établit des comparaisons:

    Il est roi

    Il est sacrificateur du Dieu Très Haut

    Son nom signifie « roi de justice »

    Il est roi de Salem – "paix, salut"

    Il est sans généalogie – éternel

    Son sacerdoce n’est pas repris par un autre, donc perpétuel

     

    Relation Melchizédek – Abraham

              Après la victoire d’Abraham sur ses ennemis, Melchizédek et Abraham se rencontrent.

    Rappelons-nous qu’Abraham est le père spirituel de tous ceux qui croient en Jésus.   Galates 3:7-9, 13, 14, 16, 29

    Dans la rencontre de ces deux personnages antiques, nous avons une image de la rencontre entre Jésus et les Chrétiens.

     

    Trois événements vont marquer cette rencontre

    1. Melchizédek vient avec pain et vin - image de la nouvelle alliance en Jésus – Luc 22:19, 20

    2. Melchizédek, roi de justice et paix, bénit Abraham – 1 Corinthiens 1:30 ; Ephésiens 2:14

    3. Abraham donne à Melchizedek la dîme de tout. La dîme représentait 10% du butin

      

    Ce pourcentage des gains ne lui était pas imposé par une loi Abraham a précédé la loi de Moïse. La dîme était l’expression de deux choses:

    1. Le rôle de Dieu dans la victoire d’Abraham
    2. La soumission d'Abraham à Melchizeédek, son supérieur spirituel.

     

    Apporter sa dîme au Seigneur signifie pour le chrétien

    1. Reconnaître que Dieu est la source de sa vie
    2. Exprimer sa soumission à la Seigneurie de Jésus.

     

    D’autres passages qui parlent de la dîme : Proverbes 3:9 ; Malachie 3:8-10 ; Matthieu 23:23

    Le parallèle entre la rencontre de Jésus et le Chrétien avec celle de Melchizedek et Abraham est évident.

     

    JÉSUS, LE MÉDIATEUR PARFAIT

    Le médiateur impuissant et inutile a été aboli et remplacé par celui selon l’ordre de Melchizedek – v18

    « Abolition » est le terme légal pour l’annulation d’un contrat ou l’irradiation d’un nom d’un registre.

    Hébreux nous fait découvrir l’extraordinaire richesse de Jésus dans son rôle de souverain sacrificateur.

     

    1. Il vient de la tribu de Juda (v14) qui signifie « louange »
    2. Il est établi non par filiation, mais par décret personnel de Dieu – un serment (v21)
    3. Il exerce cette fonction selon la puissance d’une vie impérissable (v16) – il est éternel, permanent.
    4. Il apporte une garantie à l’alliance (v22)
    5. Il peut sauver parfaitement (v25)
    6. Il est saint, ayant la pureté de Dieu (v26)
    7. Il est innocent et son innocence déteint sur ceux qui viennent à Dieu par lui – le coupable devient innocent
    8. Il est sans tâche – étant parfait, son salut est parfait (v26)
    9. Il est séparé des pécheurs – étant séparé du péché (v26)
    10. Il est plus élevé que les cieux. Notre médiateur est glorifié à la droite du Père (v26) 

    NOUS NOUS APPROCHONS DE DIEU

    C’est possible parce que Jésus nous donne un accès libre qui n’est pas souillé par les imperfections des hommes (v19).

    C’est lui qui intercède en notre faveur (v25)

    Nous ne pouvons pas mieux être introduit auprès de Dieu.

    Celui qui s’approche de Dieu par Jésus sera tout simplement parfaitement sauvé (v25)

    Quelle grâce il nous fait ! 
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  • CHAPITRE 6 : REUSSIR SA VIE CHRETIENNE

     

    Le chapitre précédent s’est terminé par une crainte exprimée par l’auteur de l’épître

     – les Hébreux risquent de rester dans l’immaturité spirituelle parce qu’ils sont devenus lents à comprendre.

    Dans les premiers versets de ce nouveau chapitre, l’inquiétude de l’auteur devient plus profonde. Il craint que les Hébreux se détournent de leur expérience de salut et soient perdus pour l’éternité.

     

    LES FONDEMENTS DOCTRINAUX DE LA FOI CHRETIENNE

    Les 6 priorités doctrinales de l’église primitive sont résumées

    1. Renoncement aux œuvres mortes

    Une référence à la repentance, se détourner du péché, les œuvres qui ont produit notre mort spirituelle et les œuvres de la loi qui ne peuvent pas amener quelqu’un à la vie – Galates 3:10

     

    2. La foi en Dieu

    Le message de l’Evangile est que l’homme soit justifié devant Dieu par sa foi et non pas les œuvres – Romains 4:1-3

     

    3. La doctrine des baptêmes

    Il s’agit des deux baptêmes enseignés par les apôtres

    Le baptême d’eau – l’engagement public du nouveau converti à Christ – Matthieu 28:19,20

    Le baptême du Saint-Esprit – expérience spirituelle qui revêt le Chrétien de la puissance de l’Esprit – Actes 1:5, 8

     

    4. L’imposition des mains

    Pratique utilisée dans le Nouveau Testament pour guérir les malades, communiquer le Saint-Esprit, reconnaître des responsables d’églises – Marc 16:17, 18 ; Actes 8:17 ; 1 Timothée 4:14

     

    5. La résurrection des morts

    Une différence fondamentale avec le judaïsme qui n’avait pas une doctrine élaborée sur une résurrection éternelle. Sans la résurrection du Christ, l’Evangile n’a plus de sens. L’espérance de tout Chrétien, c’est la vie éternelle par le moyen d'une réelle résurrection.  1 Corinthiens15:13-19

     

    6. Le jugement éternel

    Tout homme est responsable pour sa vie devant Dieu et chacun devra rendre des comptes lors du jugement final – Apocalypse 20:11-15

     

    La maturité chrétienne n’est seulement possible que si la vie et l’expérience spirituelle sont fondées sur ces 6 fondements.        

    LA CONVERSION A CHRIST

    Les fondements doctrinaux posés, l’auteur souligne que la conversion à Christ est loin d’être simplement une adhésion intellectuelle à ces vérités.

    Il élabore 5 éléments qui doivent faire partie d’une réelle expérience de conversion.

    1. Eclairé – La lumière de Jésus doit briller dans le cœur – 2 Corinthiens 4:6
    2. Goûter les dons célestes. Le don gratuit de Dieu est la vie éternelle – Romain 6:23 Il s’agit entre autre de l’assurance dans le cœur d’avoir reçu la vie éternelle Jean 5:12
    3. Avoir part au Saint-Esprit - signifie le travail de régénération d’une vie par le Saint-Esprit Tite 3:5 ; Jean 3:5-8
    4. Goûter la bonne Parole de Dieu. Ayant reçu la révélation et l’inspiration de la Parole de Dieu Psaume 119:17, 18
    5. Goûter les puissances du siècle à venir. Commencer à comprendre le monde spirituel et la gloire de Jésus dans le Royaume de Dieu -  Apocalypse 19:11-16

     

    Quelqu’un ayant vécu une telle conversion ne pourra y revenir s’il s’en détourne. Heureusement que pour un tel rétrograde Dieu est le Dieu de l’impossible ! Matthieu 19:26

     

    COMMENT HERITER LES PROMESSES  vv9-12

    Les conditions pour qu’une personne puisse voir se réaliser les promesses de Dieu dans sa vie

    1. Un travail au service des chrétiens fait avec l’amour pour Dieu v10
    2. Etre spirituellement zélé v11
    3. Garder une pleine espérance jusqu’à la fin v11
    4. Ne pas se relâcher v12
    5. Avoir la foi et la persévérance v12
    6. Imitez ceux qui ont déjà hérité les promesses de Dieu v12

     

    Une vie chrétienne réussie est celle qui remplit toutes ces conditions et possède la promesse de Dieu.

     

    QUELLES GARANTIES AVONS-NOUS ?  v13-20

    Dieu n’est pas injuste et il n’oublie pas notre travail  v10

    Afin que ces promesses soient certaines pour nous, nous avons deux garanties

    1. La promesse elle-même – Dieu ne peut pas mentir v18
    2. Le serment solennel – « certainement » v14

     

    L’ancre – quand l’espérance que nous avons en Dieu est fondée sur sa Parole non rétractable et sur son engagement solennel.

    Notre foi est comme une ancre qui s’accroche aux réalités célestes. Peu importe les tempêtes sur terre  la vie restera sûre et solide.


    Pourquoi une telle certitude et une telle assurance ?

    Parce que Jésus est entré au ciel et agit en souverain sacrificateur pour nous auprès du Père.

    Le chrétien qui comprend ces vérités aura une vie solide comme le roc parce qu’elle est ancrée sur le ROC et ce rocher est Christ lui-même – 1 Corinthiens 10:4

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  • CHAPITRE 5 : REPONDRE A L'APPEL DE DIEU

     

             Vers la fin du chapitre précédent et pour une bonne partie du chapitre cinq, le thème central de l’épître est abordé – Jésus, le souverain sacrificateur.

              Ce thème qui a été introduit au chapitre 2 (v17) sera plus longuement développé dans les chapitres 7 à 10.

     

    LE SOUVERAIN SACRIFICATEUR

              Aaron, le frère de Moïse, était le premier souverain sacrificateur du peuple d’Israël – Exode 29:1-9.

              Il était le chef spirituel du people et son représentant devant Dieu. S’il exerçait une surveillance générale sur le sanctuaire, sa fonction essentielle consistait à faire une fois par an l’expiation des péchés d’Israël – Lévitique 16:15-19, 34.

              Pour l’enseignement du salut par la grâce, l’auteur de l’épître aux Hébreux se base sur le fait que Dieu a remplacé tous les souverains sacrificateurs par Jésus, le souverain sacrificateur éternel, parfait.

              Jésus est le Fils de Dieu et le Fils de l’homme. Il représente parfaitement l’un vis-à-vis de l’autre.

              Il n’y a donc, plus d’autres intermédiaires entre Dieu et les hommes –

    1 Timothée 2:3-5.

     

    COMMENT JESUS EST DEVENU NOTRE SOUVERAIN SACRIFICATEUR V4-10

    Il y a eu 7 étapes, chacune présentée dans ce chapitre. Ces mêmes étapes sont valables pour toute personne qui accomplira la volonté de Dieu pour sa vie.

    1. L’appel de Dieu – v4-6

    Jésus n’a pas cherché une gloire pour lui-même. Il a été appelé par Dieu à cette fonction pour le salut des hommes.

    L’appel de Dieu sur Jésus est résumé dans Psaume 2:6-12. Hébreux fait une allusion directe à cet appel – 5:5.

    L’appel de Dieu sur une vie est solennel et sera communiqué à un moment précis. Pour Jésus, c’était lors de son baptême – Luc 3:22 – « ..Tu es mon fils.. ».

    Quand Dieu appelle publiquement Jésus "son Fils", le Psaume 2 est évoqué.

    Pour l’apôtre Paul, son appel a été communiqué au moment de sa conversion –

    Actes 26:14-18.

     

    2. L’appel germera dans une vie de prière

    Jésus s’est souvent mis à l’écart pour prier – Matthieu 14:23.

    Dans l’appel du Fils dans Psaume 2, il doit demander afin d’obtenir les nations         – Psaume 2:8.

    Dieu a agi et a exaucé la prière de Jésus. L’exaucement était possible pour la raison de la piété de Jésus – son respect profond et sa relation avec le Père.

    Sa vie de prière était intense, ponctuée de larmes et de cris – v7.

     

    3.  L’appel devra supporter la souffrance – v8

    Tout au long de son ministère, Jésus a connu la souffrance qui est arrivée à

    son comble à la Passion.

              Il n’y a qu’une seule souffrance qui est selon la volonté de Dieu. C’est celle qui vient en forme d’opposition et de persécution pour sa foi en Christ – 1 Pierre 4:16, 19.

     

    4.  Avec l’appel, il y a des choses à apprendre – v8

    Une humilité et un cœur enseignable sont indispensables pour que l’appel puisse venir à maturité.

    Paul a appris le contentement par les nombreuses épreuves qu’il a subies – Philippiens 4:11-13.

     

    5. L’appel exige l’obéissance – v8

    Remarquable mais vrai, Jésus a du apprendre à obéir. Il n’est pas venu faire sa propre volonté – Jean 6:38.

    Il a du apprendre à faire la volonté du Père – Luc 22:41, 42.

     

    6.  L’appel nous conduit à tendre vers la perfection – v9

    Jésus a été élevé et glorifié dans le ciel – Philippiens 2:9-11.

    Tout chrétien est appelé à progresser vers la perfection – Matthieu 5:48.

    Cette route vers la perfection est, en fait, le progrès vers l’excellence et la maturité.

    Sur ce chemin les imperfections sont progressivement identifiées et supprimées – Philippiens 3:12-15.

     

    7.  L’appel, c’est afin de fonctionner efficacement – vv9-10

    Jésus sera éternellement notre souverain sacrificateur.

    L’appel de Dieu sur une vie, c’est toujours en vue de l’accomplissement d’une œuvre précise confiée à la personne.

     

    LE PROBLEME CHEZ DE NOMBREUX CHRETIENS – vv11-14

              L’auteur de Hébreux fait une nouvelle pause dans son enseignement et ceci pour deux raisons :

    1. afin que le lecteur puisse intégrer les vérités qui viennent d’être développées
    2. pour recevoir l’enseignement, le chrétien doit se remettre en question

    « Lent à comprendre » par le manque de réactivité évoque l’image d’un animal malade qui n’arrive pas à courir. Cette expression signifie littéralement – « manque d’élan ».

    C’est avant tout un manque de motivation par rapport à la Parole de Dieu. L’enfant spirituel n’a pas d’expérience de la Parole. Il a toujours besoin du petit lait – 1 Corinthiens 3:1, 2 ; 13:11.

    L’homme fait veut de la nourriture consistante. Avec la Parole de Dieu, il discerne entre le bien et le mal. Il a mis la Parole de Dieu en pratique. C’est à l’usage de la Parole qu’il devient mature – 1 Corinthiens 14:20.

     

    Jésus reste toujours le modèle de tout chrétien.

    Aujourd’hui, à la droite de Dieu, il assume la fonction d’intercesseur auprès du Père parce qu’il a répondu sérieusement à l’appel de Dieu.

    Répondre à l’appel de Dieu, comme Jésus l’a fait, c’est le défi devant lequel tout chrétien se trouve.

     

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  • CHAPITRE 4 : VIVRE DANS LA PAIX DE DIEU

     

    Le chapitre trois se termine en abordant le thème d’entrer dans le repos de Dieu.

    Rappelons-nous que l’objectif de l'auteur de cette épître aux Hébreux est d’enseigner ceux qui avaient grandi dans le judaïsme, les principes de la foi dans la personne de Jésus.

    Pour appuyer son enseignement, il a déjà cité de nombreux passages de l’Ancien Testament et notamment des Psaumes.

    Maintenant, il développe sa pensée de trouver la paix avec Dieu en faisant allusion à des événements bibliques bien connus des juifs.

     

    LE 7ème JOUR DE LA CRÉATION

    Après 6 jours de travail de création, Dieu s’est reposé – voir Genèse 2:1-3

    Les rabbins enseignaient que Dieu, depuis ce jour, était toujours dans le repos compte-tenu du fait que, pour les 6 premiers jours, il y avait matin et soir, mais pour le 7ème jour, il n’y avait que matin.

    Ce repos est à la suite d’un travail complètement achevé. C’est un jour de bénédiction et de satisfaction.

