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    Le serviteur qui ne pardonne pas

    Texte : Matthieu 18:21-35

              A première vue cette parabole ressemble à celle de Luc 7:41,42, la parabole du créancier et des deux débiteurs. Cependant, le message est très différent. Dans la parabole dans Luc 7, Jésus aborde le thème de notre amour pour Dieu lié à notre reconnaissance pour le pardon qu’il nous a accordés.

              Le message de la parabole de Matthieu 18 concerne le pardon que nous sommes prêts à accorder à ceux qui nous ont offensés.

    Essentiellement, le principe est très simple : le pardon que nous avons reçu de la part de Dieu nous oblige à en pardonner d’autres.

    L’histoire se joue en 3 scènes

    1ère scène : le roi et le premier serviteur

    Le serviteur doit au roi 10 000 talents (ceci égale 60 000 000 de deniers –

    ou 60 000 000 journées de travail payées). Comment est-il possible qu’un serviteur doive une telle somme à son maître ?

    Comme il ne peut pas payer, son châtiment est d’être vendu comme esclave. Son épouse et ses enfants subiront le même sort.

    Le serviteur supplie le roi et lui demande du temps et de la patience.

    Mais, la bonté du roi lui accorde bien plus que ce qu’il demande.

    Il reçoit sa compassion et l’effacement total de la dette. Ceci est présenté comme un pardon sans condition. Cela reflète la grâce surabondante de Dieu – Romains 5 :20

    La suite nous montre qu’il y a quand même une condition attachée à ce pardon

    2ème scène : le premier serviteur et son collègue, un autre serviteur.

    Ce dernier doit au premier 100 deniers (l’équivalent de trois mois de salaire), une somme dérisoire à côté de la dette remise de 10000 talents.

    La réaction du premier serviteur tout juste pardonné est très étonnante.

    Il est violent et, pour cette somme, commence à étrangler son collègue.

    Le 2ème serviteur fait la même demande qu’a fait le premier auprès du roi… il demande du temps et de la patience.

    Celui qui avait été complètement pardonné refuse la moindre concession et fait jeter son collègue en prison.

    Ce qui va déterminer la suite de cette histoire est le fait que l’agression et le refus de miséricorde par le premier serviteur sont constatés par les collègues du 2ème serviteur.

    3ème scène : de nouveau le roi et le premier serviteur

    Le roi a été informé du comportement du premier serviteur par les compagnons du second.

    Le roi voit la méchanceté du premier serviteur dans le fait que la miséricorde qu’il a reçue n’a pas engendré chez lui une miséricorde pour son prochain.

    La suite est terrible. Le pardon est retiré. La dette est rétablie. La différence étant que, vue la méchanceté du serviteur, sa femme et ses enfants sont épargnés seul le serviteur est jeté en prison.

    CE QUE DIEU ATTEND DE NOUS

    Commençant par le pardon, Dieu s’attend à ce que nous communiquions aux autres tout ce que nous avons reçu de sa part.

    En fait si nous refusons de communiquer aux autres ce que nous avons reçu de la part de Dieu, ce que nous avons reçu est remis en question.

    1. Le pardon – Matthieu 6:14,15

         *Mais aussi

    1. L’amour – Ephésiens 5:2 ; Romains 13:8 – la dette
    2. L’accueil – Romains 15:7
    3. Ne pas subir des jugements– Luc 6:37
    4. Les biens matériels – Luc 6:38
    5. La miséricorde – Jacques 2:12,13

    Celui qui a reçu de la part de Dieu, mais refuse d’accorder à son prochain ces mêmes faveurs, risque gros. Non seulement Dieu le voit du haut du ciel, mais les autres serviteurs le constatent et en font un sujet de prière.

    Nous pouvons résumer la responsabilité de celui qui a reçu la faveur

    de Dieu dans trois principes :

    1. Je donne librement de ce que j’ai reçu – Matthieu 10:8
    2. Je continue à recevoir de la part de Dieu en fonction de ce que je donne aux
    3. autres – Proverbes 11:25
    4. Ce que j’ai reçu de la part de Dieu m’est retiré si je ne l’utilise pas dans son service – Matthieu 25:29

    A NE JAMAIS OUBLIER

    Le mal qui nous a été fait ne peut pas être comparé à notre éloignement de Dieu avant notre conversion personnelle.

    Quand nous comprenons réellement l’immensité du pardon que Dieu nous a accordé nous aurons une vue juste sur le peu qu’il nous demande pour pardonner celui qui nous a trahis ou blessés.

    « Mon âme bénit l’éternel

    et n’oublie aucun de ses bienfaits

    c’est lui qui pardonne toutes tes iniquités » – Psaumes 103:3,4

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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