    Nous voyons un parallèle avec le salut de Jésus

    Il a crié de la croix « tout est accompli »  – Jean 19:30

    Maintenant, par la foi nous avons la paix avec Dieu – Romain 5:1

    En Christ, nous avons toutes les bénédictions dans les lieux célestes

    Ephésiens 1:3

     

    LE REPOS DE LA TERRE PROMISE

    Le repos est une promesse dans laquelle il faut entrer. Après 40 ans de marche dans le désert, une génération d’Israélites n’est pas entrée dans la terre que Dieu leur avait promise. L’accès leur a été refusé pour deux raisons :

    – désobéissance et incrédulité – Hébreux 3:18,19.

     

    L’entrée dans le pays de Canaan n’était pas le repos final que Dieu avait réservé pour son peuple.

    C’est ici que l’enseignement du salut par la grâce et non par les œuvres de la loi est puissamment présenté.

    Le repos de Dieu, être en paix avec Dieu, est accessible à celui qui « se repose de ses œuvres » v10.

    Il met toute sa confiance, sa foi, dans l’œuvre que Jésus a accomplie

    La foi et non les bonnes œuvres permet d’entrer dans ce repos – Ephésiens 2:8:9 ; Romains 4:2-5.

     

    CE QUE NOUS APPRENONS DE LA FOI

    Elle doit s’attacher à une promesse de la Parole de Dieu pour que la promesse puisse se réaliser – v2

    Elle est incompatible avec un cœur dur – v7

    Elle conduit à l’obéissance – v6

    La foi ne reconnaît qu’un seul jour – « aujourd’hui » – v7 ; 2 Corinthiens 6:2 ; Hébreux 11:1 « Demain » appartient à l’espérance.

    Dieu remplace le jour saint du sabbat par un autre jour saint "aujourd'hui".

    La foi demande un effort « Efforçons-nous » –  v11

           – C’est l’effort d’écarter son orgueil, ses doutes, ses craintes et son impatience qui pousse l’homme à ne pas faire confiance à la Parole de Dieu.

     

    QUAND LA PAROLE DE DIEU TROUVE LA FOI vv12,13

    • La Parole est vivante – Jean 6:63
    • Elle est efficace – Esaïe 55:10, 11
    • Elle est plus tranchante que l’épée
    • Elle pénètre en profondeur
    • Elle juge les sentiments et les intentions
    • Elle met à nu

     

    Jésus venait comme Parole de Dieu faite chair et « pleine de grâce et vérité »

    Jean 1:14

     Il donnait la vie au peuple qui croyait en lui et dévoilait les cœurs des Pharisiens qui venaient se justifier par la loi – Matthieu 7:28,29 ; Marc 2:6-8.

     

    JESUS, INTERMEDIAIRE PARFAIT vv14-16

    Nous pouvons rester ferme dans notre foi en Jésus parce qu’il nous représente parfaitement devant Dieu et il nous représente Dieu parfaitement.

    Parce que Jésus est ce qu’il est et parce qu’il a fait ce qu’il a fait, le verset 16 est devenu une réalité.

    Les mots clés du Nouveau Testament sont regroupés dans ce verset merveilleux :

    « proche, assurance, trône, grâce, obtenir, miséricorde, secours, nos besoins ».

     "Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins?"

    C’est une révolution par rapport au judaïsme des Hébreux marqués plutôt par d’autres mots tels que « loin, crainte, loi, jugement ».

     

    L’assurance que donne la foi dans l’œuvre que Jésus a accomplie est celle que Dieu a toujours voulu pour son peuple.

    C’est l’assurance d’un enfant  dans les bras de sa mère  Psaume 131 ; Esaïe 30:15.

     

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  • CHAPITRE 3 : SA MAISON, C'EST NOUS !

      

    Le chapitre commence comme l’épître elle-même a commencé, en invitant le lecteur à considérer Jésus.

    L’auteur veut aider les Juifs qui se sont convertis à Christ à faire de Jésus leur seule référence. Il est apôtre, l’envoyé de Dieu, comme Moïse l’avait été et il est souverain sacrificateur, comme Aaron l’avait été.

    JESUS ET MOISE

    Dans les deux premiers chapitres, Jésus est présenté comme étant supérieur aux prophètes et aux anges. Maintenant, il est présenté comme étant supérieur à Moïse.

    Pour le Juif, ceci pouvait être un obstacle majeur. En effet, Moïse était perçu comme le plus grand de tous les hommes. N’était-ce pas celui qui avait parlé avec Dieu – Jean 9:28, 29 ; Matthieu 23:2.

    Moïse représente la loi, mais Jésus représente la grâce. L’auteur veut aider le Juif à passer de la loi à la grâce, de Moïse à Jésus – Jean 1:17.

     

    LES DEUX MAISONS

    Moïse et Jésus ont tous les deux construit une maison. Le mot traduit « maison » dans le Nouveau Testament peut évoquer l’idée d’un édifice, mais surtout celle d’une famille.

    MoÏse a construit le peuple d’Israël autour du tabernacle dans lequel résidait la présence de Dieu – Exode 40.

    Jésus construit l’église. Mais lui-même est la présence Dieu au milieu des chrétiens – Matthieu 18:20.

    MoÏse a été serviteur la maison de Dieu et en faisait partie.

    Jésus est Fils et, donc, propriétaire de la maison. Sa gloire est supérieure à celle de MoÏse.

    Il était indispensable pour les enseignants dans l’église primitive d’aider les Juifs à se libérer du poids de MoÏse afin que Jésus puisse renouveler leur intelligence.

    Matthieu 19:7-9 ; Matthieu 22:23, 24 ; Jean 3:14 ; Actes 13:38, 39.

    La plus grande menace pour l’église primitive était les pharisiens, lesquels se disant chrétiens, essayaient de nouveau d’imposer la loi de Moïse – Actes 15:1, 2, 5.

     

    LA MAISON QUE JESUS CONSTRUIT

    Jésus assume pleinement la responsabilité de construire sa propre maison, sa famille – Matthieu 16:18.

    Elle serait une maison spirituelle, une habitation de Dieu, faite non de pierres mortes, mais de pierres vivantes – Ephésiens 2:22 ; 1 Pierre 2:4-7.

    Cette maison serait bâtie par Jésus, mais avec des ministères dont il aurait confié la responsabilité – 1 Corinthiens 3:10, 11.

     

    Les éléments essentiels de cette construction

    • La pierre angulaire – Jésus lui-même – Ephésiens 2:20
    • Les fondements – apôtres et prophètes – Ephésiens 2:20
    • Les piliers – les responsables : ministères et anciens – Galates 2:9
    • Les pierres vivantes – les chrétiens engagés – 1 Pierre 2:5

     

    FAIRE PARTIE DE LA MAISON EST CONDITIONNEL

    Hébreux 3:6 est un verset pivotant

    La maison, c’est nous. Mais faire partie de « nous » dépend de certains critères.

    Pour faire partie de la maison que Jésus construit la barre est haute

    • Il faut retenir fermement sa confiance
    • Il faut retenir fermement son espérance
    • Il faut les retenir « jusqu’à la fin » – v14, et Matthieu 24:13

     

    MOISE EXCLU DE LA TERRE PROMISE

    Jésus est supérieur à Moïse également parce que si Jésus est entré dans la gloire, Moïse n’a pas été admis à la terre promise.

    La deuxième partie du chapitre se base sur le Psaume 95:7-11 et aborde les raisons pour lesquelles une personne serait empêchée d’entrer dans la terre promise, ou de faire partie de la maison de Dieu.

     

    Pour comprendre le contexte de la rébellion dont ce psaume fait allusion, voir Exode 17:1-7 ; Nombres 20:1-13

     

    Résumons les raisons d’une disqualification

    1. L’endurcissement du cœur – v8 – le refrain v15 et Hébreux 4 :7
    2. Un cœur mauvais – v12
    3. La séduction du péché – v13
    4. La désobéissance – v18
    5. L’incrédulité – v19

     

    Pour faire partie de l’habitation de Dieu, il faut bien commencer, mais il faut également aller jusqu’au bout.

    Un cœur tendre, une foi réelle et une vie droite sont indispensables pour intégrer  cette maison que Jésus construit.

     

     

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  •  

    CHAPITRE 2 : L’HOMME RETROUVE LA GLOIRE

     

    Ayant présenté Jésus dans toute sa gloire dans le premier chapitre, l’auteur de l’épître aborde la question de l’homme fait pour partager cette gloire.

    Plusieurs des thèmes centraux de la lettre sont introduits dans ce chapitre.

    L’AVERTISSEMENT

              Le chapitre s’ouvre avec une mise en garde aux chrétiens de ne pas prendre le salut à la légère. Hébreux, à plusieurs reprises, parle de la possibilité de perdre son salut.

    Sans s’attacher à l’Evangile nous pouvons être «emportés loin » – v1 ; voir également Hébreux 6:4-8 ; 10:26-31.

    Ce salut, annoncé par Jésus et les apôtres, et appuyé par la puissance de Dieu ne doit pas être négligé – Philippiens 2:12 ; 2 Pierre 1:10,11.

     

    LA HIERARCHIE DE LA CRÉATION

    En citant plusieurs versets du Psaume 8 qui honore l’homme dans la création de Dieu, l’épître veut présenter un organigramme du monde spirituel et naturel

     

    DIEU – JESUS

    LES ANGES

    L’HOMME

    LA NATURE

     

    L’homme a été crée en vue de la gloire – v7, 1 Pierre 5:10

    Il a été crée et placé dans la création pour régner sur toutes choses – v8

    La réalité manifeste, c’est que l’homme ne règne pas sur toutes choses actuellement. Il semble très loin de cette gloire – Romains 9:22, 23 

    Le péché, le mal, la maladie, refusent de se soumettre et le dernier ennemi à être dominé c’est la mort – 1Corinthiens15:26.

     

    LA STRATÉGIE DE DIEU – vv8-10

              Le plan de Dieu est simple.

    Jésus doit quitter la gloire, s’identifier à l’homme afin que par sa mort il conduise l’homme à la gloire à laquelle il est destiné – v10

              Devant son manque de gloire actuelle, l’homme doit-il déprimer ? Comment peut-il relever la tête quand manifestement les ennemis qu’il devrait dominer ne lui sont pas soumis ?

              La réponse, c’est avoir la foi face aux situations imparfaites de la vie. L’homme doit porter son regard sur Jésus qui, lui, est aujourd’hui couronné de gloire – v9.

    Par la foi, sa gloire devient la nôtre.

    C’est un thème qui reviendra dans la suite l’épître – Hébreux 12:1, 2.

     

    Jésus est, donc, celui qui a ouvert la voie de la gloire pour l’homme, il est le prince de leur salut – v10

    L’image dans le texte est celle d’un pionnier du salut. Comme les explorateurs ont ouvert la route au nouveau monde, Jésus a ouvert le chemin pour l’homme afin qu’il puisse  atteindre le salut et la gloire.

    Ceci est un autre des thèmes principaux de l’épître – Hébreux 10:19-22.

     

    LA DÉFAITE DU DIABLE – vv14-16

              Dans ce passage nous avons un des aperçus les plus explicites de la victoire de Jésus sur le diable de tout le Nouveau Testament.

              L’homme, appelé à la gloire, se retrouve esclave. Lui qui devait régner est dominé par la mort et la crainte de la mort. Le diable tient l’homme dans l’impuissance et la crainte par la mort.

              Jésus anéantit cette puissance et détruit cette domination par sa propre mort et résurrection. Il est maintenant vivant au siècle des siècles et il donne la vie éternelle à l’homme.

    Le diable est réduit à l’impuissance – 1 Jean3:8 ; Apocalypse 1:17,18 ;

    1 Corinthiens 15:54-57

     

    CE QUE JÉSUS FAIT POUR L’HOMME  – vv16-18

    Il est devenu semblable à l’homme et devient son frère. Ayant vécu pleinement homme parmi les hommes avant d'être élevé à la gloire, Jésus devient un souverain sacrificateur miséricordieux. Il comprend l'homme.

    Il peut lui venir en aide

    L’homme a maintenant un parfait interlocuteur dans sa relation avec Dieu

    Hébreux 4:14-16.

    L’introduction faite, ces thèmes seront développés tout au long de l’épître.

     

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  • CHAPITRE 1 : CONNAITRE JESUS CHRIST

    CONTRASTE ENTRE ANCIEN ET NOUVEAU

    Deux époques sont mises en contraste : « autrefois » (v1) et « ces derniers temps » (v2)

    Les Juifs convertis à Christ doivent bien faire la différence.

    AUTREFOIS

              Dieu parlait par la bouche des prophètes qui étaient ses oracles – 1Pierre 1:10,11

              La révélation de Dieu venait comme les pièces d’un puzzle « à plusieurs reprises et de  plusieurs façons » – v1

              Elle venait également par le moyen des anges qui sont appelés des serviteurs, ministres ou des messagers. Ils peuvent prendre différentes formes  – vents (esprits), flamme – v7,14.

    Exemple : L’ange Gabriel à Daniel – Daniel 9:21 et, 550 ans plus tard, à Marie –

    Luc 1:26

    CES DERNIERS TEMPS

              Dieu parle uniquement par le Fils Jésus – v2

              Jésus n’est pas un canal (prophète), ni un instrument (ange).

              Il est la Parole même de Dieu, Il est lui-même Dieu – Jean 1:1,14.

              Dieu, dans sa pensée, ses réactions, sa volonté et ses actes se révèle entièrement à l’homme dans la personne de Jésus.

     

    QUI EST JÉSUS SELON HEBREUX ?

     

    1 - JESUS EST L’HÉRITIER DE DIEU DE TOUTES CHOSES – v2

              Toute la richesse de Dieu lui appartient. Tout ce que nous recevons de cette richesse doit passer par lui – Romains 8:17,29.

     

    2 - PAR JÉSUS DIEU A CRÉE L’UNIVERS – v2

              Dieu n’a pas créé le monde par une pensée ou par un acte, mais par une parole « Que la lumière soit et la lumière fut » – Genèse 1:3.

              Cette Parole créatrice s’est faite chair dans la personne de Jésus. Pour cette raison sa Parole guérit et libère – Matthieu 8:16.

     

    3 - JÉSUS EST LE REFLET DE LA GLOIRE DE DIEU – v3

              Le reflet est dans le sens d’un rayonnement, comme les rayons du soleil. Il est la lumière de Dieu qui éclaire le monde et qui éclaire le ciel – Jean 1:4,5,9 ; Apocalypse 21:23.

     

    4 - JÉSUS EST L’EMPREINTE EXACTE DE LA PERSONNE DE DIEU – v3

             Il ne ressemble pas au Père, mais LE représente parfaitement – Jean 14:8, 9.

             L’image évoquée par le texte est d’un sceau qui laisse une empreinte exacte dans de la cire chaude.

     

    5 - JÉSUS SOUTIENT TOUTES CHOSES – v3

              Il le fait par sa Parole puissante. Il est le garant de la création et du salut de Dieu. Il porte le plan de Dieu et assure son accomplissement – Philippiens 1:6 ; Colossiens 1 :17

     

    6 - JÉSUS A PURIFIÉ DE L'EFFET DES PÉCHÉS – v3

    Il a gagné le pardon des péchés de l’homme qui se repent. Il a ouvert le chemin de la réconciliation avec Dieu – Esaie 53:5 ; 1Jean 1:9. 

     

    7 - JÉSUS SIÈGE A LA DROITE DE DIEU  – v3

    La droite de Dieu est un lieu d’exaltation, d’autorité et d’intercession. Dans l’Ancien Testament, l’histoire de qui préfigure l’exaltation de Jésus est celle de Joseph élevé à la droite de Pharaon en Egypte –Genèse 41:40-44.

     

    8 - JÉSUS A RECU UN NOM PLUS EXCELLENT – v4

    • Depuis l’éternité, le Fils portait le nom : Parole de Dieu
    • Depuis le jardin d’Eden, Il portait le nom : Messie
    • Depuis Bethléhem, Il portait le nom : Jésus
    • Depuis sont exaltation à la droite de Dieu, Il porte le nom : Seigneur

          Ce nom est au-dessus de tout autre nom – Philippiens 2:9-11. 

    Maintenant que l’épître a établi qui, en fait, est Jésus, elle se consacrera à cequ’il a accompli. 

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  • INTRODUCTION

     

    Cette épître est une des pièces maîtresses de l’ensemble de l’enseignement du Nouveau Testament pour sa remarquable présentation des vérités fondamentales de l’Evangile.

              Pourtant l’auteur de cette oeuvre reste un mystère. Il est peu probable que ce soit l’apôtre Paul. Certains l’ont attribué à Barnabas. Martin Luther et bien d’autres pensent que l’épître vient de la plume d’Apollos.

              Objectif : la lettre est adressée aux Juifs chrétiens et cherche à expliquer qui est Jésus par rapport à Dieu et son rôle dans le dessein de Dieu pour l’homme. Jésus est tout simplement le thème central du livre.

              Compte-tenu du public visé il n’est pas étonnant de trouver de nombreuses citations de l’Ancien Testament et notamment des Psaumes pour appuyer l’enseignement.

              Il est également intéressant de voir comment les auteurs du Nouveau Testament interprètent l’Ancien Testament à la lumière de la venue de Jésus.

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  • CHAPITRE 1 : PAUL APPORTE CONSOLATION ET ENCOURAGEMENT

    INTRODUCTION A L'EPITRE

    La seconde épître de Paul aux Corinthiens est très différente de la première.

    Cette dernière avait comme objectif d’enrayer les divisions au sein de l’église de Corinthe. Paul dans la première lettre est très méthodique en abordant problème après problème.

    Cependant dans la seconde nous avons un document beaucoup plus personnel ayant même un caractère biographique.

    Son but n’est pas d’enseigner une doctrine ou transmettre une révélation mais de rétablir sa relation avec l’église et de réaffirmer son autorité en tant qu’apôtre. Il veut à la fois discréditer ses adversaires au sein de l’assemblée et toucher le cœur des membres 

    L’épître peut être découpée en 3 grandes parties :

    • Les chapitres 1-7: Paul parle de la crise par laquelle l’église est passée.
    • Les chapitres 8,9: Il aborde la question de la collecte pour les pauvres à Jérusalem.
    • Les chapitres 10-13 : Il défend son ministère apostolique contre ses adversaires.

     

    CHAPITRE PREMIER : PAUL APPORTE CONSOLATION ET ENCOURAGEMENT

    Affliction - consolation vv1-7

    Paul s’identifie aux souffrances de l’église pour ouvrir cette lettre.

    Les deux mots clé de ce passage sont : « affliction » et « consolation ».

    L’auteur utilise un mot très imagé pour parler d’être « affligé ».

    « Thlipsis » était utilisé dans le Grec pour parler d’une forme de torture où la victime était allongée par terre et un énorme poids était posé sur sa poitrine pour l’étouffer.

    Paul dit que si Christ a dû accepter l’affliction, le chrétien devra également faire face à la pression et au poids des circonstances.

    La réponse à l’affliction c’est « endurer » (v6). L’endurance selon l’apôtre n’est pas de subir péniblement mais de remporter la victoire au sein de la souffrance   (Romains 5:3,4).

     

    Le message est très simple : la souffrance a l’effet d’user le chrétien et de le décourager mais s’il apprend à endurer, c’est la souffrance qui s’use et qui se décourage.

    La consolation, c’est la façon d’endurer. Les mots « consoler » et « consolation » reviennent 9 fois dans les versets 3-7. Ils ne signifient pas « pitié » mais « courage ».

    Dans l’affliction le chrétien n’est pas seul. Dieu lui donne du courage pour qu’il soit un héros qui ne recule pas devant les difficultés. Au contraire, le disciple de Jésus se réjouit des difficultés parce qu’elles lui permettent de montrer son courage.

    Ce courage est transmissible. Christ a reçu le courage de Dieu dans la souffrance. Dans l’affliction Paul reçoit le courage de Christ.

    Quand l’église de Corinthe passe par des souffrances Paul leur communique le courage.

     

    LA « RESURRECTION » DE PAUL   v 8-11

    Paul témoigne d’une expérience en Asie où il a été « excessivement accablé ». Sans donner de précisions. Il s’agit probablement des suites des émeutes d’Actes 19:23 à Ephèse.

    Tout espoir de survie était perdu. L’arrêt de mort était certain. (v9)

    La délivrance est venue de la part de Dieu, une intervention que Paul appelle « une résurrection » (v9 ).

    Nous retrouverons les délivrances de Dieu pour l’apôtre au chapitre 11.

    Paul dit aux Corinthiens que leurs prières ont contribué à sa délivrance (v11).

    Il cherche à souligner la solidarité réciproque entre l’église et l’apôtre dans les souffrances.

    PAUL COMMENCE A RÉPONDRE AUX ACCUSATEURS   v12-22

    Une nouvelle fois le double objectif de Paul dans cette épître est en évidence :  rétablir une solidarité avec les membres de l’église pour se défendre contre ses accusateurs.

    v14 Paul est la gloire des chrétiens à Corinthe et ils deviendront sa gloire au retour de Jésus. Il y a unité quand la gloire réciproque est reconnue.

     

    DEUX ACCUSATIONS SONT ABORDEES :

    1) v13  Qu’il y avait des motivations cachées derrière les choses que Paul écrit

    Paul répond qu’il ne leur écrit pas avec la sagesse charnelle qui impressionne et qui tend des pièges  v12

    Le mot « pureté » v12 signifie transparence.

     

    2) v17 Que Paul ne respectait pas sa parole. Comment peut-on croire que ses enseignements viennent de Dieu ?

    Paul avait promis de rendre visite à l’église de Corinthe, mais il reporte sa visite parce qu’il ne veut pas que sa présence envenime la situation (v23)

    Ses adversaires disent alors qu’il ne respectait pas ses engagements et qu’il était changeant.

    Il répond que toutes les promesses de Dieu sont en Jésus et que sa parole est fiable : OUI (grec) et AMEN (hébreu)

    Le chrétien a confiance dans la Parole de Jésus parce qu’il connaît Jésus et a confiance en lui.

     

    LES ARRHES DE L’ESPRIT

    Une allusion à la trinité peut être perçue au verset 21.

    Nous sommes affermis avec le Père, nous sommes oints avec Christ (Christ = oint) et nous sommes marqués d’un sceau avec le Saint-Esprit.

    Le chrétien a dans son cœur, les arrhes de l’Esprit v22. « Les arrhes » parlent d’un premier versement, un acompte qui manifeste un engagement à verser le solde pour clore une transaction.

    C’est une garantie pour le vendeur que la totalité de la somme due lui sera versée.

    Le Saint-Esprit que nous possédons est un premier versement et une garantie de toutes les promesses de Dieu qui auront leur pleine réalisation au Ciel.

    Pour les Corinthiens qui se félicitaient de leurs expériences puissantes du Saint-Esprit cet argument de Paul est très convaincant.

     

    Les versets 23 et 24, où Paul continue sa défense, ont leur suite logique dans le chapitre

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  •  CHAPITRE 2 : PAUL REPOND AUX PROBLEMES DE PERSONNES 

    Les réflexions personnelles de Paul dans ce chapitre nous révèlent la relation particulière entre un apôtre et une église qu’il a fondée.

    Ils peuvent être réciproquement source de joie ou source de tristesse. Paul est triste de voir le comportement de certains dans la communauté mais il est triste aussi parce que les chrétiens sont attristés.

    LE PROBLEME POUR PAUL

    L’église de Corinthe n’était pas un sujet de joie pour Paul mais d’inquiétude.

    Les divisions, les excès, le comportement charnel, les conflits exigeaient une réaction de la part de l’apôtre. Il y avait également ceux qui mettaient en cause l’autorité de Paul en le critiquant et en l’accusant de manque de sincérité.

     Il y avait très certainement un homme qui menait la campagne contre Paul.  L’église est interpellée par l’apôtre et inflige une discipline à l’opposant. (v6).

     

    COMMENT UN CONDUCTEUR SPIRITUEL DOIT REPRIMANDER

    Dans l’attitude de Paul, nous avons un modèle de comment un responsable spirituel doit reprendre un chrétien qui a un comportement inacceptable. Nous découvrons dans son approche le reflet de la justice et de la miséricorde de Dieu.

    1. SANS PRECIPITATION v3

    Paul a temporisé avant d’intervenir. Il ne cherchait pas le conflit et n’a pas réagi « au quart de tour ». Il croyait à l’action du Saint-Esprit dans les cœurs et espérait une prise de conscience du chrétien. Il est intervenu quand cela est devenu nécessaire.

    2. AVEC AMOUR v4

    La réprimande n’était jamais motivée par la colère, la haine, ou le désir de blesser. Il reprend les chrétiens avec larmes parce qu’il regrette la peine qui est occasionnée.

    3. SANS DOMINATION v8

    Paul veut susciter une bonne réaction chez les Corinthiens. Il ne cherche pas un comportement qui est forcé sous la pression de menaces ou de la crainte. Il veut les aider à comprendre les erreurs et les rectifier d’une façon spirituelle et responsable devant Dieu.

    4. DANS LE BUT DE RESTAURER v6-7

    Toute réprimande doit avoir comme objectif le rétablissement et la réconciliation de la personne. Après le châtiment doit venir le pardon et la consolation afin que la discipline soit une occasion de formation et non de destruction. Paul ne profite pas de la situation pour se venger contre son adversaire.

    5. AVEC COURAGE ET FERMETE v3-4

    La réprimande et le châtiment sont une preuve d’amour Hébreux 12:5-11.

    Ne pas reprendre quelqu’un pour un mauvais comportement c’est préférer être bien vu au témoignage chrétien et à la progression spirituelle de la personne.

    Nous avons exemple surprenant de Paul qui reprend Pierre Galates 2:11-14.

    6. AVEC LE SOUCI DU BIEN-ETRE DE TOUTE L’EGLISE v5

    Paul ne réagit pas en fonction de ses états d’âmes personnels. Comme toujours sa préoccupation, c’est l’église « C’est vous tous » (v5).

    Un responsable doit avoir une maturité spirituelle afin de ne pas être susceptible quand il est touché personnellement.

    7. AVEC LE SOUCI DE NE DONNER AUCUNE PLACE A SATAN v10,11.

    Paul connaît les ruses et les desseins du diable. Il sait que dans des moments de réprimande l’ennemi de nos âmes est particulièrement à l’œuvre pour provoquer de mauvaises réactions, amertume, rébellion, critique, dépression, rupture de relations. La protection contre ces tactiques diaboliques est le pardon et l’humilité.

     

    L’ODEUR DE PAUL   v14-16

    Une nouvelle fois Paul utilise l’image de la procession militaire triomphale d’un général romain qui rentre dans Rome après une campagne militaire glorieuse.

    Voir 1Corinthiens 4:9, Colossiens 2:15. 

    Cette procession était accompagnée de porteurs d’encens dont le parfum était en même temps l’odeur de la victoire pour les vainqueurs et l’odeur de la mort pour les prisonniers traînés en fin de cortège et qui allaient vers une mort certaine.

    Paul dit quelque chose d’étonnant dans ce passage.

    Il dit que Christ répand par lui, son parfum. Par la réaction des uns et des autres à son ministère ils se dévoilent comme étant amis de Christ ou ennemis de Christ. Ils reçoivent ce parfum comme odeur de vie ou odeur de mort.

    Jésus avait dit la même chose concernant la réaction des uns et des autres à son égard.

    « Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; vous n’écoutez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu »Jean 8:47.

    L’apôtre Jean reconnaît le même principe dans son ministère 1Jean 4:6.

    Paul dit que ceux qui le rejettent, en fait, rejettent Christ.

     

    En fin de chapitre l’apôtre répond à une des accusations que l’on portait contre lui... falsifier la Parole de Dieu. Il réaffirme la pureté de ses motivations et sa légitimité en tant qu’envoyé de Dieu.

     

    Ce thème principal, l’autorité apostolique de Paul et sa défense contre ses accusateurs, nous le retrouverons tout au long de cette deuxième épître aux Corinthiens.

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  • CHAPITRE 3 : ANCIENNE ET NOUVELLE ALLIANCE 

    Tout au long de cette épître, le thème principal de Paul revient : réaffirmer son autorité apostolique auprès des chrétiens et discréditer ses adversaires juifs qui cherchaient à détourner l’église.

    Dans ce chapitre important l’apôtre soulignera le contraste entre l’ancienne et

    la nouvelle alliance.

    LA LETTRE   v1-3

    Paul fait référence à une coutume souvent pratiquée d’envoyer une lettre de recommandation avec une personne qui voyage dans un pays étranger afin qu’une communauté puisse l’accueillir au nom de l’auteur du courrier (voir Romain 16:1).

    Les adversaires de Paul arrivaient à Corinthe avec des lettres de recommandation du Sanhédrin à Jérusalem.

    Paul dit que ses lettres de recommandation à lui, sont en réalité les vies transformées des Corinthiens, eux-mêmes des lettres vivantes écrites par Christ.

    Pour résumer : une vie est transformée lorsque Christ grave sa parole dans le cœur avec le Saint-Esprit par l’intermédiaire d’un ministère.

     

    LA « FAIBLESSE » DE PAUL   v4-6

    Ses adversaires cherchaient à se montrer forts. Paul répond en se montrant faible, incapable et inadéquat. Mais il se réjouit de son état de faiblesse parce que cela permet à Dieu de manifester sa force.

    Ce thème revient à plusieurs reprises dans l’épître (voir les chapitres 4 et12). Il est une conséquence directe du message de la grâce de Dieu au cœur de l’enseignement de Paul. Les chrétiens spirituels se réjouissent que la capacité vient de Dieu et non du Sanhédrin, conseil des Juifs.

     

    LE CONTRASTE ENTRE LES 2 ALLIANCES

    Une alliance est un contrat entre deux personnes qui leur permet de vivre une nouvelle relation.

    Le mot traduit « nouvelle » (Kainos), parle d’une alliance de nature différente de l’ancienne. En Jésus, par l’Esprit, Dieu propose à l’homme une relation fondamentalement différente que celle de l’ancienne alliance. Cette alliance ne peut pas être modifiée par l’homme. 

    L’homme ne peut que l’accepter ou la rejeter.

     

     

    ANCIENNE ALLIANCE

    _____________________________________

     

    1.  Ecrite sur des tables de pierre v3

    2.  La lettre tue v6

    3.  Le ministère de la mort v7

    4.  Le ministère de la condamnation v9

    5.  La gloire est passagère v7

    6.  Elle met un voile v15

    7.  Le peuple est dur d’entendement v14

    8.  Pas de changement v14

     

     

    NOUVELLE ALLIANCE

    _____________________________________

     

    1.  Ecrite sur les cœurs par l’Esprit v3

    2.  L’Esprit donne la vie v6

    3.  Le ministère de l’Esprit v8

    4.  Le ministère de la justice v9

    5.  La gloire est permanente v11

    6.  Le voile est ôté v16

    7.  Les cœurs se convertissent v16

    8.  Une grande liberté v12

     


    Paul contraste les deux alliances en fonction d’un mouvement vers le haut ou vers le bas :

    L’ancienne alliance commence avec la gloire (Exode 34:33-35) que  progressivement Moïse et le peuple perdront.

    La nouvelle alliance commence avec « la gloire du Seigneur » et par l’Esprit, nous sommes transformés « de gloire en gloire » v18.

     

    LE ROLE DU VOILE

    Paul utilise l’image du voile de différentes façons.

    1. Le voile, au départ, a été porté par Moïse pour ne pas exposer la gloire de Dieu au peuple.

    2. Le voile cache le fait que progressivement la gloire disparaît. On peut se cacher la réalité de la baisse spirituelle avec un voile.

    3. Le voile est jeté sur le cœur du peuple qui ne peut comprendre les saintes écritures.

     

    Le voile de l’ancienne alliance empêche de voir la gloire de Dieu, empêche de voir la baisse de la gloire de Dieu et empêche de recevoir la révélation de Dieu. Ce voile spirituel reflétait la religion des juifs.

    Par l’Esprit cependant, le voile est ôté. Le chrétien, à visage découvert, voit la gloire de Dieu. Il est transformé pour rayonnait de plus en plus avec cette gloire.

     

    POUR RESUMER

    Ceux qui vivent selon l’Esprit et non selon la loi et la condamnation seront identifiés par les mots suivants :

    cœur, vie, vivifiés, grande liberté, gloire permanente, plus glorieux, transformé, à l’image du Seigneur.

    En quelques mots, nous avons un descriptif de quelqu’un qui est né de nouveau, converti à Jésus par l’Esprit du Seigneur.

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  • CHAPITRE 4 : LA LUMIERE BRILLE ET LE TRESOR DANS UN VASE

     

    Dans ce chapitre nous avons tous les grands thèmes de l’épître réunis : la défense de Paul aux accusations de ses adversaires, l’authenticité du ministère apostolique de Paul, les souffrances qu’il a vécues, la force de Dieu qui se manifeste dans la faiblesse humaine, le courage et la persévérance dans le ministère.

    LE COURAGE

    Paul commence ce passage avec l’expression « c’est pourquoi... nous ne perdons pas courage ». v1

    Il répète cette même déclaration au v16. Malgré tout ce qu’il a subi, Paul ne perd pas courage et il nous explique pourquoi.

    La raison de son courage est la puissance de Dieu qui agit et se révèle au milieu de la fragilité de l’homme.

    Le verset clé du chapitre est le verset 7. « Le trésor dans le vase de terre. » Le courage et l’optimisme ne viennent pas en contemplant le vase de terre mais le trésor de Dieu qui y est caché.

     

    LES ACCUSATIONS. ELLES SONT TOUJOURS LES MÊMES

    Les adversaires de Paul cherchent à le discréditer dans trois domaines v2 :

    • Il est hypocrite. Il fait des choses honteuses en secret.
    • Il manipule les autres.
    • Il déforme la Parole de Dieu.

    Paul rejette catégoriquement ces accusations en acceptant d’être jugé par la conscience des hommes devant Dieu.

     

    LA LUMIÈRE BRILLE

    Quand Paul prêche l’Evangile il se trouve devant 2 réactions.

    1. L’incrédule :

    - Il est aveuglé par le diable au niveau de l’intelligence.

    - Il ne voit pas Dieu, son image en Christ, la lumière et la gloire de ce message. v5

    - Il porte un voile v3, comme le juif porte un voile à la lecture de l’Ancien Testament. (Voir 1 Corinthiens 3:14).

    Ce voile produit la surdité spirituelle pour le juif et l’aveuglement spirituel pour l’incrédule. Leur aveuglement est preuve qu’ils périssent.

     2. Celui qui voit briller la lumière :

    - La lumière de Dieu brille dans les ténèbres du cœur d’un inconverti. C’est une expérience de conversion.

    - Maintenant il voit la splendeur de l’Evangile, la gloire de Dieu sur la face de Christ. Il reçoit la connaissance de Dieu.

    Cette présentation par Paul de la conversion est extraordinaire et par sa dimension spirituelle elle est destinée à faire taire ces accusateurs.

    L’Evangile qu’il prêche est centré sur Jésus et le seul objectif de Paul est la connaissance de la gloire de Dieu en Jésus.

     

    L’EFFET DU TRÉSOR SUR LE VASE

    Parce que le vase porte un trésor, il a des ressources face aux souffrances du ministère de l’Evangile.

      L’effet se voit à quatre niveaux v8,9.

    1. Pressé de partout, mais pas écrasé.
    2. Perplexe, sans solution mais jamais sans espoir.
    3. Pourchassé, harcelé, mais jamais abandonné, seul.
    4. Souvent terrassé, mais jamais achevé.

     

    Une nouvelle fois dans cette épître, Paul est complètement transparent. Il veut montrer à quel point il dépend entièrement de la puissance de Dieu pour son ministère contrairement à ce que peuvent dire ses adversaires.

     

    LA VIE DE JÉSUS SE MANIFESTE    v10-15

    • Paul met une seule condition à la manifestation de la vie et la puissance de Jésus dans une vie : C’est accepter de porter la mort de Jésus en soi.

    Ce thème est également développé dans d’autres passages. Philippiens 3:7-11

    • Le serviteur de l’Evangile doit accepter de mourir... à sa réputation, à son confort, à ses biens matériels, à une longue vie.
    • Le vrai apôtre accepte même de mourir afin que les chrétiens puissent connaître la vie de Jésus. V12. En ceci il suit parfaitement l’exemple de Jésus.
    • Paul peut supporter les souffrances, accepter une mort éventuelle et continuer à prêcher pour trois raisons :
    1. Il a reçu l’esprit de foi v13. Il fait allusion au Psaume 116:10. Un psaume de délivrance de la mort pour le serviteur de Dieu.
    2. Il croit que Dieu qui a ressuscité Jésus le ressuscitera également de la mort. v14
    3. Il sait que ses souffrances produiront la grâce, la gloire et la louange pour les Corinthiens.

     

    L’HOMME INTÉRIEUR ET L’HOMME EXTÉRIEUR    v16-18

    Dans les souffrances de son apostolat, l’homme extérieur se détruit et descend vers la tombe. Cependant, l’homme intérieur se renouvelle dans son ascension vers le trône.

     L’homme intérieur minimise ses difficultés. Il anticipe l’immensité de la gloire qui l’attend. Il ne regarde pas les choses visibles et passagères. Son regard est porté uniquement sur les choses invisibles et éternelles du ciel.

     

    Le chrétien charnel et matérialiste ne pourra pas comprendre ce que Paul exprime. Il trouvera ses propos excessifs.

    Le chrétien spirituel soupirera avec Paul après la gloire qui l’attend dans l’au-delà.

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  • CHAPITRE 5 : LA TENTE, LA FOI ET L'AMBASSADEUR

     

    Ce chapitre peut être découpé en 2 parties :

    1. v1-10 qui est la prolongation de 2 Corinthiens 4:7-18
    2. v11-21 le ministère de la réconciliation.

    CETTE TENTE OÙ NOUS HABITONS

                Déjà dans le chapitre précédent Paul a établi le contraste entre ce qui est de cette terre et ce qui est du ciel.

    Pour le corps physique et les choses de cette terre il a utilisé des expressions telles que : vases de terre, chair mortelle, l’homme extérieur, les choses visibles et passagères. A celles-ci peuvent s’ajouter du chapitre 5 - cette tente.

                Pour les choses du ciel au chapitre 4 nous avons les expressions suivantes : le trésor, notre homme intérieur, un poids éternel de gloire, les choses invisibles et éternelles.

    Le chapitre 5 poursuit avec - une demeure éternelle et notre domicile céleste.

                Paul reflète seulement en partie la pensée grecque qui voyait la mort comme une délivrance de la prison charnelle du corps. Pour le Grec, échapper du corporel était de disparaître et être englouti dans le divin.

    Pour Paul la mort était un événement heureux non pas à cause du dépouillement de la dimension charnelle mais parce que par ce moyen le chrétien se revêt de la vie éternelle, son héritage en Christ (v4).

     

    NOUS MARCHONS PAR LA FOI

    Parce que le chrétien croit aux promesses de la vie éternelle, il vit par la foi (v7) et non selon les choses visibles. (Voir Hébreux 11:9,10,27).

     

    Marchant par la foi il connaît 5 réactions :

    1. Il gémit dans « la tente » parce qu’il est accablé par les choses de la terre v2-4.
    2. Il désire se revêtir de son domicile céleste v2.
    3. Il est dans une pleine confiance « demeurant dans ce corps » v6.

    Paul revient sur « les arrhes de l’Esprit » (Voir 2 Corinthiens 1:22) expliquant que c’est le Saint-Esprit que nous avons reçu de Dieu qui nous donne une garantie du versement du solde céleste de la vie éternelle qui nous a été promise.

    1. Il préfère quitter le corps, tellement il soupire après la présence du Seigneur v8.

    Malheureusement, certains cherchant à fuir une vie pénible se servent de ce verset pour prier « Seigneur, prends-moi maintenant ». En aucun cas Paul prônait un « suicide spirituel ».

    2. Il s’efforce à être agréable à Dieu v9. Le chrétien se prépare à un futur sans fin devant Dieu. Il a intérêt à lui être agréable dès maintenant !

     

    LE TRIBUNAL DE CHRIST

    A ne pas confondre au tribunal du « Grand trône blanc » (Apocalypse 20 :11) qui est le tribunal de condamnation des ennemis de Dieu, le jugement dernier.

    Au tribunal de Christ tout chrétien doit comparaître pour recevoir sa récompense pour la fidélité à la mission qui lui a été confiée (voir la parabole des talents Matthieu 24:14-30). Le chrétien recevra également le châtiment pour le mal qu’il aura fait, pour son infidélité et sa tiédeur.

    Sachant que chaque chrétien, ayant reçu la grâce de Dieu, devra néanmoins rendre des comptes de la qualité de sa vie chrétienne, Paul dit « Connaissant la crainte de Dieu » Il s’agit d’un profond respect de la sainteté et de la justice de Dieu. v11

     

    UNE NOUVELLE DÉFENSE CONTRE SES ADVERSAIRES

    Paul répond à deux nouvelles accusations de ses ennemis au sein de l’église de Corinthe :

    1. Ils disaient que Paul se recommandait lui-même auprès des Corinthiens quant aux juifs, ils arrivaient avec des lettres de recommandation de la part du Sanhédrin v12.
    2. Ils disaient que son zèle était excessif et manifestait une certaine folie. v13-15. Paul répond en disant que son zèle était l’amour de Dieu qui le pressait – chose normale pour celui qui est mort en Christ, donc ne vivant plus pour lui-même mais pour Christ.

    Cependant sa relation avec les Corinthiens est gouvernée par « le bon sens » v13.

     

    LE MINISTÈRE DE LA RÉCONCILIATION

    Du v16 à 21 nous avons un passage d’une très grande importance pour le chrétien qui veut connaître la volonté de Dieu pour le service.

     

    Suivons la progression de l’enseignement de Paul :

    1. Dieu nous a réconciliés avec lui par Christ v18.

    Nous sommes maintenant « en Christ ». Le passe étant évacué, Dieu nous connaît selon « toutes choses devenues nouvelles ». v17.

    Nous ne connaissons plus les chrétiens selon ce passé charnel v16.

    2. Dieu nous a confié « le ministère de réconciliation »

    Tout chrétien est impliqué dans la réconciliation du monde à Dieu.

    1. Dieu a mis en nous « la parole de la réconciliation » v19..
    2. Nous faisons les fonctions d’ambassadeur.
    3. Nous sommes les porte-parole de Dieu qui appelle l’homme pécheur à revenir à Dieu et se réconcilier par Christ.

     

    Nous pouvons présenter cette progression de cette façon:

    DIEU ...envoie Christ dans le monde pour le sauveur...Christ envoie des ministères de la réconciliation...à eux de réconcilier le monde à DIEU.

    Et le cercle est bouclé!  

     

    L’AMBASSADEUR

    L’ambassadeur était le représentant direct de l’Empereur romain dans une province en conflit. 

    Il devait vivre au milieu d’un peuple qui n’était pas le sien.

    Il devait parler au nom de l’Empereur.

    L’honneur de Rome était la responsabilité de l’ambassadeur. Rome serait jugé par le comportement de son ambassadeur.

    Par l’accord de l’ambassadeur, quelqu’un dans un pays étranger pouvait devenir citoyen de Rome.

    Paul dit que Dieu confie à chaque chrétien les fonctions d’ambassadeur de Christ dans le monde. Quelle responsabilité nous portons tous !

     

    Après lecture de ce passage aucun chrétien ne peut prier « Seigneur, quel est mon ministère ? »

    Dieu par sa Parole, répondrait « Ton ministère, comme celui de tout chrétien, est le ministère de réconcilier les hommes à moi ».

     

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  • CHAPITRE 6 : LE MINISTERE DE PAUL

     

    Ce chapitre commence avec l’homme de Dieu qui présente son ministère comme une collaboration avec Dieu dans le travail du salut des hommes.

    Une première des nombreuses citations et allusions de l’Ancien Testament nous vient de Esaïe 49:8. Tout ce qui suivra de la vie que Paul vit c’est afin que les hommes soient sauvés par la grâce de Dieu.

     

    Le chapitre se divise en trois parties :

    1. v1-10 Le ministère extraordinaire de l’apôtre Paul.
    2. v11-13 (et chapitre 7:2-4) Une relation de cœur avec les Corinthiens..
    3. V14-18 (et chapitre 7:1) Séparez-vous.

     

    LE MINISTÈRE EXTRAORDINAIRE DE L'APOTRE PAUL

    La toile de fond du passage biographique qui suit est un des thèmes centraux de l’épître : Paul répond à ses adversaires juifs qui l’accusent d’être source de scandale, que son ministère est discrédité et qu’il vient avec aucune lettre de recommandation des autorités religieuse reconnues.

    La réponse de Paul est simple.

    Ce qui le recommande en tant que véritable serviteur de Dieu c’est sa « patience » dans tout ce qu’il doit vivre pour la prédication de l’Evangile.

     

    Le mot grec traduit patience est « huponone » qui est un terme très riche. Il a déjà été utilisé par Paul dans le premier chapitre (v6) et serait mieux traduit « endurance ». Il nous parle de courage pour supporter l’épreuve à tel point que loin d’être brisé par l’épreuve, l’homme par l’endurance transforme les tribulations en victoire et gloire.

     

    Le serviteur de Dieu a beaucoup « d’endurance » dans tous les domaines de la vie. La liste que Paul nous donne est soigneusement choisie et suit une progression logique.

     

    L’endurance pour faire face aux conflits intérieurs :

    1. Tribulations : les choses qui le pressent intérieurement qui le mettent sous pression, les peines, les fardeaux, les déceptions.
    2. Calamités : les drames incontournables de la vie, le chagrin, le deuil, la perte d’amour.
    3. Détresses : les passages resserrés, les pièges comme une armée qui tombe en embuscade dans une ravine. L’homme est enfermé dans ses circonstances comme entouré par des murs. Son seul espoir c’est regarder vers le ciel.

     

    L’endurance pour faire face aux conflits extérieurs :

    1. Les coups : la souffrance n’est pas seulement spirituelle et émotionnelle, elle est aussi physique. La torture et la violence attendent le serviteur de Dieu qui prêche l’Evangile au milieu d’un monde hostile.
    2. Les prisons : l’histoire de l’église nous dit que Paul s’est retrouvé en prison à sept reprises différentes. Quand la société ne l’accueillait pas, il avait toujours une cellule qui lui était réservée !
    3. Les séditions : les émeutes et la violence de la foule. Jésus lui-même a connu la haine de la foule. Aujourd’hui les médias remplacent la foule et la moquerie remplace les coups physiques dans plusieurs pays.

     

    L’endurance pour payer le prix de l’engagement chrétien :

    1. Les travaux : prêcher l’Evangile c’est du travail et cela produit une grande fatigue dans des conditions difficiles.
    2. Les veillées : des nuits sans sommeil dans la prière, dans la souffrance ou en danger.

     

    L’endurance pour garder des dispositions de cœur dignes d’un homme de Dieu :

    1. Pureté : combat contre les tentations de la chair.
    2. Connaissance : de sa responsabilité de faire la volonté de Dieu.
    3. Patience : avec les autres. Les supporter, les excuser. Tendre vers une victoire finale malgré une défaite ponctuelle.
    4. Longanimité : bonté, gentillesse. Le souci de l’autre.
    5. Le Saint-Esprit : ou un esprit de sainteté qui porte l’homme de Dieu à considérer uniquement la gloire de Dieu.
    6. L’amour sincère : agape. L’amour qui donne sans attendre le retour.

     

    L’endurance pour utiliser l’équipement pour prêcher l’Evangile :

    1. La Parole de Vérité : l’endurance pour continuer à la prêcher.
    2. La puissance de Dieu : compter uniquement sur la capacité de Dieu
    3. Les armes offensives et défensives de la justice : dans la main droite l’épée ou la lance et au bras gauche le bouclier. Le combat spirituel.

     

    Une dernière liste de contrastes arrive à la fin de ce passage :

    gloire et ignominie (perte de citoyenneté) ;

    mauvaise et bonne réputation ;

    imposteurs ou véridiques,

    inconnus ou bien connus,

    mourants mais vivants,

    châtiés mais non mis à mort ;

    attristés et joyeux ;

    pauvres mais source de richesses ;

    n’ayant rien mais possédant tout (en Christ).

     

    RELATION DE COEUR

    Pour ne pas perdre le fil, il faut lire 2 Corinthiens 6:11-13 suivi de 7:2-4 qui poursuit la même pensée.

    v11 Paul ouvre grand son cœur aux Corinthiens. Le mot utilisé parle des profondes émotions de l’homme. Le cœur peut s’éloigner ou se rétrécir dans les relations.

    7:2-4 Paul de nouveau se défend contre ses accusateurs : il n’a fait de tort à personne, il n’a ruiné personne, il n’a tiré profit de personne.

     

    UNE AUTRE ÉPITRE   6:14-7:1 « SÉPAREZ-VOUS »

    Ce passage semble s’être glissé par erreur dans l’édition des lettres aux Corinthiens environ 90 après j.c. Il s’agit probablement d’un extrait d’une toute première épître dont Paul fait allusion dans 1 Corinthiens 5:9.

    Il fait référence à de nombreux passages dans l’Ancien Testament :

    Joug étranger (Lévitique 19:19) ; temple de Dieu et les idoles (2 Rois 21:1-9; Ezekiel 8:3-18) ; pas de communion avec les infidèles (Lot et Sodome et Gomorrhe Genèse 19:12-14). Mais également Exode 29:45 ; Lévitique 26:11,12; 2 Samuel 7:14; Esaïe 43:6; Esaïe 52:11; Ezékiel 20:34; Ezékiel 37:26,27.

     

    Le point fort de ce passage important : la séparation.

    Le chrétien ne peut pas se lier à celui qui n’est pas sous l’autorité de Christ. Il y a deux mondes spirituels qui ne peuvent pas cohabiter. L’accueil de Dieu demande une séparation nette avec tout ce qui est du monde des ténèbres sous l’autorité du diable (Bélial).

    Le joug empêchait que deux animaux d’espèces différentes soient attelés pour faire le même travail ensemble. Paul dit aux Chrétiens « N’essayez même pas. »

    Les deux domaines dans la vie moderne qui sont directement touchés sont : le mariage et le partenariat professionnel.

     

    Comment deux personnes appartenant à deux mondes différents fondés sur des principes fondamentalement opposés, peuvent-elles entrer en partenariat en toute connaissance de cause ? Cependant si une personne se convertit et son conjoint non, elle est appelée à rester fidèle à cette union en ce qui la concerne (1 Corinthiens 7:13,14).

     

    Ce passage est une parenthèse importante pour la vie chrétienne. Dans chaque chapitre suivant nous retrouvons les thèmes principaux de l’épître.

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  • CHAPITRE 7 : LA PUISSANCE DE LA REPENTANCE

     

    La lecture de ce chapitre n’est cohérente que si nous comprenons que le premier verset est la suite du passage 6:14-18 qui aborde la question de séparation et de purification.

    Nous avons vu que ce passage pourrait faire partie d’une toute première épître de Paul aux Corinthiens dont il fait allusion dans 1 Corinthiens 5:9.

    Il est probable que lors de l’édition des épîtres par l’église primitive, une erreur de rédaction soit la raison de la situation pour ce passage.

     

    Par ailleurs les versets 2 à 4 sont la suite de l’interpellation des Corinthiens par Paul dans 6:11-13.

    Nous pouvons donc examiner le chapitre 7 à partir du verset 5 et les réflexions remarquables de Paul sur la puissance de la repentance.

     

    LE CONTEXTE DU CHAPITRE

    Paul est en Macédoine, mais il est très préoccupé par les confits dans l’église de Corinthe et de l’effet néfaste des docteurs juifs venus pour discréditer Paul aux yeux des membres de l’église.

    Paul ne veut pas s’y rendre personnellement pensant que sa présence serait perçue comme une provocation et relancerait de plus fort la polémique.

    Il envoie donc, son compagnon Tite pour faire un état des lieux de l’église et de sonder les cœurs des Corinthiens.

    Paul reçoit des nouvelles inespérées. Les Corinthiens se sont repentis et veulent réaffirmer leur soutien à Paul.

    Dans sa joie, Paul explique la très grande différence entre la tristesse du monde et la tristesse selon Dieu.

     

    LA TRISTESSE DU MONDE

    Elle produit la mort (v10). C’était le cas de Judas après sa trahison de Jésus. Il l’a regretté profondément mais sa tristesse ne l’a pas conduit à un changement de cœur. Dans son désespoir et la culpabilité qui pesait sur lui il s’est donné la mort. (Matthieu 27:3-5).

    Les remords ne produisent pas obligatoirement l’humilité. L’orgueilleux qui n’accepte pas le brisement cherchera à se justifier ou à fuir.

    Les regrets peuvent venir parce que le coupable est dévoilé et pris en flagrant délit. Ils peuvent également se manifester face à une punition que doit porter le coupable. Cependant, il ne mesure pas la gravité de son acte. Ces remords conduisent à la mort spirituelle et, parfois même, physique.

    Cette tristesse est profonde et durable et touchera tous les domaines de la vie. L’amertume de l’âme est la première manifestation mais il y a également la dépression, l’incrédulité, la critique et l’apitoiement sur soi.

     

    LA TRISTESSE SELON DIEU

    C’est l’Esprit de Dieu qui convainc l’individu de la profondeur de son péché et le mal qu’il a commis. (voir Jean 16:8).

    La réalisation de la méchanceté de son comportement le frappe de plein fouet, mais cette tristesse ne va pas durer parce qu’elle produira une vraie repentance qui conduit au salut du coupable (Romain 2:4).

    La repentance se voit par une nouvelle attitude, une réaction de vouloir se rattraper des actes, pour défaire le mal par le bien. C’est ce qui manquait à la fausse « repentance » des pharisiens devant Jean-Baptiste (Matthieu 3:7,8).

    Il n’y a pas de meilleur exemple d’un homme qui a péché mais qui a connu la tristesse selon Dieu avec une réelle repentance que le roi David. Le cœur d’un homme qui se repent est révélé dans le Psaume 51.

     

    LES FRUITS DE LA REPENTANCE

    Au verset 12 Paul nous donne une liste de 7 réactions qui témoignent quand une véritable repentance a eu lieu :

    1. Quel empressement – avec le plus grand sérieux
    2. Quelle justification – une plaidoirie, voulant se rendre juste
    3. Quelle indignation – réagir avec un esprit vexé ou irrité
    4. Quelle crainte – la crainte de Dieu, le profond respect pour sa sainteté
    5. Quel désir ardent – soupir qui vient des tripes, une flamme qui brûle
    6. Quel zèle – ardeur, ferveur, agitation de l’esprit
    7. Quelle punition – se désir de se venger contre son ennemi.

     

    A ceci, nous apprenons dans les versets 12 à 14 que la repentance des Corinthiens « selon Dieu » produit également :

    • La consolation v13
    • La joie v13
    • L’affection v15
    • Un accueil respectueux v15
    • L’obéissance v15
    • La confiance rétablie v16

     

    Beaucoup de relations brisées entre chrétiens et avec des responsables spirituels pourraient être pleinement restaurées s’il y avait une tristesse « selon Dieu » suivie d’une repentance de cœur.

    Il ne suffit pas de dire « excuse-moi si je t’ai blessé ». Quand quelqu’un s’exprime ainsi, il ne reconnaît pas la gravité du mal qu’il a fait. Il s’exprime simplement pour se donner bonne conscience. La repentance est beaucoup plus précise et profonde. 

    Une réelle réconciliation n’est seulement possible que si elle est fondée sur cette tristesse « selon Dieu » avec reconnaissance de faute et repentance.

     

    LE COURAGE DE PAUL

    Il nous reste à tirer une dernière leçon de ce chapitre.
    Les problèmes de l’église étaient graves et mettaient en péril la vie spirituelle de tous les membres. Paul était le seul qui pouvait affronter les problèmes pour tenter de trouver une solution avec l’aide de Dieu.

    L’apôtre a osé parler vrai et réprimander les fautifs, sachant que sans la vérité aucune reconstruction n’est possible. 

    Il n’éprouve aucun plaisir dans l’exercice de son autorité. Il intervient avec fermeté par sens de ses responsabilités comme un père se doit de le faire afin que l’enfant apprenne la différence entre le bien et le mal. S’il ne le fait pas, l’enfant, que deviendra-t-il ?

     

    La leçon que nous tirons est le courage de Paul pour affronter les problèmes de fond. Il ne mettait pas du plâtre sur les fissures profondes.

    Nous devons beaucoup à Paul et aux apôtres de cette trempe, pour la bonne santé spirituelle de l’église primitive et l’exemple qu’ils sont pour nous.

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  • CHAPITRE 8 : LA COLLECTE ET LA GENEROSITE DES CHRETIENS

     

    Dans le contexte du rétablissement de sa relation avec les chrétiens de l’église de Corinthe, Paul aborde une question pratique qui lui tient beaucoup à cœur : une collecte pour les pauvres de l’église de Jérusalem.

    D’autres passages qui font allusion à cette collecte sont Romain 15:25-27; 1Corinthiens 16:1-4 ainsi que 2 Corinthiens 9.

     

    Il y a des principes importants que nous pouvons tirer de ce chapitre pour la vie chrétienne. Nous aborderons les questions suivantes :

    • Comment donner financièrement pour soutenir l’œuvre de Dieu
    • Exceller dans les œuvres de bienfaisance
    • Les conditions pour être un bon coéquipier dans le service de Dieu.

     

    L’APPEL A LA RESPONSABILITÉ ET A LA GÉNÉROSITÉ DES CHRÉTIENS 

    Paul réaffirme la dimension spirituelle des Corinthiens : ils excellent dans la foi, la Parole, la connaissance et le zèle. Cependant, ils ne sont pas très actifs au niveau des bonnes œuvres, indispensables à tous chrétiens. (v7).

    L’apôtre met l’église devant ses responsabilités de répondre aux besoins des chrétiens dans les difficultés.

    Il les appelle à suivre la « règle d’égalité » (v13). Leur superflu doit être mis à la disposition de ceux qui manquent du nécessaire. Pour appuyer cette « règle » il cite l’exemple du ramassage de la manne qui devait se faire équitablement avec le souci de l’autre :

     « chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente » (Exode 16:16) et « on mesurait ensuite avec l’orner; celui qui avait ramassé plus n’avait rien de trop et celui qui avait ramassé moins n’en manquait pas » (Exode 16:18 et 2 Corinthiens 8:15).

    Voir l’exemple de l’église primitive (Actes 4:34,35).

     

    Le chrétien a la responsabilité de donner à Dieu ce qui est à Dieu

    (Matthieu 22:21).

     

    Paul appelle l’église à aller au-delà de ses responsabilités et à entrer dans un esprit de la grâce de Dieu, la générosité du cœur de Dieu. Il utilise l’exemple des chrétiens des églises de la Macédoine (Thessalonique, Philippes, Bérée) qui ont manifesté la grâce de Dieu par leurs dons de sacrifice.

     Les Macédoniens ont donné « une abondance de riches libéralités » (v1-5)

    1. Au milieu de l’affliction
    2. Dans la joie
    3. Malgré leur pauvreté
    4. Volontairement
    5. Selon leurs moyens
    6. Au-delà de leurs moyens
    7. Avec grandes instances
    8. En se donnant eux-mêmes au Seigneur
    9. En se donnant eux-même à Paul

     

    Donner son superflu est une responsabilité mais donner de son nécessaire est une démonstration d’un Dieu de grâce qui donne ce qui lui est le plus cher.

    Jésus a mis en valeur l’acte de donner de son nécessaire (Luc 21:1-4).

     

    Paul espère une réaction spirituelle de la part des Corinthiens en mettant à l’épreuve la sincérité de leur amour pour Dieu.

     

     

    EXCELLER DANS LES ŒUVRES

    Pour le chrétien sauvé par la grâce par le moyen de la foi, les bonnes œuvres n’ont aucune valeur pour essayer de gagner la faveur de Dieu (Ephésiens 2:8,9). Si la motivation des œuvres est de gagner son salut elles ne sont que des œuvres mortes (Hébreux 9:14).

    Cependant quelqu’un qui a reçu la grâce de Dieu le manifestera par de bonnes œuvres sinon la foi qu’il a reçue est morte (Ephésiens 2:10; Jacques 2:26).

     

    Pour résumer :

    La responsabilité du chrétien – donner la dîme qui est en quelque sorte son superflu.

    La générosité du chrétien – donner une offrande de son nécessaire, au-delà de la dîme.

     

    Paul appelle les Corinthiens à exceller dans les œuvres de bienfaisance et donner

    5 étapes pour les réaliser :

    1. Avoir de la bonne volonté v12 – avoir de bonnes intentions – vouloir aider.
    2. Avoir de l’empressement v11 – du zèle, un sérieux, une détermination.
    3. Mesurer d’une façon juste ce qu’il a à sa disposition v12. Nous ne pouvons donner que ce que nous avons.
    4. Commencer à agir. V10 – le passage à l’acte est la suite obligatoire des bonnes intentions devant Dieu.
    5. Achever d’agir v11 – un engagement pris révèlera le sérieux de la personne.

    Ces étapes permettent à un chrétien d’être utile à l’œuvre de Dieu et de ne pas être un consommateur plein de bonnes intentions.

    Dorcas est un exemple de chrétien qui avait accompli de bonnes œuvres pour les autres dans la première église (Actes 9:36-39).

     

    CARACTÉRISTIQUES D’UN BON COÉQUIPIER

    Tout au long de cette épître, Paul se défend contre les accusations de ses adversaires dont une était : détournement de fonds et enrichissement personnel par le ministère.

    Pour montrer sa parfaite transparence et intégrité, Paul charge Tite et deux autres de ses compagnons d’aller à Corinthe pour recevoir la collecte v16-24.

    Tite est choisi comme chef d’équipe en tant qu’émissaire personnel de Paul parce qu’il connaissait bien les Corinthiens, ayant déjà été envoyé par Paul vers eux

    (2 Corinthiens 7:6,7).

    Tite les avait à cœur et éprouvait un fardeau pour eux (8:16). Il semblerait que Tite ait vécu une mauvaise expérience avec les Corinthiens, mais il était renouvelé dans son désir de les retrouver (v17).

     Les noms de ses deux coéquipiers ne sont pas cités. Ils étaient néanmoins des personnes bien connues de l’entourage de Paul. S’agit-il de Luc, Silas, Timothée ou Eraste (Actes 19:22) ou d’autres encore ?

     

    L’équipe est constituée d’hommes répondant à des critères précis :

    1. Ils jouissent d’une bonne réputation dans les églises concernant l’Evangile. v18
    2. Ils sont choisis par les églises qui leur confient une responsabilité v19 
    3. Ils ont fait preuve de zèle dans beaucoup d’occasions v22
    4. Ils développent des relations de confiance avec les chrétiens v22

     

    Dans une équipe qui se consacre au service de Dieu, il ne peut y avoir que des personnes de confiance qui ont fait leurs preuves et qui ont gagné le respect des responsables des églises.

    Ce n’est qu’avec de telles personnes que l’œuvre de Dieu peut avancer.

     

    Dans le chapitre suivant, Paul continue à aborder la question de soutenir financièrement la mission de l’église, qu’il estime indispensable pour l’expansion de l’Evangile.

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  • CHAPITRE 9 : COMMENT DONNER A L'OEUVRE DE DIEU

     

    Dans le chapitre précédent Paul avait abordé un sujet particulièrement sensible mais important… comment donner financièrement à l’œuvre de Dieu.

    Il avait appelé les chrétiens à pleinement assumer cette responsabilité et à donner avec générosité.

    Le chapitre 9 est la continuité de cet enseignement remarquable où Paul donne un sens spirituel à ce qui est un acte matériel… donner de son argent.

     

    L’EXHORTATION MUTUELLE   v1-5

                L’apôtre veut stimuler les chrétiens partout à être généreux avec leurs dons destinés à l’œuvre de Dieu. Toutefois sans culpabiliser les uns vis à vis des autres il utilise néanmoins des exemples concrets de générosité pour responsabiliser les églises : aux Macédoniens il avait parlé des Chrétiens de l’église de Corinthe qui envisageaient un projet financier.  v2.

    Paul exhorte maintenant les Corinthiens à ne pas se recouvrir de honte face aux Macédoniens et aux coéquipiers de Paul qui, en allant sur place, découvriraient que rien n’aurait été concrétisé.

     

    LE PROBLÈME DES BONNES INTENTIONS

    Le chrétien est particulièrement exposé au problème des bonnes intentions qui ne sont jamais suivis d’actes.

    Combien cela est le cas dans les domaines de prier, jeûner, lire la Bible, témoigner, montrer l’hospitalité. Qui n’a pas entendu de la part d’un autre : « il faut que je t’invite à la maison, pour un repas », mais le repas reste au congélateur. Combien de fois avons nous entendu en disant au revoir : « je t’appellerai », mais le téléphone ne sonne pas.

    Celui qui aime Dieu peut facilement tomber dans ce piège parce que son amour pour le Seigneur le remplit de bons désirs, son cœur touché par la grâce de Dieu. Ce qu’il accomplira réellement sera une mise à l’épreuve de son caractère et du sérieux de son engagement chrétien.

    Paul savait que chez les Corinthiens le décalage entre les expressions très spirituelles et le vécu au quotidien était important. Pour leur bien il les met sous pression en leur envoyant des frères pour recueillir, non pas de belles paroles, mais des drachmes et des talents, la devise grecque.

     

    COMMENT DONNER FINANCIEREMENT A L’ŒUVRE DE DIEU ?

    Déjà au chapitre 8, Paul avait utilisé l’exemple des Macédoniens pour montrer dans quel esprit un Chrétien devait participer au soutien de l’église.

    (voir 2 Corinthiens 8:1-5). L’apôtre est encore plus direct dans ce passage (v7).

    1. Nous donnons par une résolution du cœur
    2. Nous donnons sans tristesse, sans regret, sans réticence, mais avec joie. Dieu aime celui qui donne avec joie.
    3. Nous donnons sans contrainte. Une responsabilité devant Dieu n’est pas une contrainte forcée mais une responsabilité reconnue et assumée. Une maman ne donne pas à manger à ses enfants parce qu’elle est contrainte par une loi mais elle le fait parce qu’elle a cette responsabilité v13. La libéralité des dons est un aspect essentiel dans la profession de l’Evangile.

     

    L’IMAGE DE SEMER FINANCIERMENT   v6-10

    Cette image de semer, qui a tant servi à Jésus pour parler de l’action de l’Evangile dans les cœurs des hommes, est maintenant utilisée par Paul pour enseigner sur « donner financièrement à l’œuvre de Dieu ».

    Celui qui sème moissonnera en fonction de ce qu’il a semé.

    Le principe spirituel est simple. Il y a une récompense pour celui qui donne et cette récompense sera en fonction de ce qu’il a donné : peu ou abondamment.

     

    Ce même principe a été enseigné par Jésus dans Luc 6:38. Le manque au niveau finances est récoltée par celui qui donne peu.

    Celui qui donne abondamment sera comblé de toutes les grâces de Dieu, ses besoins seront satisfaits par la largesse divine v8,9.

    La conclusion de Paul est que donner à l’œuvre de Dieu est une semence qui produit une moisson non seulement pour l’œuvre mais également pour le donateur. Selon le principe biblique pour connaître la prospérité de Dieu, donner avec une grande libéralité est incontournable (voir aussi Malachie 3:10 et Actes 20:35).

     

    Les quatre promesses de Dieu à celui qui donne   v10

    1. Dieu lui donnera du pain pour sa nourriture. Dieu répondra à ses besoins.
    2. Dieu lui donnera les finances pour donner à son œuvre
    3. Dieu multipliera ses finances afin qu’il puisse donner davantage
    4. Dieu augmentera les fruits de la semence – La contribution financière du

             donateur sera utilisée par Dieu d‘une façon particulièrement efficace.

     

    LES BENEFICIERS DE LA LIBÉRALITÉ DU CHRÉTIEN

    1. Le chrétien donateur lui-même, qui sera enrichi à tous égards v11. 
    2. Celui qui est dans le besoin v12 
    3. Dieu lui-même – le don devient une occasion de rendre grâce à Dieu.

          Il est glorifié par tous ceux qui sont au bénéfice du don v13.

    Les Corinthiens étaient très libres dans la manifestation des dons spirituels Cependant, ils n’exprimaient pas une liberté dans la participation financière à l’œuvre de Dieu.

    Paul interpelle non seulement les membres de cette église mais également nous tous, afin que nos dons financiers à l’œuvre de Dieu soient « une source abondante de nombreuses actions de grâces envers Dieu » v12.

     

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  • CHAPITRE 10 : LE COMBAT ET LE MINISTERE D'UN HOMME DE DIEU

     

    Après avoir traité en détail les questions relatives à la participation financière des chrétiens à la mission de l’église, Paul revient dans ce chapitre aux thèmes principaux de cette épître.

    Il répond franchement aux accusations de ses adversaires et réaffirme son autorité apostolique dans sa relation avec l’église de Corinthe (v8).

                Ce chapitre est également important pour ses déclarations sur le sujet du combat spirituel et l’exercice du ministère pour Dieu.

     

    PAUL RÉFUTE LES ACCUSATIONS

                L’apôtre, malmené par des opposants juifs au sein de l’église de Corinthe, se défend par rapport aux questions suivantes.

    1. Paul est accusé d’avoir des propos très forts dans ses lettres, mais de faiblesse quand il est physiquement présent v1,2,9,10.

    Les juifs qui misaient beaucoup sur les apparences, essayaient de discréditer l’humilité de Paul qui se présentait comme un simple vase de terre possédant un trésor (2 Corinthiens 4:7).

     

    2. Les juifs se moquaient de l’apparence physique de Paul v1,7.

    Des livres apocryphes nous donnent des indications sur la physionomie de l’apôtre Paul. Selon ces écrits et des fresques qui datent de l’époque, Paul était petit avec le crâne bien dégarni et des jambes arquées. Il aurait eu les sourcils qui se rejoignaient au-dessus du nez, lequel était crochu. Il était dit que, son visage qui n’avait rien d’attirant sur le plan naturel « brillait comme celui d’un ange », lorsque Paul était rempli de grâce

     

    3. Ses adversaires accusent Paul de marcher selon la chair v2.

    Quelle ironie après tout le comportement charnel des Corinthiens que Paul avait dénoncé dans sa première épître (voir 1 Corinthiens 3:1,2).

     

    4. Les juifs déclaraient que Paul n’appartenait pas au Christ.

    Faisaient-ils allusion aux blasphèmes et persécutions par Paul avant sa conversion ? Paul répond que, ce n’est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé par le Seigneur. C’est Jésus qui recommande ceux qui lui appartiennent v18.

     

    5. Paul est accusé de ne pas avoir agi selon le plan de Dieu en empiétant sur le travail d’autres ministres de l’Evangile.

    Il rejette ces accusations catégoriquement en réaffirmant son intention de continuer à évangéliser les régions situées bien au-delà de Corinthe v15,16.

     

    Paul ensuite passe à l’attaque en disant que les juifs se recommandent eux-mêmes entre-eux, ce qui n’est pas acceptable. v12.

    Paul de nouveau rappelle aux Corinthiens que le Seigneur l’a recommandé par les fruits de son ministère.

     

    LE COMBAT SPIRITUEL

    Les versets 3 à 5 apportent des éléments significatifs à l’enseignement du Nouveau Testament sur le combat spirituel.

    Selon Paul, la vie est vécue au niveau de la chair, le domaine physique.

    Cependant, le combat ne se situe pas à ce niveau. Derrière les apparences physiques il y a une lutte spirituelle avec des forces du mal (voir Ephésiens 6:12).

    Dans ce combat intense avec le diable et ses agents, les armes naturelles sont complètement inutiles. Nos radars, satellites, fusées très sophistiqués ne font pas peur à Satan.

    Cependant le chrétien a reçu « par la vertu de Dieu » des armes particulièrement puissantes dans le domaine spirituel. Ces armes nous sont décrites dans Ephésiens 6:13-17. Les Ecritures nous en donnent quelques autres telles que : la louange, le sang de Jésus, le nom de Jésus - entre autres.

     

    Ces armes nous sont données pour « renverser des forteresses » ou, comme Jésus l’a dit pour « ôter les montagnes » Marc 11:23. Les forteresses représentent des bastions de l’œuvre du diable depuis des siècles dans des pays et des villes et ont été construites pendant des années dans la vie d’individus.

     

    Jésus a parlé de la maison de l’homme fort Matthieu 12:29. Le diable lui-même s’est vanté de tous les royaumes du monde qu’il possédait Matthieu 4:8. Le chrétien est donc chargé de la mission d’envahir le domaine des ténèbres pour renverser les lieux forts de l’ennemi spirituel.

     

    Mais, le verset 5 va encore plus loin en précisant la nature de ces forteresses. Elles sont avant tout des remparts intellectuels. Les mots que Paul utilise situent réellement le combat : « raisonnement…hauteur…pensée ». Le diable règne en prenant les pensées captives.

    Les forteresses sont : l’incrédulité, la peur, le doute, l’orgueil, le jugement, la rébellion etc.

     

    Les armes spirituelles puissantes sont à utiliser afin « d’amener toutes pensées captives à l’obéissance de Christ ». Ainsi une personne pourra « aimer l’Eternel de toute sa pensée » Marc 12:30, ce qui selon Jésus est le premier des commandements.

     

    COMPRENDRE LE MINISTERE D'UN HOMME DE DIEU

                Les versets 13 à 16 nous aident à comprendre certains aspects pour servir Dieu efficacement dans un ministère.

     

    Les aspects importants sont résumés dans les points suivants :

    1. Dieu assigne à chacun un champ d’actions limité v13. Il faudra donc identifier ce champ et connaître ses limites.

    2. Ce champ est une catégorie de personnes. Dans le cas de Paul son champ était large et étant le monde des païens non-juifs, comprenait les Corinthiens v14. Comprendre la catégorie des personnes vers qui Dieu nous envoie est fondamental pour réussir sa mission.

    3. D’autres travaillent dans d’autres champs et avec d’autres limites qui ne sont pas les nôtres v15.

    4. Un ministère peut augmenter d’efficacité dans son champ. Ceci dépendra de la foi des personnes vers lesquelles il est envoyé v15.

    5. Paul voit un champ de la même façon que Jésus – il s’agit de personnes à évangéliser v16. Les Corinthiens n’étaient préoccupés que par eux-mêmes. Mais la vision de Paul englobait les contrées au-delà.

     

    Se poser les questions suivantes peut nous conduire à une perspective de missionnaire envoyé par Dieu

    • Quel est ce champ, mon domaine à moi, celui que Dieu m’a assigné ?
    • Quelles sont les limites qui me sont imposées par Dieu ?
    • Quels sont les champs des autres dans lesquels je ne suis pas appelé à travailler ?
    • Comment augmenter l’atmosphère de foi pour augmenter notre efficacité dans le champ ?

     

    Comme parole de conclusion nous pouvons dire que dans ce chapitre l’Esprit triomphe de la chair et l’humilité de l’orgueil.

    Depuis 2000 ans nous parlons de Paul et l’impact immesurable de son ministère. Cependant, ses adversaires juifs sont depuis longtemps, morts et oubliés.

    Les démons eux-mêmes en témoignent quand ils ont hurlé à des exorcistes juifs « Je connais Jésus et je sais qui est Paul ; mais vous, qui êtes-vous ? » Actes 19:15.

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  • CHAPITRE 11 : LES RUSES DU DIABLES ET LES MARQUES D'UN HOMME DE DIEU

     

    Tout au long de cette épître, Paul se défend contre ses adversaires juifs au sein de l’église de Corinthe.

    Ils étaient des hommes religieux redoutables ayant des lettres de recommandation du Sanhédrin, conseil tout puissant des juifs. Ils étaient arrogants avec un esprit dominateur et ils intimidaient les chrétiens par leur grande capacité d’orateur.

     

    Paul, dans ce chapitre 11, hausse le ton et maintenant les dénonce comme de véritables ministres de Satan (v.14, 15), des agents du diable pour séduire le peuple chrétien, le corrompre et le détourner de Christ et de la vérité de l’Evangile.

     

    La séduction spirituelle est la stratégie la plus courante de Satan dans ses tentatives de détruire l’œuvre de Dieu (Apocalypse 12:9). 

     

    COMMENT SATAN SEDUIT LES CHRETIENS

    1. Diluer la Parole Dieu v3

    Paul dit que les chrétiens peuvent être séduits comme Eve l’a été par le serpent

    (voir Genèse 3:1-6).

    Le serpent a remis en question le commandement que Dieu avait adressé à Adam et Eve. « Dieu a-t-il réellement dit »  (Genèse 3:1).

    Discréditer l’autorité de la Parole de Dieu est la toute première tactique du diable contre le chrétien parce qu’il peut ensuite la remplacer par ses pensées corrompues - le doute, l’orgueil, la confusion, le mensonge, l’erreur.

     

    2. Compliquer la relation avec Christ v3

    Une relation de cœur avec Jésus est la force du chrétien.

    Si cette relation de cœur est compliquée elle devient théorique et la puissance de « Christ en moi, l’espérance de la gloire » (Colossiens 1:27) est perdue.  

     

    3. Recherches des expériences spirituelles autres que celles avec le Saint-Esprit présentées dans la Bible

    De nombreuses expériences spirituelles sont néfastes et interdites par la Bible parce que la source est diabolique.

    Il y a plusieurs exemples dans Deutéronome 18:10 : divination, astrologie, magie, hypnotisme, enchanteur, consulter les esprits, les morts, prédiction de l’avenir, passer par le feu.

    Toute idolâtrie où une personne se laisse imprégner par une passion qui la consume est également concernée - certaines formes de musique, la drogue, certains types de films, de jeux vidéo, de formes de méditation et d’hystérie religieuse.

     

    4. Déformer le message de l’Evangile v4

    Les juifs s’attaquaient directement au message de Paul qui présentait le salut en Jésus-Christ par la grâce et non par la loi de Moïse.

    Toute tentative de mériter son salut par des œuvres ou un comportement respectable ou appartenance religieuse est le fruit d’une séduction.

    La vérité de l’Evangile exige que l’homme réponde au message du salut, qu’il mette sa foi en Christ , qu’il se repente de ses péchés, et qu’il obéisse à la Parole de Dieu. Tout autre message n’est plus l’Evangile (Actes 4:12).

     

    5. Suivre des hommes qui n’enseignent pas la doctrine des premiers apôtres

    La pureté du message de l’Evangile est assurée par ceux qui transmette ce message.  La séduction vient lorsqu’on veut suivre des hommes qui veulent modifier ou rajouter à l’Evangile. (Apocalypse 22:18,19). En tant que chrétien nous ne pouvons avoir d’autres maîtres que Jésus.

     

    6. Discréditer et attaquer les véritables ministres de l’Evangile en faisant planer des doutes quant à leur intégrité

    Un des piliers de l’église de Jésus-Christ est l’autorité spirituelle des ministères qui servent l’église. Si Satan peut atteindre la confiance du peuple de Dieu en leurs responsables, ils perdent leur autorité spirituelle et l’église est sérieusement affaiblie (Matthieu 26 :31).

     

    7. Un déguisement de lumière et de justice qui cache des motivations et des œuvres de ténèbres v 14-15.

    Satan est l’ange de lumière. Il arrive avec un semblant de vérité qui sera attractive afin de tromper ceux qui manquent de discernement ou qui aiment les ténèbres que cache une demi lumière. Cependant Jésus est la véritable lumière accueillie par ceux qui l’aime plutôt que les ténèbres (Jean1:9-12).

     

    Les résultats de la séduction   v20

    - la servitude, être dévoré, l’arrogance, l’autre s’empare de la personne, l’arrogance, être frappé au visage.

     

    LES VERITABLES MARQUES DE L’HOMME DE DIEU

    L’homme de Dieu ne s’appuie pas sur son « pedigree » religieux - Hébreux, Israélites, postérité d’Abraham v22.

    Il se montre ministre de Christ en acceptant d’endurer avec patience les souffrances dans le service de l’Evangile – ceci est le thème principal de cette épître et le fil conducteur de toute cette lettre (voir 2 Corinthiens 1:6).

    Les galons spirituels d’un homme de Dieu sont ses cicatrices pour l’Evangile.

     

    Dans les passages v23-33 Paul donne beaucoup plus de détails de ce qu’il avait exprimé au chapitre 4:8,9 au chapitre 6:8-10.

    • Les souffrances physiques : les coups de verges et fouets, les pierres, les emprisonnements, les naufrages, les jeûnes, les veilles, la soif, le froid.
    • Les menaces : les dangers des voyages, les brigands, les juifs, les païens, les faux chrétiens.
    • Les soucis : les problèmes dans les églises, les chrétiens qui tombent.

    Quel colosse de l’Evangile cet apôtre Paul !

    Il nous invite à être ses imitateurs comme il l’est lui-même de Christ

    (1 Corinthiens 11:1).

    Devant ce témoignage bouleversant, chaque chrétien doit se poser la question : Suis-je prêt à payer le prix pour servir Jésus et pour la cause de l’Evangile ?

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  • CHAPITRE 12 : PAUL, LE COEUR AU CIEL, LES PIEDS SUR TERRE

     

    Avec cette lettre remarquable, Paul nous accueille dans son intimité.

    Nous apprenons non seulement les caractéristiques d’un vrai apôtre, mais surtout, nous découvrons qui est Paul de Tarse, homme de Dieu qui a marqué l’histoire du monde.

     

    Dans le chapitre précédent il fait part aux Corinthiens de ses combats et de ses souffrances pour la cause de l’Evangile et l’établissement de l’Eglise.

    Il aborde maintenant la question de ses expériences spirituelles et d’autres preuves de son apostolat.

    La fin de ce passage résume les attitudes et comportement d’un chrétien charnel qui n’est pas conduit par le Saint-Esprit.

     

    LES EXPERIENCES SURNATURELLES DE PAUL

    Il parle de visions et révélations reçues de la part du Seigneur ( v1) à un moment précis de sa vie, 14 ans auparavant. .

    Par humilité il parle de lui comme d’un homme qu’il connaît.

     

    L’expérience vécue par Paul :

    • Un ravissement, mais il est incertain, était-ce physiquement, ou simplement au niveau de sa conscience.
    • Jusqu’au 3ème ciel – le paradis.
    • Il entend des paroles merveilleuses qu’il ne peut répéter.

     

    Cette expérience nous rappelle celle de l’apôtre Jean dans l’Apocalypse (Apocalypse 1:10; 4:1,2).

    Le mot « paradis » vient d’un vieux mot perse qui signifie un jardin clôturé dans lequel un roi marchait avec un intime. Paul laisse entendre qu’il a marché avec Dieu et cela nous rappelle Adam dans le jardin d’Eden avant la chute.

     

    L’ECHARDE DANS LA CHAIR

    Après la gloire vient la douleur. Nombreuses sont les hypothèses pour essayer d’expliquer la nature précise de l’écharde dans la chair de Paul :

    • tentations spirituelles (Calvin),
    • opposition et persécution (Luther),
    • tentations charnelles pour un célibataire (sources catholiques),
    • migraines (Tertulle et Jérôme). 

    Il est certain que Paul avait des problèmes de vue. A-t-elle été affaiblie après 3 jours d’aveuglement ? (Actes 9:9). Il en fait allusion aux Galates (Galates 4:15; 6:11).

     

    « L’écharde » signifie un éclat de bois qui est enfoncé dans la chair et qui produit une souffrance physique intense mais intermittente.

    Certains commentateurs parlent d’un virus très actif et répandu autour de la méditerranée à l’époque qui produisait une fièvre violente.

     

    Comment Paul interprète-il l’infirmité ?

    Il l’appelle « un ange de  Satan » (v7) pour le souffleter (donner des coups de poings). Dieu l’a permis comme rempart contre l’orgueil après les révélations.  

     

    Paul prie pour sa guérison. Il ne reçoit pas l’exaucement mais une réponse de la part de Dieu qui le réjouit.

    La parole de Dieu parle de la grâce toute suffisante – sujet au cœur même de tout l’enseignement de Paul.

    Dans la réponse de Dieu à Paul nous avons l’affirmation par excellence d’un des thèmes principaux de 2 Corinthiens : la puissance de Dieu se révèle dans la faiblesse humaine. C’est le trésor dans le vase de terre (4:7).

     

    Cette grâce permet à une personne de connaître la puissance de Dieu face au pire des épreuves – outrages, calamités, persécutions, détresses, pour Christ.

    Quand Paul reçoit cette explication de la part de Dieu, il commence à se réjouir de ses difficultés tellement qu’il souhaite que la grâce de Dieu se manifeste dans sa vie.

    Quand le chrétien reçoit cette parole de Dieu, il pourra dire avec Paul « quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (v10).

     

    PAUL SE DEFEND CONTRE SES ACCUSATEURS   v11-18

    Une nouvelle fois Paul doit démontrer aux Corinthiens que dans sa vie et son ministère tous les signes d’un vrai apôtre sont réunis.

    Non seulement les expériences surnaturelles mais également l’endurance dans les épreuves et des signes, prodiges et miracles qui se manifestent dans son ministère. (V12). 

    Pourtant voulant toujours s’abaisser afin que Dieu soit glorifié, dans sa vie il dit : « quoique je ne sois rien » (v11).

     

    UN MINISTERE ET UN PERE POUR L’EGLISE

    La relation de Paul avec les chrétiens de Corinthe doit être comprise dans un contexte de père-enfants (voir 1 Corinthiens 4:14-17). Comme tout père, Paul se sent obligé de reprendre ses enfants errants. Il les exhorte à l’aimer comme des enfants aiment leur père (2 Corinthiens 6:13). 

    Dans ce chapitre 12, Paul explique sa responsabilité en tant que père de l’église

    des Corinthiens (v 14,15). Le père pourvoit aux besoins des enfants. Pour cette raison Paul ne veut pas être à la charge de l’église. Un mercenaire demanderait de l’argent, mais Paul en tant que père veut leur cœur. Pour les Corinthiens, il fera des dépenses et il dépensera lui-même comme preuve d’amour paternel.

    Il répond ainsi aux accusations des juifs au sein de l’église qui profitaient financièrement des chrétiens et qui mettaient en doute l’intégrité et la transparence de Paul.

     

    LES SIGNES D’UN CHRETIEN NON REPENTI  ( v19-21)

              Quelqu’un qui se dit chrétien mais sans être passé par une profonde repentance se dévoilera par les attitudes et comportements suivants :

     

    Vv20, 21 querelles, jalousie, animosité, rivalités, médisances, calomnies, orgueil, semeur de trouble, impuretés, immoralités, dérèglements, 

     

    Nous retrouvons une liste qui ressemble à celles des œuvres de la chair dans Galates 5:19-21. Ce comportement et ces attitudes disqualifiaient une personne d’hériter le Royaume de Dieu.

     

    Paul prépare sa troisième visite aux Corinthiens (v14).

    Il est inquiet de ce qu’il trouvera parmi les chrétiens.

     

     

     

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  • CHAPITRE 13 : LES TEMOINS, S'EXAMINER SOI-MEME ET LA VOIE DE LA PERFECTION

     

              Paul arrive à la fin d’une épître qui a certainement été difficile à écrire.

              L’enjeu était énorme. Il voulait réaffirmer son autorité d’apôtre auprès de l’église de Corinthe. Pour cela il devait contrer les accusations de ses adversaires juifs au sein de l’église et par la même occasion renouer avec les chrétiens pour rétablir une vraie communion de cœur avec eux.

              A la conclusion de cette épître nous n’avons pas l’impression que Paul a la conviction d’avoir gagné la partie.

    Il prépare sa venue à Corinthe avec un avertissement… il ne ménagera pas ses adversaires dans l’église, dans le but de préserver l’église dans la vérité.

     

    LA DÉCLARATION DE DEUX OU TROIS TEMOINS    v1

              Pour établir la vérité et appliquer un jugement, ce principe est extrêmement important. Il est introduit dans la loi que Dieu a donnée à Moïse. Jésus s’appuie dessus dans différents contextes et Paul ainsi que Jean le réaffirment dans leurs épîtres.

    Deutéronome 19:15

    Au milieu du peuple de Dieu un seul témoin ne suffit pas pour désigner un coupable.

    Matthieu 18:16 L’affirmation de deux ou trois témoins est la deuxième étape pour répondre à un rebelle au sein de l’église. 

    Jean 8:17 Jésus cherche également le témoignage du Père pour prouver qu’il est envoyé de Dieu. Allusion faite à son baptême Luc 3:21,22.

    Rendre témoignage de soi-même ne suffisait pas.

    2 Corinthiens 13:1 Paul demande aux Corinthiens d’appliquer ce principe pour les accusations qui sont portées contre lui.

     

    Il y a un deuxième sens de cette phrase dans ce passage. Paul donne l’impression que ses trois voyages constituent trois témoins de ce qui se passe dans l’église de Corinthe. Si à sa troisième visite il constate le même « crime » la culpabilité de l’église sera établie et il exécutera un jugement en puissance.  v2

     

    1Timothée 5:19 Cette même règle est invoquée quant à des accusations portées contre un ancien. Le mot traduit « accusation » évoque l’idée d’un tribunal où les témoins peuvent être entendus et interrogés.

     

    Hébreux 10:28,29 La condamnation d’un rétrograde sera prononcée s’il a foulé au pied le fils de Dieu et outragé l’Esprit de la grâce. Une mention est faite à la nécessité de deux ou trois témoins pour une condamnation selon la loi de Moïse.

     

    1Jean 5:6-8  Il y a trois témoins de l’authenticité de Jésus : l’Esprit, l’eau et le sang, faisant certainement allusion à la puissance du Saint-Esprit, à son baptême et à son sang versé à la croix.

    La question importante est celle-ci…

    La vérité doit être confirmée. Ni l’accusateur, ni l’accusé ne peuvent être crédibles uniquement sur leur propre parole. La vérité est établie uniquement quand d’autres parlent.

    Même Jésus se conforme à ce principe.

              Paul souligne l’importance de ce principe dans sa dernière prière pour terminer l’épître : Dieu, Jésus-Christ et le Saint-Esprit doivent être de la partie avec les Corinthiens.

     

    L’EXAMEN PERSONNEL

              Paul pose une question fondamentale - qui est approuvé de Dieu ?

    La réponse est celui qui est dans la foi (Hébreux 11:5,6). C’est par la foi que Christ demeure dans le cœur d’une personne (Ephésiens 3:17).

              Est-ce que l’Esprit de Christ rayonne de la vie d’un croyant ?                    Un examen honnête de sa vie le révélera.

              Une personne sera approuvée par Dieu lorsqu’elle s’éprouve soi-même et démontre que sa vie est le reflet de Christ. Une vie spirituelle puissante n’est possible que si nous sommes dans la vérité.

              Ceci n’était pas le cas pour les faux apôtres qui cherchaient à s’emparer de l’église de Corinthe avec de la tromperie.

     

              Le plus grand souhait de Paul pour les membres de l’église, c’est qu’ils démontrent qu’ils sont réellement habités de l’Esprit de Jésus-Christ et donc approuvés de Dieu.

              Paul est même prêt à accepter d’être désapprouvé de Dieu si cela pouvait garantir le salut des Corinthiens. v7. Il a exprimé le même fardeau mais encore plus intensément pour les juifs. (Romains 9:1-5).

              L’apôtre Paul est un père pour l’église. Il est prêt à être faible si pour cela les enfants sont forts.

              Il utilisera la rigueur contre ses adversaires, mais sa seule motivation pour les chrétiens c’est leur édification.

     

    LE PERFECTIONNEMENT

              Paul prie pour le perfectionnement des Corinthiens et il les exhorte à se perfectionner v 9 et 11. 

    Le mot traduit « perfectionner » ne signifie pas un état sans imperfection, ni faiblesse. Il a le sens de ramener à la maturité par la progression spirituelle. Il veut voir des enfants spirituels devenir des hommes faits en Christ. 

              Ce même mot est utilisé pour remettre des jointures désarticulées, remettre les choses à leur juste place.

              Ce même mot est utilisé pour réparer des filets de pêche (Matthieu 4:21). La maturité chrétienne implique également la pêche aux hommes.

              Quelqu’un qui a atteint le perfectionnement est quelqu’un qui est en train de réaliser son destin assigné par Dieu ayant un caractère façonné par Dieu pour l’accomplir.

              Tout chrétien doit être en route pour la perfection s’il veut être agréable à Dieu.

     Paul a maintenant terminé tout ce qu’il souhaitait exprimer par courrier aux Corinthiens.

    Il n’y avait plus rien à dire ou faire si ce n’est que d’attendre la venue de l’apôtre, leur père dans la foi.

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  • CHAPITRE 16 : SERVONS LE SEIGNEUR ENSEMBLE !

     

                Dans les chapitres 12 à 15, Paul a développé le thème de l’amour, expression par excellence d’une vie sauvée et transformée par la grâce de Dieu. L’amour pour son prochain et en particulier pour « les uns et les autres » dans l’église doit être la fibre même des relations entre chrétiens.

    Aimer, c’est accepter l’autre, l’accueillir, le supporter et prendre soin de lui.

               

    C’est le dernier chapitre de Romain qui montre à quel point Paul met en pratique son propre enseignement. Il manifeste une dimension pastorale surprenante pour un ministère appelé essentiellement comme « pionnier » de l’Evangile.

    Dans ce seul chapitre 16, l’apôtre Paul cite le nom de 35 personnes et donne ses salutations personnelles à 27 individus.

    Ceci est d’autant plus surprenant du fait que Paul n’était pas allé à Rome avant la rédaction de son épître aux Romains.

     

     SALUER LES CHRETIENS

                Le verbe « saluer » est le mot clé du chapitre. Il paraît 22 fois et contient tout un enseignement sur comment les chrétiens devraient s’accueillir mutuellement.

    « Saluer » signifie « embrasser » et communiquer une réelle affection, rien à voir avec la politesse.

    En utilisant cette expression aussi souvent, Paul révèle à quel point il était attaché aux chrétiens qu’il connaissait.

    L’affection fait partie de l’amour et doit figurer dans nos relations les uns avec les autres.

     

    Jésus nous montre l’exemple quand au dernier repas avec ses disciples, il leur dit « faites ceci en mémoire de moi » – Luc 22:19

    Le mot « mémoire » littéralement signifie « un souvenir avec affection »

    • Paul non seulement demande aux chrétiens d’éprouver de l’affection les uns pour les autres, mais de manifester cette affection les uns aux autres « saluez vous les uns les autres d’un saint baiser »

              – « le saint baiser » est beaucoup plus que « la bise » habituelle pratiquée banalement en France.

    • La personne en dehors de Christ possède un cercle restreint de personnes pour lesquelles elle a de l’affection, sa famille et quelques amis.

     

           Le chrétien cependant est appelé à avoir de l’affection pour les chrétiens que Dieu a choisis pour lui. C’est un vrai défi pour celui qui aime Jésus.

     

    L'AFFECTION CHRETIENNE EXIGE LA LOYAUTE

    L’amour et la loyauté dans les relations sont les qualités que Paul recherchait toujours, non seulement avec ses collaborateurs, mais avec tous les chrétiens.

    Voir les références à ses amis « bienaimés et fidèles » 1 Corinthiens 4:17 ; Ephésiens 6:21 ; Colossiens 1: 7 ; Colossiens 4:9

    Jésus avait recherché ces deux qualités dans ses relations avec ses disciples.

     

                Cependant, dans le cas de Judas, ce disciple avait de l’affection pour Jésus, sans loyauté. Il l’a trahi par un baiser. Matthieu 26:48,49

                Cette loyauté dans les relations est abordée également dans les Proverbes – voir Proverbes 17:17 et 18:24

     

    COMMENT BÂTIR DES RELATIONS ENTRE CHRÉTIENS QUI DURENT

    En citant plusieurs noms, Paul les qualifie souvent par une phrase de recommandation:

     

    Phoebé (v1-2) – elle a aidé beaucoup, ainsi que moi-même

    Prisca et Aquilas  (v3) – mes compagnons d’œuvre …

    Marie (v6) – qui a pris beaucoup de peine pour vous

    Andronicus et Junias (v7) – mes compagnons de captivité

    Urbain (v9) – notre compagnon d’œuvre en Christ

    Tryphène et Tryphose (v-12) – qui travaillent pour le Seigneur

    Perside (v12) – qui a beaucoup travaillé pour le Seigneur

    Timothée (v21) – mon compagnon d’œuvre

     

    Manifestement des liens très solides entre Paul et ces chrétiens ont été tissés dans le service pour Dieu.

     

    Ceci est vrai pour les chrétiens aujourd’hui.

    Nos meilleurs amis sont ceux avec qui nous avons servi la cause de l’Evangile. Le respect et l’honneur que les collaborateurs dans l’œuvre de Dieu se donnent dépassent tout ce qui est possible dans les simples relations d’amitié dans le monde.

    Parce que la loyauté est tellement importante pour Paul, il met en garde les Romains contre ceux qui créent des divisions dans l’église.  v17

     

    UNE BELLE CONCLUSION

    L’apôtre termine son chef-d’œuvre par la louange à Dieu qui peut affermir le chrétien dans tout ce qu’il est appelé à devenir.  Il nous salue avec un « amen ».

     

    Il arrive à la fin de tout son enseignement et de ses exhortations et il rappelle aux chrétiens de Rome la chose dont ils ont le plus besoin … la grâce !  v24

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  • CHAPITRE 15 : REUSSIR L’EGLISE ET LE MINISTERE

     

                L’église primitive s’est retrouvée constamment devant le problème d’intégration de Juifs et de païens convertis à Christ dans la même communauté.

    L’épître aux Romains a été écrite pour poser la base doctrinale du salut par la grâce par le moyen de la foi en Jésus-Christ. En Christ, il n’y a plus ni juifs, ni païens, cependant sur le terrain de nombreuses questions épineuses devaient être réglées.

     

    Le Chapitre 14 aborde certains de ces points et donne la clé de l’harmonie entre chrétiens dans une église…accueillir l’autre avec respect – Romain 14:11.

    Le chapitre 15 est la suite de cette exhortation.

               

    L’ACCUEIL DE L’AUTRE   v1-7

                Les personnes qui confessent Jésus comme Sauveur viennent de milieux très divers – les expériences, les origines religieuses, l’éducation etc. L’harmonie et l’unité dans l’église dépend en grande partie de la capacité de chaque chrétien d’accueillir l’autre dans ses différences.

                Le mot traduit « accueillir » dans le texte n’est pas simplement serrer la main, dire bonjour ou supporter l’autre sans commentaire.

    Accueillir, c’est prendre quelqu’un dans ses bras et lui donner accès à son cœur. C’est un des aspects essentiels de l’amour.

     

    COMMENT ACCUEILLIR L'AUTRE

    1. « Comme Christ nous a accueillis »

    Celui qui est juste accueille celui qui est injuste. L’accueil « comme Christ » ne fait pas de favori, il n’est pas mérité et il n’est pas par intérêt personnel. C’est l’expression de la grâce de Dieu.

     

    2. Avec « les mêmes sentiments (pensées) les uns envers les autres » v5

    L’accueil de l’autre, se passe avant tout au niveau des pensées. C’est ce que l’on décide de penser de l’autre. Voir l’autre comme Dieu le voit permet de l’accueillir comme Dieu l’accueille.

     

    3. « Nous qui sommes forts » v1.

    La marque d’une personne réellement spirituelle c’est la capacité de porter et de supporter quelqu’un qui n’est pas spirituel. Il n’est pas là pour se faire plaisir. Comme Christ, il se donne pour l’autre – voir Galates 6:1,2

     

    4. « D’une seule bouche vous glorifiez» v6.

    L’accueil spirituel au sein d’une église aura des conséquences majeures sur la vie de l’église. La louange sera puissante et Dieu sera glorifié.

     

    Paul arrive à la fin de ses exhortations. L’épître va bientôt se terminer après quelques remarques personnelles.

     

    Avant de passer à la dernière phase de cette lettre, Paul réaffirme une nouvelle fois comme ultime rappel, que le salut est source de joie pour tous les peuples, juifs et païens – Romains 15:8-13

      

    LES MARQUES D’UN MINISTERE EFFICACE   v14-33

                Comme il le fait souvent dans ses épîtres, Paul parle de son propre ministère d’une façon très personnelle et parle de ses projets de voyages.

    .

    Dans la troisième partie du chapitre 15, nous pouvons identifier

    8 caractéristiques d’un ministère de l’Evangile qui réussit:

     

    1. La manifestation de la grâce de Dieu v15,16

    Paul avait compris son appel de la part de Dieu et la grâce qui lui avait été communiquée pour le réaliser. Il avait reçu la grâce pour prêcher l’Evangile, (Ephésiens 3:7,8) et pour poser les fondements de l’église  (1 Corinthiens 3:10).

     

    2. Se consacrer à son domaine de ministère v16

    Paul était appelé principalement auprès des païens – voir Actes 26:16-18; Galates 2:8.

    Connaître la catégorie de personnes vers qui Dieu nous envoie principalement et de s’y consacrer est essentiel pour un travail qui porte du fruit.

     

    3. Porter des fruits v18

    L’authenticité d’un ministère n’est pas établi par des paroles mais par des résultats – ce que Dieu accomplit au travers de la personne – Matthieu 7:20

     

    4. Défricher et labourer un nouveau champ v20,21

    Trouver un besoin auquel personne ne répond et être soi-même la réponse à ce besoin, est le point de départ de tout ministère. Paul allait là où Christ n’avait pas été nommé.

     

    5. Avoir une vision qui s’élargit progressivement v23,24

    Paul ne pouvait se contenter de la petitesse. Pour lui le monde était petit parce que sa vision était grande.

     

    6. Savoir bien s’organiser    v26-28

    Paul avait planifié sa vie et s’organisait afin que les projets aboutissent. Il n’était pas seulement celui qui était monté au troisième ciel.  2 Corinthiens 12:2

     

    7. Avoir la foi pour recevoir la bénédiction de Dieu v29

    Il ne doutait pas de la bénédiction qui l’accompagnait.

     

    8. Etre un homme de prière v30,31

    Paul prie et demande la prière pour la protection contre ses ennemis et la réussite de sa mission. Il ne demande pas la prière pour ses besoins personnels mais pour l’efficacité du ministère qui lui a été confié.

     

    PAUL AIME L'OEUVRE DE DIEU.

    Il aime la famille de Dieu et se réjouit de se réunir avec les chrétiens de l’église de Rome dans un proche avenir.

     

    Ici, ce ne sont pas des formules de politesse, des phrases pour faire plaisir : il éprouve une réelle joie à se retrouver au milieu de ceux qui ont été sauvés par la foi en Jésus-Christ.

    Quel bel exemple d'une église et d'un ministère qui réussit! 

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  • CHAPITRE 14 :  RESPECTER LES AUTRES CHRETIENS

     

    Un des thèmes principaux développés par l’apôtre Paul dans cette épître est que l’homme n’est juste aux yeux de Dieu que par la foi en Jésus-Christ. Le salut n’appartient pas exclusivement aux Juifs, mais a été étendu à tous les hommes païens (non Juifs) et Juifs.

    Dans ce chapitre 14, Paul aborde une des questions liées étroitement à la présence dans l’église primitive de Juifs et de païens convertis à Christ.

    Il fait la distinction entre ces deux groupes en les appelant ceux qui sont faibles dans la foi (14:1) et ceux qui sont forts dans la foi (15:1)

     

    FAIBLE OU FORT DANS LA FOI                      

     

    FAIBLE DANS LA FOI

                Il s’agit du chrétien qui a reçu le salut par la grâce en mettant sa foi en Jésus, sans comprendre les conséquences de sa foi. Il n’a pas compris que son salut vient uniquement par la foi sans le besoin d’aucune autre loi ou rituel religieuse.

                Pour celui-ci, la foi ne suffit pas pour être approuvé de Dieu. Il faut également les œuvres de la loi. Donc, sa foi est faible.

                Romain 14:1 Paul dit que celui qui est faible dans la foi, a des « opinions ».

    Le mot traduit « opinions » signifie l’incertitude sur la direction à prendre. C’est le manque d’assurance, la crainte de ne pas être approuvé de Dieu. A sa foi il ajoute des règles juives sur la nourriture, les fêtes religieuses etc.

     

    FORT DANS LA FOI

                Ceux qui avaient compris Romains 5:1 ne s’appuyaient plus sur des obligations religieuses pour être agréable à Dieu. C’est la conséquence directe de l’enseignement de Paul.

    Les règles qui pesaient sur tous Juifs n’avaient plus de signification pour lui. Il se tient devant Dieu uniquement par sa foi en Jésus-Christ.

     

    LES PIEGES POUR LES DEUX GROUPES

    Pour ceux qui sont faibles dans la foi :

    1. Tomber dans l’orgueil des Pharisiens qui se félicitent de leurs pratiques religieuses.
    2. Mépriser ceux qui ne suivent pas ces règles comme n’étant pas spirituels – voir l’attitude du Pharisien dans Luc 18:11,12
    3. Dévaluer la grâce de Dieu et l’efficacité du sang de Jésus
    4. Offenser le Saint-Esprit en mettant sa confiance dans les pratiques des hommes plutôt que de compter sur l’œuvre de l’Esprit. – voir l’Epître aux Galates 3:1-5.

               

    Pour ceux qui sont forts dans la foi

           1. L’affranchissement de la loi pouvait conduire à un laxisme au niveau moral. En affirmant sa liberté face à la loi religieuse de Moïse, un chrétien pouvait également penser ne pas être concerné par la loi morale de Moïse.

           2. Mépriser celui qui était faible dans sa foi et le rejeter dans ses convictions (opinions).

     

    Si les chrétiens de ces deux groupes au sein de l’église tombaient dans ces pièges respectifs, l’unité même de l’église ainsi que la vie spirituelle, la moralité, et le climat d’amour seraient sérieusement menacés.

     

    DEUX QUESTIONS PRECISES

    1. LES ALIMENTS

                Dieu avait interdit à Israël de manger de la viande de certains animaux tels que le chameau, le porc, l’autruche, le pélican, la grenouille entre autres –  voir Lévitique 11.

    Certains animaux étaient appelés impurs et rendaient impurs celui qui les mangeait.

    Mais, Paul déclare qu’en Jésus, « rien n’est impur en soi » v14.        

    Pierre a reçu cette même révélation d’une façon spectaculaire – Actes 10:9-16

                Certains chrétiens se basant sur Lévitique et pensant plaire à Dieu, sont devenus végétariens. Paul n’interdit pas d’être végétarien pour des raisons diététiques ou par choix personnel. Cependant, si quelqu’un est végétarien pour des raisons religieuses l’apôtre l’appelle faible dans la foi.

     

    2. LE SABBAT

    Paul accepte que les chrétiens se réunissent le jour du sabbat si cela est plus pratique. Mais celui qui observe le sabbat comme obligation religieuse est faible dans la foi.

                Il décourage ouvertement la pratique du sabbat – Colossiens 2:16,17

                L’église primitive se réunissait le dimanche, le premier jour de la semaine appelé « le jour du Seigneur », faisant référence à la résurrection de Jésus – Luc 24:1; Actes 20:7; 1Corinthiens 16:2;  Apocalypse 1:10.

    Cependant le dimanche ne remplaçait pas le sabbat comme jour « saint ». Le nouveau jour saint de Dieu est « aujourd’hui » ! Hébreux 4 :7

     

    LES INSTRUCTIONS A RETENIR 

    1. « Accueillez » vos frères dans leurs convictions v1
    2. Ce qui est important, c’est la motivation de « rendre grâce à Dieu » v6
    3. Nous rendrons compte à Dieu pour la vie que nous avons menée v10, v12
    4. Ne rien faire qui pourrait être une pierre d’achoppement pour son frère v13

                Le mot traduit « pierre d’achoppement » signifie un mécanisme qui fait fonctionner un piège d’animal.

    Le comportement d’un chrétien avant même d’être l’expression de liberté personnelle doit être l’expression d’amour pour son frère en Christ   v15

           5. L’essentiel du royaume de Dieu n’est pas religieux (règle sur les aliments) mais spirituel – la justice, la paix et la joie par le Saint-Esprit v17.

           6. Ne détruis pas l’œuvre de Dieu v20.

    Combien de fois, l’œuvre de Dieu, l’église de Jésus Christ a été ébranlée par des disputes sur des questions non essentielles. Paul exhorte à ne pas « discuter les opinions »   v1.

           7.Il est important d’agir en fonction de sa conviction spirituelle tout en respectant la conscience de l’autre

     

    Paul ne répète pas vainement des slogans sur l’unité et l’amour. Il rentre dans les questions qui divisent et qui suscitent des disputes entre les chrétiens.

     

    Finalement, nous pouvons nous accueillir mutuellement dans nos différences en tant que chrétiens parce que c’est à Dieu que nous avons tous à faire.

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